« Quand la dépense d’un est
le profit d’un autre,
ce profit est une perte
pour la collectivité. »
Frédéric Bastiat
né le 30 juin 1801
LETTRE HEBDOMADAIRE – 29/06/2025
CETTE SEMAINE
Une semaine raccourcie attend les marchés américains en raison du jour férié de la fête nationale vendredi. Cela signifie que la publication des chiffres de l’emploi a été avancée à jeudi, qui est une demi-journée pour les marchés américains.
À l’ordre du jour cette semaine figurent également les indices des directeurs d’achat (PMI) de Chine, tant pour le secteur public que privé, ainsi que les PMI de l’Institute for Supply Management (ISM) américain, sans oublier les données sur l’inflation en Allemagne et dans la zone euro.
Les discours de plusieurs membres de la Réserve fédérale (Fed), dont Jerome Powell, seront suivis de près, car la probabilité d’une baisse des taux d’intérêt en septembre mais aussi en juillet augmente.
LES CHIFFRES ECONOMIQUES
LES NEWS
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LES PERFORMANCES
A L’AFFICHE : Chine Taiwan, prochain conflit en 2025 ?
Les évenements géopolitiques se succèdent. Après la guerre Ukraine/Russie, la guerre Israël/Iran, l’hypothèse – toujours incertaine mais désormais crédible – d’une attaque amphibie ou d’un blocus total de Taïwan par la République populaire de Chine (RPC) en 2025, ne constituerait pas simplement un conflit régional, mais un événement systémique comparable, en impact, à une guerre mondiale localisée.
Au-delà du drame humain, elle affecterait :
➡️ Les chaînes de valeur mondiales, hyper-concentrées autour du détroit.
➡️ La stabilité macro-financière d’un système déjà fragile après la pandémie.
➡️ L’architecture politico-stratégique de l’Indo-Pacifique et, par ricochet, de l’Europe.
Si le scénario d’une invasion complète reste moins probable qu’un blocus, selon le United States Institut for Peace (USIP), sa réalisation aurait des coûts économiques estimés à plus de 10 000 milliards de dollars, soit environ 10 % du PIB mondial ! L’enjeu ne se limite donc pas à la souveraineté d’une île, mais à la structure même de la mondialisation.
Onde de choc économique
1. Le choc des semi-conducteurs
Taïwan concentre 67 % de la capacité mondiale de production de puces, et 90 % des puces avancées ≤ 7 nm, via la société TSMC. Une guerre détruisant ces capacités ou interrompant leur fonctionnement plongerait les industries mondiales (automobile, défense, IA, santé) dans une crise prolongée. Ainsi, l’arrêt brutal des fonderies de TSMC provoquerait une baisse immédiate de 5 à 10 % du PIB mondial selon Bloomberg Economics et Rhodium Group.
➡️ Pour l’USIP, un scénario de guerre totale entrainerait jusqu’à 40 % de perte du PIB pour Taïwan, 16,7 % pour la Chine, 3,3 % pour les États-Unis .
➡️ Quant à l’Union européenne, selon le DiiS, sa dépendance aux équipements électroniques, aux panneaux solaires et aux batteries lithium se solderait pas une perte de 2 à 3,5 % du PIB.
2. Commerce, logistique et marchés financiers
40 % du trafic mondial de conteneurs transite par la mer de Chine orientale ;
➡️ le War-risk premium serait multiplié par ×10 si l’on se base sur l’expérience de ce qui s’est passé en Mer Rouge (0,07 % → 0,7 % de la valeur du navire)
➡️ un blocus prolongé ferait plonger les indices actions de –10 à –15 % dans les premières semaines, comparable aux réactions post-9/11 ou à l’invasion de l’Ukraine avec fuite vers les valeurs refuges telles que les Treasuries américaines, l’or et le franc suisse ;
➡️ Les simulations CSIS/Bloomberg chiffrent le coût d’un conflit intégral à 10 000 milliards $ – soit ≈ 10 % du PIB mondial tandis qu’un simple blocus atteindrait déjà 2 à 5 000 milliards $.
3. Choc énergétique et matières premières
➡️ Le déroutement du trafic VLCC ( Very Large Crude Carrier) via détroit de Luçon entrainerait une prime de risque +25 $/baril de pétrole. Les modèles Purple Trading voient un pic possible à 200 $/bbl en cas d’escalade navale.
➡️ Avec 40 % du GNL mondial livré en Asie du Nord, chaque dollar sur le Brent équivaut à 0,04 pt d’inflation CPI au sein de l’OCDE.
➡️ La fragmentation forcée accélérerait le “friend-shoring” : délocalisations massives vers l’Inde, l’Asie du Sud-Est ou le Mexique, et flambée des coûts de transition pour les filières vertes (panneaux solaires, batteries) dont l’UE dépend aujourd’hui à plus de 80 % de fournitures chinoises.
4. Chocs budgétaires et financiers
Selon les études menées par la FED de Saint Louis,
➡️ Pékin entre dans la crise avec une dette publique à 96,3 % du PIB, élevée pour un pays émergent, et une croissance en berne, ce qui limiterait sa capacité de relance.
➡️ La vente préventive de réserves en bons du Trésor américain par la Chine, exercerait une pression de court terme sur les taux mais n’inverserait pas la hiérarchie des « actifs refuges » à long terme.
➡️ Les États-Unis et leurs alliés devraient combiner soutien monétaire (liquidités, lignes FX) et plans budgétaires anti-récession, tandis qu’une inflation importée par rupture d’offre pousserait à des contrôles de prix et de salaires sectoriels.
Répercussions politiques
En cas de conflit, tous les différents rapports, décrivent un jeu perdant-perdant :
1. Pour la Chine : pari existentiel
⚠️ Le « contrat social » fondé sur la croissance serait mis à mal ; perte de capitaux étrangers, de recettes fiscales locales et de technologies critiques.
⚠️ Le taux de chômage urbain augmenterait de plus de +10 % d’ici fin 2025 si les exportations high-tech chutent de 30 %.
⚠️ La mobilisation nationaliste renforcerait à court terme l’autorité du Parti, mais le risque de mécontentement populaire imprévisible, déjà révélé lors des protestations anti-zéro-Covid, demeurerait élevé
⚠️ Une défaite ou un enlisement prolongé pourrait fragiliser Xi Jinping malgré l’emprise institutionnelle, rouvrant le jeu des factions au sein du PCC.
2. Pour les États-Unis et l’Indo-Pacifique
⚠️ La crédibilité de la dissuasion américaine serait testée. Une non-intervention signerait la fin du statut d’hyperpuissance ; une intervention victorieuse cimenterait au contraire l’Alliance du Pacifique (Japon, Australie, Philippines) mais au prix de pertes lourdes ; dans les deux cas, l’Europe devrait assumer davantage sa propre sécurité.
⚠️ Dépenses de défense : +0,8 % du PIB US (≈ 200 Mds $) la première année, Japon à 3 % du PIB.
⚠️ En cas d’engagement direct, le conflit deviendrait la première guerre aéronavale de haute intensité depuis 1945, avec risque d’escalade nucléaire régionale.
3. Pour l’Union européenne
⚠️ Choc récessif importé via l’industrie automobile, l’électronique et l’énergie ; la dépendance aux importations chinoises de technologies vertes mettrait en péril les objectifs climatiques européens.
⚠️ Un rééquilibrage OTAN entrainera une pression accrue pour que l’UE prenne en charge son flanc oriental et la sécurité maritime du golfe d’Aden.
⚠️ Pression politique pour adopter un paquet de sanctions pro-Taïwan, avec contre-mesures chinoises (boycotts, contrôles douaniers, cyber-attaques) ciblant les champions européens.
⚠️ Possibilité d’un réalignement stratégique : rapprochement transatlantique sur les chaînes critiques, ou au contraire neutralisme économique pour protéger l’industrie continentale.
L’hypothèse d’une invasion chinoise de Taïwan en 2025 n’est pas la plus probable, mais elle devient modélisable, chiffrable, et surtout plausible dans un monde en fragmentation stratégique. La paix dans le détroit de Taïwan est devenue une condition de la stabilité mondiale. Elle est plus fragile qu’on ne le pense, mais, en raison du prix colossal de ce conflit, plus défendable qu’on ne le croit.
Est ce que les jeux d’ego de ceux qui dirigent actuellement les puissances mondiales, tiendront compte de cette équation ?
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« Le plus grand don des êtres humains est notre capacité à ressentir de l’empathie. »
Meryl STREEP
né le 22 juin 1949
LETTRE HEBDOMADAIRE – 22/06/2025
CETTE SEMAINE
C’est bien la géopolitique qui dominera cette semaine. Les US ont bombardé avec succès les trois principaux sites nucléaires iraniens. Les marchés seront à l’affût de la réaction du régime iranien, mais aussi des réactions de la russie et de la Chine notamment envers Taiwan. Au niveau économique, la semaine commence avec la publication des indices PMI (Purchasing Managers Index) flash, qui donnent un aperçu de la situation économique mondiale, environ deux mois après l’introduction par Trump de nouveaux droits de douane radicaux. Les données allemandes IFO sur la confiance, la confiance des consommateurs américains et les commandes de biens durables aux États-Unis seront également des éléments clés cette semaine. Côté résultats d’entreprises, aux US, la semaine sera relativement chargée, même si ceux-ci concernent principalement des entreprises de deuxième et troisième rangs, à l’exception notable de Nike. |
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A L’AFFICHE : Le Marché Automobile Européen en 2025
Le premier trimestre 2025, confirme que le secteur automobile européen aborde l’année 2025 avec une profonde recomposition industrielle, commerciale et réglementaire. La croissance faible de la zone euro, les politiques environnementales contraignantes, la concurrence chinoise croissante, ainsi que la transition vers l’électrification modifient en profondeur les équilibres du marché. L’Europe conserve un poids économique majeur dans ce secteur, représentant 7 % du PIB de l’UE et 13,8 millions d’emplois directs et indirects, mais sa compétitivité est fragilisée.
Une stagnation des ventes de voitures neuves
Le début de l’année 2025 a confirmé un ralentissement du marché automobile européen, dans un contexte de croissance molle en zone euro:
➡️ Le marché européen totalise 4,83 millions d’immatriculations sur les quatre premiers mois de 2025, soit une baisse de -0,4 % en glissement annuel
➡️ Les plus fortes baisses sont observées en France (-7,3 %) et Belgique (-9,2 %) tandis que l’Espagne (+12,1 %) et l’Autriche (+7,8 %) s’en sortent mieux.
➡️ La croissance économique sous-jacente reste faible : le PIB de la zone euro ne devrait croître que de 0,9 % en 2025 ce qui pèse sur la demande intérieure.
Malgré tout, certains signaux restent positifs : le segment des véhicules particuliers affiche une meilleure résistance que prévu, et la montée en gamme amorcée par certains groupes (Renault, BMW) permet de préserver les marges, au prix toutefois d’une dépendance accrue à la réussite des nouveaux modèles.
Une transition énergétique accélérée, mais contrastée selon les marchés
⚡La transition vers la mobilité électrique constitue le levier principal de transformation du secteur. En 2025, 17 % des immatriculations concernent des véhicules 100 % électriques (BEV), en hausse de 1 point par rapport à 2024.
Si l’on y ajoute les hybrides rechargeables (9 %) et les hybrides simples (13 %), les motorisations électrifiées représentent désormais près de 40 % des nouvelles ventes dans l’Union européenne.
🇪🇺 L’Allemagne reste leader du marché des VE (19,1 % de part de marché VE), suivie de la France, puis du Royaume-Uni.
La France voit toutefois ses ventes globales baisser à cause de la réduction des aides publiques (de 1,5 Md€ à 750 M€).
Ce basculement vers l’électrique répond à une contrainte réglementaire majeure : l’objectif européen de réduction des émissions de CO₂ à 93 g/km (WLTP) sur la période 2025–2027. Or, en l’état, plusieurs constructeurs ne sont pas en conformité, avec des dépassements significatifs : Volkswagen à +14 g/km, Renault à +5 g/km, selon les dernières estimations de l’IFPEN…
Une compétitivité structurellement fragilisée face aux défis technologiques et géopolitiques
⚠️ Le rapport McKinsey publié en mars 2025 dresse un constat sans appel : la compétitivité du secteur automobile européen s’est érodée. Depuis 2017, les parts de marché mondiales des constructeurs européens ont reculé de 13 points, et la rentabilité moyenne des équipementiers a chuté de 7,4 % à 5,1 %. Cette perte de rentabilité freine leur capacité à investir massivement dans la transition électrique, en particulier pour les PME sous-traitantes.
⚠️ Le contexte géopolitique accentue cette fragilité : les tensions entre la Chine, les États-Unis et l’Europe ont conduit à l’instauration de droits de douane pouvant atteindre 45 % sur les véhicules électriques chinois. Si ces mesures visent à protéger l’industrie européenne, elles pourraient à court terme renchérir les coûts et perturber les approvisionnements.
✅ Enfin, la révolution logicielle, incarnée par l’émergence des véhicules « software-defined », impose un saut technologique considérable. Le marché mondial des logiciels automobiles et systèmes ADAS est estimé à 165 Md€ d’ici 2035, et les consommateurs européens attendent désormais des véhicules aussi connectés qu’un smartphone.
Les groupes capables d’investir massivement dans ces innovations seront les mieux positionnés pour capter la valeur à venir.
En conclusion, le mot d’ordre est sélectivité. Il ne s’agit plus d’investir dans « l’automobile », mais dans des segments spécifiques qui captent la transformation de la mobilité en Europe.
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« Il ne faut jamais oublier que la chose la plus importante est d’agir selon ses convictions. »
Yitzhak SHAMIRné le 15 juin 1915
LETTRE HEBDOMADAIRE – 15/06/2025
CETTE SEMAINE
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A L’AFFICHE : Le Secteur de l’Electricité
L’électricité est au cœur de la transition énergétique mondiale. En 2024, pour la première fois depuis les années 1940, plus de 40 % de l’électricité mondiale a été produite à partir de sources bas-carbone. Cette évolution marque un tournant historique, mais elle s’inscrit dans un contexte contrasté, où les besoins en électricité augmentent fortement sous l’effet de la croissance économique, de la digitalisation (centres de données, IA), de l’électrification des usages (véhicules, pompes à chaleur) et du changement climatique (vagues de chaleur).
Un secteur sous tension : croissance rapide et transformation du mix
En 2024, la demande mondiale d’électricité a augmenté de 4,0 %, une accélération nette par rapport à 2023. Cette hausse est tirée par :
➡️ le développement économique des pays émergents, en particulier en Asie,
➡️ la climatisation massive dans un contexte de réchauffement climatique (+1,5 % de consommation due aux vagues de chaleur en Chine, +6,6 % en Inde),
➡️ la digitalisation, avec l’essor des data centers, de l’intelligence artificielle et du cloud computing,
➡️ et enfin l’électrification progressive des transports et du chauffage (pompes à chaleur, véhicules électriques).
Dans tous les scénarios prospectifs (IEA, Ember, BNEF), la consommation mondiale est appelée à doublER d’ici 2050, avec des taux annuels de croissance de l’ordre de +3,2 à +3,5 % à moyen terme.
La croissance de la production renouvelable en 2024 a atteint 858 TWh, un record historique. Cette croissance est portée avant tout par le solaire photovoltaïque, qui enregistre +474 TWh sur une seule année (+29 %), suivi de l’éolien (+328 TWh). C’est la première fois que la production combinée solaire/éolien dépasse l’hydroélectricité.
En 2024 :
➡️ le solaire représente 6,9 % de la production mondiale,
➡️ l’éolien 8,1 %,
➡️ l’hydroélectricité 14,3 %,
➡️ et le nucléaire 9 %.
À l’inverse, la part du charbon recule lentement, représentant 34,4 % de la production mondiale (contre 36,6 % en 2022), malgré une hausse absolue ponctuelle liée à des pics de chaleur et de demande. Le gaz reste stable autour de 24,7 %, mais subit la pression de la volatilité des prix mondiaux.
Des dynamiques géographiques contrastées et asymétriques
🇨🇳 La Chine reste le premier marché électrique mondial avec plus de 8 800 TWh produits en 2024. Elle a représenté 53 % des ajouts solaires mondiaux, confirmant sa domination industrielle sur la chaîne photovoltaïque.
Toutefois, le pays continue à investir dans de nouvelles centrales à charbon, à hauteur de 100 GW supplémentaires autorisés en 2023. Cela révèle une tension stratégique entre sécurité d’approvisionnement, emploi industriel, et ambitions climatiques. Fait notable : 81 % de la hausse de consommation chinoise en 2024 a été couverte par des sources bas-carbone, un signal de transition malgré tout.
🇮🇳 L’Inde a vu sa consommation croître de +6,6 % en 2024, l’une des plus fortes hausses au monde. Sa production reste majoritairement issue du charbon (environ 72 %). Mais des projets massifs solaires (NTPC, Adani, Rewa Ultra Mega Solar Park) permettent de viser 500 GW de capacité renouvelable installée d’ici 2030, dont 280 GW solaires.
Le réseau indien reste fragile, avec des pannes localisées et un sous-investissement chronique dans les interconnexions.
🇪🇺 L’Union européenne poursuit son ambition de neutralité carbone avec une part des renouvelables qui atteint 52,7 % de la production électrique en 2024. Le charbon est en chute libre (moins de 10 % du mix), et le gaz reste une énergie de transition (~19,5 %).
Le nucléaire reste structurant dans certains pays (France, Finlande), mais contesté ailleurs (Allemagne).
L’Europe souffre néanmoins de trois fragilités :
⚠️ Dépendance aux importations de panneaux et batteries (Asie),
⚠️ Réseaux saturés et peu modernisés,
⚠️ Volatilité des prix liée au marché ETS et aux tensions géopolitiques.
🌍 Le continent africain produit environ 900 TWh/an, avec de très fortes disparités. Environ 600 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité. La part des renouvelables y est encore limitée (21 %, principalement hydroélectricité), mais le potentiel solaire est le plus élevé au monde. Les investissements restent insuffisants malgré de nombreux projets appuyés par la Banque mondiale et l’AFD.
🇺🇸 Aux États-Unis, la production électrique s’élève à 4 600 TWh, dominée par le gaz (38 %), suivi du nucléaire (18 %) et des renouvelables (29,5 %). Le Inflation Reduction Act stimule les investissements dans l’éolien, le solaire, l’hydrogène et les batteries.
🌎 En Amérique latine, la situation est différente : plus de 60 % de la production est déjà renouvelable, grâce à l’hydroélectricité (notamment au Brésil, en Colombie et au Chili). Le solaire progresse au Mexique, au Chili et en Argentine, souvent via des contrats PPA directs entre entreprises.
Perspectives 2025–2030 : entre transition ambitieuse et risques structurels
➡️ L’électricité est appelée à devenir la forme dominante de l’énergie finale consommée dans le monde. Son rôle central dans la décarbonation du transport, de l’industrie et du bâtiment est désormais reconnu.
L’AIE estime que pour respecter les trajectoires Net Zero 2050 :
✅ la part de l’électricité dans la consommation finale doit passer de 20 % aujourd’hui à plus de 50 % en 2050,
✅ et la part du solaire/éolien dans la production mondiale dépasser 50 % dès 2040.
➡️ La question de la flexibilité (stockage, effacement, interconnexions) devient cruciale. Les réseaux de transport et de distribution sont saturés ou obsolètes dans de nombreuses régions. Or, la variabilité du solaire et de l’éolien nécessite une capacité de pilotage rapide.
Le développement du stockage stationnaire, des réseaux intelligents et de l’hydrogène vert sera donc un axe stratégique majeur.
➡️ Les marchés de l’électricité se “re-régulent” : CfD (Contracts for Difference), PPA (Power Purchase Agreements), subventions d’État… Le modèle libéralisé cède la place à un pilotage plus stratégique, où les États jouent un rôle moteur pour garantir à la fois la transition et la sécurité d’approvisionnement.
Le marché mondial de l’électricité est en pleine mutation : à la fois plus vert, plus numérique, mais aussi plus tendu et géopolitiquement sensible. La décennie 2025–2035 sera décisive. Si les investissements dans les renouvelables se poursuivent au rythme actuel, l’objectif d’un mix bas-carbone mondial à 50 % à l’horizon 2035 est réaliste.
Mais il faudra pour cela relever deux défis majeurs : la modernisation massive des réseaux, et la résilience face aux chocs climatiques, politiques et économiques.
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« La coopération n’est pas nécessairement le fruit de la bienveillance :
elle peut émerger naturellement dans des jeux répétés, même entre acteurs égoïstes. »
Robert J. AUMANN
né le 8 juin 1930
LETTRE HEBDOMADAIRE – 08/06/2025
CETTE SEMAINE
Cette semaine sera dominée par les données sur l’inflation aux États-Unis et en Chine, les premières étant probablement les plus importantes. Les investisseurs sont à l’affût de tout signe indiquant que les droits de douane imposés par Trump ont entraîné une hausse des prix, ce qui pourrait obliger la banque centrale américaine à adopter une position plus restrictive.
Les investisseurs britanniques suivront de près la revue des dépenses publiques mercredi, qui pourrait donner des indications sur les dépenses d’infrastructure visant à stimuler l’économie britannique. Le géant britannique de la grande distribution Tesco publiera ses résultats la semaine prochaine, tandis qu’aux États-Unis, Oracle sera l’une des dernières grandes entreprises à publier ses résultats.
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A L’AFFICHE : Le Secteur de l’Eau
L’eau est la ressource naturelle la plus vitale à la vie humaine, à l’agriculture, à l’industrie, et à la stabilité géopolitique. Pourtant, cette ressource essentielle fait aujourd’hui face à des tensions croissantes : raréfaction locale, surconsommation, pollution, changement climatique, mais aussi défaillances de gouvernance.
Le marché mondial de l’eau est ainsi devenu un enjeu économique majeur, porteur de risques systémiques mais aussi d’opportunités d’investissement et d’innovation. Alors que le stress hydrique menace plus de la moitié de la population mondiale à horizon 2030, la gestion de l’eau apparaît comme un enjeu de sécurité, d’investissement durable et d’innovation technologique.
Une ressource sous pression : stress hydrique, surexploitation, inégalités
➡️ Des réserves abondantes mais mal distribuées
Les ressources en eau douce renouvelables sont très inégalement réparties. Le Brésil, la Russie et le Canada concentrent à eux seuls une part importante du stock mondial (plus de 16 000 milliards de m³ cumulés), tandis que des pays densément peuplés comme l’Inde, la Chine ou le Mexique souffrent d’une disponibilité par habitant très faible.
À l’échelle mondiale, selon les rapports des Nations Unies et les données fournies par Statista et Water Peace & Security, près de 2 milliards de personnes vivent dans des zones soumises à un stress hydrique élevé, et ce chiffre devrait croître significativement avec l’urbanisation, la croissance démographique et le réchauffement global.
➡️ Les usages dominés par l’agriculture
L’agriculture représente encore environ 70 % des retraits d’eau mondiaux, devant l’industrie (20 %) et les usages domestiques (10 %). Ce déséquilibre pèse lourdement sur les ressources souterraines dans des régions arides, comme en Inde ou au Moyen-Orient. La surexploitation des aquifères, combinée à l’inefficience des réseaux d’irrigation, rend la situation critique dans certaines zones comme le bassin de l’Indus ou la plaine du Gange.
Les documents de Cognitive Market Research confirment par ailleurs que 771 millions de personnes n’ont toujours pas accès à une source d’eau potable fiable en 2024, chiffre en stagnation depuis 5 ans.
Un marché économique structuré autour des infrastructures, technologies et services
➡️ Un marché global en forte croissance
Le marché mondial de l’eau est estimé à près de 914 milliards USD en 2023 et devrait croître à un taux annuel supérieur à 6 % d’ici 2030. Il se structure autour de plusieurs segments :
💧 la production et distribution d’eau potable (opérateurs comme Veolia, Suez, American Water),
🏭 le traitement des eaux usées,
🧠 les technologies de surveillance et d’efficacité des réseaux (capteurs, IA, maintenance prédictive).
🌊le dessalement (Arabie saoudite, Israël, Espagne) et
🏗️ la réutilisation des eaux traitées, en expansion dans les régions arides.
➡️ Un tissu d’acteurs privés et publics en transformation
Historiquement dominé par les services publics, le secteur s’est progressivement ouvert à des opérateurs privés, notamment en Europe, en Asie et en Amérique du Nord.
Des entreprises comme Xylem, Kurita, Pentair, Danaher Water ou Evoqua proposent des solutions technologiques pour une gestion optimisée de l’eau, intégrant durabilité, efficacité énergétique et traçabilité.
L’eau, une variable géopolitique et climatique de plus en plus critique
⚠️ Le stress hydrique ne se contente pas d’être une urgence humanitaire ou environnementale : il devient un facteur géopolitique structurant. Les grands bassins partagés – Nil, Mékong, Tigre-Euphrate – sont au cœur de tensions diplomatiques, d’autant plus que les projets de barrages ou de dérivation sont menés unilatéralement.
⚠️ Les rapports de White & Case et WPS rappellent que plus de 60 % des ressources en eau douce sont transfrontalières, sans cadre juridique contraignant. Le Grand barrage de la Renaissance en Éthiopie ou les projets hydrauliques chinois au Tibet sont autant de points chauds.
⚠️ Le changement climatique exacerbe ces fragilités : selon les scénarios de +2 °C, 1,15 milliard de personnes supplémentaires seraient exposées à un stress hydrique sévère. La fréquence des sécheresses, la montée des eaux salines et la fonte des glaciers accentuent la volatilité des ressources.
Enjeux et opportunités à l’horizon 2025
➡️ Un investissement croissant dans les économies avancées
En 2025, les plans de relance verte et la réglementation environnementale soutiennent le marché. Aux États-Unis, le programme IIJA (Infrastructure Investment and Jobs Act) prévoit plus de 50 milliards USD sur l’eau. Au Royaume-Uni, le programme AMP8 double les investissements pour 2025-2030. En Europe, les politiques sur les PFAS et le changement climatique imposent des rénovations coûteuses mais nécessaires.
➡️ Des marchés émergents à fort potentiel mais à haut risque
L’Asie-Pacifique est confrontée à une double tension : croissance urbaine rapide et instabilité climatique. L’Afrique, bien que sous-équipée, bénéficie d’un regain d’attention internationale pour des projets d’accès à l’eau, soutenus par des institutions comme la Banque mondiale et des initiatives climatiques. Toutefois, la rentabilité y reste incertaine à court terme.
➡️ La convergence ESG et la montée des investissements durables
L’eau devient un vecteur d’ESG reporting central. Selon White & Case, 90 % des investisseurs institutionnels intègrent déjà l’eau dans leur stratégie RSE, et 55 % prévoient une hausse des flux de capitaux vers ce secteur. L’eau est considérée comme un « smart investment » offrant diversification, résilience et impact positif, dans un contexte d’instabilité macroéconomique.
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« L’inégalité n’est pas seulement le produit des marchés — elle est souvent ancrée
dans les règles mêmes du jeu. »
Samuel BOWLES
né le 1er juin 1939
LETTRE HEBDOMADAIRE – 01/06/2025
CETTE SEMAINE
Les chiffres américains de la semaine passée ont déjà montré l’impact des tarifs douaniers mis en place. Les rapports sur l’emploi aux États-Unis domineront la semaine, fournissant des indices supplémentaires, sur l’impact des tarifs douaniers sur l’économie américaine. L’indice ISM des directeurs d’achat (PMI) jouera un rôle similaire.
En Europe, les mauvais chiffres économiques de l’Allemagne ainsi qu’une inflation toujours orientée à la baisse, encourageront la BCE à « couper » ses taux d’intérêt par un minimum de 25 bps.
Les résultats des entreprises sont principalement des noms de second ordre, alors que la saison des résultats aux US et en Europe entre dans ses derniers jours.
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A L’AFFICHE : Le Japon
Longtemps moteur économique de l’Asie et deuxième économie mondiale au XXe siècle, le Japon aborde 2025 dans une situation paradoxale. D’un côté, le pays bénéficie de fondamentaux solides : industrie performante, institutions stables, excédent d’épargne. De l’autre, il fait face à des défis persistants : vieillissement accéléré, stagnation de la consommation, et un environnement mondial devenu plus contraint.
Une économie avancée à la structure atypique
➡️ PIB nominal : ≈ 4 000 milliards USD ( France ≈ 3 051 Mds USD)
➡️ PIB/habitant : ≈ 33 800 USD (France ≈ 44 700 USD)
➡️ Taux de chômage : 2,5 % (France ≈ 7,4%)
➡️ Dette publique : 255 % du PIB (France ≈ 113% du PIB)
Son économie repose sur une structure largement tertiarisée, mais fortement marquée par la puissance de son industrie exportatrice.
En 2024, les services représentent environ 71 % du PIB, dominés par la finance, le commerce et les télécommunications. L’industrie, avec près de 27 % du PIB, conserve un rôle central, notamment via les filières automobile, électronique, et semi-conducteurs. L’agriculture ne pèse plus qu’1 %, bien qu’elle conserve une forte valeur symbolique et politique.
Un modèle fondé sur l’innovation et la stabilité… mais confronté à ses limites
✅Le Japon maintient une balance commerciale globalement équilibrée. En 2024, ses exportations ont progressé de +6,2 %, portées par la reprise américaine (21 % des exportations) et la performance des produits industriels de niche. En revanche, les tensions avec la Chine et les nouvelles barrières douanières américaines sur l’automobile (-25 %) constituent des freins majeurs à moyen terme.
✅ Le pays bénéficie d’une forte épargne domestique (~25 % du PIB), d’entreprises technologiquement performantes (robotique, composants optiques, équipements médicaux) et d’institutions solides. La crédibilité de la Banque du Japon, même après des décennies de taux ultra-bas, reste élevée.
⚠️ La principale vulnérabilité du Japon réside dans sa démographie. La population active diminue de 0,5 à 1 % par an, et les personnes âgées représentent déjà plus de 30 % de la population. Ce vieillissement pèse sur la consommation, l’épargne longue et l’innovation.
⚠️ À cela s’ajoutent une productivité stagnante dans les PME, une faible flexibilité du marché du travail, et une dépendance énergétique élevée. Malgré la réactivation de certains réacteurs nucléaires, le pays reste exposé aux chocs d’approvisionnement.
Perspectives 2025 : une reprise fragile dans un monde sous tension
Les prévisions économiques pour 2025 illustrent le paradoxe japonais : des indicateurs relativement stables, mais une dynamique de croissance limitée.
➡️ Une croissance molle mais résiliente. La croissance du PIB devrait osciller entre +0,5 % et +0,7 %, selon les scénarios des grandes banques (BOJ, Nomura, BNP Paribas). L’investissement privé reste soutenu par les incitations à la modernisation technologique, mais la consommation intérieure est pénalisée par l’inflation et la faiblesse des salaires réels.
➡️ L’inflation : un retour modéré mais durable. Après des décennies de stagnation des prix, l’inflation s’est installée autour de 2,5 %. Cette hausse est liée à la flambée des prix alimentaires (+70 % sur le riz), aux coûts de l’énergie, et à la revalorisation progressive des salaires nominaux (+5,3 %). Toutefois, les salaires réels restent orientés à la baisse, ce qui freine la demande domestique.
➡️ Politique monétaire et normalisation prudente. La Banque du Japon a mis fin à son taux directeur négatif en 2024. En 2025, elle maintient un taux de 0,5 %, malgré une inflation au-dessus de la cible, afin de ne pas compromettre la fragile reprise. Elle reste extrêmement attentive aux risques externes (hausse des taux mondiaux, ralentissement chinois, guerre commerciale).
➡️ Une transformation lente mais stratégique. Le gouvernement japonais pousse à une réorientation de l’épargne vers l’investissement productif. Le succès des plans NISA (nouveaux comptes d’investissement exemptés d’impôts) et la digitalisation accélérée de certains secteurs (services publics, industrie manufacturière) pourraient ouvrir une nouvelle phase de croissance qualitative.
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« Ne suivez pas où le chemin peut mener.
Allez plutôt là où il n’y a pas de chemin
et laissez une trace. »
Ralph Waldo EMERSON
né le 25 mai 1803
LETTRE HEBDOMADAIRE – 25/05/2025
CETTE SEMAINE
Le mois de mai semblait s’achèver sur une note plus calme dans l’ensemble, mais les dernières menaces de taxes sur les produits Européens sont venues tout chambouler. La semaine s’annonce donc plus volatile que prévue et les résultats de Nvidia ajouteront certainement à l’incertitude.
Aux USA, les commandes de biens durables devraient être plus faibles, reflétant peut-être l’impact des droits de douane, mais à mesure que nous avançons dans le mois de juin, la situation pourrait devenir plus claire. En France et en Allemagne l’inflation et les indices de confiances des consommateurs concentreront l’attention du marché.
LES CHIFFRES ECONOMIQUES
LES NEWS
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LES PERFORMANCES
A L’AFFICHE : Fiche Pays Israël
Israël est un État jeune, dont les frontières (de la taille de la Belgique), ont été délimitées en 1948, mais disposant d’une structure économique comparable à celle de pays développés. En 2025, sa population approche les 9,9 millions d’habitants, avec une croissance annuelle de près de 1,8 %, l’une des plus dynamiques de l’OCDE. Sa population est aussi exceptionnellement jeune (âge médian ≈ 30 ans), majoritairement urbaine, et concentrée autour de Tel Aviv (cœur économique) et Jérusalem (capitale politique et religieuse).
Un micro-État à puissance économique et technologique mondiale
➡️ PIB nominal : ≈ 540 milliards USD ( France ≈ 3 051 Mds USD)
➡️ PIB/habitant : ≈ 53 000 USD (France ≈ 44 700 USD)
➡️ Taux de chômage : 3,1 % (France ≈ 7,4%)
➡️ Dette publique : 69 % du PIB (France ≈ 113% du PIB)
L’économie israélienne est singulièrement orientée vers les services (71 % du PIB), avec un pilier industriel tourné vers la haute technologie (électronique, cybersécurité, biotechnologie, defense-tech). L’agriculture, très innovante (irrigation de précision, génétique végétale), ne pèse que 2 % du PIB. Ce positionnement est le fruit d’une stratégie de long terme en faveur de la R&D : Israël investit environ 5,4 % de son PIB en recherche, un record mondial.
Le secteur technologique représente 18 % du PIB et 58 % des exportations. Plus de 6 000 startups sont actives, avec un fort soutien public (Israel Innovation Authority), un écosystème dynamique autour du capital-risque et une forte coopération civilo-militaire en matière d’innovation.
En 2025, Israël est reconnu comme l’un des leaders mondiaux de l’IA, de la cybersécurité et des technologies duales (civiles/militaires).
Une reprise économique en cours, malgré un environnement incertain :
Après une année 2024 marquée par les effets économiques du conflit avec le Hamas, l’économie israélienne affiche une forte capacité de rebond en 2025.
➡️ La croissance du PIB est attendue autour de +3,4 à +3,5 %, tirée par la reprise de l’investissement (+8,7 % au T1), les exportations et la consommation privée (+3,2 %) malgré une hausse de la fiscalité indirecte.
➡️ L’indice des prix à la consommation reste sous contrôle : +2,4 %, et dans la cible de la Banque centrale.
➡️ La politique monétaire entame un assouplissement progressif : après une série de hausses, le taux directeur est attendu en baisse de 75 points de base pour atteindre 3,75 % fin 2025.
➡️ Côté budgétaire, les autorités poursuivent une consolidation prudente. Le déficit est ramené à 4,7 % du PIB, contre 6,9 % en 2024, avec des hausses de TVA, des gels d’indexations et un effort de rationalisation budgétaire.
➡️ La dette publique, bien que croissante (69 % du PIB), reste financée à long terme, avec une maturité moyenne de plus de 9 ans.
➡️ Le compte courant reste largement excédentaire (+4 % du PIB) grâce aux exportations technologiques, et les réserves de change dépassent 215 Md$, assurant une solide couverture du shekel. La devise s’est d’ailleurs appréciée au T1 2025, favorisée par le retour partiel des investisseurs internationaux et l’émission obligataire réussie de 5 Md$ début janvier.
Des atouts structurels et des fragilités géopolitiques
En 2025, Israël offre un profil rare d’économie mixte, combinant :
✅ Des caractéristiques de pays développé (institutions solides, innovation de pointe, infrastructures numériques),
✅ De marché émergent (croissance, démographie, risques géopolitiques),
✅ Son poids technologique mondial, son autonomie énergétique croissante (gisement gazier Leviathan), et sa stabilité monétaire en font un actif stratégique à moyen-long terme.
Mais ces forces cohabitent avec plusieurs fragilités.
⚠️ La situation géopolitique reste sous tension,
⚠️Des fractures sociétales profondes affaiblissent le consensus national,
⚠️ La forte exposition à la tech l’expose aussi aux cycles financiers mondiaux (hausse des taux, bulles de valorisation, ruptures géopolitiques sur les chaînes de valeur).
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« La bonne vie est inspirée par l’amour
et guidée par la connaissance. »
Bertrand RUSSELL
né le 18 mai 1872
LETTRE HEBDOMADAIRE – 18/05/2025
CETTE SEMAINE
L’inflation au Royaume-Uni et au Japon, ainsi que l’indice rapide des directeurs d’achat (PMI), sont les principaux événements économiques à surveiller cette semaine, tandis que la semaine calme pour les grands bénéfices américains est compensée par de nombreuses entreprises britanniques, notamment Vodafone, Marks & Spencer, Diageo et easyJet.
L’appétit pour le risque a rebondi la semaine dernière grâce à la trêve commerciale entre les États-Unis et la Chine, prolongeant ainsi l’atmosphère plus positive observée depuis la mi-avril.
LES CHIFFRES ECONOMIQUES
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LES PERFORMANCES
A L’AFFICHE : Outlook 2025 Semi Conducteurs
Après une année 2023 marquée par une contraction sévère des ventes, le marché a connu un spectaculaire redressement en 2024, porté par la reprise de la demande et la montée en puissance des applications liées à l’intelligence artificielle (IA). En 2025, le secteur s’affirme à nouveau comme un moteur de croissance, avec une dynamique solide, bien que confrontée à des défis structurels.
Une croissance mondiale tirée par les nouvelles applications technologiques :
L’année 2025 s’inscrit dans la continuité d’un fort rebond amorcé en 2024, année au cours de laquelle les ventes mondiales de semi-conducteurs ont progressé de +19%, pour atteindre 627 milliards de dollars. Selon les prévisions du WSTS, le marché atteindra environ 697 milliards de dollars en 2025, soit une croissance supplémentaire de +11,2%
Le segment des logiciels de calcul haute performance et des mémoires pour serveurs se distingue particulièrement : il captera près de 156 milliards de dollars de revenus en 2025, soit plus de 20% du marché global. Cette demande s’accompagne de l’accélération des investissements en capacités de production : 185 milliards de dollars seront alloués aux dépenses d’investissement en 2025, avec une augmentation prévue de +7% des capacités de fabrication mondiales.
Les applications dans l’automobile connectée, la 5G, les objets connectés (IoT), mais surtout dans l’IA générative, ont transformé la demande structurelle. Des acteurs comme Nvidia, Broadcom ou AMD bénéficient directement de cette nouvelle donne technologique, avec des marges opérationnelles records (EBIT >50%)
Une reprise hétérogène selon les segments et les régions :
Si la dynamique globale est favorable, tous les segments du secteur n’évoluent pas à la même vitesse. En 2023, les produits de mémoire (DRAM, NAND) avaient fortement souffert, pénalisés par une baisse de la demande en PC et smartphones. En 2024 et 2025, ils enregistrent un retour en grâce, avec une croissance de +81% prévue pour les mémoires en 2024, soutenue par l’explosion des besoins en stockage pour l’IA.
En revanche, certains sous-segments plus traditionnels — capteurs, analogiques, composants discrets — restent sous pression, avec des marges plus faibles et une croissance modérée à un chiffre.
Sur le plan géographique, l’Asie-Pacifique reste dominante, concentrant près de 60% des ventes mondiales, mais les États-Unis (32%) et l’Europe (9%) renforcent leur rôle via des stratégies de relocalisation et de souveraineté technologique. En Europe, le marché atteindra 63,5 milliards d’euros en 2025, tiré notamment par les performances de STMicroelectronics, ASML et Infineon.
Risques, tensions géopolitiques et nouvelles stratégies industrielles :
Malgré ces perspectives prometteuses, l’année 2025 n’est pas exempte de risques. Le secteur reste fortement exposé aux tensions géopolitiques, notamment entre les États-Unis et la Chine. Les « tarifs réciproques » évoqués par l’administration américaine menacent de perturber certaines chaînes de valeur, bien que les semi-conducteurs soient pour l’instant partiellement exemptés. Toutefois, les tensions commerciales peuvent entraîner des effets de substitution, de relocalisation ou de surstockage.
Par ailleurs, la pénurie de talents et les limites physiques du scaling technologique nécessitent des innovations majeures, notamment dans le packaging avancé (chiplets, interposers) et les nouveaux matériaux (carbure de silicium, gallium nitrure). Le recours à l’IA industrielle, notamment à travers les jumeaux numériques, devient un levier crucial d’optimisation des chaînes de production.
Enfin, la structure du marché reste polarisée : alors que les acteurs fabless ou spécialisés dans l’IA (Nvidia, Broadcom) affichent des croissances fulgurantes et des marges exceptionnelles, d’autres groupes comme Intel ou Micron pâtissent encore de coûts fixes élevés et de surcapacités passées.
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» Ne craignez pas d’atteindre
la perfection, vous n’y arriverez jamais. »
Salvador DALI,
né le 11 mai 1904
LETTRE HEBDOMADAIRE – 11/05/2025
CETTE SEMAINE
L’inflation américaine sera l’événement clé de la semaine. Le produit intérieur brut (PIB) du Japon et du Royaume-Uni sera à surveiller, mais son importance est limitée car il couvre le premier trimestre, avant l’entrée en vigueur des droits de douane. L’indice de confiance du Michigan aux États-Unis devrait continuer de s’affaiblir.
Les bénéfices sont plus discrets, mais Unibail Rodamco, Engie, ainsi que Burberry et Imperial Brands au Royaume-Uni, Cisco et Walmart aux États-Unis, seront les principaux noms à surveiller.
LES CHIFFRES ECONOMIQUES
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LES PERFORMANCES
A L’AFFICHE : Secteur Pharmaceutique
Pilier stratégique des économies modernes, l’industrie pharmaceutique mondiale aborde l’année 2025 dans un contexte de profonde transformation. Forte d’une croissance résiliente post-pandémie, soutenue par l’innovation thérapeutique et la pression démographique, elle s’impose comme l’un des rares secteurs capables d’allier perspectives de long terme et capacités de résistance en phase de ralentissement macroéconomique.
Le marché pharmaceutique mondial atteint environ 1 155 milliards de dollars en 2024, en hausse de +5,1 % sur un an, avec une croissance annuelle moyenne attendue de +4,7 % jusqu’en 2029. Cette progression repose sur quatre piliers structurants : le vieillissement de la population mondiale, la hausse des maladies chroniques, le besoin croissant en accès aux soins dans les pays émergents, et surtout, un cycle d’innovation thérapeutique particulièrement dense.
Poids des segments thérapeutiques :
🧬 Oncologie : segment dominant avec 194 Md$ en 2024, CAGR 2023–2029 de +8,6 %. Concentration forte autour d’immunothérapies et thérapies ciblées.
🩸 Antidiabétiques : croissance dynamique (+7,4 % CAGR), tirée par l’essor de l’obésité et du diabète de type 2.
🧫 Vaccins : malgré le reflux post-COVID, le segment reste stratégique avec CAGR +9,7 %, notamment porté par les plateformes mRNA.
💊 Autres segments notables : immunosuppresseurs (+14,8 %), antiviraux (+4,5 %), dermatologie (+5,5 %), anti-hypertenseurs (+0,2 % stable).
Régions dominantes :
🇺🇸 États-Unis : 55 % du marché mondial en 2024 (630 Md$), leader en R&D et pricing power.
🇪🇺 Europe : Allemagne, France et Royaume-Uni restent des marchés majeurs mais avec un poids relatif en baisse (17 % du total).
🇨🇳 Chine : deuxième marché mondial, à fort potentiel de croissance.
Tendances clés à l’horizon 2025 :
1️⃣ Forte intensité R&D
Environ 25 % du chiffre d’affaires est réinvesti en R&D.
Les dépenses mondiales en R&D devraient atteindre 328 Md$ en 2029, avec une orientation majeure sur l’oncologie (37 % des essais cliniques).
2️⃣ Fin des brevets (patent cliff)
Plusieurs blockbusters comme Humira (AbbVie) ou Keytruda (Merck & Co) approchent de la fin de leur exclusivité, favorisant l’essor des biosimilaires.
3️⃣ mRNA et thérapies innovantes
L’essor des thérapies à ARN messager pourrait s’élargir à d’autres pathologies (HIV, Alzheimer, oncologie).
Défis : stabilité moléculaire, délivrance ciblée, acceptabilité réglementaire.
4️⃣ Digitalisation de la santé
Usage accru de la télémédecine, e-pharmacies, données de santé (health data platforms).
Les marchés comme l’Inde, la Chine ou les États-Unis sont en pointe sur l’achat de médicaments en ligne.
5️⃣ Natural OTC et « green pharma »
Croissance des produits naturels (ex. : Zarbee’s, Emergen-C), portés par la demande de transparence, santé préventive et tendances ESG.
Enjeux et opportunités pour les investisseurs
💰 Opportunités
✅ Accent sur les thérapies de précision, l’oncologie, et la santé numérique.
✅ Consolidations attendues dans les biotechs (M&A).
✅ Besoins croissants dans les marchés émergents (Inde, Amérique latine, Afrique).
⚠️ Risques
🚫 Pressions réglementaires et sur les prix (ex : réforme Medicare aux US).
🚫 Défis logistiques pour les chaînes d’approvisionnement (notamment API).
🚫 Sensibilité aux décisions de santé publique post-COVID (vaccins, financement).
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Extrait du rapport sur cartographie des produits structurés commercialisés auprès des investisseurs particuliers en France par l’AMF et l’ACPR:
« En 2024, l’ACPR et l’AMF ont créé un groupe de travail visant à cartographier le marché des produits structurés, marqué par un fort développement entre 2021 et 2023.
Un produit structuré est un placement (fonds d’investissement, titre de créance, etc.) dont la valeur dépend de l’évolution d’un actif financier sous-jacent (action, indice boursier). Sa formule de calcul est définie lors de la souscription, et les conditions de rendement sont fixées à l’avance, et peuvent donc être expliquées au client avant la signature du contrat. En raison de leur complexité, ces produits peuvent être mal compris par l’épargnant et font donc l’objet d’une vigilance particulière des deux autorités, qui avaient adopté une doctrine sur leur encadrement dès 2010.
L’objectif de cette cartographie est de recenser les produits structurés vendus aux particuliers tant en assurance-vie qu’en comptes-titres. Elle vise à quantifier précisément la dynamique des collectes annuelles, à identifier les principaux circuits de commercialisation, ainsi que les principales caractéristiques de ces produits (niveau de risque, performance, sous-jacent notamment). Les produits structurés concernés par l’étude sont les titres de créance et les fonds à formule commercialisés sur le marché français entre 2021 et 2023. La cartographie a été réalisée sur la base de données collectées auprès de 10 banques représentant l’essentiel des produits structurés commercialisés en France auprès d’une clientèle de particuliers.
Ce travail de cartographie a permis de mettre en évidence plusieurs enseignements :
- La commercialisation des produits structurés en France auprès d’une clientèle non professionnelle est très dynamique, passant d’environ 23 Mds d’euros en 2021 à près de 42 Mds d’euros en 2023. Cette progression s’explique notamment par (i) l’entrée sur le marché d’un nouveau producteur (banque étrangère) et (ii) une augmentation des volumes chez les producteurs historiquement présents sur le marché français, en particulier chez le leader historique du marché.
- La commercialisation des produits structurés est réalisée très majoritairement en assurance-vie (au moins 80% vs. 20% en offres au public / comptes-titres). Si ces produits sont commercialisés auprès de particuliers, pratiquement la moitié des produits excluent le grand public en le qualifiant de marché cible négatif, et une part notable des produits (8%) sont uniquement réservés à une clientèle « avancée ».
- La part de produits offrant une protection totale du capital à l’échéance est en constante augmentation depuis 2021 (plus d’un tiers des produits émis en 2023) tout comme la proportion de produits les moins risqués (près de 40% de produits notés SRI 1 à 3 émis en 2023) qui a augmenté de 9% à 39%.
- Dans un contexte de marchés haussiers, ces produits ont très majoritairement enregistré une performance positive : une perte en capital est intervenue pour moins de 1% des produits remboursés sur la période 2021-2023, et le rendement annuel médian brut (hors impact des frais – difficiles à identifier sur ces produits – et de la fiscalité) distribué s’échelonne entre 6% et 7% sur la même période. Ces performances ne doivent pas occulter le risque de perte en capital en cas retournement du marché.
- Les produits structurés commercialisés présentent une structuration en adéquation avec la Recommandation ACPR 2016-R-04 et avec les règles de complexité fixées par la doctrine nationale sur les produits complexes (Position AMF 2010-05). Retraités des produits offrant une protection en capital à l’échéance, la majorité des produits commercialisés présente une structuration (« pay-off ») d’une complexité jugée faible à modérée. Toutefois, la part des structurations plus sophistiquées augmente légèrement en 2023. La plupart des produits sont indexés à des sous-jacents assez usuels (indices ou des actions). Les indices comportant un mécanisme de décrément représentent un peu plus du tiers des produits, en décroissance sensible depuis 2021. La thématique ESG connaît un recul notable. »
Lien : Cartographie des produits structurés commercialisés auprès des investisseurs particuliers en France
EAVEST s’engage depuis 2013 à rendre cette classe d’actifs transparente, compréhensible et accessible.
Pour cela EAVEST a constamment investi dans l’innovation :
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2014 : Création de la 1ere base de données de produits structurés en France.
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2016 : Publication des 1ers articles pédagogiques pour mieux appréhender le fonctionnement de ces produits.
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2017 : Lancement de » Mon Portefeuille », outil de consolidation et de suivi des produits structurés.
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Fin 2017 : Déploiement de l’Eavestpedia, encyclopédie dédiée aux produits structurés.
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2022 : Premier partenariat avec Manymore donnant accès à tous nos services aux utilisateurs de Prisme !
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2023 : Publication d’un livre pédagogique complet sur les produits structurés : Réussir ses investissements dans les produits structurés.
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Fin 2023 : Eavest innove et crée la première MarketPlace dédiée aux produits structurés !
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2024 : Rédaction de la formation validante ANACOFI sur les produits structurés
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Chez Eavest, nous croyons qu’une meilleure compréhension de ces produits, appuyée par des données claires et des analyses objectives, est essentielle pour garantir une distribution responsable. Nous poursuivons notre mission : offrir aux professionnels du patrimoine des outils d’aide à la décision performants
Si vous souhaitez être mieux éclairé sur un produit structuré ou affiner vos supports de communication, notre expertise est à votre disposition.
L’équipe Eavest.
» Nothing is impossible,
the word itself says I’m possible. »
Audrey HEPBURN,
né le 4 mai 1929
LETTRE HEBDOMADAIRE – 04/05/2025
CETTE SEMAINE
Les décisions de la Réserve fédérale (Fed) et de la Banque d’Angleterre (BoE) en matière de taux d’intérêt dominent la semaine, de même que les indices des directeurs d’achat (PMI) américains et chinois.
Les investisseurs continuent de surveiller de près les signes indiquant que la guerre commerciale, même si elle est généralement en pause, commence à avoir un impact sur les données.
Parmi les principaux résultats de la semaine, citons Palantir, AMD et Disney aux États-Unis, AXA, Véolia et Legrand en France.
LES CHIFFRES ECONOMIQUES
LES NEWS
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LES PERFORMANCES
A L’AFFICHE : Terres Rares et
Métaux Stratégiques
Dans un monde où la transition énergétique, la digitalisation et les logiques de souveraineté redessinent les contours de l’économie mondiale, les terres rares et les métaux dits critiques s’imposent comme des ressources hautement stratégiques. Leur importance dépasse largement le cadre technique ou industriel. Ils sont devenus :
⚔️ des actifs géopolitiques,
🌐des leviers de puissance,
Et, pour les investisseurs, un champ d’opportunités mais aussi de risques.
🔬 Les définitions : entre rareté technique et criticité stratégique
Contrairement à ce que leur nom suggère, les terres rares ne sont pas rares dans la croûte terrestre. Il s’agit d’un groupe de 17 éléments (15 lanthanides + scandium + yttrium).
Leur rareté est en réalité économique : ils sont difficiles à concentrer, coûteux à extraire, et encore plus à raffiner.
Ce sont des composants indispensables à la fabrication :
🧲 d’aimants permanents (moteurs électriques, éoliennes),
🔋 de batteries,
📱 d’équipements électroniques,
🎯de technologies militaires.
Les métaux critiques sont quant à eux définis par deux critères :
➡️ leur importance économique élevée,
➡️ leur risque élevé de rupture d’approvisionnement.
Ces critères varient selon les pays :
🛡️ L’Europe, les États-Unis, le Japon mettent l’accent sur la sécurité d’approvisionnement,
🏭 La Chine, l’Australie ou le Canada raisonnent en termes de souveraineté industrielle.
⚡️ Des enjeux économiques structurants, entre tension sur l’offre et appétit croissant de la demande
Le principal moteur de la demande en métaux critiques réside dans la transition énergétique. Une voiture électrique contient jusqu’à six fois plus de métaux qu’un modèle thermique. Le cuivre, le lithium, le nickel, le cobalt sont indispensables à l’électrification des usages, aux batteries, et à la croissance des énergies renouvelables.
Parallèlement, l’offre reste extrêmement concentrée. La Chine assure :
➡️ près de 70 % de la production minière des terres rares,
➡️ 85 % du raffinage mondial.
Face à cette dépendance, dans le but de sécuriser les approvisionnements, de remonter dans la chaîne de valeur, et de positionner leurs actifs sur les segments les plus rentables (raffinage, recyclage, composants), les grandes entreprises minières ont engagé une vague de fusions-acquisitions.
En 2024 :
🤝 Rio Tinto a racheté Arcadium Lithium (6,7 Mds $),
🤝 Livent a fusionné avec Allkem pour créer un géant du lithium (10,6 Mds $)
🌐 Géopolitique des métaux critiques : vers une cartographie conflictuelle des ressources
🇨🇳 Chine :
➡️ En avril, elle impose des restrictions à l’exportation sur 24 terres rares et minéraux critiques, en riposte aux droits de douane américains (145 %).
🇺🇸 États-Unis :
➡️ Signature d’un décret présidentiel pour évaluer les risques sur la sécurité nationale,
➡️ Projet de stockage stratégique de métaux issus des grands fonds marins (initiative controversée sur le plan écologique).
🇪🇺 Union européenne :
Mise en œuvre du Critical Raw Materials Act, avec des objectifs ambitieux
➡️10 % d’extraction,
➡️40 % de raffinage,
➡️25 % de recyclage en Europe d’ici 2030
En conclusion, les métaux critiques ne sont pas un simple thème conjoncturel. Ils incarnent une mutation de fond dans l’économie mondiale, et, l’avenir de l’investissement responsable passera aussi par le choix éclairé des métaux du futur.
Pour les investisseurs avertis, ils offrent un levier de croissance durable, à condition de :
🌐 comprendre les logiques d’interdépendance,
🔍 intégrer les nouveaux paramètres du risque (géopolitique, technologique, environnemental),
💰 capter les dynamiques de création de valeur à chaque maillon de la chaîne.
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LES CHIFFRES DU MOIS
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Les indices boursiers
Résultat du mois d’Avril : un CAC 40 à 7593,87 points au 30/04/2025, soit une hausse de 2,59% sur le mois.
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La volatilité
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Les Fonds Vol Target
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Les indices Sponsorisés
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Indices sponsorisés géographiques
Parmi les indices sponsorisés géographiques, les valeurs sont en baisse avec une moyenne mensuelle des performances de -0,06%.
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Indices sponsorisés « thématiques »
La catégorie des Indices sponsorisés « thématiques » affiche une performance moyenne mensuelle en hausse de 1,61%.
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Nous sommes à votre disposition pour aller plus loin dans l’analyse de ces sous-jacents et vous accompagner dans la création de vos produits sur mesure !
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Le résumé du mois
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La situation économique en Europe
En avril 2025, l’économie de la zone euro a montré des signes de stabilisation, avec un indice PMI à 51,2, confirmant une légère amélioration de l’activité.
L’inflation a poursuivi sa baisse, atteignant 2,1 %, ce qui renforce les attentes d’un nouvel assouplissement monétaire de la BCE. Les taux ont été maintenus inchangés ce mois-ci, mais le ton accommodant de l’institution suggère une baisse possible en juin.
L’Allemagne a dévoilé un plan d’investissement de 10 milliards d’euros dans la transition énergétique, tandis que la France a vu son déficit commercial se réduire légèrement.
Toutefois, la croissance reste fragile, avec une demande mondiale atone et la persistance des tensions commerciales transatlantiques. L’OCDE maintient sa prévision de croissance inchangée à 1,0 %, soulignant une reprise lente et incertaine.
La situation économique aux Etats-Unis
En avril 2025, l’économie américaine a montré des signes de ralentissement, avec un indice PMI composite en baisse à 49,7, indiquant une contraction modérée de l’activité.
L’inflation a légèrement reculé à 2,8 %, mais reste au-dessus de l’objectif de la Fed, qui a maintenu ses taux directeurs inchangés, tout en laissant entendre qu’un assouplissement monétaire pourrait intervenir au second semestre si la tendance se confirme.
Le marché du travail reste solide, avec un taux de chômage stable à 3,9 %, bien que la création d’emplois ait légèrement ralenti.
Les tensions commerciales avec la Chine et l’Europe ont continué de peser sur les exportations, tandis que la consommation intérieure a montré des signes d’essoufflement.
Globalement, les perspectives économiques restent prudentes, avec une croissance attendue autour de 1,6 % pour 2025 selon les dernières prévisions du FMI.
La situation économique en Asie
En avril 2025, l’économie asiatique a affiché une dynamique contrastée, portée par la résilience de certaines économies tout en étant freinée par une demande mondiale affaiblie.
La Chine a enregistré une croissance modérée, avec un PIB en hausse de 4,5 % sur un an, soutenue par des mesures de relance ciblées, notamment dans les infrastructures et la consommation intérieure. Toutefois, l’immobilier reste un point de fragilité.
Au Japon, la croissance a stagné, affectée par la baisse des exportations et une inflation toujours faible à 1,2 %, ce qui a conduit la Banque du Japon à maintenir sa politique ultra-accommodante.
En Inde, la croissance reste robuste avec un rythme annuel estimé à 6,8 %, portée par la demande intérieure et les investissements publics.
Globalement, l’Asie reste un moteur de l’économie mondiale, mais subit les contrecoups des tensions commerciales internationales et du ralentissement des grandes économies occidentales.
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L’équipe EAVEST
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Les indices ici évoqués sont purement systématiques, sans aucune contribution discrétionnaire d’aucunes parties.
Les règles des indices sont accessibles au public.
Sources : Refinitiv / Investeam / Les Echos

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« Dans chaque bataille, il arrive un moment
où les deux camps considèrent qu’ils sont battus.
Celui qui continue à attaquer remporte la victoire. »
Ulysses S. GRANT,
né le 27 avril 1822
LETTRE HEBDOMADAIRE – 27/04/2025
CETTE SEMAINE
Les données sur l’économie et les entreprises se succèdent à un rythme effréné cette semaine.
Les chiffres de l’emploi aux États-Unis (ADP & NFP) seront avec les PIB Européens les chiffres importants, mais la confiance des consommateurs américains et l’indice des directeurs d’achat chinois (PMI) seront également à surveiller.
La Banque du Japon (BoJ) devrait laisser ses taux d’intérêt inchangés et pourrait commenter la situation actuelle, compte tenu de l’inquiétude généralisée concernant les droits de douane.
La semaine sera à nouveau chargée en publications de bénéfices français, américains et britanniques avec en autre les bénéfices des banques françaises et britanniques, de TotalEnergies, Stellantis, des deux géants pharmaceutiques britanniques, ainsi que ceux d’Amazon, d’Apple, de Meta et de Microsoft.
Et bien sûr, les investisseurs pourraient être confrontés à d’autres gros titres de la Maison Blanche sur les tarifs douaniers.
LES CHIFFRES ECONOMIQUES
LES NEWS
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LES PERFORMANCES
LE GRAPHE DE LA SEMAINE
A L’AFFICHE : Perspectives Macroéconomiques
Européennes 2025
L’Europe aborde 2025 dans un contexte singulier :
➡️ jamais, depuis la crise des dettes souveraines, la croissance n’avait semblé à ce point tributaire de facteurs exogènes – guerre commerciale entre Washington et Pékin, incertitudes énergétiques, fragmentation géopolitique –
➡️ et pourtant si portée par des ressorts internes : un marché du travail toujours tendu, des salaires réels en redressement et l’annonce d’un réarmement budgétaire sans précédent depuis la fin de la guerre froide.
📈 Une reprise qui peine à s’affirmer
Les dernières Staff projections de la BCE actent un scénario de « réveil en demi‑teinte », le PIB de la zone euro ne progresserait que de 0,9 % en 2025, avant d’accélérer légèrement à 1,2 % en 2026 ; ces chiffres ont été revus à la baisse de 0,2 point depuis décembre 2024, l’Institution pointant « l’effet paralysant de l’incertitude commerciale et des pertes de compétitivité persistantes » sur l’investissement et les exportations.
Dans le même temps, d’autres projections telles celles d’Allianz Research, plus pessimistes encore, ne tablent que sur 0,8 % cette année, soulignant que la contraction du commerce mondial amputera 1,5 point de la croissance des échanges et plongera même les flux de biens en territoire négatif (‑0,5 %)
Si la composante externe freine l’activité, la consommation privée devrait, elle, reprendre le flambeau. La BCE anticipe en effet un net rebond du revenu réel grâce à des hausses de salaires encore robustes (+3,4 %) et à la décrue attendue de l’inflation. La normalisation progressive de l’épargne de précaution – toujours élevée depuis la pandémie – devrait également soutenir les dépenses des ménages.
🔻Inflation : dernière vague avant la cible
Après deux années de glissement désinflationniste, l’indice HICP se cantonnerait en moyenne à 2,3 % en 2025 avant de converger vers l’objectif de 2 % au premier trimestre 2026. La légère bosse anticipée cette année tient à trois facteurs :
✅ Énergie : la comparaison avec les prix très bas de 2024 crée un effet de base haussier, malgré des cours du Brent que la plupart des analystes revoient désormais plutôt vers 66 $/bbl en moyenne annuelle,
✅ Alimentation : selon la BCE, le renchérissement des matières premières agricoles fait remonter la composante alimentaire autour de 3 % l’été prochain avant un reflux stable à 2,2 % d’ici 2027.
✅ Services : la pression salariale reste vigoureuse mais devrait progressivement s’effriter à mesure que la productivité se redresse et que le marché du travail ralentit.
Pour la politique monétaire, cette trajectoire ouvre la porte à un assouplissement graduel : Allianz imagine un taux de dépôt de la BCE ramené à 1,5 % fin 2025 (trois baisses de 50 pb), tandis que le marché price déjà un premier mouvement dès juin.
💰 Budgets : la fin de l’orthodoxie ?
Sur le front fiscal, le ton a changé :
➡️ l’Allemagne, longtemps chantre de la « Schuldenbremse », assume désormais une relance ciblée sur le financement des infrastructures et de la défense. Allianz chiffre l’impact à +0,3 point de PIB en 2025 pour Berlin, mais prévient d’un dérapage potentiel du ratio dette/PIB vers 75 % à horizon 2030.
➡️ Au niveau agrégé, la BCE projette un déficit stabilisé autour de 3,2 % du PIB et une dette de la zone en légère hausse ; l’Institution souligne toutefois que l’enveloppe globale reste accommodante par rapport à 2019, la plupart des mesures post‑pandémie n’ayant été que partiellement retirées.
➡️ Cette inflexion budgétaire, conjuguée à la poursuite du quantitative tightening de l’Eurosystème (40 Mds € de remboursements mensuels), gonflera l’offre nette de Bunds ; Allianz en mesure l’effet à +30 pb sur la fair value du 10 ans allemand, effet compensé par la baisse attendue des taux directeurs.
🔮 Réarmement, transition et attractivité boursière
Côté marché, le rallye européen du premier trimestre – meilleure surperformance relative face au S&P 500 depuis trente ans – provient d’un simple re‑rating, rappelle BlackRock, « les bénéfices devant à présent prendre le relais ».
La thématique défense, portée par le saut budgétaire et la redéfinition ESG (intégration partielle dans les fonds Article 8) restera au cœur de la rotation sectorielle ; J.P.Morgan estime que jusqu’à 18 Mds € d’actifs « ESG light » pourraient se redéployer vers l’aéro‑défense.
En anticipation des coupes BCE et du ralentissement, un allongement graduel de la duration core sur obligations d’Etat (Bund 7‑10 ans) et/ou une surpondération des obligations IG (Investment Grade) Europe défensif (utilities/telecom) pourraient se matérialiser.
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« L’administration doit être
ferme pour l’ordre,
et libérale pour les libertés. »
Louis Napoléon BONAPARTE,né le 20 avril 1808
LETTRE HEBDOMADAIRE – 20/04/2025
CETTE SEMAINE
Alors que les indices rapides des directeurs d’achat (PMI) sont publiés cette semaine, l’accent sera mis sur la saison des bénéfices.
En France, près de la moitié des valeurs du CAC40 publieront leurs résultats alors qu’aux États-Unis, de grands noms tels que Tesla et Boeing seront sur le devant de la scène.
Toutefois, si ces publications sont importantes, des deux côtés de l’Atlantique, il est probablement trop tôt pour avoir des indications initiales de l’impact sur les entreprises, du nouveau régime tarifaire américain.
LES CHIFFRES ECONOMIQUES
LES NEWS
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LES PERFORMANCES
LE GRAPHE DE LA SEMAINE
A L’AFFICHE : Les Bancaires Européennes
Pendant plus d’une décennie, les banques européennes ont été les symboles d’un secteur englué dans la stagnation, plombé par des taux d’intérêt négatifs, une croissance atone et une série de crises politiques et réglementaires.
Pourtant, depuis la fin de la pandémie et plus encore en 2024-2025, elles opèrent un spectaculaire retournement. Résilientes face aux turbulences des marchés mondiaux et soutenues par un environnement de taux plus favorable, les banques du Vieux Continent dépassent désormais les attentes et se repositionnent comme des acteurs dynamiques et compétitifs.
Le catalyseur ? L’inflation post-pandémique et la guerre en Ukraine, qui ont forcé la Banque centrale européenne (BCE) à relever ses taux.
Résultat :
➡️ Des marges d’intérêt restaurées, des bilans plus solides et un retour à un modèle économique viable.
➡️ Un TSR (Total Shareholder Return) de +20,8 % au 1er trimestre 2025, contre -5,2 % pour leurs homologues américaines.
➡️ L’indice Euro Stoxx Banks a progressé de plus de 52 % sur l’année 2024, dépassant les géants de la tech,
➡️ et, est en tête des secteurs les plus performants du continent, depuis janvier 2025, des établissements comme Société Générale (+44 %), Banco de Sabadell (+39 %) ou encore Banco Santander (+38 %) mènant la danse.
Au-delà de la hausse des taux, c’est l’ensemble du modèle bancaire européen qui s’est adapté et renforcé avec :
✅ Une rentabilité retrouvée : Les banques européennes affichent un ROE supérieur à 11 %, et certaines comme Société Générale ont même vu leurs bénéfices exploser (+60 % en 2024).
✅ Une valorisation attractive : Malgré leur surperformance récente (+52 % pour l’Euro Stoxx Banks en USD en 2024), les banques restent modestement valorisées. Des établissements comme Intesa Sanpaolo se négocient à seulement 1,4 fois leur valeur comptable, contre 1,5x pour les banques américaines.
✅ Une diversification des revenus : Les revenus de commissions (gestion de fortune, trading, marchés de capitaux) jouent un rôle d’amortisseur face aux variations des taux. La collecte d’actifs et les activités de fusions-acquisitions se multiplient, comme l’indiquent les perspectives d’Axiom, renforçant la résilience du modèle.
✅ Une solide gestion des taux : Les banques ont réduit leur sensibilité aux taux courts, privilégiant les écarts de maturité et les courbes pentues. Le retour de la « maturity transformation » devient une opportunité plutôt qu’un risque.
Malgré leur rebond, les banques européennes restent moins chères que leurs consœurs américaines. Le ratio cours/bénéfice moyen est de 8 pour le STOXX Europe 600 Banques, contre 13,5 pour le KBW américain, et le rendement moyen du dividende atteint 5,9 %, soit plus du double du niveau aux États-Unis.
Tout n’est pas rose pour autant. Le secteur reste exposé à plusieurs risques :
➡️ Nouvelle guerre commerciale initiée par l’administration Trump : des mesures tarifaires annoncées le 2 avril 2025 font craindre un ralentissement mondial.
➡️ Divergence transatlantique : Tandis que la Fed freine l’assouplissement, la BCE pourrait encore baisser ses taux, avec des effets sur les spreads et les prêts immobiliers.
➡️ Hausse des coûts : Le ratio coût/revenu des banques européennes a atteint 60,6 % fin 2024, un niveau élevé.
➡️ Rendement peut-être à son pic : Certains analystes estiment que les profits pourraient avoir déjà atteint leur sommet cyclique.
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« L’honnêteté est le premier chapitre
du livre de la sagesse. »
Thomas JEFFERSONné le 13 avril 1743
LETTRE HEBDOMADAIRE – 13/04/2025
CETTE SEMAINE
Les marchés continuent de se remettre de la récente volatilité des tarifs douaniers, mais se retrouvent au cœur de la saison des bénéfices aux États-Unis, avec les banques et Netflix, et la première salve de bénéfices d’entreprise du CAC40, avec notamment le secteur du luxe et Forvia qui publient leurs résultats cette semaine.
Le calendrier prévoit également l’inflation au Royaume-Uni, ainsi que les décisions de la Banque du Canada et de la Banque centrale européenne (BCE) en matière de taux d’intérêt. Cette dernière devrait baisser à nouveau ses taux de 25bps.
LES CHIFFRES ECONOMIQUES
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LES PERFORMANCES
LE GRAPHE DE LA SEMAINE
A L’AFFICHE : Le Secteur des
Foncières Européennes
L’année 2024 a marqué une phase d’ajustement pour l’immobilier, avec une inflation en recul vers les objectifs des banques centrales et un pic des taux d’intérêt atteint. À partir du second semestre 2024, les banques centrales ont amorcé une baisse graduelle des taux directeurs, allégeant le coût du capital et soutenant timidement la croissance économique.
Jusqu’à la guerre commerciale initiée par D. Trump, la croissance du PIB européen, était attendue modeste à 1%, mais s’améliorant grâce à des taux plus accommodants et à la hausse des revenus réels des ménages. De même, aux États-Unis, les analystes voyaient un atterrissage en douceur avec un taux de croissance autour de 2,7%.
Enfin, malgré des taux longs élevés et volatils, 70% des investisseurs immobiliers commerciaux sondés envisagent d’augmenter leurs acquisitions en 2025 par rapport à l’année précédente.
Certes, les nouveaux tarifs douaniers imposés par l’administration Trump représentent un choc commercial majeur et soulèvent de forts risques de stagflation, relocalisation industrielle, et récession mondiale partielle. Mais, à ce jour, bien malin qui peut quantifier avec certitude les effets réels sur l’économie mondiale.
Ainsi, le Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII) n’anticipe qu’une perte de PIB mondial de 0,8 % à l’horizon de 2040. L’Organisation mondiale du commerce (OMC) s’attend seulement à un recul de 1 % des échanges commerciaux dans le monde. Ce qui reste faible.
Et la probabilité de récession de l’économie US pour 2025 est de 50/50 !
Une chose est sûre, les banques centrales seront de nouveau sur le pont avec selon les estimations de croissance et d’inflation, de 2 à 3 baisses de taux attendues pour la BCE et de 4 à 5 baisses de taux pour la Fed. Et même si la pentification des courbes de taux risque de continuer, les taux longs, ne devraient pas passer durablement au dessus de 3% et 4,60% respectivement pour la zone Euro et les US.
Les grandes foncières cotées ont traversé la tourmente de 2022-2023 en ajustant significativement leurs stratégies, et abordent 2025 avec des bilans assainis et des positionnements plus sélectifs.
Le désendettement a été au cœur des priorités :
➡️ la plupart des REITs européennes ont cédé des actifs non stratégiques
➡️ ou réduit drastiquement leurs dividendes afin de diminuer leur levier financier.
En parallèle, on assiste à un recentrage stratégique sur les actifs « core » et premium. Elles concentrent leur portefeuille autour des actifs offrant la meilleure visibilité locative et la plus forte création de valeur à long terme. Selon Xerfi, « les revenus locatifs perçus par les grandes foncières européennes continueront d’augmenter » à la faveur de ces arbitrages vers des segments premium comme :
➡️ les bureaux prime
➡️ le commerce physique prime (emplacements numéro un et actifs rénovés ou rénovables).
➡️ et les entrepôts logistiques situés dans des zones stratégiques.
Toutefois, les foncières cotées sont restées fortement corrélées aux taux d’intérêt longs, subissant des corrections de valorisation d’environ -1,1% par hausse de 10 points de base des taux obligataires.
En 2025, l’orientation future des taux sera donc déterminante :
➡️ un scénario de hausse modérée (< 0,30%) aurait un impact limité sur les marchés immobiliers physiques,
➡️ tandis qu’une remontée brutale (≥ 0,50%) non accompagnée de croissance inflationniste pourrait provoquer un « double dip » sur les valorisations d’actifs.
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« La valeur d’un État, à long terme, est la valeur des individus qui le composent. »
James MILLSné le 6 avril 1773
LETTRE HEBDOMADAIRE – 06/04/2025
CETTE SEMAINE
La saison des bénéfices américains qui débute cette semaine avec le secteur bancaire et l’inflation américaine seront les événements clés de la semaine. Toutefois, il est fort à parier qu’ils soient éclipsés par les annonces de tarifs douaniers de la semaine dernière.
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LE GRAPHE DE LA SEMAINE
A L’AFFICHE : Secteur Pétrole & Gaz
Après plusieurs années de turbulences – effondrement de la demande pendant la pandémie de 2020, flambée des prix en 2022 liés à la reprise et aux chocs géopolitiques – l’industrie pétrolière et gazière abordait 2025 dans un contexte à la fois apaisé mais cependant, incertain.
La consommation mondiale d’hydrocarbures avait retrouvé son niveau d’avant-crise et atteint de nouveaux sommets, portée par les besoins énergétiques des économies émergentes.
Ainsi, après +1,9 % en 2023, la demande pétrolière mondiale a continué d’augmenter en 2024, de +0,8 %. Signe d’une diversification progressive du mix énergétique, pour la première fois, la part du pétrole dans la consommation d’énergie totale est tombée sous les 30 %.
Une fois les tensions gazières sur le Vieux Continent vite résorbées, la consommation de gaz naturel a de son côté affiché la plus forte croissance parmi les fossiles (+2,7 % en 2024), portée par l’Asie (Chine +7 % de demande) et une légère reprise en Europe et les grands exportateurs de GNL comme le Qatar, les États-Unis et l’Australie ont tourné à plein régime pour compenser la baisse des livraisons russes vers l’Europe.
Au premier trimestre 2025, le marché pétrolier et gazier se caractérisait par une demande toujours ascendante (mais moins effrénée), une offre réactive pilotée par les producteurs majeurs, et des prix contenus qui reflètent cette nouvelle phase d’équilibre fragile.
Cependant, la première semaine d’avril 2025 a changé la donne.
🧨 La guerre commerciale de D Trump :
Les nouveaux tarifs douaniers imposés par l’administration Trump représentent un choc commercial majeur, avec un relèvement du taux de douane effectif US de 2,2 % fin 2024 à près de 20 %, voire 25-27 % en quelques mois. Le choc est d’ampleur historique et soulève de forts risques de stagflation, relocalisation industrielle, et récession mondiale partielle.
🔹Impacts macroéconomiques
📉 Croissance mondiale :
➡️baisse potentielle de 1 % (scénario modéré),
➡️jusqu’à -5,5 % (scénario dur en cas de forte mesures de rétorsion).
🇺🇸 Economie Américaine :
➡️ PIB revu en baisse vers 0,6–1 %,
➡️ Hausse du chômage estimée à +2–4 points,
➡️ Risque de récession proche de 60 %,
➡️ Choc inflationniste anticipé : +1,5 % à +2,5 %,
➡️ Inflation potentielle de 4–5 % à fin 2025.
⚖️ La surprise de l’OPEP+
Pendant la majeure partie de cette décennie, l’alliance OPEP+ a été le plus ardent défenseur mondial des prix élevés du pétrole. Mais, en l’espace de quelques instants cette semaine, ce rôle s’est inversé de manière spectaculaire. Pour certains observateurs, cela rappelle la guerre des prix qui a brièvement éclaté entre les dirigeants de l’OPEP+ lors de la pandémie de 2020.
La coalition des producteurs de brut, dirigée par l’Arabie saoudite et la Russie, a provoqué un choc majeur :
➡️ en augmentant l’offre de trois fois la quantité prévue en mai (411 000 barils par jour),
➡️ pour faire baisser les prix afin de punir les tricheurs du groupe.
Avec un brut déjà ébranlé par l’assaut des tarifs commerciaux annoncés la veille par le président américain Donald Trump, le résultat fut violent :
➡️ les contrats à terme sur le Brent ont chuté de 7,3 %, soit la plus forte baisse en deux ans,
➡️ pour passer sous la barre des 70 $ le baril pour aller toucher 65$ proche des plus bas de 4 ans !
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LES CHIFFRES DU MOIS
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Les indices boursiers
Résultat du mois de Mars : un CAC 40 à 7790,71 points au 31/03/2025, soit une baisse de -1,90% sur le mois.
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La volatilité
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Les Fonds Vol Target
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Les indices Sponsorisés
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Indices sponsorisés géographiques
Parmi les indices sponsorisés géographiques, les valeurs sont en baisse avec une moyenne mensuelle des performances de -2,36%.
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Indices sponsorisés « thématiques »
La catégorie des Indices sponsorisés « thématiques » affiche une performance moyenne mensuelle en baisse de – 0,16%.
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Le résumé du mois
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La situation économique en Europe
En mars 2025, l’économie de la zone euro a connu une légère croissance avec un indice PMI de 50,9, signalant une reprise modeste. L’inflation a continué de baisser, se rapprochant de l’objectif de 2 % de la BCE, qui a réduit ses taux directeurs de 25 points de base.
Cependant, les tensions commerciales avec les États-Unis se sont aggravées, entraînant des inquiétudes sur la croissance. L’Espagne a annoncé un plan de soutien de 14,1 milliards d’euros, tandis que l’OCDE a abaissé sa prévision de croissance pour la zone euro à 1,0 %.
Malgré des signes de stabilisation, l’économie reste vulnérable aux incertitudes mondiales.
La situation économique aux Etats-Unis
En mars 2025, l’économie américaine a ralenti, avec l’indice ISM des services tombant à 50,8 %, son plus bas niveau en neuf mois. L’administration Trump a imposé de nouveaux tarifs douaniers, dont une taxe de 10 % sur toutes les importations, aggravant les tensions commerciales.
L’Union européenne et la Chine ont répliqué avec des mesures de rétorsion, accentuant l’incertitude économique. La Réserve fédérale a déjà abaissé ses taux en décembre 2024 pour soutenir l’économie. Cette situation a entraîné une volatilité accrue sur les marchés financiers. Les perspectives restent incertaines face aux conflits commerciaux et aux risques d’inflation.
La situation économique en Asie
En mars 2025, l’économie asiatique a été confrontée à des défis significatifs, notamment en raison des nouvelles mesures tarifaires imposées par les États-
Unis. Ces tarifs ont particulièrement touché la Chine, avec une augmentation de 34 points de pourcentage sur les produits chinois, entraînant une baisse prévue de 30 % des exportations chinoises vers les États-Unis et une diminution de 1,3 point de pourcentage de la croissance économique chinoise.
Les pays d’Asie du Sud-Est, tels que le Vietnam, la Malaisie et l’Indonésie, ont également été affectés par des tarifs élevés, menaçant leurs industries exportatrices. Par ailleurs, Fitch Ratings a abaissé la note de crédit de la Chine de «A+» à «A» en raison de l’augmentation de la dette publique et des risques fiscaux croissants. Malgré ces tensions, la Banque mondiale prévoit une croissance de 4,4 % en 2025 pour la région Asie de l’Est et Pacifique, soutenue par la consommation intérieure et la reprise du tourisme.
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L’équipe EAVEST
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Les indices ici évoqués sont purement systématiques, sans aucune contribution discrétionnaire d’aucunes parties.
Les règles des indices sont accessibles au public.
Sources : Refinitiv / Investeam / Les Echos

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Avertissement de l’indice CAC 40®
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« Que serait la vie
si nous n’avions pas le courage
de rien tenter ? »
Vincent VAN GOGHné le 30 mars 1853
LETTRE HEBDOMADAIRE – 30/03/2025
CETTE SEMAINE
Le mois de mars cède la place au mois d’avril, et le premier trimestre (Q1) cède la place au deuxième trimestre (Q2).
La semaine sera marquée par la décision de la Reserve Bank of Australia (RBA) concernant les taux d’intérêt, par les indices des directeurs d’achat (PMI) de la Chine et des États-Unis, l’inflation Européenne et enfin par la publication des chiffres de l’emploi vendredi.
Cette semaine relativement chargée compense la rareté des résultats, la saison des résultats du premier trimestre étant presque terminée.
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LE GRAPHE DE LA SEMAINE
A L’AFFICHE : Le secteur des jeux d’argent
et de hasard (JAH)
Le jeu d’argent constitue l’un des plus anciens loisirs humains, mais connaît au XXIᵉ siècle une transformation radicale portée par la convergence de trois dynamiques : la digitalisation, la libéralisation réglementaire et l’innovation technologique. Si le jeu reste historiquement associé aux casinos terrestres, hippodromes ou buralistes, il est désormais de plus en plus déporté vers le numérique.
En 2024, le marché mondial des jeux d’argent représentait 572 milliards de dollars, dont près de 100 milliards via les canaux en ligne. Ce secteur en pleine croissance devrait dépasser 750 milliards en 2029, avec un segment digital représentant plus de 130 milliards.
Le principal vecteur de transformation du secteur réside dans l’essor du jeu en ligne, qui regroupe plusieurs segments : paris sportifs, casinos en ligne, loteries digitalisées, mais aussi des formes émergentes telles que le poker, les jeux sociaux, ou encore les fantasy sports et les paris sur l’e-sport.
En 2024, les jeux en ligne génèrent 97,2 milliards de dollars, répartis comme suit :
1️⃣ Paris sportifs en ligne : 46,5 % du total (45,2 Mds $), en forte expansion grâce à la légalisation aux États-Unis, au Brésil et à l’essor du live betting.
2️⃣ Casinos en ligne : 36,2 % du total (35,1 Mds $), bénéficiant de l’accessibilité mobile, des bonus fidélité et de l’émergence de la réalité virtuelle.
3️⃣ Loteries en ligne : 17,3 % (16,9 Mds $), plus stables, mais en progression avec la digitalisation des loteries publiques et l’intégration de la blockchain.
Ce segment digital devrait croître de +6,5 % par an, pour atteindre 133 milliards de dollars en 2029, porté par l’augmentation du nombre d’utilisateurs (252 millions aujourd’hui, plus de 330 millions attendus), et une meilleure monétisation (ARPU moyen de 435 $).
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« Dans un monde fou,
seuls les fous sont sains d’esprit. »
Akira KUROSAWAné le 23 mars 1910
LETTRE HEBDOMADAIRE – 23/03/2025
CETTE SEMAINE
Les indices rapides des directeurs d’achat (PMI), l’indice britannique des prix à la consommation (CPI) et l’indice allemand Ifo dominent la semaine, bien que les dépenses personnelles de consommation (PCE) aux États-Unis, vendredi, retiendront sans doute le plus l’attention.
LES CHIFFRES ECONOMIQUES
LES NEWS
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LES PERFORMANCES
LE GRAPHE DE LA SEMAINE
A L’AFFICHE : Les Tarifs Douaniers Américains
Les droits de douane sont au cœur de la vision économique de Donald Trump, qui les considère comme un moyen de développer l’économie américaine, de protéger les emplois et d’augmenter les recettes fiscales.
Au cours de sa campagne électorale, il a déclaré aux électeurs que les taxes « ne seront pas un coût pour vous, mais un coût pour un autre pays »,
ce que la majorité des économistes considèrent comme une déclaration « trompeuse ».
Un droit de douane est une taxe nationale prélevée sur les marchandises à leur entrée dans le pays, proportionnellement à la valeur de l’importation. La question est donc de savoir où se situe la charge « économique » finale des droits de douane.
Comment cela fonctionne concrètement ?
1️⃣ La taxe est physiquement payée par l’entreprise nationale qui importe les biens, et non par l’entreprise étrangère qui les exporte.
En ce sens, il s’agit donc d’une simple taxe payée par les entreprises américaines au gouvernement américain.
Au cours de l’année 2023, les États-Unis ont importé environ 3 100 milliards de dollars de marchandises, ce qui équivaut à environ 11 % du PIB américain.
Les droits de douane imposés sur ces importations ont rapporté 80 milliards de dollars cette année-là, soit environ 2 % du total des recettes fiscales américaines.
2️⃣ Si l’entreprise importatrice américaine répercute le coût des droits de douane sur la personne qui achète le produit aux États-Unis sous la forme de prix de détail plus élevés, c’est le consommateur américain qui supporte la charge économique.
3️⃣ Si l’entreprise importatrice américaine absorbe elle-même le coût du droit de douane et ne le répercute pas, on dit qu’elle supporte la charge économique sous la forme de bénéfices inférieurs à ceux dont elle aurait bénéficié autrement.
Quels droits de douane ont déjà été décidés ?
1️⃣ Canada & Mexique : Droits de douane de 25 % – ou une taxe sur les importations – sur tous les produits en provenance du Canada et du Mexique, afin d’inciter ces deux pays à lutter contre l’immigration clandestine et le trafic de stupéfiants.
2️⃣ Chine : Droit de douane de 10 % « en sus de tout autre droit de douane » jusqu’à ce que le pays réduise la contrebande de fentanyl. Il s’est déjà engagé à appliquer un taux de 60 % à ce pays et a envisagé une taxe de 200 % sur certaines importations de voitures.
3️⃣ Europe : Menacée de droits de douane de 200 % sur l’alcool en provenance des pays de l’UE, à moins que l’Union ne supprime ses droits de douane de 50 % sur le whisky.
4️⃣ Monde : Droits de douane de 25 % sur toutes les importations d’acier et d’aluminium en provenance du monde entier.
📊 Impact sur la croissance, l’inflation et les échanges commerciaux :
📌 Croissance : La hausse des tarifs a un effet direct sur la production et l’investissement. Différentes analyses montrent que l’incertitude commerciale freine la croissance américaine et mondiale. Un ralentissement économique aux États-Unis est prévu pour les prochains trimestres, avec une révision à la baisse du PIB américain de 0,7% à 1,1% sur l’année.
📌 Inflation : L’augmentation des tarifs se répercute directement sur les prix. Or, l’indice des prix à la consommation (CPI) est déjà largement au-dessus de l’objectif de 2% fixé par la Fed. Les nouvelles taxes sur les importations pourraient encore ajouter 0,3 à 0,6% d’inflation.
📌 Échanges commerciaux : L’administration a instauré des tarifs de 10 à 25% sur les importations de l’Union européenne, du Canada, du Mexique et de la Chine. Contrairement au premier mandat de D Trump, la réponse des partenaires économiques ne s’est pas faite attendre et les mesures de rétorsion, affecteront encore davantage les flux commerciaux internationaux.
🌐 Évaluation spécifique par pays et régions :
L’impact varie en fonction des pays et des relations commerciales avec les États-Unis.
🇨🇳 Chine : Réduction des exportations chinoises vers les États-Unis se fait déjà sentir.
🔥Réaction potentielle : Dévaluation du yuan pour compenser les pertes et recherche de nouveaux marchés pour les produits chinois (déjà effectif).
🇪🇺 Union Européenne : Le commerce avec les États-Unis représente 17% des importations américaines. Augmentation des tarifs américains sur les véhicules européens de 2,5% à 10%.
🔥Réaction probable : l’UE pourrait hausser les droits de douane sur les produits américains (Boeing, produits agricoles)
🇨🇦🇲🇽 Canada & Mexique : Ces deux pays sont fortement touchés par les nouvelles taxes sur l’acier et l’automobile. Selon JP Morgan, l’augmentation des tarifs va réduire les exportations canadiennes de 8% et mexicaines de 6%
🔥Réaction potentielle : Le Mexique pourrait renforcer ses relations commerciales avec la Chine pour compenser la perte du marché américain tandis que le Canada se tournerait vers l’Europe.
En conclusion, les nouvelles barrières commerciales mises en place en 2025 par les États-Unis ont des conséquences négatives à court et moyen terme sur la croissance, l’inflation et les échanges internationaux. Si elles affectent les entreprises étrangères et américaines qui produisent hors US, particulièrement dans l’automobile, l’acier, la technologie et l’agriculture, elles favorisent les entreprises de ces mêmes secteurs qui produisent aux US.
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« Le savoir gouvernera toujours l’ignorance ;
et un peuple qui entend se gouverner lui-même doit s’armer du pouvoir que confère le savoir. »
James MADISONné le 16 mars 1751
LETTRE HEBDOMADAIRE – 16/03/2025
CETTE SEMAINE
Les décisions de taux de la Banque du Japon (BoJ), de la Réserve fédérale (Fed) et de la Banque d’Angleterre (BoE) dominent la semaine.
Dans le même temps, les bénéfices sont relativement rares, bien que l’assureur britannique Prudential, axé sur l’Asie, publie ses résultats.
Toutefois, les principaux moteurs de l’activité du marché devraient être les tarifs douaniers et leur impact sur les perspectives économiques mondiales, alors que les marchés s’efforcent d’évaluer l’approche de l’administration américaine en matière d’élaboration de politiques. |
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LES CHIFFRES ECONOMIQUES
LES NEWS
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LES PERFORMANCES
LE GRAPHE DE LA SEMAINE
A L’AFFICHE : Le Plan « Bazooka » allemand
Le nouveau gouvernement allemand élu en 2025 a annoncé un plan de relance massif, qualifié de « bazooka » fiscal, visant à sortir l’économie de la stagnation et à répondre aux défis structurels. Ce plan repose sur des mesures budgétaires sans précédent pour l’Allemagne, marquant une rupture avec la tradition de stricte discipline budgétaire.
Les principales mesures économiques et fiscales comprennent :
1️⃣ Relance des dépenses de défense – Assouplissement du Frein à la dette pour la défense : toutes les dépenses de défense au-delà de 1 % du PIB seront exclues des limites d’endettement. Cela permet de financer une hausse des dépenses militaires jusqu’à 3 % du PIB (contre ~2,1 % actuellement) en empruntant, sans contrainte de plafond.
Une telle augmentation représente environ 40 Mds€ supplémentaires par an dédiés à la défense.
2️⃣ Fonds spécial pour les infrastructures – Création d’un fonds d’investissement public de 500 Mds€ sur 10 ans (environ 50 Mds€ par an, soit ~1 % du PIB par an) pour moderniser les infrastructures du pays. Ce fonds sera hors budget et exempté du frein à la dette, ce qui permet son financement par le déficit sans violer les règles actuelles.
Environ 100 Mds€ de ce fonds sont fléchés vers les États régionaux (Länder).
3️⃣ Souplesse pour les budgets régionaux – Assouplissement de la règle d’équilibre budgétaire des Länder : les 16 États fédérés seront autorisés à enregistrer un déficit structurel jusqu’à 0,35 % du PIB chacun (soit ~15 Mds€ par an au total) au lieu d’être tenus à l’équilibre.
📈 Impact sur la croissance économique
Différentes analyses anticipent un rebond sensible de la croissance allemande grâce au stimulus budgétaire. Ce rebond varie selon l’ampleur et la rapidité de la mise en œuvre.
📌 Exécution rapide du plan : avec des dépenses additionnelles déployées rapidement, le PIB de l’Allemagne gagnerait +0,5 % à 0,6% en 2025 (au lieu d’une croissance nulle en l’absence de plan), +2,1 % en 2026 (vs ~0,9 % sans plan) et +2,4 % en 2027 (vs ~1,1 % baseline)
📌 Exécution plus graduelle : le supplément de croissance resterait notable (+0,3 % en 2025, +1,8 % en 2026, +2,1 % en 2027 par rapport aux scénarios sans stimulus).
On peut également s’attendre à des effets d’entraînement positifs en Europe, les pays voisins étant incités à accroître eux aussi leur effort militaire et à bénéficier indirectement de la reprise allemande.
📊 Conséquences sur la dette publique et le déficit budgétaire
📌 Le financement de ce plan « bazooka » est assumé par un recours accru à la dette publique. D’après Allianz, le déficit budgétaire allemand, qui était d’environ -2,1 % du PIB en 2024, augmenterait significativement pour atteindre -3 à -3,5 % du PIB d’ici 2027 selon la rapidité d’excécution du plan.
📌 Le ratio de dette publique suivrait une trajectoire haussière mais toujours maîtrisable : en 2027 la dette passerait d’environ 66 % du PIB aujourd’hui à 66-68 % du PIB.
🪙 Réaction des marchés financiers :
La réaction des marchés financiers a été massive mais positive.
📌La hausse des taux souverains allemands – inédite depuis des décennies – s’est faite dans l’ordre et sans panique, les investisseurs mondiaux intégrant l’idée d’une Allemagne plus dynamique, émettant davantage de dette de haute qualité.
📌Les actifs risqués allemands (actions, euro) ont également bénéficié de ce changement de paradigme, signe que le plan du Chancelier a renforcé la confiance dans les perspectives économiques du pays.
🔎 Ce plan se concrétisera-t’il ?
Le nouveau parlement se réunira le 25 mars, et les deux partis centristes ont donc moins de trois semaines pour faire passer leurs propositions.
Les principales propositions requièrent chacune le soutien d’une majorité des deux tiers à la fois dans l’ancien Bundestag – 489 députés sur 733 – et au Bundesrat.
Le chancelier Friedrich Merz peut souffler avec l’accord obtenu ce vendredi avec des députés écologistes qui acceptent de lever leur veto au plan
Après d’âpres négociations, les députés écologistes ont accepté, vendredi, de lever leur veto au plan. Le chancelier Friedrich Merz peut désormais compter sur la majorité des deux tiers nécessaire pour faire amender la constitution et assouplir les règles d’endettement du pays.
Toutefois, il reste encore quelques jours avant le vote, et l’Allemagne n’est pas à l’abris de revirements d’intentions de vote sur un sujet aussi « sacré » pour les rigoristes allemands.
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« Ne me parlez même pas de la défaite.
Je ne supporte pas d’y penser. »
Bobby FISCHERné le 9 mars 1943
LETTRE HEBDOMADAIRE – 09/03/2025
CETTE SEMAINE
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LE GRAPHE DE LA SEMAINE
A L’AFFICHE : Le Plan « ReArm Europe »
Mardi 4 mars, quelques heures après l’annonce de la suspension de l’aide américaine à l’Ukraine, Ursula von der Leyen, a présenté un plan pour une Europe « plus sûre et résiliente » afin de répondre aux défis sécuritaires auxquels est confronté le continent : 800 milliards d’euros pourront être mobilisés.
Quels sont les détails de ce plan et les impacts économiques ?
Est-il vraiment crédible ?
🔹 Objectifs du Plan ReArm Europe
1️⃣ Augmenter rapidement et durablement les dépenses de défense pour répondre aux menaces sécuritaires et soutenir l’Ukraine.
2️⃣ Favoriser les investissements communs et les achats groupés afin de réduire les coûts et améliorer l’interopérabilité des armées européennes.
3️⃣ Renforcer l’industrie de défense européenne en stimulant la production et la recherche militaire.
4️⃣ Créer des mécanismes financiers adaptés pour permettre aux États membres d’augmenter leurs dépenses sans compromettre leur stabilité budgétaire.
💶 Les Mécanismes Financiers du Plan
1️⃣ Assouplissement des règles budgétaires
📌 Activation de la clause dérogatoire du Pacte de Stabilité et de Croissance permettant aux États membres d’augmenter significativement leurs dépenses militaires sans tomber sous le coup de la procédure pour déficit excessif.
📌 Impact estimé : Si les États augmentent leur budget de défense de 1,5 % du PIB, cela pourrait dégager 650 milliards d’euros sur quatre ans.
2️⃣ Création d’un instrument de prêts pour la défense
📌 Un fonds de 150 milliards d’euros en prêts aux États membres pour financer des investissements stratégiques dans :
Défense aérienne et antimissile
Systèmes d’artillerie et de munitions
Drones et anti-drones
Cyberdéfense et mobilité militaire
📌 Objectif : Mutualiser la demande et encourager les achats groupés.
3️⃣ Mobilisation du budget européen
📌 Redirection des fonds européens vers les investissements militaires via :
Les programmes de politique de cohésion
Le soutien à l’innovation et aux infrastructures stratégiques
📌 Objectif : Optimiser les ressources existantes sans nécessiter de nouvelles contributions massives.
4️⃣ Stimulation de l’investissement privé
📌 Accélération de l’Union de l’épargne et de l’investissement pour encourager le financement privé dans les entreprises de défense.
📌 Implication de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) pour soutenir les projets stratégiques liés à la défense.
📊 Conséquences économiques : croissance et dette
1️⃣ Impact sur la croissance
✔ Effet multiplicateur économique : Une hausse des dépenses de défense peut stimuler la production industrielle, l’innovation technologique et l’emploi.
✔ Dynamisation du secteur de la défense : Renforcement des groupes comme Dassault, Airbus Defence, Rheinmetall, Leonardo, Thales, Nexter…
✔ Augmentation des capacités de production militaire pour réduire la dépendance aux États-Unis et répondre à la demande croissante liée à la guerre en Ukraine.
2️⃣ Impact sur la dette publique
❌ Risque de hausse des déficits : Si les États empruntent massivement pour financer la défense, cela pourrait alourdir la dette publique.
✅ Atténuation grâce à l’assouplissement budgétaire : L’activation de la clause du Pacte de Stabilité donne une marge de manœuvre budgétaire aux États.
✅ Recours au financement privé et à la BEI : Limite l’impact direct sur les finances publiques.
🔎 Ce plan est-il crédible ?
✅ Points positifs
✔ Mobilisation financière inédite pour la défense.
✔ Effet structurant sur l’industrie européenne : Meilleure coordination et compétitivité accrue face aux acteurs américains et chinois.
✔ Réduction de la dépendance aux États-Unis : Objectif d’une autonomie stratégique européenne.
❌ Risques et limites
⚠️ Coût budgétaire élevé : Une hausse massive des dépenses militaires pourrait générer des tensions budgétaires, surtout pour les États très endettés.
⚠️ Divergences entre États membres : Certains pays pourraient rechigner à s’endetter pour la défense.
⚠️ Délais de mise en œuvre : L’industrie de défense européenne doit encore accroître sa capacité de production.
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LES CHIFFRES DU MOIS
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Les indices boursiers
Résultat du mois de Février : un CAC 40 à 8111,63 points au 28/02/2025, soit une hausse de 2,14% sur le mois.
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La volatilité
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Les Fonds Vol Target
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Indices sponsorisés géographiques
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Indices sponsorisés « thématiques »
La catégorie des Indices sponsorisés « thématiques » affiche une performance moyenne mensuelle en hausse de 2,73%.
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Le résumé du mois
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La situation économique en Europe
En février 2025, l’économie européenne a montré une faible dynamique, avec une croissance quasi nulle et des signes de stagnation. L’inflation a diminué légèrement à 2,4 %, soutenue par la baisse des prix de l’énergie, en particulier en France, où les tarifs de l’électricité ont chuté de 15 %. Ce recul de l’inflation a renforcé les attentes d’une réduction des taux d’intérêt par la BCE, prévue pour son prochain conseil.
Cependant, les tensions commerciales mondiales, notamment la menace de nouveaux tarifs américains, et l’instabilité politique en France et en Allemagne continuent de peser sur l’économie. Les perspectives restent incertaines, bien que des réformes structurelles et des avancées dans des secteurs comme les technologies vertes et l’intelligence artificielle pourraient offrir des opportunités de croissance. La BCE pourrait abaisser son taux directeur à 2,5 %, afin de soutenir l’économie.
La situation économique aux Etats-Unis
En février 2025, l’économie américaine montre des signes de ralentissement, avec une contraction prévue de 1,5 % du PIB au premier trimestre. La consommation des ménages a reculé de 0,2 % en janvier, et la confiance des consommateurs a chuté à son plus bas niveau en huit mois.
L’inflation est remontée à 3 %, alimentée par les politiques protectionnistes de Donald Trump et la hausse des tarifs douaniers. Le déficit commercial a atteint un record de 153 milliards de dollars. Les entreprises, comme Walmart, expriment leurs inquiétudes face aux tensions commerciales. La Réserve fédérale adopte une approche prudente, retardant une possible baisse des taux. Dans ce contexte, les perspectives économiques restent incertaines, avec un risque de récession si la consommation et l’investissement ne se redressent pas.
La situation économique en Asie
En février 2025, la croissance économique en Asie a été contrastée. La Chine a enregistré une croissance de 4,8 %, en légère baisse par rapport aux 4,9 % de l’année précédente, affectée par la faiblesse persistante du marché immobilier et une perte de confiance chez les consommateurs et les investisseurs. En revanche, l’Inde a affiché une croissance robuste de 6,6 %, stimulée par une forte consommation privée et des investissements soutenus. L’Indonésie a également connu une performance solide, contribuant positivement à la dynamique régionale. Cependant, la Birmanie a continué de faire face à une grave crise économique, avec une contraction de -2,5 % en 2025, exacerbée par des conflits internes et une instabilité politique persistante. Dans l’ensemble, l’Asie de l’Est et le Pacifique ont maintenu une croissance résiliente, bien que légèrement inférieure aux niveaux d’avant la pandémie, avec des perspectives de 4,8 % en 2024 et une légère baisse à 4,4 % en 2025.
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L’équipe EAVEST
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Les indices ici évoqués sont purement systématiques, sans aucune contribution discrétionnaire d’aucunes parties.
Les règles des indices sont accessibles au public.
Sources : Refinitiv / Investeam / Les Echos

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STOXX et ses Concédants ne soutiennent, ne garantissent, ne vendent ni ne promeuvent en aucune façon les valeurs ou les titres financiers ou les options ou toute autre appellation technique basées sur les Indices et déclinent toute responsabilité liée au négoce des produits ou services basés sur les Indices.
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« Lorsque l’une des portes du bonheur se ferme, une autre s’ouvre ;
mais trop souvent, nous regardons si longtemps celle qui est fermée que nous ne voyons pas celle qui vient de s’ouvrir. »
Alexander Graham BELL
né le 3 mars 1847
LETTRE HEBDOMADAIRE – 03/03/2025
CETTE SEMAINE
Les salaires américains, les indices des directeurs d’achat (PMI) chinois et américains et une décision de la Banque centrale européenne (BCE) sont les principaux événements de la semaine, même si l’attention reste concentrée sur les droits de douane et l’adoption du budget américain par le Congrès.
En France, les résultats annuels de Thales, Bouygues, AirFrance et Vivendi sont attendus, tandis que la saison des résultats américains touche à sa fin.
LES CHIFFRES ECONOMIQUES
LES NEWS
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LES PERFORMANCES
LE GRAPHE DE LA SEMAINE
A L’AFFICHE : Le Secteur Agro-alimentaire
Le marché agro-alimentaire mondial est l’un des plus importants au monde. En incluant l’ensemble de la chaîne alimentaire (de la production agricole à la distribution), il est estimé à environ 11 100 milliards de dollars en 2023
soit près de 11 % du PIB mondial.
Plus spécifiquement, le marché mondial des produits alimentaires et des boissons est évalué autour de 8 700 milliards USD en 2023, et devrait atteindre 9 080 milliards USD en 2024.
À plus long terme, la croissance se poursuivrait, et le marché pourrait approcher 15 000 milliards USD d’ici 2030 (soit une croissance annuelle moyenne d’environ 3 à 5 %).
Cette expansion s’explique par plusieurs facteurs de croissance majeurs :
Dynamique démographique et économique : La hausse de la population mondiale et surtout l’augmentation du niveau de vie dans les pays émergents stimulent la consommation alimentaire.
️ Urbanisation et nouveaux modes de vie : L’exode rural et la concentration urbaine modifient les habitudes alimentaires. En ville, les consommateurs recherchent davantage de produits prêts à consommer, de nourriture pratique et ont accès à une distribution moderne.
Innovation et diversification de l’offre : L’industrie innove pour répondre aux nouvelles attentes. Le développement de nouveaux produits et de nouvelles catégories.
Sensibilité accrue à l’alimentation : Les consommateurs portent de plus en plus d’attention à ce qu’ils mangent, ce qui crée des segments de marché en forte croissance.
Le secteur agro-alimentaire mondial est caractérisé par la présence de grands groupes multinationaux, même si le marché reste très fragmenté vu son ampleur. Ainsi, aucun acteur individuel ne détient plus de quelques pourcents de part de marché globale.
Nestlé : le plus grand groupe agroalimentaire mondial,
PepsiCo : 86,4 milliards USD de ventes annuelles,
JBS : leader mondial de la viande (bœuf, volaille),
Anheuser-Busch InBev : numéro 1 mondial de la brasserie,
Cargill : le plus grand groupe privé du secteur,
Lactalis : non côtée, leader mondial des produits laitiers.
Segmentation géographique :
Asie-Pacifique – C’est la première région mondiale en termes de ventes agroalimentaires et compte environ 36 % des revenus mondiaux du secteur. La Chine à elle seule pèse environ 18 % du marché mondial (près de 1 700 milliards $).
L’Amérique du Nord constitue un marché très mature et de grande taille. Les États-Unis sont le premier marché national au monde, avec environ 20 % du marché mondial à eux seuls (~1 800 milliards $).
L’Europe constitue également un marché majeur, généralement considéré comme le 2ᵉ ou 3ᵉ marché mondial selon les critères, d’environ 3 000 milliards $, soit environ un quart du marché global.
L’Amérique latine représente une part plus modeste du marché mondial (de l’ordre de 10-15 % des ventes globales en estimation)
Moyen-Orient & Afrique – Cette zone géographique, très vaste et disparate, constitue la plus petite part du marché mondial en valeur, mais également celle à la plus forte croissance potentielle.
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LES CHIFFRES DU MOIS
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Les indices boursiers
Résultat du mois de Janvier : un CAC 40 à 7941,64 points au 30/01/2025, soit une hausse de 7,60% sur le mois.
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La volatilité
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Les Fonds Vol Target
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Les indices Sponsorisés
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Indices sponsorisés géographiques
Parmi les indices sponsorisés géographiques, les valeurs sont en hausse avec une moyenne mensuelle des
performances de 4.66%.
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Indices sponsorisés « thématiques »
La catégorie des Indices sponsorisés « thématiques » affiche une performance moyenne mensuelle en hausse de 13.20%.
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Le résumé du mois
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La situation économique en Europe
En janvier 2025, l’économie européenne a connu une croissance modérée, avec une prévision de 1,3 % du PIB pour l’année, contre 0,8 % en 2024. L’inflation a diminué à 2,1 %, se rapprochant de l’objectif de la BCE. Cependant, les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine ont pesé sur la stabilité économique.
La réélection de Donald Trump a ravivé les craintes de protectionnisme, menaçant les exportations européennes. Malgré ces défis, la consommation reste dynamique, soutenue par une amélioration du pouvoir d’achat et un taux de chômage en baisse à 6,3 %.
La dépendance énergétique de l’Europe s’accentue, notamment vis-à-vis de la France et de la Norvège.
L’incertitude géopolitique et les conflits mondiaux restent des facteurs de risque. Les États membres doivent jongler entre réduction de la dette et soutien à la croissance. L’année s’annonce incertaine mais avec quelques signaux encourageants.
La situation économique aux Etats-Unis
En janvier 2025, l’économie américaine affiche une croissance modérée avec un PIB en hausse de 2,3 % au dernier trimestre 2024. Le marché du travail reste solide, soutenant la consommation des ménages. Cependant, une baisse des commandes industrielles suggère un ralentissement du secteur manufacturier.
La réélection de Donald Trump a ravivé les craintes de protectionnisme, notamment avec l’intensification des tensions commerciales avec la Chine. Ces tensions pourraient alimenter l’inflation, toujours au-dessus de l’objectif de 2 % de la Fed.
La banque centrale reste prudente sur d’éventuelles baisses de taux d’intérêt. L’incertitude économique est renforcée par les politiques budgétaires et commerciales de l’administration Trump. Les perspectives pour 2025 sont qualifiées d’« obscures » par certains experts. La volatilité des marchés financiers reflète ces inquiétudes. L’économie américaine devra jongler entre croissance, inflation et tensions commerciales.
La situation économique en Asie
En janvier 2025, l’économie asiatique a montré des signes de ralentissement, notamment dans le secteur manufacturier, impacté par les tensions commerciales. La Chine a enregistré une croissance de 5 % en 2024, son niveau le plus bas en 35 ans, tandis que l’Inde continue de progresser avec une prévision de 6,6 % en 2025.
La Banque asiatique de développement a abaissé ses prévisions de croissance pour l’Asie en développement à 4,8 %, en raison des incertitudes liées aux politiques
américaines. La Birmanie subit une crise économique majeure, avec une contraction de 2,5 % du PIB prévue pour 2025. Malgré ces défis, certaines économies émergentes d’Asie du Sud-Est restent résilientes. L’Asie doit composer avec des risques géopolitiques, la baisse de la demande intérieure et des tensions commerciales persistantes.
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L’équipe EAVEST
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Les indices ici évoqués sont purement systématiques, sans aucune contribution discrétionnaire d’aucunes parties.
Les règles des indices sont accessibles au public.
Sources : Refinitiv / Investeam / Les Echos

Avertissement de STOXX
STOXX et ses Concédants ne soutiennent, ne garantissent, ne vendent ni ne promeuvent en aucune façon les valeurs ou les titres financiers ou les options ou toute autre appellation technique basées sur les Indices et déclinent toute responsabilité liée au négoce des produits ou services basés sur les Indices.
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Euronext Paris S.A. détient tous droits de propriété relatifs à l’Indice. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne se portent garantes, n’approuvent, ou ne sont concernées en aucune manière par l’émission et l’offre de produit. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne seront pas tenues responsables vis-à-vis des tiers en cas d’inexactitude des données sur lesquelles est basé l’Indice, de faute, d’erreur ou d’omission concernant le calcul ou la diffusion de l’Indice, ou au titre de son utilisation dans le cadre d’une émission et d’une offre. L’Indice est accessible sur le site d’Euronext (www.euronext.com), ainsi que sur différents sites d’informations financières. « CAC 40® » et « CAC® » sont des marques déposées par Euronext Paris SA, filiale d’Euronext N.V.
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Solactive n’offre aucune garantie ni assurance, expresse ou implicite, concernant les résultats de l’utilisation de l’Indice et/ou de la marque de l’Indice ou de la valeur de l’Indice à un moment quelconque ou en quelque autre circonstance. Solactive AG met tout en oeuvre pour garantir l’exactitude du calcul de l’Indice. Solactive AG n’est pas tenue, quelles que soient ses obligations vis-à-vis de l’Emetteur, d’informer les tiers, y compris et sans s’y limiter les investisseurs et/ou les intermédiaires financiers de l’instrument financier, de toute erreur dans l’Indice. Aucune publication de l’Indice par Solactive AG, ni son utilisation au titre de l’instrument financier dans le cadre d’une licence de l’Indice ou de la marque de l’Indice, ne constitue une recommandation de Solactive AG d’investir dans le dit instrument financier ou ne représente d’une quelconque manière une assurance ou une opinion de Solactive AG à l’égard de tout investissement dans cet instrument financier. La présente décharge de responsabilité est fournie à titre exclusivement informatif et constitue une traduction libre de la décharge de responsabilité originale prévue par Solactive AG. Elle ne saurait en aucun cas engager Solactive AG. Seule la version originale en anglais fait foi. Pour toute information sur les indices Solactive, merci de consulter le site internet http://www.solactive.com.
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Les indices MSCI sont la propriété exclusive de MSCI Inc. (“MSCI”). Les instruments financiers basés sur les indices MSCI ne sont en aucune façon sponsorisés, avalisés, vendus ou promus par MSCI, ni par aucune des entités impliquées dans l’établissement des indices MSCI. Aucun acheteur, vendeur ou détenteur de ces instruments financiers, ou toute autre personne ou entité, ne doivent utiliser ou se référer à un nom commercial ou à une marque MSCI dans le but de parrainer, endosser, commercialiser ou promouvoir ces instruments financiers sans avoir contacté préalablement MSCI afin d’obtenir son autorisation. En aucun cas, toute personne ou entité ne peut prétendre à aucune affiliation avec MSCI sans l’autorisation écrite préalable de MSCI.
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Alors que 2024 touche à sa fin, nous souhaitons prendre un moment pour vous remercier de votre confiance et de votre collaboration précieuse tout au long de l’année.
Cette année a été marquée par des réalisations importantes pour Eavest et pour vous, que vous pouvez découvrir tout au long de l’année sur notre site internet et notre page LinkedIn.
Eavest poursuit sa croissance !
En 2024 nous avons eu le plaisir d’accueillir 6 nouveaux talents dans notre équipe.
Leur arrivée reflète notre volonté de continuer à répondre efficacement aux besoins de nos partenaires toujours plus nombreux !
Chez Eavest, notre priorité est de vous accompagner avec proximité, expertise et innovation.
Merci à nos partenaires, qui nous poussent à grandir jour après jour !
- Eavest renforce l’innovation technologique avec le recrutement de notre CTO, Ohm.
- Le développement d’un pôle entreprises et institutionnels avec Christophe DURAND.
- L’arrivée de Marine Vergote en tant que Middle Officer.
- Julie Albaret, nouvelle Sales Produits Structurés au sein d’Eavest.
- Mathieu Prevost, nouveau Sales Produits structurés au sein d’Eavest
- L’arrivée de Léonie Legentil en tant que responsable Marketing et communication
Que retenir de 2024 ?
Tout au long de l’année, Eavest a fourni des analyses approfondies sur les sous-jacents et la macroéconomie avec notre lettre hebdomadaire, grâce à notre analyste interne, ancien trader avec une longue expérience sur les différents marchés financiers.
Son expertise nous permet d’anticiper les tendances et d’offrir des solutions adaptées aux besoins de nos partenaires.
Concernant 2024, quelques informations importantes sont à retenir.
- Environ la moitié de la population mondiale fut concernée par des élections en 2024
- Une année record pour les cryptomonnaies
- La dette mondiale atteint des niveaux records
- Résilience des États-Unis contre difficultés de l’Europe
- Géopolitique : Guerre ‘Très froide’ et remodelage du Moyen-Orient
- Budgets des Jeux olympiques depuis 1988
Une nouvelle année à vos côtés
L’année 2025 s’annonce tout aussi prometteuse que 2024. Nous continuerons à innover et à vous accompagner dans un environnement financier en constante évolution. De nouvelles solutions sont déjà en préparation pour répondre à vos besoins et à ceux de vos clients.
Afin d’être encore plus proches de vous, nous allons multiplier les événements et les rencontres en régions. L’objectif est de vous accompagner au plus près en étant disponibles et à votre écoute pour relever ensemble de nouveaux défis.
Nous vous souhaitons, ainsi qu’à vos proches, une bonne fin d’année !
Merci pour votre confiance, et à bientôt pour de nouveaux projets ensemble.
Un partenariat innovant avec Wizio
Eavest est heureux d’annoncer son nouveau partenariat stratégique avec Wizio, une solution CRM de pointe dédiée aux professionnels de la gestion de patrimoine.
Une évolution naturelle dans notre stratégie digitale
Cette collaboration s’inscrit dans la continuité de notre partenariat précédent avec Prisme de Manymore, qui fut pionnier dans l’agrégation de données. Elle représente une nouvelle étape significative dans notre engagement constant à fournir des solutions innovantes et performantes aux professionnels du patrimoine.
Une intégration technologique au service des utilisateurs
Le partenariat avec Wizio se concrétise par le développement d’une nouvelle fonctionnalité majeure, enrichissant significativement l’expérience utilisateur de la plateforme CRM. Cette innovation apporte deux avantages principaux :
- Un accès optimisé aux reportings : Les utilisateurs de Wizio bénéficient désormais d’un accès direct et simplifié à l’ensemble des reportings Eavest, permettant une consultation plus fluide et efficace des informations essentielles.
- Une automatisation intelligente : L’intégration permet une synchronisation automatique des données, accompagnée d’un système d’alertes personnalisées sur les produits et d’analyses consolidées. Cette fonctionnalité optimise considérablement le suivi et la gestion des investissements.
Un engagement mutuel pour l’innovation
Ce partenariat témoigne de notre volonté commune avec Wizio d’innover continuellement pour répondre aux besoins évolutifs des professionnels du patrimoine. Il s’inscrit parfaitement dans notre mission de démocratisation des produits structurés et renforce notre capacité à accompagner efficacement nos partenaires dans leur développement.
Pour en savoir plus
Pour comprendre en détail le fonctionnement de l’intégration d’Eavest à Wizio, nous vous invitons à visionner notre webinaire ci dessous ou disponible sur Vimeo : https://vimeo.com/1051614591
L’équipe Eavest reste mobilisée pour assurer le succès de cette collaboration et continue d’explorer de nouvelles opportunités pour enrichir l’expérience de ses utilisateurs.
LES CHIFFRES DU MOIS
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Les indices boursiers
Résultat du mois de Novembre : un CAC 40 à 7 235,11 points au 29/11/2024, soit une baisse de -1,57% sur le mois.
Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.
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La volatilité
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Les Fonds Vol Target
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Les indices Sponsorisés
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Indices sponsorisés géographiques
Parmi les indices sponsorisés géographiques, les valeurs sont en baisse avec une moyenne mensuelle des
performances de -0,93%.
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Indices sponsorisés « thématiques »
La catégorie des Indices sponsorisés « thématiques » affiche une performance moyenne mensuelle en hausse de 1.56%.
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Nous sommes à votre disposition pour aller plus loin dans l’analyse de ces sous-jacents et vous accompagner dans la création de vos produits sur mesure !
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Le résumé du mois
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La situation économique en Europe
L’inflation de la Zone-euro est remontée à 2 % en octobre après être tombée à 1,7 % en septembre (IPCH1), un plus bas depuis 2021. Cette hausse semble liée à des facteurs temporaires et l’inflation coeur est restée à 2,7 %. Le retour de l’inflation à l’objectif de 2 % en moyenne semble se rapprocher plus vite que prévu et la croissance semble s’essouffler.
Le ralentissement qui touche à nouveau l’Allemagne pèse sur les autres économies européennes. Elle résulte de la faiblesse des commandes industrielles et de la consommation domestique. Le ralentissement de la demande chinoise a particulièrement affecté l’industrie allemande, notamment le secteur de l’automobile qui est également concurrencé par les modèles électriques chinois très
compétitifs. Le PMI composite2 est globalement inchangé (49,7), il reste en zone de contraction pour le deuxième mois consécutif. Cela laisse présager une croissance faible au début du 4e trimestre.
La situation économique aux Etats-Unis
L’économie américaine a fait preuve de résilience en octobre avec un marché de l’emploi plus solide que prévu et un maintien de la demande privée. La croissance du PIB réel des États-Unis s’est établie à 2,8 % (en glissement trimestriel), légèrement en dessous de la croissance du 2e trimestre. Le rapport sur l’emploi de septembre a surpris les analystes, avec 254 000 créations de postes contre un consensus à 140 000, ce qui a maintenu le taux de chômage à 4,1 %. Ce dynamisme de l’emploi réduit les risques d’une récession à court terme en soutenant la consommation. L’indice du climat de consommation de l’Université du Michigan pour le mois d’octobre a atteint son niveau le plus élevé depuis 6 mois. Les indicateurs PMI avancés d’octobre pointent toujours sur une expansion de l’activité mais les indicateurs d’inflation sous-jacente diminuent également, grâce à la stabilisation des salaires et aux effets des hausses de taux précédentes. La Banque centrale semble en bonne voie pour maîtriser l’inflation.
La situation économique en Asie
En Chine, le gouvernement a intensifié les annonces de soutien budgétaire et monétaire pour stimuler la demande intérieure, incluant des réductions de taux directeurs, un soutien au secteur de la construction et à la consommation. La banque centrale continue de baisser ses taux d’intérêt. La réunion du Comité permanent de l’Assemblée nationale populaire qui s’est tenue du 4 au 8 novembre a permis de donner les détails de la politique fiscale. Le montant du plan envoie un signal mitigé, et potentiellement déceptif au vu des attentes très élevées, mais conforme à son modus operandi. Pékin semble en effet privilégier la stabilisation de l’économie en visant en premier lieu des problématiques structurelles sur le long terme.
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L’équipe EAVEST
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Avertissement de l’indice CAC 40®
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«
Il n’y a rien de plus précieux que rire
et faire rire les autres.
«
Danny DEVITO
né le 17 Novembre 1944.
LETTRE HEBDOMADAIRE – 17/11/2024
CETTE SEMAINE
Les indices des prix à la consommation (IPC) du Royaume-Uni, du Canada et du Japon, ainsi que les indices des directeurs d’ achat (PMI) des économies développées et le PIB Allemand, constituent les principaux événements économiques.
Mais les bénéfices de Nvidia, publiés mercredi, constitueront le point fort de la semaine.
LES CHIFFRES ECONOMIQUES
LES NEWS
- Défense Européenne
Bruxelles modifie ses politiques de dépenses afin de réorienter un tiers du budget commun de l’Union, soit près de 400 milliards vers la défense et la sécurité, alors que la guerre de la Russie en Ukraine et le retour de Donald Trump à la Maison Blanche font pression sur l’UE pour qu’elle stimule les investissements.
- Allemagne
Sous pression de l’opposition, M. Scholz présentera un vote de confiance sur son gouvernement le 16 décembre, qu’il avait initialement prévu de faire à la mi-janvier, et organisera des élections anticipées le 23 février.
- Suez
En Moselle, le projet d’usine de recyclage chimique des plastiques, d’un coût de 440 millions d’euros, suspendu. Le site devait créer 200 emplois et ouvrir en 2027. Loop Industries, SK Geo Centric et Suez RV France mettent en cause l’inflation des coûts et la conjoncture économique.
- Alstom
Alstom, leader mondial de la mobilité intelligente et durable, a livré avec succès la première rame de métro Metropolis entièrement automatisé, composée de quatre voitures, à la ville de Taipei. Ce train permettra de relier Taipei à la ville de New Taipei.
- Electricité France
La France bat son record, (qui datait de 2002), d’exportation d’électricité grâce au nucléaire et aux énergies renouvelables. La sécurité d’approvisionnement électrique est garantie en France pour l’hiver 2024-2025 selon RTE.
LES PERFORMANCES
LE GRAPHE DE LA SEMAINE
A L’AFFICHE : Les Foncières Françaises, Secteur en Mutation
Introduites en France, en 2003, et s’inspirant du modèle des REIT américains, la Société d’investissement immobilier cotée, « SIIC », est un statut particulier pour des sociétés immobilières : leurs actions sont cotées sur un marché réglementé. Son objet social consiste à commercialiser ou à exploiter, valoriser et/ou vendre les différents types de biens qui composent son parc immobilier:
🏠 Logement d’habitation,
🏫Immobilier d’exploitation (parkings, cités universitaires, etc.),
🏢 Immobilier d’entreprise (entrepôts, bureaux, etc.),
🏗️ Terrains à bâtir.
Le secteur immobilier est un secteur intensif en capital dont le modèle économique repose sur un fort endettement.
C’est ainsi, qu’en 2022 et jusqu’à fin 2023, le contexte macro-économique et inflationniste a eu pour conséquence principale la hausse des taux d’intérêts directeurs des grandes banques centrales, dont la BCE. Cet environnement défavorable s’est traduit pour les SIIC par :
📉 Une baisse des « valeurs d’expertise »,
📈 Un renchérissement du coût de la dette,
📉 Une baisse drastique du nombre d’acheteurs potentiels.
Cependant, depuis mi 2024, les politiques monétaires des banques centrales notamment celle de la BCE, sont devenues accommodatives.
La BCE a ainsi baissé les taux courts de 75 bp depuis juin 2024, entrainant aussi une baisse des taux longs. Et les économistes s’attendent, à ce que les taux de la BCE tombent à 2,5 % au cours des 12 prochains mois !
Le secteur des foncières françaises est le troisième marché européen représentant environ 15% du marché de l’UE.
Le secteur est dominé par quelques acteurs majeurs totalisant plus de 100 milliards d’euros d’actifs sous gestion :
- Unibail-Rodamco-Westfield, leader européen et la plus grande foncière commerciale au monde, avec plus de 50 milliards d’actifs,
- Klépierre, un peu plus petite qu’Unibail, elle est l’une des grandes foncières de commerce européennes,
- Covivio, diversifiée opérant majoritairement en France, en Allemagne et en Italie avec environ 23 milliards d’actifs,
- Gecina, environ 17 milliards d’actifs situés principalement en région parisienne,
- Icade complète le top 5 avec environ 12 milliards d’actifs, mixe une activité de promotion, des immeubles de santé et une foncière tertiaire (bureaux).
Le volume d’investissement 2024, est attendu entre 20-22 milliards €, avec une répartition équilibrée entre bureaux (45-50%), commerce (20-25%), et logistique (15-20%).
Toutefois, depuis la période COVID19, face aux nouveaux usages, le marché des bureaux, segment historique majeur, et celui du commerce, sont en pleine mutation, alors que le secteur de la logistique est dynamique.
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«
Contre la stupidité,
même les dieux luttent en vain.
«
Friedrich SCHILLER
né le 10 Novembre 1759.
LETTRE HEBDOMADAIRE – 10/11/2024
CETTE SEMAINE
Cette semaine est plus calme après l’effervescence de la semaine dernière, même si les données sur l’inflation aux États-Unis, mercredi, domineront le paysage. Les données sur le ZEW Allemand (sentiment économique), sur l’emploi et le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni, ainsi que les chiffres du PIB du Japon, sont les principaux événements à surveiller sur le front économique.
Parmi les entreprises, AstraZeneca, deuxième valeur la plus importante du FTSE 100, et Vodafone seront les vedettes de la semaine, tandis que Cisco et Disney domineront la semaine pour les entreprises américaines. En France seul Alstom attirera l’attention.
LES CHIFFRES ECONOMIQUES
LES NEWS
- L’Oréal
TF1 cède sa marque Ushuaïa au groupe L’Oréal. Pour 27,5 millions d’euros, L’Oréal pourra commercialiser notamment les fameux gels douche au nom de la célèbre émission créée par Nicolas Hulot en 1987.
- BMW
BMW plombé par la chute de ses ventes. Le constructeur allemand a fait état d’un bénéfice net au troisième trimestre divisé par six sur un an. En cause, des ventes en fort recul, notamment en Chine, couplé au rappel de composants défectueux, qui a retardé des livraisons.
- Bouygues Telecom
Bouygues Telecom finalisera l’acquisition de La Poste Mobile avant fin décembre. En mettant la main sur le premier opérateur hors réseau de France, Bouygues Telecom gagnera 2,3 millions d’abonnés. Une opération de taille qui devrait lui permettre de talonner le numéro deux du marché, SFR.
- Michelin
Michelin a annoncé la fermeture de ses usines de Cholet (Maine-et-Loire) et de Vannes (Morbihan). 1254 salariés sont concernés. A travers cette décision, Bibendum poursuit la réorganisation de son outil industriel en Europe.
- Défense
Selon la presse brésilienne, Emmanuel Macron ira au sommet du G20, le 18 novembre à Rio de Janeiro, avec une offre historique pour les armées brésiliennes : 24 Rafale, 36 canons Caesar, 1 sous-marin Scorpene supplémentaire et 50 hélicoptères H-145.
LES PERFORMANCES
LE GRAPHE DE LA SEMAINE
A L’AFFICHE : L’Economie Italienne
L’Italie fait partie des six pays fondateurs de la Communauté Économique Européenne (CEE) créée par le Traité de Rome le 25 mars 1957 et précurseur de l’Union Européenne. Elle est également un membre fondateur de l’OTAN, l’alliance militaire transatlantique créée le 4 avril 1949.
D’une population d’environ 59 millions d’habitants, d’un PIB d’environ 2 200 milliards d’euros, l’Italie possède la troisième plus grande économie de la zone euro. L’Italie est le deuxième pays industriel d’Europe, soit, 12,3 % de la valeur ajoutée manufacturière de l’UE, et le quatrième exportateur mondial !
L’industrie représente environ 22% du PIB en valeur, (versus 70% pour les services) contre moins de 15% en France.
Le tissu industriel italien se caractérise par une prédominance d’entreprises familiales de taille réduite (les entreprises italiennes emploient en moyenne 4 salariés pour 5,6 en France). En effet, en 2024, le secteur manufacturier compte environ 385 000 entreprises (243 000 en France) dont 99% sont des PME (71% en France) et 81% des TPE à moins de 10 employés.
Si le faible endettement privé (107 % du PIB contre 162 % en moyenne dans la zone euro) est un point positif pour l’Italie, le gros point noir, et ce depuis plus de 40 ans, est une dette publique très élevée créant une dépendance à l’égard de l’UE et de la BCE.
La majorité de la production industrielle est destinée à l’export, les exportations de biens industriels représentant 95% de la valeur totale des exportations de biens italiens. Les produits exportés industriels, sont issus de secteurs spécialisés estampillés « Made in Italy » comme :
⏯ les machines-outils (15,6% des exportations industrielles en 2022),
⏯ la métallurgie (12,6%),
⏯ l’automobile (6,7%),
⏯ la haute technologie (3,6%).
Les usines italiennes bénéficient de l’un des plus hauts degrés d’automatisation au monde. Ainsi, le territoire est le 6ème fournisseur mondial de robotique et le 7ème pour son niveau d’automatisation (224 robots/10.000 employés). Les machines industrielles italiennes représentent 18 % de tout le commerce international.
Quant à l’industrie pharmaceutique, l’Italie est devenue le premier producteur de l’Union européenne en termes de valeur, grâce à ses compétences industrielles et la flexibilité des sous- traitants.
Enfin, le secteur de l’énergie est un secteur vital pour le pays, puisque l’Italie est, le second importateur net d’électricité au monde avec près de 80% de l’énergie consommée par le pays, importée.
Si, à l’heure actuelle, le mix énergétique italien est composé à près de 80% d’énergies fossiles, l’Italie, avec ses leaders Enel et Eni, a considérablement développé son potentiel de production d’énergies renouvelables depuis dix ans (18% de la consommation énergétique brute finale).
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LES CHIFFRES DU MOIS
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Les indices boursiers
Résultat du mois de Octobre : un CAC 40 à 7 350,37 points au 31/10/2024, soit une baisse de -1,97% sur le mois.
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La volatilité
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Les Fonds Vol Target
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Les indices Sponsorisés
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Indices sponsorisés géographiques
Parmi les indices sponsorisés géographiques, les valeurs sont en baisse avec une moyenne mensuelle des
performances de -2,63%.
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Indices sponsorisés « thématiques »
La catégorie des Indices sponsorisés « thématiques » affiche une performance moyenne mensuelle en baisse de -1.84%.
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Le résumé du mois
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La situation économique en Europe
L’économie européenne est dans une situation préoccupante, bien que les conditions varient considérablement selon les pays. L’Allemagne est en proie à une récession industrielle, aggravée par des défis dans le secteur automobile. La transition vers l’électrique, bien qu’inévitable, comporte des risques importants pour cette industrie, et certains constructeurs, tels que Mercedes, commencent déjà à remettre en question leurs engagements initiaux. En France, la situation économique est légèrement meilleure, mais le pays reste fragilisé par un lourd endettement et des déficits qui exigent des mesures de rigueur, dans un contexte politique tendu. À l’inverse, l’Espagne surprend avec une croissance solide, illustrant les disparités qui caractérisent la zone euro.
La situation économique aux Etats-Unis
L’économie mondiale tient bon, bien que des signes de ralentissement soient perceptibles dans plusieurs régions. Aux États-Unis, ce sont notamment les chiffres de l’emploi pour les mois d’août et septembre qui ont déçu. Les inscriptions au chômage et les demandes d’emploi ont augmenté de manière significative, suscitant l’intérêt des économistes. Cependant, les autres indicateurs économiques, tels que la consommation, l’investissement et la confiance des agents économiques, demeurent favorables, ce qui renforce notre scénario d’un atterrissage en douceur pour l’économie américaine. Si le secteur industriel est actuellement en récession, la solidité des services compense largement cette faiblesse. Le PIB du deuxième trimestre a été confirmé à +3 %, et une croissance positive est attendue pour le troisième trimestre, ce qui réduit les risques de récession pour l’instant.
La situation économique en Asie
La Chine souffre spécifiquement d’un manque de croissance depuis plusieurs trimestres. L’absence d’inflation rend possible et nécessaire des mesures de relance budgétaire et monétaire importantes. La deuxième économie mondiale a enregistré une croissance de 4,6 % au troisième trimestre, parmi les plus faibles depuis des décennies. Le géant asiatique peine à retrouver un taux de croissance qu’il a connu avant la crise sanitaire et vise un PIB de 5 % en 2024. Le pays est confronté à une sévère crise de son secteur immobilier, à des tensions géopolitiques qui freinent ses exportations et à une faible consommation intérieure.
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