Vendredi 05 juin 2020
La pharma à la lumière du COVID-19 !
Les investissements dans la recherche médicale et les traitements offrent à l’industrie pharmaceutique de belles perspectives, tant sur le plan de la santé que sur le plan financier !
Evolution du secteur ces dernières années
L’industrie pharmaceutique a subi de nombreuses mutations ces dernières années, faisant face à de nombreux défis structurels : encadrement des dépenses de santé par les pouvoirs publics, des patients toujours plus nombreux et exigeants, et donc une nécessité impérative de relancer l’innovation. En effet, le temps des « Blockbusters » est bel et bien terminé, le développement s’intensifie sur des domaines plus spécialisés, des maladies plus complexes…
Les évolutions de la société et l’augmentation de la population sont favorables à l’épanouissement du secteur : le matériel médical et paramédical est de plus en plus sophistiqué, l’automédication et les produits liés au bien-être sont des produits à marge qui confortent notamment son développement.
Ainsi on a vu évoluer de manière constante les dépenses liées à la santé dans les pays européens et aux Etats-Unis, mais aussi dans les pays émergents où la classe moyenne s’étoffe. Pour exemple, la Chine avec plus d’un milliard de personnes concernées en 2020 !
A elle seule, la filière pharmaceutique française – avec ses 26 800 entreprises – représente 0,3 % du tissu entrepreneurial français et compte près de 235 200 salariés, représentant ainsi 3 % du chiffre d’affaires total réalisé par toutes les entreprises, tous secteurs confondus.
Face au COVID-19 et aux défis du futur
Les organisations politiques et pharmaceutiques ont dû s’allier pour faire face à la situation exceptionnelle générée par le COVID 19, car la bataille se situe à la fois sur le front sanitaire et sur le front économique.
Bataille sanitaire d’abord, car aucun traitement ni vaccin à l’efficacité validée, mais également sur le plan des ressources car manque de protections disponibles et de tests pour appréhender la crise et la sortie du confinement.
Sur le plan pharmaceutique, des essais cliniques ont été lancés dans toute l’Europe sous le nom du projet Discovery et 3.000 patients y participent – dont 800 en France avec cinq branches thérapeutiques. Le but est de tester plusieurs molécules : l’antiviral remdesivir, les anti-VIH lopinavir et ritonavir, seuls ou en association avec l’interféron bêta, et la désormais fameuse et controversée hydroxychloroquine du Pr Didier Raoult.
Une vingtaine de biotechs ou de groupes pharmaceutiques travaillent sur le sujet (Roche, Sanofi, Novartis, Pasteur Mérieux en Europe, Gilead, AbbVie etc) et même si l’Europe était à la traîne sur les biotechs, la vitesse à laquelle les différents essais ont été lancés donne de belles perspectives.
Il apparaît clairement que l’épidémie du COVID 19 est donc l’un des gros enjeux pour les groupes pharmaceutiques et les a remis sur le devant de la scène publique, politique et économique.
Il est donc intéressant de se pencher sur les spécialités et territoires de compétences des principaux acteurs dans la crise actuelle, mais surtout dans les défis médicaux présents et à venir.
Sanofi est en effet le leader français dans la pharmacie dédiée au diabète, maladies rares, sclérose en plaques, oncologie… mais également présent sur le secteur des génériques et des vaccins. Il est d’ailleurs en tête en terme de capitalisation boursière à la Bourse de Paris et détenu partiellement par le groupe l’Oreal.
Il est également devenu l’un des leaders mondiaux des médicaments sans ordonnance dans un marché en croissance régulière et non concurrencé par les médicaments génériques avec ses célèbres marques Doliprane, Magné B, Lysopaïne, etc…
Le groupe Suisse Roche occupe – lui – la première place mondiale sur les secteurs de biotechnologies, diagnostics in vitro, autosurveillance glycémique et reste également le premier investisseur mondial en R&D dans le secteur de la santé. Ces dernières années, le groupe a d’ailleurs massivement investi dans le secteur de l’oncologie et de la résistance aux antibiotiques en faisant l’acquisition de Ignyta, Flatiron Health et GeneWeave BioSciences.
Quant à Novartis, c’est un acteur également très présent dans le secteur de la médecine nucléaire et du traitement des cancers difficiles – marché qui demande toujours plus d’investissement dans la R&D. Mais il est parallèlement un leader incontesté dans la production de médicaments génériques, de produits de soins oculaires et de produits pharmaceutiques destinés au traitement des maladies cardio-vasculaires, respiratoires, dermatologiques, d’affections gastro-intestinales et de troubles hormonaux.
Perspectives du secteur
Nous l’aurons bien compris, ce secteur industriel évolue sur de longs cycles, et les restructurations profondes menées en R&D continueront de porter leurs fruits dans les années à venir. L’épisode du COVID 19 et ses enjeux nous ont rappelé à la vulnérabilité et l’interaction de l’homme dans son environnement. Tenant compte de cette expérience mais surtout des grands défis médicaux de notre société actuelle et de celle de demain, il apparaît que la recherche et le développement de l’industrie pharmaceutique sont des fondamentaux de notre économie.
La démographie, la croissance économique globale dans les pays émergeants, le vieillissement de la population dans les pays développés, la diversification des maladies chroniques et les innovations thérapeutiques donnent de réelles perspectives de croissance.
Les laboratoires seront donc en mesure de tirer parti de ces évolutions, en se basant encore davantage sur ces impératifs stratégiques :
– orienter la recherche sur les besoins encore non couverts et la personnalisation des traitements
– viser le résultat plus que les moyens (efficience économique et performance médicale)
– continuer de travailler le commercial et le marketing aves les outils actualisés
Après des années de restructurations et d’accentuation de la recherche, on peut alors estimer que les dépenses mondiales de santé devraient voguer sur un taux minimum de croissance annuel moyen de 4.4%, pour atteindre plus de 14,000 milliards de dollars en 2030.
L’enjeu de la santé est plus important que jamais et une épidémie type COVID 19 permet de voir la nécessité d’une collaboration maximum entre l’ensemble des acteurs du public et du privé.
Pour résumer, les investissements dans la recherche médicale et les traitements offrent à l’industrie pharmaceutique de belles perspectives, tant sur le plan de la santé que sur le plan financier !
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