Analyse de l’action Kering.

Présentation de Kering :

Kering est un groupe français de renommée mondiale dans le secteur du luxe, se positionnant juste derrière LVMH en termes de chiffre d’affaires. Fondé initialement en 1962 par François Pinault sous le nom d’Établissements Pinault, une entreprise de scierie et de négoce de bois, le groupe a considérablement évolué au fil des ans. Après son introduction en bourse en 1988, il s’est orienté vers le secteur du luxe à partir de 1999 avec l’acquisition de marques prestigieuses comme Gucci et Yves Saint Laurent, marquant un tournant stratégique majeur. Aujourd’hui, Kering possède un portefeuille impressionnant de marques de luxe, parmi lesquelles figurent Gucci, Saint Laurent, Bottega Veneta, Balenciaga, Alexander McQueen, Brioni, Boucheron, Pomellato, Dodo, Qeelin, et Ginori 1735, ainsi que Kering Eyewear et Kering Beauté.

Points clés :

Kering se concentre entièrement sur le segment des biens de luxe, avec des marques emblématiques telles que Gucci, Yves Saint Laurent, Bottega Veneta et d’autres. Gucci représente une part significative du chiffre d’affaires total du groupe. La stratégie de Kering pour 2024 semble être axée sur l’augmentation des dépenses, notamment dans le marketing et l’ouverture de nouveaux magasins, malgré des prévisions de croissance des ventes relativement modestes. Ceci inclut des investissements particuliers dans des marques comme Gucci et Balenciaga. Les principales régions contribuant au chiffre d’affaires de Kering sont l’Asie, l’Europe de l’Ouest et l’Amérique du Nord. La performance en Asie est particulièrement importante pour le groupe, avec une croissance significative dans cette région. Kering fait face à plusieurs défis, notamment une croissance modérée des ventes au détail, la rationalisation des activités de gros, et une pression sur la marge brute. Les risques comprennent les incertitudes du marché, la concurrence accrue et les fluctuations des taux de change. En 2023, Kering a affiché un chiffre d’affaires de 19,6 milliards d’euros, marquant une baisse de 3,9 % par rapport à l’année précédente. Cette diminution suggère des défis dans l’environnement opérationnel, bien qu’il soit important de noter que le groupe s’attend à une légère reprise en 2024 avec un chiffre d’affaires projeté de 20,1 milliards d’euros. La marge opérationnelle de Kering en 2023 a été de 24,3 %. Cependant, les prévisions pour 2024 indiquent une baisse de cette marge à 21,1 %. Cette réduction pourrait être attribuée à des investissements accrus, notamment dans les secteurs du marketing et de l’expansion du réseau de magasins. Concernant les bénéfices, le résultat net pour l’année 2023 s’est élevé à 2983 millions d’euros. Le bénéfice avant intérêts et impôts (EBIT) pour la même année était de 4746 millions d’euros. Ces chiffres reflètent la solide performance financière globale du groupe malgré les défis du marché. Pour les actionnaires de Kering, le dividende par action en 2023 est resté constant à 14,0 euros, une tendance que l’entreprise prévoit de maintenir en 2024. Cela témoigne de la confiance de l’entreprise dans sa capacité à générer des revenus stables et à maintenir une politique de dividendes solide.

Recommandations des analystes :

• Bernstein maintient sa recommandation. L’objectif de cours demeure inchangé à 456 EUR.
• JP Morgan demeure neutre sur le dossier. L’objectif de cours est revu à la baisse et passe de 425 EUR à 400 EUR.
• Goldman Sachs a réitéré son opinion neutre sur le titre. L’objectif de cours est réduit et passe de 404 à 372 EUR.
• UBS considère le titre attrayant et le recommande à l’achat. L’objectif de cours est inchangé à 480 EUR.

Volatilité implicite à 90 jours : 25,32 %.

Dividendes et prévisions :

Liste des indices décréments existants : 

• Kering Décrément 11.00 EUR
• Kering Décrément 12.00 EUR
• Kering Décrément 13.00 EUR
• Kering Décrément 14.40 EUR

Cours de l’action Kering au 20/03/2024 :

  Avertissement :

Les données relatives aux performances passées et/ou simulations de performances passées ont trait ou se réfèrent à des périodes passées et ne sont pas un indicateur fiable des résultats futurs. Ceci est valable également pour les données historiques de marché. Cette présentation ne fait pas office de conseil en investissement.