LES CHIFFRES DU MOIS

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Les indices boursiers

Résultat du mois d’Avril : un CAC 40 à 7593,87 points au 30/04/2025, soit une hausse de 2,59% sur le mois.

 

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La volatilité

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Les Fonds Vol Target

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Les indices Sponsorisés

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Indices sponsorisés géographiques

Parmi les indices sponsorisés géographiques, les valeurs sont en baisse avec une moyenne mensuelle des performances de -0,06%.

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Indices sponsorisés « thématiques »

La catégorie des Indices sponsorisés « thématiques » affiche une performance moyenne mensuelle en hausse de 1,61%.

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Nous sommes à votre disposition pour aller plus loin dans l’analyse de ces sous-jacents et vous accompagner dans la création de vos produits sur mesure !

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Le résumé du mois

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La situation économique en Europe

En avril 2025, l’économie de la zone euro a montré des signes de stabilisation, avec un indice PMI à 51,2, confirmant une légère amélioration de l’activité.

L’inflation a poursuivi sa baisse, atteignant 2,1 %, ce qui renforce les attentes d’un nouvel assouplissement monétaire de la BCE. Les taux ont été maintenus inchangés ce mois-ci, mais le ton accommodant de l’institution suggère une baisse possible en juin.

L’Allemagne a dévoilé un plan d’investissement de 10 milliards d’euros dans la transition énergétique, tandis que la France a vu son déficit commercial se réduire légèrement.

Toutefois, la croissance reste fragile, avec une demande mondiale atone et la persistance des tensions commerciales transatlantiques. L’OCDE maintient sa prévision de croissance inchangée à 1,0 %, soulignant une reprise lente et incertaine.

 

La situation économique aux Etats-Unis

 

En avril 2025, l’économie américaine a montré des signes de ralentissement, avec un indice PMI composite en baisse à 49,7, indiquant une contraction modérée de l’activité.

L’inflation a légèrement reculé à 2,8 %, mais reste au-dessus de l’objectif de la Fed, qui a maintenu ses taux directeurs inchangés, tout en laissant entendre qu’un assouplissement monétaire pourrait intervenir au second semestre si la tendance se confirme.

Le marché du travail reste solide, avec un taux de chômage stable à 3,9 %, bien que la création d’emplois ait légèrement ralenti.

Les tensions commerciales avec la Chine et l’Europe ont continué de peser sur les exportations, tandis que la consommation intérieure a montré des signes d’essoufflement.

Globalement, les perspectives économiques restent prudentes, avec une croissance attendue autour de 1,6 % pour 2025 selon les dernières prévisions du FMI.


La situation économique en Asie

 

En avril 2025, l’économie asiatique a affiché une dynamique contrastée, portée par la résilience de certaines économies tout en étant freinée par une demande mondiale affaiblie.

La Chine a enregistré une croissance modérée, avec un PIB en hausse de 4,5 % sur un an, soutenue par des mesures de relance ciblées, notamment dans les infrastructures et la consommation intérieure. Toutefois, l’immobilier reste un point de fragilité.

Au Japon, la croissance a stagné, affectée par la baisse des exportations et une inflation toujours faible à 1,2 %, ce qui a conduit la Banque du Japon à maintenir sa politique ultra-accommodante.

En Inde, la croissance reste robuste avec un rythme annuel estimé à 6,8 %, portée par la demande intérieure et les investissements publics.

Globalement, l’Asie reste un moteur de l’économie mondiale, mais subit les contrecoups des tensions commerciales internationales et du ralentissement des grandes économies occidentales.

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L’équipe EAVEST

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Les indices ici évoqués sont purement systématiques, sans aucune contribution discrétionnaire d’aucunes parties.

Les règles des indices sont accessibles au public.

Sources : Refinitiv / Investeam / Les Echos


Avertissement de STOXX

STOXX et ses Concédants ne soutiennent, ne garantissent, ne vendent ni ne promeuvent en aucune façon les valeurs ou les titres financiers ou les options ou toute autre appellation technique basées sur les Indices et déclinent toute responsabilité liée au négoce des produits ou services basés sur les Indices.

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Extrait du rapport sur cartographie des produits structurés commercialisés auprès des investisseurs particuliers en France par l’AMF et l’ACPR:

« En 2024, l’ACPR et l’AMF ont créé un groupe de travail visant à cartographier le marché des produits structurés, marqué par un fort développement entre 2021 et 2023.

Un produit structuré est un placement (fonds d’investissement, titre de créance, etc.) dont la valeur dépend de l’évolution d’un actif financier sous-jacent (action, indice boursier). Sa formule de calcul est définie lors de la souscription, et les conditions de rendement sont fixées à l’avance, et peuvent donc être expliquées au client avant la signature du contrat. En raison de leur complexité, ces produits peuvent être mal compris par l’épargnant et font donc l’objet d’une vigilance particulière des deux autorités, qui avaient adopté une doctrine sur leur encadrement dès 2010.

L’objectif de cette cartographie est de recenser les produits structurés vendus aux particuliers tant en assurance-vie qu’en comptes-titres. Elle vise à quantifier précisément la dynamique des collectes annuelles, à identifier les principaux circuits de commercialisation, ainsi que les principales caractéristiques de ces produits (niveau de risque, performance, sous-jacent notamment). Les produits structurés concernés par l’étude sont les titres de créance et les fonds à formule commercialisés sur le marché français entre 2021 et 2023. La cartographie a été réalisée sur la base de données collectées auprès de 10 banques représentant l’essentiel des produits structurés commercialisés en France auprès d’une clientèle de particuliers.

Ce travail de cartographie a permis de mettre en évidence plusieurs enseignements :

  • La commercialisation des produits structurés en France auprès d’une clientèle non professionnelle est très dynamique, passant d’environ 23 Mds d’euros en 2021 à près de 42 Mds d’euros en 2023. Cette progression s’explique notamment par (i) l’entrée sur le marché d’un nouveau producteur (banque étrangère) et (ii) une augmentation des volumes chez les producteurs historiquement présents sur le marché français, en particulier chez le leader historique du marché.

 

  • La commercialisation des produits structurés est réalisée très majoritairement en assurance-vie (au moins 80% vs. 20% en offres au public / comptes-titres). Si ces produits sont commercialisés auprès de particuliers, pratiquement la moitié des produits excluent le grand public en le qualifiant de marché cible négatif, et une part notable des produits (8%) sont uniquement réservés à une clientèle « avancée ».

 

  • La part de produits offrant une protection totale du capital à l’échéance est en constante augmentation depuis 2021 (plus d’un tiers des produits émis en 2023) tout comme la proportion de produits les moins risqués (près de 40% de produits notés SRI 1 à 3 émis en 2023) qui a augmenté de 9% à 39%.

 

  • Dans un contexte de marchés haussiers, ces produits ont très majoritairement enregistré une performance positive : une perte en capital est intervenue pour moins de 1% des produits remboursés sur la période 2021-2023, et le rendement annuel médian brut (hors impact des frais – difficiles à identifier sur ces produits – et de la fiscalité) distribué s’échelonne entre 6% et 7% sur la même période. Ces performances ne doivent pas occulter le risque de perte en capital en cas retournement du marché.

 

  • Les produits structurés commercialisés présentent une structuration en adéquation avec la Recommandation ACPR 2016-R-04 et avec les règles de complexité fixées par la doctrine nationale sur les produits complexes (Position AMF 2010-05). Retraités des produits offrant une protection en capital à l’échéance, la majorité des produits commercialisés présente une structuration (« pay-off ») d’une complexité jugée faible à modérée. Toutefois, la part des structurations plus sophistiquées augmente légèrement en 2023. La plupart des produits sont indexés à des sous-jacents assez usuels (indices ou des actions). Les indices comportant un mécanisme de décrément représentent un peu plus du tiers des produits, en décroissance sensible depuis 2021. La thématique ESG connaît un recul notable. »

Lien : Cartographie des produits structurés commercialisés auprès des investisseurs particuliers en France

 

 


EAVEST s’engage depuis 2013 à rendre cette classe d’actifs transparente, compréhensible et accessible.

Pour cela EAVEST  a constamment investi dans l’innovation :

      • 2014 : Création de la 1ere base de données de produits structurés en France.

      • 2016 : Publication des 1ers articles pédagogiques pour mieux appréhender le fonctionnement de ces produits.

      • 2017 : Lancement de  » Mon Portefeuille », outil de consolidation et de suivi des produits structurés.

      • Fin 2017 : Déploiement de l’Eavestpedia, encyclopédie dédiée aux produits structurés.

      • 2022 : Ouverture de notre outil de suivi aux utilisateurs d’un agrégateur de données de premier plan.

      • 2023 : Publication d’un livre pédagogique complet sur les produits structurés : Réussir ses investissements dans les produits structurés.

      • Fin 2023 : Eavest innove et crée la première MarketPlace dédiée aux produits structurés !

      • 2024 : Rédaction de la formation validante ANACOFI sur les produits structurés

 


Découvrez la première marketplace de produits structurés

Une étude fondamentale pour comprendre ces produits financiers complexes

Dans un effort de transparence et d’éducation des investisseurs, l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) publie en janvier 2020 une étude détaillée intitulée « L’évolution de la complexité des produits structurés commercialisés en France : quel bilan de l’action de l’AMF? ».

Ce document constitue une ressource précieuse pour mieux comprendre cette classe d’actif.

 

Extrait de l’analyse du marché français des produits structurés par l’AMF et de l’ACPR :

« En octobre 2010, l’Autorité des marches financiers (AMF) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) ont publié conjointement des éléments de doctrine visant à limiter la complexité de produits présentant un risque de perte en capital et qui sont commercialisés en France auprès des investisseurs de détail sous la forme de fonds à formule ou de titres de créance complexes, ceux-ci pouvant notamment être utilisés comme supports à des contrats d’assurance-vie. Cette étude a pour principal objectif de mesurer l’impact de cette mesure. Dans la lignée des travaux menés par Célérier et Vallée (2017) et à partir de données provenant du fournisseur de données privé Structured Retail Products, plusieurs indicateurs sont utilisés pour analyser l’évolution de la complexité de ces produits entre 2001 et 2018. Trois portent sur la complexité de la formule des produits (nombre de mécanismes, nombre de nœuds dans l’arbre de décision et nombre de scénarios), et un porte sur la complexité de l’actif sous-jacent. Le nombre de mécanismes et, depuis 2017, la complexité de l’actif sous-jacent, font l’objet d’un décompte formel par l’AMF dans l’analyse de la complexité des produits.

L’analyse montre une très nette diminution de la complexité mesurée par le nombre de mécanismes après 2010 mais ce mouvement a été contrebalancé par une augmentation du nombre de scénarios, qui pourrait mettre en lumière un risque de contournement réglementaire. Par ailleurs, même si les actifs sous-jacents considérés comme les plus complexes ont été moins utilisés depuis 2017, les sous-jacents les plus simples également, ce qui constitue un point d’attention supplémentaire.

 Les taux d’appel (rendements annuels reçus par l’investisseur si le scénario le plus favorable se réalise) mis en avant dans les documentations commerciales sont positivement corrélés à toutes les mesures de complexité analysées (nombre de mécanismes, nombre de nœuds, nombre de scénarios, complexité du sous-jacent). Pour autant, il apparaît, s’agissant des produits échus, que les produits les plus complexes sont les moins performants.

Les performances annualisées brutes nominales des produits structurés sont très largement positives dans la plupart des cas (supérieures à 5 % pour plus de la moitié des produits). Corrigée de l’inflation, 75 % des produits échus affichent une performance réelle positive, mais concernent seulement 57 % des volumes commercialisés. En revanche, si l’on compare ces performances avec celles d’investissements boursiers traditionnels (actions avec ou sans dividendes réinvestis), les résultats sont moins favorables. Il apparaît ainsi que 43 % des produits indexés sur les marchés actions (représentant un peu plus de la moitié des volumes commercialisés) surperformeraient un fonds répliquant le CAC 40. Cette part tombe à 21 % (30 % des volumes) lorsque les performances sont comparées à celles d’un fonds répliquant le CAC 40 dividendes réinvestis. »

 

L’étude complète  : L’évolution de la complexité des produits structurés commercialisés en France – Quel bilan de l’action de l’AMF ?

 


EAVEST s’engage depuis 2013 à rendre cette classe d’actifs transparente, compréhensible et accessible.

Pour cela EAVEST  a constamment investi dans l’innovation :

    • 2014 : Création de la 1ere base de données de produits structurés en France.

    • 2016 : Publication des 1ers articles pédagogiques pour mieux appréhender le fonctionnement de ces produits.

    • 2017 : Lancement de  » Mon Portefeuille », 1er outil de consolidation et de suivi des produits structurés.

    • Fin 2017 : Déploiement de l’Eavestpedia, base de connaissances dédiée aux produits structurés.

 

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LETTRE HEBDOMADAIRE – 04/05/2025

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CETTE SEMAINE


Les décisions de la Réserve fédérale (Fed) et de la Banque d’Angleterre (BoE) en matière de taux d’intérêt dominent la semaine, de même que les indices des directeurs d’achat (PMI) américains et chinois.

 

Les investisseurs continuent de surveiller de près les signes indiquant que la guerre commerciale, même si elle est généralement en pause, commence à avoir un impact sur les données.

 

Parmi les principaux résultats de la semaine, citons Palantir, AMD et Disney aux États-Unis, AXA, Véolia et Legrand en France.

 


LES CHIFFRES ECONOMIQUES






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LES NEWS


 


LES PERFORMANCES


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A L’AFFICHE : Terres Rares et
Métaux Stratégiques


 

Dans un monde où la transition énergétique, la digitalisation et les logiques de souveraineté redessinent les contours de l’économie mondiale, les terres rares et les métaux dits critiques s’imposent comme des ressources hautement stratégiques. Leur importance dépasse largement le cadre technique ou industriel. Ils sont devenus :

⚔️ des actifs géopolitiques,

🌐des leviers de puissance,

Et, pour les investisseurs, un champ d’opportunités mais aussi de risques.

 

🔬 Les définitions : entre rareté technique et criticité stratégique

 

Contrairement à ce que leur nom suggère, les terres rares ne sont pas rares dans la croûte terrestre. Il s’agit d’un groupe de 17 éléments (15 lanthanides + scandium + yttrium).

Leur rareté est en réalité économique : ils sont difficiles à concentrer, coûteux à extraire, et encore plus à raffiner.

 

Ce sont des composants indispensables à la fabrication :

🧲 d’aimants permanents (moteurs électriques, éoliennes),

🔋 de batteries,

📱 d’équipements électroniques,

🎯de technologies militaires.

 

Les métaux critiques sont quant à eux définis par deux critères :

➡️ leur importance économique élevée,

➡️ leur risque élevé de rupture d’approvisionnement.

 

Ces critères varient selon les pays :

🛡️ L’Europe, les États-Unis, le Japon mettent l’accent sur la sécurité d’approvisionnement,

🏭 La Chine, l’Australie ou le Canada raisonnent en termes de souveraineté industrielle.

 

⚡️ Des enjeux économiques structurants, entre tension sur l’offre et appétit croissant de la demande

 

Le principal moteur de la demande en métaux critiques réside dans la transition énergétique. Une voiture électrique contient jusqu’à six fois plus de métaux qu’un modèle thermique. Le cuivre, le lithium, le nickel, le cobalt sont indispensables à l’électrification des usages, aux batteries, et à la croissance des énergies renouvelables.

 

Parallèlement, l’offre reste extrêmement concentrée. La Chine assure :

➡️ près de 70 % de la production minière des terres rares,

➡️ 85 % du raffinage mondial.

 

Face à cette dépendance, dans le but de sécuriser les approvisionnements, de remonter dans la chaîne de valeur, et de positionner leurs actifs sur les segments les plus rentables (raffinage, recyclage, composants), les grandes entreprises minières ont engagé une vague de fusions-acquisitions.

En 2024 :

🤝 Rio Tinto a racheté Arcadium Lithium (6,7 Mds $),

🤝 Livent a fusionné avec Allkem pour créer un géant du lithium (10,6 Mds $)

 

🌐 Géopolitique des métaux critiques : vers une cartographie conflictuelle des ressources

 

🇨🇳 Chine :

➡️ En avril, elle impose des restrictions à l’exportation sur 24 terres rares et minéraux critiques, en riposte aux droits de douane américains (145 %)​.

 

🇺🇸 États-Unis :

➡️ Signature d’un décret présidentiel pour évaluer les risques sur la sécurité nationale,

➡️ Projet de stockage stratégique de métaux issus des grands fonds marins (initiative controversée sur le plan écologique).

 

🇪🇺 Union européenne :

Mise en œuvre du Critical Raw Materials Act, avec des objectifs ambitieux 

➡️10 % d’extraction,

➡️40 % de raffinage,

➡️25 % de recyclage en Europe d’ici 2030​

 

En conclusion, les métaux critiques ne sont pas un simple thème conjoncturel. Ils incarnent une mutation de fond dans l’économie mondiale, et, l’avenir de l’investissement responsable passera aussi par le choix éclairé des métaux du futur. 

 

Pour les investisseurs avertis, ils offrent un levier de croissance durable, à condition de :

🌐 comprendre les logiques d’interdépendance,

🔍 intégrer les nouveaux paramètres du risque (géopolitique, technologique, environnemental),

💰 capter les dynamiques de création de valeur à chaque maillon de la chaîne.

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LETTRE HEBDOMADAIRE – 27/04/2025

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CETTE SEMAINE


Les données sur l’économie et les entreprises se succèdent à un rythme effréné cette semaine.

 

Les chiffres de l’emploi aux États-Unis (ADP & NFP) seront avec les PIB Européens les chiffres importants, mais la confiance des consommateurs américains et l’indice des directeurs d’achat chinois (PMI) seront également à surveiller.

La Banque du Japon (BoJ) devrait laisser ses taux d’intérêt inchangés et pourrait commenter la situation actuelle, compte tenu de l’inquiétude généralisée concernant les droits de douane.

 

La semaine sera à nouveau chargée en publications de bénéfices français, américains et britanniques avec en autre les bénéfices des banques françaises et britanniques, de TotalEnergies, Stellantis, des deux géants pharmaceutiques britanniques, ainsi que ceux d’Amazon, d’Apple, de Meta et de Microsoft.

 

Et bien sûr, les investisseurs pourraient être confrontés à d’autres gros titres de la Maison Blanche sur les tarifs douaniers.

 


LES CHIFFRES ECONOMIQUES






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LES NEWS


 


LES PERFORMANCES


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LE GRAPHE DE LA SEMAINE


 



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A L’AFFICHE : Perspectives Macroéconomiques
Européennes 2025


 

L’Europe aborde 2025 dans un contexte singulier :

➡️ jamais, depuis la crise des dettes souveraines, la croissance n’avait semblé à ce point tributaire de facteurs exogènes – guerre commerciale entre Washington et Pékin, incertitudes énergétiques, fragmentation géopolitique –

➡️ et pourtant si portée par des ressorts internes : un marché du travail toujours tendu, des salaires réels en redressement et l’annonce d’un réarmement budgétaire sans précédent depuis la fin de la guerre froide.

 

📈 Une reprise qui peine à s’affirmer

Les dernières Staff projections de la BCE actent un scénario de « réveil en demi‑teinte », le PIB de la zone euro ne progresserait que de 0,9 % en 2025, avant d’accélérer légèrement à 1,2 % en 2026 ; ces chiffres ont été revus à la baisse de 0,2 point depuis décembre 2024, l’Institution pointant « l’effet paralysant de l’incertitude commerciale et des pertes de compétitivité persistantes » sur l’investissement et les exportations.

 

Dans le même temps, d’autres projections telles celles d’Allianz Research, plus pessimistes encore, ne tablent que sur 0,8 % cette année, soulignant que la contraction du commerce mondial amputera 1,5 point de la croissance des échanges et plongera même les flux de biens en territoire négatif (‑0,5 %)

 

Si la composante externe freine l’activité, la consommation privée devrait, elle, reprendre le flambeau. La BCE anticipe en effet un net rebond du revenu réel grâce à des hausses de salaires encore robustes (+3,4 %) et à la décrue attendue de l’inflation. La normalisation progressive de l’épargne de précaution – toujours élevée depuis la pandémie – devrait également soutenir les dépenses des ménages.

 

🔻Inflation : dernière vague avant la cible

Après deux années de glissement désinflationniste, l’indice HICP se cantonnerait en moyenne à 2,3 % en 2025 avant de converger vers l’objectif de 2 % au premier trimestre 2026. La légère bosse anticipée cette année tient à trois facteurs :

✅ Énergie : la comparaison avec les prix très bas de 2024 crée un effet de base haussier, malgré des cours du Brent que la plupart des analystes revoient désormais plutôt vers 66 $/bbl en moyenne annuelle,

✅ Alimentation : selon la BCE, le renchérissement des matières premières agricoles fait remonter la composante alimentaire autour de 3 % l’été prochain avant un reflux stable à 2,2 % d’ici 2027.
✅ Services : la pression salariale reste vigoureuse mais devrait progressivement s’effriter à mesure que la productivité se redresse et que le marché du travail ralentit.

 

Pour la politique monétaire, cette trajectoire ouvre la porte à un assouplissement graduel : Allianz imagine un taux de dépôt de la BCE ramené à 1,5 % fin 2025 (trois baisses de 50 pb), tandis que le marché price déjà un premier mouvement dès juin.

💰 Budgets : la fin de l’orthodoxie ?

Sur le front fiscal, le ton a changé :

➡️ l’Allemagne, longtemps chantre de la « Schuldenbremse », assume désormais une relance ciblée sur le financement des infrastructures et de la défense. Allianz chiffre l’impact à +0,3 point de PIB en 2025 pour Berlin, mais prévient d’un dérapage potentiel du ratio dette/PIB vers 75 % à horizon 2030.

➡️ Au niveau agrégé, la BCE projette un déficit stabilisé autour de 3,2 % du PIB et une dette de la zone en légère hausse ; l’Institution souligne toutefois que l’enveloppe globale reste accommodante par rapport à 2019, la plupart des mesures post‑pandémie n’ayant été que partiellement retirées.

➡️ Cette inflexion budgétaire, conjuguée à la poursuite du quantitative tightening de l’Eurosystème (40 Mds € de remboursements mensuels), gonflera l’offre nette de Bunds ; Allianz en mesure l’effet à +30 pb sur la fair value du 10 ans allemand, effet compensé par la baisse attendue des taux directeurs.

 

🔮 Réarmement, transition et attractivité boursière

Côté marché, le rallye européen du premier trimestre – meilleure surperformance relative face au S&P 500 depuis trente ans – provient d’un simple re‑rating, rappelle BlackRock, « les bénéfices devant à présent prendre le relais ».

 

La thématique défense, portée par le saut budgétaire et la redéfinition ESG (intégration partielle dans les fonds Article 8) restera au cœur de la rotation sectorielle ; J.P.Morgan estime que jusqu’à 18 Mds € d’actifs « ESG light » pourraient se redéployer vers l’aéro‑défense.

 

En anticipation des coupes BCE et du ralentissement, un allongement graduel de la duration core sur obligations d’Etat (Bund 7‑10 ans) et/ou une surpondération des obligations IG (Investment Grade) Europe défensif (utilities/telecom) pourraient se matérialiser.

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« L’administration doit être

ferme pour l’ordre,

et libérale pour les libertés. »

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Louis Napoléon BONAPARTE,

né le 20 avril 1808

LETTRE HEBDOMADAIRE – 20/04/2025

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CETTE SEMAINE


Alors que les indices rapides des directeurs d’achat (PMI) sont publiés cette semaine, l’accent sera mis sur la saison des bénéfices.

 

En France, près de la moitié des valeurs du CAC40 publieront leurs résultats alors qu’aux États-Unis, de grands noms tels que Tesla et Boeing seront sur le devant de la scène.

 

Toutefois, si ces publications sont importantes, des deux côtés de l’Atlantique, il est probablement trop tôt pour avoir des indications initiales de l’impact sur les entreprises, du nouveau régime tarifaire américain.

 


LES CHIFFRES ECONOMIQUES






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LES NEWS


 


LES PERFORMANCES


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LE GRAPHE DE LA SEMAINE


 



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A L’AFFICHE : Les Bancaires Européennes


 

Pendant plus d’une décennie, les banques européennes ont été les symboles d’un secteur englué dans la stagnation, plombé par des taux d’intérêt négatifs, une croissance atone et une série de crises politiques et réglementaires.

 

Pourtant, depuis la fin de la pandémie et plus encore en 2024-2025, elles opèrent un spectaculaire retournement. Résilientes face aux turbulences des marchés mondiaux et soutenues par un environnement de taux plus favorable, les banques du Vieux Continent dépassent désormais les attentes et se repositionnent comme des acteurs dynamiques et compétitifs.

 

Le catalyseur ? L’inflation post-pandémique et la guerre en Ukraine, qui ont forcé la Banque centrale européenne (BCE) à relever ses taux.

 

Résultat :

➡️ Des marges d’intérêt restaurées, des bilans plus solides et un retour à un modèle économique viable.

➡️ Un TSR (Total Shareholder Return) de +20,8 % au 1er trimestre 2025, contre -5,2 % pour leurs homologues américaines.

➡️ L’indice Euro Stoxx Banks a progressé de plus de 52 % sur l’année 2024, dépassant les géants de la tech,

➡️ et, est en tête des secteurs les plus performants du continent, depuis janvier 2025, des établissements comme Société Générale (+44 %), Banco de Sabadell (+39 %) ou encore Banco Santander (+38 %) mènant la danse.

 

Au-delà de la hausse des taux, c’est l’ensemble du modèle bancaire européen qui s’est adapté et renforcé avec :

 

✅ Une rentabilité retrouvée : Les banques européennes affichent un ROE supérieur à 11 %, et certaines comme Société Générale ont même vu leurs bénéfices exploser (+60 % en 2024).

✅ Une valorisation attractive : Malgré leur surperformance récente (+52 % pour l’Euro Stoxx Banks en USD en 2024), les banques restent modestement valorisées. Des établissements comme Intesa Sanpaolo se négocient à seulement 1,4 fois leur valeur comptable, contre 1,5x pour les banques américaines.

✅ Une diversification des revenus : Les revenus de commissions (gestion de fortune, trading, marchés de capitaux) jouent un rôle d’amortisseur face aux variations des taux. La collecte d’actifs et les activités de fusions-acquisitions se multiplient, comme l’indiquent les perspectives d’Axiom, renforçant la résilience du modèle.

✅ Une solide gestion des taux : Les banques ont réduit leur sensibilité aux taux courts, privilégiant les écarts de maturité et les courbes pentues. Le retour de la « maturity transformation » devient une opportunité plutôt qu’un risque.

 

Malgré leur rebond, les banques européennes restent moins chères que leurs consœurs américaines. Le ratio cours/bénéfice moyen est de 8 pour le STOXX Europe 600 Banques, contre 13,5 pour le KBW américain, et le rendement moyen du dividende atteint 5,9 %, soit plus du double du niveau aux États-Unis.

 

Tout n’est pas rose pour autant. Le secteur reste exposé à plusieurs risques :

➡️ Nouvelle guerre commerciale initiée par l’administration Trump : des mesures tarifaires annoncées le 2 avril 2025 font craindre un ralentissement mondial.

➡️ Divergence transatlantique : Tandis que la Fed freine l’assouplissement, la BCE pourrait encore baisser ses taux, avec des effets sur les spreads et les prêts immobiliers.

➡️ Hausse des coûts : Le ratio coût/revenu des banques européennes a atteint 60,6 % fin 2024, un niveau élevé.

➡️ Rendement peut-être à son pic : Certains analystes estiment que les profits pourraient avoir déjà atteint leur sommet cyclique.

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« L’honnêteté est le premier chapitre

du livre de la sagesse. »

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Thomas JEFFERSON

né le 13 avril 1743

LETTRE HEBDOMADAIRE – 13/04/2025

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CETTE SEMAINE


Les marchés continuent de se remettre de la récente volatilité des tarifs douaniers, mais se retrouvent au cœur de la saison des bénéfices aux États-Unis, avec les banques et Netflix, et la première salve de bénéfices d’entreprise du CAC40, avec notamment le secteur du luxe et Forvia qui publient leurs résultats cette semaine.

 

Le calendrier prévoit également l’inflation au Royaume-Uni, ainsi que les décisions de la Banque du Canada et de la Banque centrale européenne (BCE) en matière de taux d’intérêt. Cette dernière devrait baisser à nouveau ses taux de 25bps.

 


LES CHIFFRES ECONOMIQUES






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LES NEWS



LES PERFORMANCES


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LE GRAPHE DE LA SEMAINE


 



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A L’AFFICHE : Le Secteur des
Foncières Européennes


 

L’année 2024 a marqué une phase d’ajustement pour l’immobilier, avec une inflation en recul vers les objectifs des banques centrales et un pic des taux d’intérêt atteint. À partir du second semestre 2024, les banques centrales ont amorcé une baisse graduelle des taux directeurs, allégeant le coût du capital et soutenant timidement la croissance économique.

 

Jusqu’à la guerre commerciale initiée par D. Trump, la croissance du PIB européen, était attendue modeste à 1%, mais s’améliorant grâce à des taux plus accommodants et à la hausse des revenus réels des ménages. De même, aux États-Unis, les analystes voyaient un atterrissage en douceur avec un taux de croissance autour de 2,7%.
Enfin, malgré des taux longs élevés et volatils, 70% des investisseurs immobiliers commerciaux sondés envisagent d’augmenter leurs acquisitions en 2025 par rapport à l’année précédente​.

 

Certes, les nouveaux tarifs douaniers imposés par l’administration Trump représentent un choc commercial majeur et soulèvent de forts risques de stagflation, relocalisation industrielle, et récession mondiale partielle. Mais, à ce jour, bien malin qui peut quantifier avec certitude les effets réels sur l’économie mondiale.

 

Ainsi, le Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII) n’anticipe qu’une perte de PIB mondial de 0,8 % à l’horizon de 2040. L’Organisation mondiale du commerce (OMC) s’attend seulement à un recul de 1 % des échanges commerciaux dans le monde. Ce qui reste faible.

Et la probabilité de récession de l’économie US pour 2025 est de 50/50 !

 

Une chose est sûre, les banques centrales seront de nouveau sur le pont avec selon les estimations de croissance et d’inflation, de 2 à 3 baisses de taux attendues pour la BCE et de 4 à 5 baisses de taux pour la Fed. Et même si la pentification des courbes de taux risque de continuer, les taux longs, ne devraient pas passer durablement au dessus de 3% et 4,60% respectivement pour la zone Euro et les US.

Les grandes foncières cotées ont traversé la tourmente de 2022-2023 en ajustant significativement leurs stratégies, et abordent 2025 avec des bilans assainis et des positionnements plus sélectifs.

Le désendettement a été au cœur des priorités :

➡️ la plupart des REITs européennes ont cédé des actifs non stratégiques

➡️ ou réduit drastiquement leurs dividendes afin de diminuer leur levier financier.

 

En parallèle, on assiste à un recentrage stratégique sur les actifs « core » et premium. Elles concentrent leur portefeuille autour des actifs offrant la meilleure visibilité locative et la plus forte création de valeur à long terme. Selon Xerfi, « les revenus locatifs perçus par les grandes foncières européennes continueront d’augmenter » à la faveur de ces arbitrages vers des segments premium comme :

➡️ les bureaux prime

➡️ le commerce physique prime (emplacements numéro un et actifs rénovés ou rénovables).

➡️ et les entrepôts logistiques situés dans des zones stratégiques.

 

Toutefois, les foncières cotées sont restées fortement corrélées aux taux d’intérêt longs, subissant des corrections de valorisation d’environ -1,1% par hausse de 10 points de base des taux obligataires.

En 2025, l’orientation future des taux sera donc déterminante :

➡️ un scénario de hausse modérée (< 0,30%) aurait un impact limité sur les marchés immobiliers physiques,

➡️ tandis qu’une remontée brutale (≥ 0,50%) non accompagnée de croissance inflationniste pourrait provoquer un « double dip » sur les valorisations d’actifs.

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« La valeur d’un État, à long terme, est la valeur des individus qui le composent. » ​

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James MILLS

né le 6 avril 1773

LETTRE HEBDOMADAIRE – 06/04/2025

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CETTE SEMAINE



La saison des bénéfices américains qui débute cette semaine avec le secteur bancaire et l’inflation américaine seront les événements clés de la semaine. Toutefois, il est fort à parier qu’ils soient éclipsés par les annonces de tarifs douaniers de la semaine dernière.

 


LES CHIFFRES ECONOMIQUES







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LES NEWS



LES PERFORMANCES


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LE GRAPHE DE LA SEMAINE


 



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A L’AFFICHE : Secteur Pétrole & Gaz


 

Après plusieurs années de turbulences – effondrement de la demande pendant la pandémie de 2020, flambée des prix en 2022 liés à la reprise et aux chocs géopolitiques – l’industrie pétrolière et gazière abordait 2025 dans un contexte à la fois apaisé mais cependant, incertain.

 

La consommation mondiale d’hydrocarbures avait retrouvé son niveau d’avant-crise et atteint de nouveaux sommets, portée par les besoins énergétiques des économies émergentes​.

 

Ainsi, après +1,9 % en 2023, la demande pétrolière mondiale a continué d’augmenter en 2024, de +0,8 %. Signe d’une diversification progressive du mix énergétique, pour la première fois, la part du pétrole dans la consommation d’énergie totale est tombée sous les 30 %.

 

Une fois les tensions gazières sur le Vieux Continent vite résorbées, la consommation de gaz naturel a de son côté affiché la plus forte croissance parmi les fossiles (+2,7 % en 2024), portée par l’Asie (Chine +7 % de demande) et une légère reprise en Europe et les grands exportateurs de GNL comme le Qatar, les États-Unis et l’Australie ont tourné à plein régime pour compenser la baisse des livraisons russes vers l’Europe​.

 

Au premier trimestre 2025, le marché pétrolier et gazier se caractérisait par une demande toujours ascendante (mais moins effrénée), une offre réactive pilotée par les producteurs majeurs, et des prix contenus qui reflètent cette nouvelle phase d’équilibre fragile.

 

Cependant, la première semaine d’avril 2025 a changé la donne.

🧨 La guerre commerciale de D Trump :

Les nouveaux tarifs douaniers imposés par l’administration Trump représentent un choc commercial majeur, avec un relèvement du taux de douane effectif US de 2,2 % fin 2024 à près de 20 %, voire 25-27 % en quelques mois. Le choc est d’ampleur historique et soulève de forts risques de stagflation, relocalisation industrielle, et récession mondiale partielle.

 

🔹Impacts macroéconomiques

📉 Croissance mondiale :

➡️baisse potentielle de 1 % (scénario modéré),

➡️jusqu’à -5,5 % (scénario dur en cas de forte mesures de rétorsion).

🇺🇸 Economie Américaine :

➡️ PIB revu en baisse vers 0,6–1 %,

➡️ Hausse du chômage estimée à +2–4 points,

➡️ Risque de récession proche de 60 %,

➡️ Choc inflationniste anticipé : +1,5 % à +2,5 %,

➡️ Inflation potentielle de 4–5 % à fin 2025.

 

⚖️ La surprise de l’OPEP+

Pendant la majeure partie de cette décennie, l’alliance OPEP+ a été le plus ardent défenseur mondial des prix élevés du pétrole. Mais, en l’espace de quelques instants cette semaine, ce rôle s’est inversé de manière spectaculaire. Pour certains observateurs, cela rappelle la guerre des prix qui a brièvement éclaté entre les dirigeants de l’OPEP+ lors de la pandémie de 2020.

 

La coalition des producteurs de brut, dirigée par l’Arabie saoudite et la Russie, a provoqué un choc majeur :

➡️ en augmentant l’offre de trois fois la quantité prévue en mai (411 000 barils par jour),

➡️ pour faire baisser les prix afin de punir les tricheurs du groupe.

 

Avec un brut déjà ébranlé par l’assaut des tarifs commerciaux annoncés la veille par le président américain Donald Trump, le résultat fut violent :

➡️ les contrats à terme sur le Brent ont chuté de 7,3 %, soit la plus forte baisse en deux ans,

➡️ pour passer sous la barre des 70 $ le baril pour aller toucher 65$ proche des plus bas de 4 ans !

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LES CHIFFRES DU MOIS

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Les indices boursiers

Résultat du mois de Mars : un CAC 40 à 7790,71 points au 31/03/2025, soit une baisse de -1,90% sur le mois.

 

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La volatilité

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Les Fonds Vol Target

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Les indices Sponsorisés

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Indices sponsorisés géographiques

Parmi les indices sponsorisés géographiques, les valeurs sont en baisse avec une moyenne mensuelle des performances de -2,36%.

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Indices sponsorisés « thématiques »

La catégorie des Indices sponsorisés « thématiques » affiche une performance moyenne mensuelle en baisse de – 0,16%.

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Le résumé du mois

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La situation économique en Europe

En mars 2025, l’économie de la zone euro a connu une légère croissance avec un indice PMI de 50,9, signalant une reprise modeste.  L’inflation a continué de baisser, se rapprochant de l’objectif de 2 % de la BCE, qui a réduit ses taux directeurs de 25 points de base.

 

Cependant, les tensions commerciales avec les États-Unis se sont aggravées, entraînant des inquiétudes sur la croissance. L’Espagne a annoncé un plan de soutien de 14,1 milliards d’euros, tandis que l’OCDE a abaissé sa prévision de croissance pour la zone euro à 1,0 %.
Malgré des signes de stabilisation, l’économie reste vulnérable aux incertitudes mondiales.

 

La situation économique aux Etats-Unis


En mars 2025, l’économie américaine a ralenti, avec l’indice ISM des services tombant à 50,8 %, son plus bas niveau en neuf mois. L’administration Trump a imposé de nouveaux tarifs douaniers, dont une taxe de 10 % sur toutes les importations, aggravant les tensions commerciales.

L’Union européenne et la Chine ont répliqué avec des mesures de rétorsion, accentuant l’incertitude économique. La Réserve fédérale a déjà abaissé ses taux en décembre 2024 pour soutenir l’économie. Cette situation a entraîné une volatilité accrue sur les marchés financiers. Les perspectives restent incertaines face aux conflits commerciaux et aux risques d’inflation.


La situation économique en Asie


En mars 2025, l’économie asiatique a été confrontée à des défis significatifs, notamment en raison des nouvelles mesures tarifaires imposées par les États-
Unis. Ces tarifs ont particulièrement touché la Chine, avec une augmentation de 34 points de pourcentage sur les produits chinois, entraînant une baisse prévue de 30 % des exportations chinoises vers les États-Unis et une diminution de 1,3 point de pourcentage de la croissance économique chinoise.

Les pays d’Asie du Sud-Est, tels que le Vietnam, la Malaisie et l’Indonésie, ont également été affectés par des tarifs élevés, menaçant leurs industries exportatrices. Par ailleurs, Fitch Ratings a abaissé la note de crédit de la Chine de «A+» à «A» en raison de l’augmentation de la dette publique et des risques fiscaux croissants. Malgré ces tensions, la Banque mondiale prévoit une croissance de 4,4 % en 2025 pour la région Asie de l’Est et Pacifique, soutenue par la consommation intérieure et la reprise du tourisme.

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L’équipe EAVEST

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Les indices ici évoqués sont purement systématiques, sans aucune contribution discrétionnaire d’aucunes parties.

Les règles des indices sont accessibles au public.

Sources : Refinitiv / Investeam / Les Echos


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STOXX et ses Concédants ne soutiennent, ne garantissent, ne vendent ni ne promeuvent en aucune façon les valeurs ou les titres financiers ou les options ou toute autre appellation technique basées sur les Indices et déclinent toute responsabilité liée au négoce des produits ou services basés sur les Indices.

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« Que serait la vie

si nous n’avions pas le courage

de rien tenter ? »

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Vincent VAN GOGH

né le 30 mars 1853

LETTRE HEBDOMADAIRE – 30/03/2025

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CETTE SEMAINE


 

Le mois de mars cède la place au mois d’avril, et le premier trimestre (Q1) cède la place au deuxième trimestre (Q2).

 

La semaine sera marquée par la décision de la Reserve Bank of Australia (RBA) concernant les taux d’intérêt, par les indices des directeurs d’achat (PMI) de la Chine et des États-Unis, l’inflation Européenne et enfin par la publication des chiffres de l’emploi vendredi.

 

Cette semaine relativement chargée compense la rareté des résultats, la saison des résultats du premier trimestre étant presque terminée.

 


LES CHIFFRES ECONOMIQUES







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LES NEWS


LES PERFORMANCES


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LE GRAPHE DE LA SEMAINE


 



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A L’AFFICHE : Le secteur des jeux d’argent
et de hasard (JAH)


 

Le jeu d’argent constitue l’un des plus anciens loisirs humains, mais connaît au XXIᵉ siècle une transformation radicale portée par la convergence de trois dynamiques : la digitalisation, la libéralisation réglementaire et l’innovation technologique. Si le jeu reste historiquement associé aux casinos terrestres, hippodromes ou buralistes, il est désormais de plus en plus déporté vers le numérique

En 2024, le marché mondial des jeux d’argent représentait 572 milliards de dollars, dont près de 100 milliards via les canaux en ligne. Ce secteur en pleine croissance devrait dépasser 750 milliards en 2029, avec un segment digital représentant plus de 130 milliards.

 

Le principal vecteur de transformation du secteur réside dans l’essor du jeu en ligne, qui regroupe plusieurs segments : paris sportifscasinos en ligneloteries digitalisées, mais aussi des formes émergentes telles que le poker, les jeux sociaux, ou encore les fantasy sports et les paris sur l’e-sport.

 

En 2024, les jeux en ligne génèrent 97,2 milliards de dollars, répartis comme suit :

1️⃣ Paris sportifs en ligne : 46,5 % du total (45,2 Mds $), en forte expansion grâce à la légalisation aux États-Unis, au Brésil et à l’essor du live betting.

2️⃣ Casinos en ligne : 36,2 % du total (35,1 Mds $), bénéficiant de l’accessibilité mobile, des bonus fidélité et de l’émergence de la réalité virtuelle.

3️⃣ Loteries en ligne : 17,3 % (16,9 Mds $), plus stables, mais en progression avec la digitalisation des loteries publiques et l’intégration de la blockchain.

 

Ce segment digital devrait croître de +6,5 % par an, pour atteindre 133 milliards de dollars en 2029, porté par l’augmentation du nombre d’utilisateurs (252 millions aujourd’hui, plus de 330 millions attendus), et une meilleure monétisation (ARPU moyen de 435 $).

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« Dans un monde fou,

seuls les fous sont sains d’esprit. »

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Akira KUROSAWA

né le 23 mars 1910

LETTRE HEBDOMADAIRE – 23/03/2025

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CETTE SEMAINE


 

Les indices rapides des directeurs d’achat (PMI), l’indice britannique des prix à la consommation (CPI) et l’indice allemand Ifo dominent la semaine, bien que les dépenses personnelles de consommation (PCE) aux États-Unis, vendredi, retiendront sans doute le plus l’attention.

 


LES CHIFFRES ECONOMIQUES







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LES NEWS



LES PERFORMANCES


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LE GRAPHE DE LA SEMAINE


 



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A L’AFFICHE : Les Tarifs Douaniers Américains


 

Les droits de douane sont au cœur de la vision économique de Donald Trump, qui les considère comme un moyen de développer l’économie américaine, de protéger les emplois et d’augmenter les recettes fiscales.

Au cours de sa campagne électorale, il a déclaré aux électeurs que les taxes « ne seront pas un coût pour vous, mais un coût pour un autre pays »,

ce que la majorité des économistes considèrent comme une déclaration « trompeuse ».

 

Un droit de douane est une taxe nationale prélevée sur les marchandises à leur entrée dans le pays, proportionnellement à la valeur de l’importation. La question est donc de savoir où se situe la charge « économique » finale des droits de douane.

 

Comment cela fonctionne concrètement ?

1️⃣ La taxe est physiquement payée par l’entreprise nationale qui importe les biens, et non par l’entreprise étrangère qui les exporte.
En ce sens, il s’agit donc d’une simple taxe payée par les entreprises américaines au gouvernement américain.

Au cours de l’année 2023, les États-Unis ont importé environ 3 100 milliards de dollars de marchandises, ce qui équivaut à environ 11 % du PIB américain.

Les droits de douane imposés sur ces importations ont rapporté 80 milliards de dollars cette année-là, soit environ 2 % du total des recettes fiscales américaines.
2️⃣ Si l’entreprise importatrice américaine répercute le coût des droits de douane sur la personne qui achète le produit aux États-Unis sous la forme de prix de détail plus élevés, c’est le consommateur américain qui supporte la charge économique.
3️⃣ Si l’entreprise importatrice américaine absorbe elle-même le coût du droit de douane et ne le répercute pas, on dit qu’elle supporte la charge économique sous la forme de bénéfices inférieurs à ceux dont elle aurait bénéficié autrement.

 

Quels droits de douane ont déjà été décidés ?

 

1️⃣ Canada & Mexique : Droits de douane de 25 % – ou une taxe sur les importations – sur tous les produits en provenance du Canada et du Mexique, afin d’inciter ces deux pays à lutter contre l’immigration clandestine et le trafic de stupéfiants.
2️⃣ Chine : Droit de douane de 10 % « en sus de tout autre droit de douane » jusqu’à ce que le pays réduise la contrebande de fentanyl. Il s’est déjà engagé à appliquer un taux de 60 % à ce pays et a envisagé une taxe de 200 % sur certaines importations de voitures.
3️⃣ Europe : Menacée de droits de douane de 200 % sur l’alcool en provenance des pays de l’UE, à moins que l’Union ne supprime ses droits de douane de 50 % sur le whisky.
4️⃣ Monde : Droits de douane de 25 % sur toutes les importations d’acier et d’aluminium en provenance du monde entier.

📊 Impact sur la croissance, l’inflation et les échanges commerciaux :

 

📌  Croissance : La hausse des tarifs a un effet direct sur la production et l’investissement. Différentes analyses montrent que l’incertitude commerciale freine la croissance américaine et mondiale. Un ralentissement économique aux États-Unis est prévu pour les prochains trimestres, avec une révision à la baisse du PIB américain de 0,7% à 1,1% sur l’année​.
📌  Inflation : L’augmentation des tarifs se répercute directement sur les prix. Or, l’indice des prix à la consommation (CPI) est déjà largement au-dessus de l’objectif de 2% fixé par la Fed​. Les nouvelles taxes sur les importations pourraient encore ajouter 0,3 à 0,6% d’inflation.

📌 Échanges commerciaux : L’administration a instauré des tarifs de 10 à 25% sur les importations de l’Union européenne, du Canada, du Mexique et de la Chine​. Contrairement au premier mandat de D Trump, la réponse des partenaires économiques  ne s’est pas faite attendre et les mesures de rétorsion, affecteront encore davantage les flux commerciaux internationaux.
 

🌐 Évaluation spécifique par pays et régions :

L’impact varie en fonction des pays et des relations commerciales avec les États-Unis.

 

🇨🇳 Chine : Réduction des exportations chinoises vers les États-Unis se fait déjà sentir. 

🔥Réaction potentielle : Dévaluation du yuan pour compenser les pertes et recherche de nouveaux marchés pour les produits chinois​ (déjà effectif).
🇪🇺 Union Européenne : Le commerce avec les États-Unis représente 17% des importations américaines. Augmentation des tarifs américains sur les véhicules européens de 2,5% à 10%.

🔥Réaction probable : l’UE pourrait hausser les droits de douane sur les produits américains (Boeing, produits agricoles)​

🇨🇦🇲🇽 Canada & Mexique : Ces deux pays sont fortement touchés par les nouvelles taxes sur l’acier et l’automobile. Selon JP Morgan, l’augmentation des tarifs va réduire les exportations canadiennes de 8% et mexicaines de 6%
🔥Réaction potentielle : Le Mexique pourrait renforcer ses relations commerciales avec la Chine pour compenser la perte du marché américain tandis que le Canada se tournerait vers l’Europe.

 

En conclusion, les nouvelles barrières commerciales mises en place en 2025 par les États-Unis ont des conséquences négatives à court et moyen terme sur la croissance, l’inflation et les échanges internationaux. Si elles affectent les entreprises étrangères et américaines qui produisent hors US, particulièrement dans l’automobile, l’acier, la technologie et l’agriculture, elles favorisent les entreprises de ces mêmes secteurs qui produisent aux US.

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« Le savoir gouvernera toujours l’ignorance ;

et un peuple qui entend se gouverner lui-même doit s’armer du pouvoir que confère le savoir. »

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James MADISON

né le 16 mars 1751

LETTRE HEBDOMADAIRE – 16/03/2025

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CETTE SEMAINE


 

Les décisions de taux de la Banque du Japon (BoJ), de la Réserve fédérale (Fed) et de la Banque d’Angleterre (BoE) dominent la semaine.

 

Dans le même temps, les bénéfices sont relativement rares, bien que l’assureur britannique Prudential, axé sur l’Asie, publie ses résultats.

 

Toutefois, les principaux moteurs de l’activité du marché devraient être les tarifs douaniers et leur impact sur les perspectives économiques mondiales, alors que les marchés s’efforcent d’évaluer l’approche de l’administration américaine en matière d’élaboration de politiques.

 


LES CHIFFRES ECONOMIQUES







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LES NEWS



LES PERFORMANCES


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LE GRAPHE DE LA SEMAINE


 



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A L’AFFICHE : Le Plan « Bazooka » allemand


 

Le nouveau gouvernement allemand élu en 2025 a annoncé un plan de relance massif, qualifié de « bazooka » fiscal, visant à sortir l’économie de la stagnation et à répondre aux défis structurels. Ce plan repose sur des mesures budgétaires sans précédent pour l’Allemagne, marquant une rupture avec la tradition de stricte discipline budgétaire.

Les principales mesures économiques et fiscales comprennent :

1️⃣ Relance des dépenses de défense – Assouplissement du Frein à la dette pour la défense : toutes les dépenses de défense au-delà de 1 % du PIB seront exclues des limites d’endettement. Cela permet de financer une hausse des dépenses militaires jusqu’à 3 % du PIB (contre ~2,1 % actuellement) en empruntant, sans contrainte de plafond.
Une telle augmentation représente environ 40 Mds€ supplémentaires par an dédiés à la défense​.
2️⃣ Fonds spécial pour les infrastructures – Création d’un fonds d’investissement public de 500 Mds€ sur 10 ans (environ 50 Mds€ par an, soit ~1 % du PIB par an) pour moderniser les infrastructures du pays​. Ce fonds sera hors budget et exempté du frein à la dette, ce qui permet son financement par le déficit sans violer les règles actuelles​.
Environ 100 Mds€ de ce fonds sont fléchés vers les États régionaux (Länder)​.
3️⃣ Souplesse pour les budgets régionaux – Assouplissement de la règle d’équilibre budgétaire des Länder : les 16 États fédérés seront autorisés à enregistrer un déficit structurel jusqu’à 0,35 % du PIB chacun (soit ~15 Mds€ par an au total) au lieu d’être tenus à l’équilibre​.

 

📈 Impact sur la croissance économique

 

Différentes analyses anticipent un rebond sensible de la croissance allemande grâce au stimulus budgétaire. Ce rebond varie selon l’ampleur et la rapidité de la mise en œuvre​.

📌 Exécution rapide du plan : avec des dépenses additionnelles déployées rapidement, le PIB de l’Allemagne gagnerait +0,5 % à 0,6% en 2025 (au lieu d’une croissance nulle en l’absence de plan), +2,1 % en 2026 (vs ~0,9 % sans plan) et +2,4 % en 2027 (vs ~1,1 % baseline)​
📌 Exécution plus graduelle : le supplément de croissance resterait notable (+0,3 % en 2025, +1,8 % en 2026, +2,1 % en 2027 par rapport aux scénarios sans stimulus)​.

 

On peut également s’attendre à des effets d’entraînement positifs en Europe, les pays voisins étant incités à accroître eux aussi leur effort militaire et à bénéficier indirectement de la reprise allemande​.

 

📊 Conséquences sur la dette publique et le déficit budgétaire

 

📌  Le financement de ce plan « bazooka » est assumé par un recours accru à la dette publique. D’après Allianz, le déficit budgétaire allemand, qui était d’environ -2,1 % du PIB en 2024, augmenterait significativement pour atteindre -3  à -3,5 %  du PIB d’ici 2027 selon la rapidité d’excécution du plan.
📌  Le ratio de dette publique suivrait une trajectoire haussière mais toujours maîtrisable : en 2027 la dette passerait d’environ 66 % du PIB aujourd’hui à 66-68 % du PIB.
 

🪙 Réaction des marchés financiers :


La réaction des marchés financiers a été massive mais positive

📌La hausse des taux souverains allemands – inédite depuis des décennies – s’est faite dans l’ordre et sans panique, les investisseurs mondiaux intégrant l’idée d’une Allemagne plus dynamique, émettant davantage de dette de haute qualité​.

📌Les actifs risqués allemands (actions, euro) ont également bénéficié de ce changement de paradigme, signe que le plan du Chancelier a renforcé la confiance dans les perspectives économiques du pays.

 

🔎 Ce plan se concrétisera-t’il ?

 

Le nouveau parlement se réunira le 25 mars,  et les deux partis centristes ont donc moins de trois semaines pour faire passer leurs propositions.
Les principales propositions requièrent chacune le soutien d’une majorité des deux tiers à la fois dans l’ancien Bundestag – 489 députés sur 733 – et au Bundesrat.

 

Le chancelier Friedrich Merz peut souffler avec l’accord obtenu ce vendredi avec des députés écologistes qui acceptent de lever leur veto au plan
 

Après d’âpres négociations, les députés écologistes ont accepté, vendredi, de lever leur veto au plan. Le chancelier Friedrich Merz peut désormais compter sur la majorité des deux tiers nécessaire pour faire amender la constitution et assouplir les règles d’endettement du pays.

 

Toutefois, il reste encore quelques jours avant le vote, et l’Allemagne n’est pas à l’abris de revirements d’intentions de vote sur un sujet aussi « sacré » pour les rigoristes allemands.

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« Ne me parlez même pas de la défaite.

Je ne supporte pas d’y penser. »

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Bobby FISCHER

né le 9 mars 1943

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LETTRE HEBDOMADAIRE – 09/03/2025

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CETTE SEMAINE


 

 


LES CHIFFRES ECONOMIQUES







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LES NEWS



LES PERFORMANCES


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LE GRAPHE DE LA SEMAINE


 



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A L’AFFICHE : Le Plan « ReArm Europe »


 

Mardi 4 mars, quelques heures après l’annonce de la suspension de l’aide américaine à l’Ukraine, Ursula von der Leyen, a présenté un plan pour une Europe « plus sûre et résiliente » afin de répondre aux défis sécuritaires auxquels est confronté le continent : 800 milliards d’euros pourront être mobilisés.

Quels sont les détails de ce plan et les impacts économiques ?

Est-il vraiment crédible ?

 

🔹 Objectifs du Plan ReArm Europe

1️⃣ Augmenter rapidement et durablement les dépenses de défense pour répondre aux menaces sécuritaires et soutenir l’Ukraine.
2️⃣ Favoriser les investissements communs et les achats groupés afin de réduire les coûts et améliorer l’interopérabilité des armées européennes.
3️⃣ Renforcer l’industrie de défense européenne en stimulant la production et la recherche militaire.
4️⃣ Créer des mécanismes financiers adaptés pour permettre aux États membres d’augmenter leurs dépenses sans compromettre leur stabilité budgétaire.

 

💶 Les Mécanismes Financiers du Plan

 

1️⃣ Assouplissement des règles budgétaires

📌 Activation de la clause dérogatoire du Pacte de Stabilité et de Croissance permettant aux États membres d’augmenter significativement leurs dépenses militaires sans tomber sous le coup de la procédure pour déficit excessif.
📌 Impact estimé : Si les États augmentent leur budget de défense de 1,5 % du PIB, cela pourrait dégager 650 milliards d’euros sur quatre ans.

2️⃣ Création d’un instrument de prêts pour la défense

📌 Un fonds de 150 milliards d’euros en prêts aux États membres pour financer des investissements stratégiques dans :

Défense aérienne et antimissile
Systèmes d’artillerie et de munitions
Drones et anti-drones
Cyberdéfense et mobilité militaire
📌 Objectif : Mutualiser la demande et encourager les achats groupés.

3️⃣ Mobilisation du budget européen

📌 Redirection des fonds européens vers les investissements militaires via :

Les programmes de politique de cohésion
Le soutien à l’innovation et aux infrastructures stratégiques
📌 Objectif : Optimiser les ressources existantes sans nécessiter de nouvelles contributions massives.

4️⃣ Stimulation de l’investissement privé

📌 Accélération de l’Union de l’épargne et de l’investissement pour encourager le financement privé dans les entreprises de défense.
📌 Implication de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) pour soutenir les projets stratégiques liés à la défense.

 

📊 Conséquences économiques : croissance et dette

 

1️⃣ Impact sur la croissance

✔ Effet multiplicateur économique : Une hausse des dépenses de défense peut stimuler la production industrielle, l’innovation technologique et l’emploi.
✔ Dynamisation du secteur de la défense : Renforcement des groupes comme Dassault, Airbus Defence, Rheinmetall, Leonardo, Thales, Nexter…
✔ Augmentation des capacités de production militaire pour réduire la dépendance aux États-Unis et répondre à la demande croissante liée à la guerre en Ukraine.

2️⃣ Impact sur la dette publique

❌ Risque de hausse des déficits : Si les États empruntent massivement pour financer la défense, cela pourrait alourdir la dette publique.
✅ Atténuation grâce à l’assouplissement budgétaire : L’activation de la clause du Pacte de Stabilité donne une marge de manœuvre budgétaire aux États.
✅ Recours au financement privé et à la BEI : Limite l’impact direct sur les finances publiques.

 

🔎 Ce plan est-il crédible ?

 

✅ Points positifs

✔ Mobilisation financière inédite pour la défense.
✔ Effet structurant sur l’industrie européenne : Meilleure coordination et compétitivité accrue face aux acteurs américains et chinois.
✔ Réduction de la dépendance aux États-Unis : Objectif d’une autonomie stratégique européenne.

❌ Risques et limites

⚠️ Coût budgétaire élevé : Une hausse massive des dépenses militaires pourrait générer des tensions budgétaires, surtout pour les États très endettés.
⚠️ Divergences entre États membres : Certains pays pourraient rechigner à s’endetter pour la défense.
⚠️ Délais de mise en œuvre : L’industrie de défense européenne doit encore accroître sa capacité de production.

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LES CHIFFRES DU MOIS

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Les indices boursiers

Résultat du mois de Février : un CAC 40 à 8111,63 points au 28/02/2025, soit une hausse de 2,14% sur le mois.

 

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La volatilité

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Les Fonds Vol Target

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Les indices Sponsorisés

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Indices sponsorisés géographiques

Parmi les indices sponsorisés géographiques, les valeurs sont en hausse avec une moyenne mensuelle des
performances de 0,16%.

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Indices sponsorisés « thématiques »

La catégorie des Indices sponsorisés « thématiques » affiche une performance moyenne mensuelle en hausse de 2,73%.

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Le résumé du mois

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La situation économique en Europe

En février 2025, l’économie européenne a montré une faible dynamique, avec une croissance quasi nulle et des signes de stagnation. L’inflation a diminué légèrement à 2,4 %, soutenue par la baisse des prix de l’énergie, en particulier en France, où les tarifs de l’électricité ont chuté de 15 %. Ce recul de l’inflation a renforcé les attentes d’une réduction des taux d’intérêt par la BCE, prévue pour son prochain conseil.

Cependant, les tensions commerciales mondiales, notamment la menace de nouveaux tarifs américains, et l’instabilité politique en France et en Allemagne continuent de peser sur l’économie. Les perspectives restent incertaines, bien que des réformes structurelles et des avancées dans des secteurs comme les technologies vertes et l’intelligence artificielle pourraient offrir des opportunités de croissance. La BCE pourrait abaisser son taux directeur à 2,5 %, afin de soutenir l’économie.

 

La situation économique aux Etats-Unis


En février 2025, l’économie américaine montre des signes de ralentissement, avec une contraction prévue de 1,5 % du PIB au premier trimestre. La consommation des ménages a reculé de 0,2 % en janvier, et la confiance des consommateurs a chuté à son plus bas niveau en huit mois.

L’inflation est remontée à 3 %, alimentée par les politiques protectionnistes de Donald Trump et la hausse des tarifs douaniers. Le déficit commercial a atteint un record de 153 milliards de dollars. Les entreprises, comme Walmart, expriment leurs inquiétudes face aux tensions commerciales. La Réserve fédérale adopte une approche prudente, retardant une possible baisse des taux. Dans ce contexte, les perspectives économiques restent incertaines, avec un risque de récession si la consommation et l’investissement ne se redressent pas.


La situation économique en Asie


En février 2025, la croissance économique en Asie a été contrastée. La Chine a enregistré une croissance de 4,8 %, en légère baisse par rapport aux 4,9 % de l’année précédente, affectée par la faiblesse persistante du marché immobilier et une perte de confiance chez les consommateurs et les investisseurs. En revanche, l’Inde a affiché une croissance robuste de 6,6 %, stimulée par une forte consommation privée et des investissements soutenus. L’Indonésie a également connu une performance solide, contribuant positivement à la dynamique régionale. Cependant, la Birmanie a continué de faire face à une grave crise économique, avec une contraction de -2,5 % en 2025, exacerbée par des conflits internes et une instabilité politique persistante. Dans l’ensemble, l’Asie de l’Est et le Pacifique ont maintenu une croissance résiliente, bien que légèrement inférieure aux niveaux d’avant la pandémie, avec des perspectives de 4,8 % en 2024 et une légère baisse à 4,4 % en 2025.

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L’équipe EAVEST

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Les indices ici évoqués sont purement systématiques, sans aucune contribution discrétionnaire d’aucunes parties.

Les règles des indices sont accessibles au public.

Sources : Refinitiv / Investeam / Les Echos


Avertissement de STOXX

STOXX et ses Concédants ne soutiennent, ne garantissent, ne vendent ni ne promeuvent en aucune façon les valeurs ou les titres financiers ou les options ou toute autre appellation technique basées sur les Indices et déclinent toute responsabilité liée au négoce des produits ou services basés sur les Indices.

Avertissement de l’indice CAC 40®

Euronext Paris S.A. détient tous droits de propriété relatifs à l’Indice. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne se portent garantes, n’approuvent, ou ne sont concernées en aucune manière par l’émission et l’offre de produit. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne seront pas tenues responsables vis-à-vis des tiers en cas d’inexactitude des données sur lesquelles est basé l’Indice, de faute, d’erreur ou d’omission concernant le calcul ou la diffusion de l’Indice, ou au titre de son utilisation dans le cadre d’une émission et d’une offre. L’Indice est accessible sur le site d’Euronext (www.euronext.com), ainsi que sur différents sites d’informations financières. « CAC 40® » et « CAC® » sont des marques déposées par Euronext Paris SA, filiale d’Euronext N.V.

Avertissement de SOLACTIVE

Solactive n’offre aucune garantie ni assurance, expresse ou implicite, concernant les résultats de l’utilisation de l’Indice et/ou de la marque de l’Indice ou de la valeur de l’Indice à un moment quelconque ou en quelque autre circonstance. Solactive AG met tout en oeuvre pour garantir l’exactitude du calcul de l’Indice. Solactive AG n’est pas tenue, quelles que soient ses obligations vis-à-vis de l’Emetteur, d’informer les tiers, y compris et sans s’y limiter les investisseurs et/ou les intermédiaires financiers de l’instrument financier, de toute erreur dans l’Indice. Aucune publication de l’Indice par Solactive AG, ni son utilisation au titre de l’instrument financier dans le cadre d’une licence de l’Indice ou de la marque de l’Indice, ne constitue une recommandation de Solactive AG d’investir dans le dit instrument financier ou ne représente d’une quelconque manière une assurance ou une opinion de Solactive AG à l’égard de tout investissement dans cet instrument financier. La présente décharge de responsabilité est fournie à titre exclusivement informatif et constitue une traduction libre de la décharge de responsabilité originale prévue par Solactive AG. Elle ne saurait en aucun cas engager Solactive AG. Seule la version originale en anglais fait foi. Pour toute information sur les indices Solactive, merci de consulter le site internet http://www.solactive.com.

Avertissement de MSCI

Les indices MSCI sont la propriété exclusive de MSCI Inc. (“MSCI”). Les instruments financiers basés sur les indices MSCI  ne sont en aucune façon sponsorisés, avalisés, vendus ou promus par MSCI, ni par aucune des entités impliquées dans l’établissement des indices MSCI. Aucun acheteur, vendeur ou détenteur de ces instruments financiers, ou toute autre personne ou entité, ne doivent utiliser ou se référer à un nom commercial ou à une marque MSCI dans le but de parrainer, endosser, commercialiser ou promouvoir ces instruments financiers sans avoir contacté préalablement MSCI afin d’obtenir son autorisation. En aucun cas, toute personne ou entité ne peut prétendre à aucune affiliation avec MSCI sans l’autorisation écrite préalable de MSCI.

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« Lorsque l’une des portes du bonheur se ferme, une autre s’ouvre ;

mais trop souvent, nous regardons si longtemps celle qui est fermée que nous ne voyons pas celle qui vient de s’ouvrir. »

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Alexander Graham BELL

 né le 3 mars 1847

 

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LETTRE HEBDOMADAIRE – 03/03/2025

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CETTE SEMAINE


 

Les salaires américains, les indices des directeurs d’achat (PMI) chinois et américains et une décision de la Banque centrale européenne (BCE) sont les principaux événements de la semaine, même si l’attention reste concentrée sur les droits de douane et l’adoption du budget américain par le Congrès. 

En France, les résultats annuels de Thales, Bouygues, AirFrance et Vivendi sont attendus, tandis que la saison des résultats américains touche à sa fin.

 


LES CHIFFRES ECONOMIQUES






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LES NEWS


 

 


LES PERFORMANCES


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LE GRAPHE DE LA SEMAINE


 



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A L’AFFICHE : Le Secteur Agro-alimentaire


 

Le marché agro-alimentaire mondial est l’un des plus importants au monde. En incluant l’ensemble de la chaîne alimentaire (de la production agricole à la distribution), il est estimé à environ 11 100 milliards de dollars en 2023​

soit près de 11 % du PIB mondial

Plus spécifiquement, le marché mondial des produits alimentaires et des boissons est évalué autour de 8 700 milliards USD en 2023, et devrait atteindre 9 080 milliards USD en 2024.

À plus long terme, la croissance se poursuivrait, et le marché pourrait approcher 15 000 milliards USD d’ici 2030 (soit une croissance annuelle moyenne d’environ 3 à 5 %).

Cette expansion s’explique par plusieurs facteurs de croissance majeurs :  

 Dynamique démographique et économique : La hausse de la population mondiale et surtout l’augmentation du niveau de vie dans les pays émergents stimulent la consommation alimentaire.
️ Urbanisation et nouveaux modes de vie : L’exode rural et la concentration urbaine modifient les habitudes alimentaires. En ville, les consommateurs recherchent davantage de produits prêts à consommer, de nourriture pratique et ont accès à une distribution moderne.
 Innovation et diversification de l’offre : L’industrie innove pour répondre aux nouvelles attentes. Le développement de nouveaux produits et de nouvelles catégories.

 Sensibilité accrue à l’alimentation : Les consommateurs portent de plus en plus d’attention à ce qu’ils mangent, ce qui crée des segments de marché en forte croissance.

 

Le secteur agro-alimentaire mondial est caractérisé par la présence de grands groupes multinationaux, même si le marché reste très fragmenté vu son ampleur. Ainsi, aucun acteur individuel ne détient plus de quelques pourcents de part de marché globale.

 Nestlé : le plus grand groupe agroalimentaire mondial,

 PepsiCo : 86,4 milliards USD de ventes annuelles​,

 JBS : leader mondial de la viande (bœuf, volaille),

 Anheuser-Busch InBev : numéro 1 mondial de la brasserie,

Cargill : le plus grand groupe privé du secteur,

 Lactalis : non côtée, leader mondial des produits laitiers.

Segmentation géographique :

 Asie-Pacifique – C’est la première région mondiale en termes de ventes agroalimentaires et compte environ 36 % des revenus mondiaux du secteur. La Chine à elle seule pèse environ 18 % du marché mondial (près de 1 700 milliards $)​.

 L’Amérique du Nord constitue un marché très mature et de grande taille. Les États-Unis sont le premier marché national au monde, avec environ 20 % du marché mondial à eux seuls (~1 800 milliards $).

 L’Europe constitue également un marché majeur, généralement considéré comme le 2ᵉ ou 3ᵉ marché mondial selon les critères, d’environ 3 000 milliards $soit environ un quart du marché global.

L’Amérique latine représente une part plus modeste du marché mondial (de l’ordre de 10-15 % des ventes globales en estimation)

 Moyen-Orient & Afrique – Cette zone géographique, très vaste et disparate, constitue la plus petite part du marché mondial en valeur, mais également celle à la plus forte croissance potentielle.

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LES CHIFFRES DU MOIS

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Les indices boursiers

Résultat du mois de Janvier : un CAC 40 à 7941,64 points au 30/01/2025, soit une hausse de 7,60% sur le mois.

 

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La volatilité

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Les Fonds Vol Target

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Les indices Sponsorisés

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Indices sponsorisés géographiques

Parmi les indices sponsorisés géographiques, les valeurs sont en hausse avec une moyenne mensuelle des
performances de 4.66%.

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Indices sponsorisés « thématiques »

La catégorie des Indices sponsorisés « thématiques » affiche une performance moyenne mensuelle en hausse de 13.20%.

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Le résumé du mois

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La situation économique en Europe

En janvier 2025, l’économie européenne a connu une croissance modérée, avec une prévision de 1,3 % du PIB pour l’année, contre 0,8 % en 2024. L’inflation a diminué à 2,1 %, se rapprochant de l’objectif de la BCE. Cependant, les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine ont pesé sur la stabilité économique.
La réélection de Donald Trump a ravivé les craintes de protectionnisme, menaçant les exportations européennes. Malgré ces défis, la consommation reste dynamique, soutenue par une amélioration du pouvoir d’achat et un taux de chômage en baisse à 6,3 %.
La dépendance énergétique de l’Europe s’accentue, notamment vis-à-vis de la France et de la Norvège.
L’incertitude géopolitique et les conflits mondiaux restent des facteurs de risque. Les États membres doivent jongler entre réduction de la dette et soutien à la croissance. L’année s’annonce incertaine mais avec quelques signaux encourageants.

 

La situation économique aux Etats-Unis


En janvier 2025, l’économie américaine affiche une croissance modérée avec un PIB en hausse de 2,3 % au dernier trimestre 2024. Le marché du travail reste solide, soutenant la consommation des ménages. Cependant, une baisse des commandes industrielles suggère un ralentissement du secteur manufacturier.
La réélection de Donald Trump a ravivé les craintes de protectionnisme, notamment avec l’intensification des tensions commerciales avec la Chine. Ces tensions pourraient alimenter l’inflation, toujours au-dessus de l’objectif de 2 % de la Fed.

La banque centrale reste prudente sur d’éventuelles baisses de taux d’intérêt. L’incertitude économique est renforcée par les politiques budgétaires et commerciales de l’administration Trump. Les perspectives pour 2025 sont qualifiées d’« obscures » par certains experts. La volatilité des marchés financiers reflète ces inquiétudes. L’économie américaine devra jongler entre croissance, inflation et tensions commerciales.


La situation économique en Asie


En janvier 2025, l’économie asiatique a montré des signes de ralentissement, notamment dans le secteur manufacturier, impacté par les tensions commerciales. La Chine a enregistré une croissance de 5 % en 2024, son niveau le plus bas en 35 ans, tandis que l’Inde continue de progresser avec une prévision de 6,6 % en 2025.

La Banque asiatique de développement a abaissé ses prévisions de croissance pour l’Asie en développement à 4,8 %, en raison des incertitudes liées aux politiques
américaines. La Birmanie subit une crise économique majeure, avec une contraction de 2,5 % du PIB prévue pour 2025. Malgré ces défis, certaines économies émergentes d’Asie du Sud-Est restent résilientes. L’Asie doit composer avec des risques géopolitiques, la baisse de la demande intérieure et des tensions commerciales persistantes.

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L’équipe EAVEST

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Euronext Paris S.A. détient tous droits de propriété relatifs à l’Indice. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne se portent garantes, n’approuvent, ou ne sont concernées en aucune manière par l’émission et l’offre de produit. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne seront pas tenues responsables vis-à-vis des tiers en cas d’inexactitude des données sur lesquelles est basé l’Indice, de faute, d’erreur ou d’omission concernant le calcul ou la diffusion de l’Indice, ou au titre de son utilisation dans le cadre d’une émission et d’une offre. L’Indice est accessible sur le site d’Euronext (www.euronext.com), ainsi que sur différents sites d’informations financières. « CAC 40® » et « CAC® » sont des marques déposées par Euronext Paris SA, filiale d’Euronext N.V.

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Alors que 2024 touche à sa fin, nous souhaitons prendre un moment pour vous remercier de votre confiance et de votre collaboration précieuse tout au long de l’année.

Cette année a été marquée par des réalisations importantes pour Eavest et pour vous, que vous pouvez découvrir tout au long de l’année sur notre site internet et notre page LinkedIn.

 

Eavest poursuit sa croissance !

En 2024 nous avons eu le plaisir d’accueillir 6 nouveaux talents dans notre équipe.
Leur arrivée reflète notre volonté de continuer à répondre efficacement aux besoins de nos partenaires toujours plus nombreux !
Chez Eavest, notre priorité est de vous accompagner avec proximité, expertise et innovation.

Merci à nos partenaires, qui nous poussent à grandir jour après jour !

 

  • Eavest renforce l’innovation technologique avec le recrutement de notre CTO, Ohm.
  • Le développement d’un pôle entreprises et institutionnels avec Christophe DURAND.
  • L’arrivée de Marine Vergote en tant que Middle Officer.
  • Julie Albaret, nouvelle Sales Produits Structurés au sein d’Eavest­.
  • Mathieu Prevost, nouveau Sales Produits structurés au sein d’Eavest­
  • L’arrivée de Léonie Legentil en tant que responsable Marketing et communication­

Que retenir de 2024 ?

Tout au long de l’année, Eavest a fourni des analyses approfondies sur les sous-jacents et la macroéconomie avec notre lettre hebdomadaire, grâce à notre analyste interne, ancien trader avec une longue expérience sur les différents marchés financiers.

Son expertise nous permet d’anticiper les tendances et d’offrir des solutions adaptées aux besoins de nos partenaires.

Concernant 2024, quelques informations importantes sont à retenir.

  • Environ la moitié de la population mondiale fut concernée par des élections en 2024

  • Une année record pour les cryptomonnaies

  • La dette mondiale atteint des niveaux records

  • Résilience des États-Unis contre difficultés de l’Europe

  • Géopolitique : Guerre ‘Très froide’ et remodelage du Moyen-Orient

  • Budgets des Jeux olympiques depuis 1988

Une nouvelle année à vos côtés

L’année 2025 s’annonce tout aussi prometteuse que 2024. Nous continuerons à innover et à vous accompagner dans un environnement financier en constante évolution. De nouvelles solutions sont déjà en préparation pour répondre à vos besoins et à ceux de vos clients.

Afin d’être encore plus proches de vous, nous allons multiplier les événements et les rencontres en régions. L’objectif est de vous accompagner au plus près en étant disponibles et à votre écoute pour relever ensemble de nouveaux défis.

Nous vous souhaitons, ainsi qu’à vos proches, une bonne fin d’année !

Merci pour votre confiance, et à bientôt pour de nouveaux projets ensemble.

Un partenariat innovant avec Wizio

Eavest est heureux d’annoncer son nouveau partenariat stratégique avec Wizio, une solution CRM de pointe dédiée aux professionnels de la gestion de patrimoine.

 

Une évolution naturelle dans notre stratégie digitale

Cette collaboration s’inscrit dans la continuité de notre partenariat précédent avec Prisme de Manymore, qui fut pionnier dans l’agrégation de données. Elle représente une nouvelle étape significative dans notre engagement constant à fournir des solutions innovantes et performantes aux professionnels du patrimoine.

 

Une intégration technologique au service des utilisateurs

Le partenariat avec Wizio se concrétise par le développement d’une nouvelle fonctionnalité majeure, enrichissant significativement l’expérience utilisateur de la plateforme CRM. Cette innovation apporte deux avantages principaux :

  • Un accès optimisé aux reportings : Les utilisateurs de Wizio bénéficient désormais d’un accès direct et simplifié à l’ensemble des reportings Eavest, permettant une consultation plus fluide et efficace des informations essentielles.
  • Une automatisation intelligente : L’intégration permet une synchronisation automatique des données, accompagnée d’un système d’alertes personnalisées sur les produits et d’analyses consolidées. Cette fonctionnalité optimise considérablement le suivi et la gestion des investissements.

 

Un engagement mutuel pour l’innovation

Ce partenariat témoigne de notre volonté commune avec Wizio d’innover continuellement pour répondre aux besoins évolutifs des professionnels du patrimoine. Il s’inscrit parfaitement dans notre mission de démocratisation des produits structurés et renforce notre capacité à accompagner efficacement nos partenaires dans leur développement.

 

Pour en savoir plus

Pour comprendre en détail le fonctionnement de l’intégration d’Eavest à Wizio, nous vous invitons à visionner notre webinaire ci dessous ou disponible sur Vimeo : https://vimeo.com/1051614591

 

L’équipe Eavest reste mobilisée pour assurer le succès de cette collaboration et continue d’explorer de nouvelles opportunités pour enrichir l’expérience de ses utilisateurs.

LES CHIFFRES DU MOIS

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Les indices boursiers

Résultat du mois de Novembre : un CAC 40 à 7 235,11 points au 29/11/2024, soit une baisse de -1,57% sur le mois.

 

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La volatilité

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Les Fonds Vol Target

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Les indices Sponsorisés

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Indices sponsorisés géographiques

Parmi les indices sponsorisés géographiques, les valeurs sont en baisse avec une moyenne mensuelle des
performances de -0,93%.

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Indices sponsorisés « thématiques »

La catégorie des Indices sponsorisés « thématiques » affiche une performance moyenne mensuelle en hausse de 1.56%.

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Le résumé du mois

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La situation économique en Europe

L’inflation de la Zone-euro est remontée à 2 % en octobre après être tombée à 1,7 % en septembre (IPCH1), un plus bas depuis 2021. Cette hausse semble liée à des facteurs temporaires et l’inflation coeur est restée à 2,7 %. Le retour de l’inflation à l’objectif de 2 % en moyenne semble se rapprocher plus vite que prévu et la croissance semble s’essouffler.
Le ralentissement qui touche à nouveau l’Allemagne pèse sur les autres économies européennes. Elle résulte de la faiblesse des commandes industrielles et de la consommation domestique. Le ralentissement de la demande chinoise a particulièrement affecté l’industrie allemande, notamment le secteur de l’automobile qui est également concurrencé par les modèles électriques chinois très
compétitifs. Le PMI composite2 est globalement inchangé (49,7), il reste en zone de contraction pour le deuxième mois consécutif. Cela laisse présager une croissance faible au début du 4e trimestre.

 

La situation économique aux Etats-Unis


L’économie américaine a fait preuve de résilience en octobre avec un marché de l’emploi plus solide que prévu et un maintien de la demande privée. La croissance du PIB réel des États-Unis s’est établie à 2,8 % (en glissement trimestriel), légèrement en dessous de la croissance du 2e trimestre. Le rapport sur l’emploi de septembre a surpris les analystes, avec 254 000 créations de postes contre un consensus à 140 000, ce qui a maintenu le taux de chômage à 4,1 %. Ce dynamisme de l’emploi réduit les risques d’une récession à court terme en soutenant la consommation. L’indice du climat de consommation de l’Université du Michigan pour le mois d’octobre a atteint son niveau le plus élevé depuis 6 mois. Les indicateurs PMI avancés d’octobre pointent toujours sur une expansion de l’activité mais les indicateurs d’inflation sous-jacente diminuent également, grâce à la stabilisation des salaires et aux effets des hausses de taux précédentes. La Banque centrale semble en bonne voie pour maîtriser l’inflation.


La situation économique en Asie


En Chine, le gouvernement a intensifié les annonces de soutien budgétaire et monétaire pour stimuler la demande intérieure, incluant des réductions de taux directeurs, un soutien au secteur de la construction et à la consommation. La banque centrale continue de baisser ses taux d’intérêt. La réunion du Comité permanent de l’Assemblée nationale populaire qui s’est tenue du 4 au 8 novembre a permis de donner les détails de la politique fiscale. Le montant du plan envoie un signal mitigé, et potentiellement déceptif au vu des attentes très élevées, mais conforme à son modus operandi. Pékin semble en effet privilégier la stabilisation de l’économie en visant en premier lieu des problématiques structurelles sur le long terme.

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L’équipe EAVEST

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Les indices ici évoqués sont purement systématiques, sans aucune contribution discrétionnaire d’aucunes parties.

Les règles des indices sont accessibles au public.

Sources : Refinitiv / Investeam / Les Echos


Avertissement de STOXX

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Ken kesey

 

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Il n’y a rien de plus précieux que rire 

et faire rire les autres.

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Danny DEVITO

né le 17 Novembre 1944.

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LETTRE HEBDOMADAIRE – 17/11/2024

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CETTE SEMAINE


 

Les indices des prix à la consommation (IPC) du Royaume-Uni, du Canada et du Japon, ainsi que les indices des directeurs d’ achat (PMI) des économies développées et le PIB Allemand, constituent les principaux événements économiques.

Mais les bénéfices de Nvidia, publiés mercredi, constitueront le point fort de la semaine. 

 


LES CHIFFRES ECONOMIQUES






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LES NEWS


  • Défense Européenne
    ­

    Bruxelles modifie ses politiques de dépenses afin de réorienter un tiers du budget commun de l’Union, soit près de 400 milliards vers la défense et la sécurité, alors que la guerre de la Russie en Ukraine et le retour de Donald Trump à la Maison Blanche font pression sur l’UE pour qu’elle stimule les investissements. 

 

  • Allemagne­

        Sous pression de l’opposition, M. Scholz présentera un vote de confiance sur son gouvernement le 16 décembre, qu’il avait initialement prévu de faire à la mi-janvier, et organisera des élections anticipées le 23 février. 

 

  • Suez
    ­
    En Moselle, le projet d’usine de recyclage chimique des plastiques, d’un coût de 440 millions d’euros, suspendu. Le site devait créer 200 emplois et ouvrir en 2027. Loop Industries, SK Geo Centric et Suez RV France mettent en cause l’inflation des coûts et la conjoncture économique.

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  • Alstom
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    Alstom, leader mondial de la mobilité intelligente et durable, a livré avec succès la première rame de métro Metropolis entièrement automatisé, composée de quatre voitures, à la ville de Taipei. Ce train permettra de relier Taipei à la ville de New Taipei.

 

  • Electricité France

    ­
    La France bat son record, (qui datait de 2002), d’exportation d’électricité grâce au nucléaire et aux énergies renouvelables. La sécurité d’approvisionnement électrique est garantie en France pour l’hiver 2024-2025 selon RTE. 

 


LES PERFORMANCES


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LE GRAPHE DE LA SEMAINE


 



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A L’AFFICHE : Les Foncières Françaises, Secteur en Mutation


 

Introduites en France, en 2003, et s’inspirant du modèle des REIT américains, la Société d’investissement immobilier cotée, « SIIC », est un statut particulier pour des sociétés immobilières : leurs actions sont cotées sur un marché réglementé. Son objet social consiste à commercialiser ou à exploiter, valoriser et/ou vendre les différents types de biens qui composent son  parc immobilier:

🏠 Logement d’habitation,

🏫Immobilier d’exploitation (parkings, cités universitaires, etc.),

🏢 Immobilier d’entreprise (entrepôts, bureaux, etc.),

🏗️ Terrains à bâtir.

Le secteur immobilier est un secteur intensif en capital dont le modèle économique repose sur un fort endettement. 
C’est ainsi, qu’en 2022 et jusqu’à fin 2023, le contexte macro-économique et inflationniste a eu pour conséquence principale la hausse des taux d’intérêts directeurs des grandes banques centrales, dont la BCE. Cet environnement défavorable s’est traduit pour les SIIC par :

📉 Une baisse des « valeurs d’expertise »,

📈 Un renchérissement du coût de la dette,

📉 Une baisse drastique du nombre d’acheteurs potentiels.

Cependant, depuis mi 2024, les politiques monétaires des banques centrales notamment celle de la BCE, sont devenues accommodatives. 
La BCE a ainsi baissé les taux courts de 75 bp depuis juin 2024, entrainant aussi une baisse des taux longs. Et les économistes s’attendent, à ce que les taux de la BCE tombent à 2,5 % au cours des 12 prochains mois !

Le secteur des foncières françaises est le troisième marché européen représentant environ 15% du marché de l’UE.

Le secteur est dominé par quelques acteurs majeurs totalisant plus de 100 milliards d’euros d’actifs sous gestion :

  • Unibail-Rodamco-Westfield, leader européen et la plus grande foncière commerciale au monde, avec plus de 50 milliards d’actifs,
  • Klépierre, un peu plus petite qu’Unibail, elle est l’une des grandes foncières de commerce européennes,
  • Covivio, diversifiée opérant majoritairement en France, en Allemagne et en Italie avec environ 23 milliards d’actifs,
  • Gecina, environ 17 milliards d’actifs situés principalement en région parisienne,
  • Icade complète le top 5 avec environ 12 milliards d’actifs, mixe une activité de promotion, des immeubles de santé et une foncière tertiaire (bureaux).

Le volume d’investissement 2024, est attendu entre 20-22 milliards €, avec une répartition équilibrée entre bureaux (45-50%), commerce (20-25%), et logistique (15-20%). 

Toutefois, depuis la période COVID19,  face aux nouveaux usages, le marché des bureaux, segment historique majeur, et celui du commerce, sont en pleine mutation, alors que le secteur de la logistique est dynamique.

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Ken kesey

 

« 

Contre la stupidité, 

même les dieux luttent en vain.

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Friedrich SCHILLER

né le 10 Novembre 1759.

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LETTRE HEBDOMADAIRE – 10/11/2024

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CETTE SEMAINE


 

Cette semaine est plus calme après l’effervescence de la semaine dernière, même si les données sur l’inflation aux États-Unis, mercredi, domineront le paysage. Les données sur le ZEW Allemand (sentiment économique), sur l’emploi et le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni, ainsi que les chiffres du PIB du Japon, sont les principaux événements à surveiller sur le front économique. 

Parmi les entreprises, AstraZeneca, deuxième valeur la plus importante du FTSE 100, et Vodafone seront les vedettes de la semaine, tandis que Cisco et Disney domineront la semaine pour les entreprises américaines. En France seul Alstom attirera l’attention.

 


LES CHIFFRES ECONOMIQUES





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LES NEWS


  • L’Oréal
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    TF1 cède sa marque Ushuaïa au groupe L’Oréal. Pour 27,5 millions d’euros, L’Oréal pourra commercialiser notamment les fameux gels douche au nom de la célèbre émission créée par Nicolas Hulot en 1987.

 

  • BMW
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    BMW plombé par la chute de ses ventes. Le constructeur allemand a fait état d’un bénéfice net au troisième trimestre divisé par six sur un an. En cause, des ventes en fort recul, notamment en Chine, couplé au rappel de composants défectueux, qui a retardé des livraisons.

 

  • Bouygues Telecom
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    Bouygues Telecom finalisera l’acquisition de La Poste Mobile avant fin décembre. En mettant la main sur le premier opérateur hors réseau de France, Bouygues Telecom gagnera 2,3 millions d’abonnés. Une opération de taille qui devrait lui permettre de talonner le numéro deux du marché, SFR.

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  • Michelin
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    Michelin a annoncé la fermeture de ses usines de Cholet (Maine-et-Loire) et de Vannes (Morbihan). 1254 salariés sont concernés. A travers cette décision, Bibendum poursuit la réorganisation de son outil industriel en Europe.

 

  • ­Défense
    ­
    Selon la presse brésilienne, Emmanuel Macron ira au sommet du G20, le 18 novembre à Rio de Janeiro, avec une offre historique pour les armées brésiliennes : 24 Rafale, 36 canons Caesar, 1 sous-marin Scorpene supplémentaire et 50 hélicoptères H-145.

 


LES PERFORMANCES


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LE GRAPHE DE LA SEMAINE


 

 

 



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A L’AFFICHE : L’Economie Italienne


 

L’Italie fait partie des six pays fondateurs de la Communauté Économique Européenne (CEE) créée par le Traité de Rome le 25 mars 1957 et précurseur de l’Union Européenne. Elle est également un membre fondateur de l’OTAN, l’alliance militaire transatlantique créée le 4 avril 1949.

D’une population d’environ 59 millions d’habitants, d’un PIB d’environ 2 200 milliards d’euros, l’Italie possède la troisième plus grande économie de la zone euro. L’Italie est le deuxième pays industriel d’Europe, soit, 12,3 % de la valeur ajoutée manufacturière de l’UE, et le quatrième exportateur mondial !

 

L’industrie représente environ 22% du PIB en valeur, (versus 70% pour les services) contre moins de 15% en France.

 

Le tissu industriel italien se caractérise par une prédominance d’entreprises familiales de taille réduite (les entreprises italiennes emploient en moyenne 4 salariés pour 5,6 en France). En effet, en 2024, le secteur manufacturier compte environ 385 000 entreprises (243 000 en France) dont 99% sont des PME (71% en France) et 81% des TPE à moins de 10 employés.

 

Si le faible endettement privé (107 % du PIB contre 162 % en moyenne dans la zone euro) est un point positif pour l’Italie, le gros point noir, et ce depuis plus de 40 ans, est une dette publique très élevée créant une dépendance à l’égard de l’UE et de la BCE.


La majorité de la production industrielle est destinée à l’export, les exportations de biens industriels représentant 95% de la valeur totale des exportations de biens italiens. Les produits exportés industriels, sont issus de secteurs spécialisés estampillés « Made in Italy » comme :

⏯ les machines-outils (15,6% des exportations industrielles en 2022),

⏯ la métallurgie (12,6%),

⏯ l’automobile (6,7%),

⏯ la haute technologie (3,6%).

Les usines italiennes bénéficient de l’un des plus hauts degrés d’automatisation au monde. Ainsi, le territoire est le 6ème fournisseur mondial de robotique et le 7ème pour son niveau d’automatisation (224 robots/10.000 employés). Les machines industrielles italiennes représentent 18 % de tout le commerce international.

 

Quant à l’industrie pharmaceutique, l’Italie est devenue le premier producteur de l’Union européenne en termes de valeur, grâce à ses compétences industrielles et la flexibilité des sous- traitants.

 

Enfin, le secteur de l’énergie est un secteur vital pour le pays, puisque l’Italie est, le second importateur net d’électricité au monde avec près de 80% de l’énergie consommée par le pays, importée.
Si, à l’heure actuelle, le mix énergétique italien est composé à près de 80% d’énergies fossiles, l’Italie, avec ses leaders Enel et Eni, a considérablement développé son potentiel de production d’énergies renouvelables depuis dix ans (18% de la consommation énergétique brute finale).

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LES CHIFFRES DU MOIS

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Les indices boursiers

Résultat du mois de Octobre : un CAC 40 à 7 350,37 points au 31/10/2024, soit une baisse de -1,97% sur le mois.

 

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La volatilité

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Les Fonds Vol Target

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Les indices Sponsorisés

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Indices sponsorisés géographiques

Parmi les indices sponsorisés géographiques, les valeurs sont en baisse avec une moyenne mensuelle des
performances de -2,63%.

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Indices sponsorisés « thématiques »

La catégorie des Indices sponsorisés « thématiques » affiche une performance moyenne mensuelle en baisse de -1.84%.

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Nous sommes à votre disposition pour aller plus loin dans l’analyse de ces sous-jacents et vous accompagner dans la création de vos produits sur mesure !

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Le résumé du mois

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La situation économique en Europe

L’économie européenne est dans une situation préoccupante, bien que les conditions varient considérablement selon les pays. L’Allemagne est en proie à une récession industrielle, aggravée par des défis dans le secteur automobile. La transition vers l’électrique, bien qu’inévitable, comporte des risques importants pour cette industrie, et certains constructeurs, tels que Mercedes, commencent déjà à remettre en question leurs engagements initiaux. En France, la situation économique est légèrement meilleure, mais le pays reste fragilisé par un lourd endettement et des déficits qui exigent des mesures de rigueur, dans un contexte politique tendu. À l’inverse, l’Espagne surprend avec une croissance solide, illustrant les disparités qui caractérisent la zone euro.

 

La situation économique aux Etats-Unis


L’économie mondiale tient bon, bien que des signes de ralentissement soient perceptibles dans plusieurs régions. Aux États-Unis, ce sont notamment les chiffres de l’emploi pour les mois d’août et septembre qui ont déçu. Les inscriptions au chômage et les demandes d’emploi ont augmenté de manière significative, suscitant l’intérêt des économistes. Cependant, les autres indicateurs économiques, tels que la consommation, l’investissement et la confiance des agents économiques, demeurent favorables, ce qui renforce notre scénario d’un atterrissage en douceur pour l’économie américaine. Si le secteur industriel est actuellement en récession, la solidité des services compense largement cette faiblesse. Le PIB du deuxième trimestre a été confirmé à +3 %, et une croissance positive est attendue pour le troisième trimestre, ce qui réduit les risques de récession pour l’instant.


La situation économique en Asie


La Chine souffre spécifiquement d’un manque de croissance depuis plusieurs trimestres. L’absence d’inflation rend possible et nécessaire des mesures de relance budgétaire et monétaire importantes. La deuxième économie mondiale a enregistré une croissance de 4,6 % au troisième trimestre, parmi les plus faibles depuis des décennies. Le géant asiatique peine à retrouver un taux de croissance qu’il a connu avant la crise sanitaire et vise un PIB de 5 % en 2024. Le pays est confronté à une sévère crise de son secteur immobilier, à des tensions géopolitiques qui freinent ses exportations et à une faible consommation intérieure.

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L’équipe EAVEST

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Transition énergétique et investissements durables


La transition énergétique vers une économie bas-carbone est devenue une priorité mondiale, notamment à la lumière
des objectifs fixés par les Accords de Paris et les récents sommets climatiques. Les gouvernements et les entreprises
investissent massivement dans les énergies renouvelables, avec une augmentation marquée des fonds alloués à l’éolien,
le solaire, et de nouvelles technologies telles que l’hydrogène vert. Le marché des obligations vertes continue de
croître, permettant aux entreprises de financer leurs projets bas-carbone tout en respectant les critères ESG.
Toutefois, les défis persistent, notamment l’augmentation des coûts des matières premières et la dépendance
aux chaînes d’approvisionnement globales, ralentissant parfois ces transitions. De plus, les secteurs
les plus polluants, comme le pétrole et le gaz, commencent à diversifier leurs activités pour se
conformer à ces nouvelles exigences. Les fonds ESG sont devenus des véhicules financiers populaires, attirant
un nombre croissant d’investisseurs soucieux de combiner rendement et impact environnemental.

 


Régulation et transparence des critères ESG

 

La régulation des critères ESG a pris de l’ampleur, notamment sous l’impulsion de l’Union européenne avec des initiatives
comme la SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation) et la Taxonomie verte. Ces cadres réglementaires
visent à améliorer la transparence des entreprises sur leurs engagements environnementaux, sociaux et de gouvernance,
et à fournir aux investisseurs des outils pour évaluer le caractère durable des investissements.
La SFDR, par exemple, impose aux gestionnaires d’actifs de classer leurs produits financiers en fonction de leur impact
ESG, rendant plus difficile le «greenwashing». La Taxonomie verte, quant à elle, définit les activités économiques
qui peuvent être considérées comme durables, et incite les entreprises à aligner leurs opérations avec des objectifs
de développement durable. Toutefois, la standardisation des critères ESG demeure complexe, les approches variant
entre les régions et les secteurs. Aux États-Unis, les régulateurs financiers commencent à prendre des mesures similaires
avec des propositions de divulgation ESG par la SEC (Securities and Exchange Commission).
L’objectif est de garantir que les entreprises communiquent des informations ESG précises et comparables, évitant
ainsi la confusion pour les investisseurs et les parties prenantes. Cette pression réglementaire pousse les entreprises
à revoir leurs pratiques internes pour se conformer à des normes plus strictes.

 


Inclusion et égalité dans les entreprises

 

L’inclusion et l’égalité au sein des entreprises sont devenues des piliers de l’approche ESG, en particulier sous l’angle
de la gouvernance sociale. De plus en plus de pressions sont exercées par les investisseurs et les activistes pour que
les entreprises intègrent des politiques de diversité, d’égalité des genres et de représentation des minorités. Ces attentes
se reflètent dans les conseils d’administration, où la diversité est devenue un indicateur clé de la performance
ESG.
Des initiatives comme celles de Nasdaq, qui exigent que les entreprises cotées aient au moins deux administrateurs
issus de groupes sous-représentés, sont des exemples concrets de cette évolution. Les entreprises qui ne se conforment
pas à ces normes peuvent faire face à une diminution de la confiance des investisseurs et à une réputation
ternie. En parallèle, des programmes de formation, de mentorat, et de soutien à l’inclusion se multiplient, notamment
pour favoriser l’accès des femmes et des minorités aux postes de direction.
Cependant, la mise en oeuvre de ces programmes n’est pas sans obstacles, notamment en termes de culture d’entreprise
et de résistance au changement. Les entreprises doivent aussi faire face à des exigences accrues en matière de
reporting, avec des indicateurs de performance sociale (KPI) qui doivent être mesurables et vérifiables, contribuant
ainsi à une plus grande transparence. Cette dimension sociale du ESG souligne l’importance d’une gestion des talents
plus équitable et inclusive.

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Les indices sponsorisés ESG sont en hausse sur le mois de septembre avec une moyenne des performances de 1,36%.

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Ken kesey

 

« Borders?
I have never seen one.

But I have heard they exist

in the minds of some people. »

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Thor Heyerdahl

né le 6 octobre 1914.

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LETTRE HEBDOMADAIRE – 06/10/2024

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CETTE SEMAINE


 

  sera le moteur des prochaines semaines, à l’approche des élections américaines et de la prochaine décision de la Réserve fédérale (Fed).

En dehors des événements économiques, le conflit entre l’Iran, les terroristes du Hezbollah et Israël constitue l’autre élément majeur à surveiller.

 


LES CHIFFRES ECONOMIQUES




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LES NEWS


  • TotalEnergies
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    TotalEnergies a annoncé, la mise en production des deux premiers champs pétroliers en mer du Suriname en 2028, pour un investissement total de 10,5 milliards de dollars (9,5 milliards d’euros). La compagnie pétrolière française table sur la production de 220 000 barils par jour, dans une région en plein boom pétrolier.

 

  • ­LVMH

Le géant du luxe LVMH se sépare de la marque Off-White, et investit pour la première fois dans une boisson sans alcool, avec une prise de participation, autour de 30%, dans la marque de vins effervescents sans alcool French Bloom.

 

  • BASF­

BASF annonce la scission de plusieurs activités, dont celles sur les catalyseurs de batteries et les solutions agricoles. Le conglomérat qui veut se concentrer sur les produits chimiques, les matériaux et la santé, va réduire les dividendes reversés aux actionnaires de 33%.

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  • Alstom
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    Alstom finalise la vente de 12 trains à très grande vitesse à la compagnie Proxima, qui cherche à concurrencer la SNCF. Les premières livraisons de trains sont attendues en 2028.

 

  • ­Stellantis
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    Le nouveau ministre de l’Industrie, Marc Ferracci, s’est rendu à Sochaux pour y visiter l’usine Stellantis. L’occasion pour Carlos Tavares de rappeler à son nouvel interlocuteur les efforts consentis par le constructeur automobile pour le Made in France.

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  • Gold
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    Les banques centrales ont déclaré des achats nets de 8 tonnes en août. La demande est la plus faible depuis mars 2024, les achats nets provenant des marchés émergents
    représentent 70 % du total des achats nets déclarés.

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LES PERFORMANCES


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LE GRAPHE DE LA SEMAINE


 

 

 


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A L’AFFICHE : Plan de Relance Chinois


 

La dernière série de mesures d’assouplissement prises par la Chine pour soutenir les marchés immobilier et boursier est une initiative positive.

 

Cependant, si cela semble suffisant pour stopper la chute des actions, il est fort probable que c’est insuffisant pour restaurer la confiance dans l’économie chinoise à plus long terme.

 

Néanmoins, les investisseurs ont été enthousiasmés à la fois par son ampleur et par le degré de coordination et ont déclenché le plus grand rallye des actions chinoises depuis 2008, faisant grimper le CSI 300, l’indice de référence, de +20% en une seule semaine.

 

Quelles sont les mesures annoncées ?

💵 Injection de liquidités : La banque centrale a abaissé son taux directeur de référence (taux de prise en pension à 7 ans) de 1,7 % à 1,5 %. En outre, la PBoC a réduit le ratio des réserves obligatoires (RRR) de 50 points de base. Cette mesure équivaut à une injection de liquidités de 142 milliards de dollars.

 

La PBOC n’est pas la seule engagée. D’autres agences gouvernementales et régulateurs se sont également engagés.

 

🏦 Soutien des marchés boursiers : La Commission de régulation des valeurs mobilières de Chine (CSRC) a mis en place un mécanisme d’échange d’actifs pour les compagnies d’assurance, les fonds ou les courtiers, dans le but évident de stimuler leurs achats d’actions. Le programme de prêt pour les sociétés cotées en bourse (d’une valeur de 43 milliards de dollars) a été mis en place dans le but particulier de stimuler les rachats d’actions.

 

🏣 Soutien de l’immobilier : Le marché immobilier chinois souffre d’un effondrement prolongé. C’est pourquoi Pékin a également décidé de lever certaines de ses restrictions sévères. Les acomptes versés par les acheteurs d’un second logement ont été réduits. Selon Goldman Sachs, les taux des prêts hypothécaires existants ont été réduits d’environ 50 points de base en moyenne.

 

Le gouvernement a également promis un soutien fiscal.

Mais…

 

Si aujourd’hui, le sentiment de soulagement est palpable, pour que la dynamique positive se poursuive, il doit y avoir des preuves substantielles que les stimuli ont réussi à relancer la croissance économique.

Il est donc, fort à parier que la Chine s’engagera dans des réformes structurelles beaucoup plus profondes, avec comme priorité absolue l’encouragement à la consommation, ce qui n’est pas anodin compte tenu de l’expérience traumatisante et de l’effondrement du secteur immobilier.

 

Pour cela, la Chine peut s’appuyer, sur la dette mais aussi sur les réserves de la banque centrale (PBOC) estimées à 3 200 milliards de dollars au T1 2024. Ces réserves, principalement investies sur le marché obligataire américain, peuvent soutenir l’économie domestique, en assurant la liquidité et la confiance dans le système économique chinois en période de faible croissance.

 

Les rumeurs vont déjà bon train, puisque Bloomberg évoque actuellement :

 

📜 Une emission d’obligations souveraines spéciales de 2 000 milliards RMB (environ 285 milliards de dollars soit 1,4 % du PIB) destinée pour :

– 1 000 milliards RMB pour alléger la dette des collectivités locales,

– 1 000 milliards RMB pour stimuler les dépenses intérieures.

 

💸 Recapitalisation des banques pour un montant de 1 000 milliards de RMB (0,7 % DU PIB). C’est la première fois depuis novembre 2008 qu’elles pourraient être soutenues de la sorte.

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LES CHIFFRES DU MOIS

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Les indices boursiers

Résultat du mois de Septembre : un CAC 40 à 7 635,75 points au 30/09/2024, soit une hausse de 0,06% sur le
mois

 

Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

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La volatilité

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Les Fonds Vol Target

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Les indices Sponsorisés

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Indices sponsorisés géographiques

Parmi les indices sponsorisés géographiques, les valeurs sont en hausse avec une moyenne mensuelle des
performances de 0,47 %.

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Indices sponsorisés « thématiques »

La catégorie des Indices sponsorisés « thématiques » affiche une performance moyenne mensuelle en hausse de 0,74%.

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Le résumé du mois

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Hausse des taux d’intérêt par la BCE

En septembre 2024, la Banque centrale européenne (BCE) a décidé d’augmenter une nouvelle fois ses taux d’intérêt directeurs, portant le principal taux de refinancement à 4,50 %. Cette hausse de 25 points de base s’inscrit dans une
politique monétaire visant à maîtriser l’inflation persistante dans la zone euro, qui dépassait toujours l’objectif de 2 %. Christine Lagarde, présidente de la BCE, a souligné que cette mesure était nécessaire pour éviter une spirale inflationniste, bien que cette décision ait soulevé des inquiétudes concernant ses effets sur la croissance économique. Les marchés boursiers européens ont réagi négativement, avec une baisse des indices
majeurs tels que le DAX et le CAC 40, reflétant les craintes d’un ralentissement de l’activité économique.
Les secteurs les plus touchés sont ceux qui dépendent de la consommation et de l’investissement, comme l’immobilier et l’industrie, tandis que les valeurs bancaires ont bénéficié de perspectives de marges de prêt plus élevées.

 

Ralentissement économique en Chine


En septembre 2024, la Chine a publié des données économiques qui ont confirmé un ralentissement marqué de son économie, notamment une baisse de la production industrielle et des ventes au détail.
La deuxième plus grande économie du monde est confrontée à une combinaison de facteurs pesants, comme une crise de l’immobilier qui persiste, une baisse de la demande intérieure et internationale, et des tensions géopolitiques croissantes avec les États-Unis et l’Europe.
Les marchés boursiers mondiaux ont réagi à cette annonce avec prudence, les investisseurs craignant un effet domino sur les autres économies, notamment les pays exportateurs de matières premières. Les entreprises ayant une forte exposition au marché chinois, comme les géants du luxe et les fabricants de semi-conducteurs, ont vu leurs actions chuter. Ce ralentissement pourrait aussi contraindre le gouvernement chinois à prendre des mesures de relance supplémentaires, telles que des baisses de taux ou des incitations fiscales.


IPO de Birkenstock aux États-Unis


En septembre 2024, Birkenstock, l’emblématique marque allemande de chaussures, a fait son entrée en bourse sur le marché américain. Valorisé à près de 10 milliards de dollars lors de son introduction, le fabricant de sandales a attiré l’attention des investisseurs en raison de sa forte croissance et de son association récente avec le film à succès «Barbie», qui a boosté sa notoriété auprès des jeunes consommateurs.
Cette IPO intervient dans un contexte de reprise des introductions en bourse après plusieurs mois de calme relatif sur les marchés financiers, marqués par la volatilité et les incertitudes économiques. Birkenstock représente un pari attractif pour les investisseurs en quête de valeurs axées sur la consommation durable et les marques à forte identité.
Son entrée réussie sur le marché boursier pourrait également encourager d’autres entreprises à suivre son exemple, profitant d’un regain de confiance sur les marchés actions américains.

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Retrouvez notre analyse du mois précédent sur le lien suivant : Aout 2024 – PERFORMANCE DES INDICES POUR PRODUITS STRUCTURÉS.

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L’équipe EAVEST

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Les indices ici évoqués sont purement systématiques, sans aucune contribution discrétionnaire d’aucunes parties.

Les règles des indices sont accessibles au public.

Sources : Refinitiv / Investeam / Les Echos


Avertissement de STOXX

STOXX et ses Concédants ne soutiennent, ne garantissent, ne vendent ni ne promeuvent en aucune façon les valeurs ou les titres financiers ou les options ou toute autre appellation technique basées sur les Indices et déclinent toute responsabilité liée au négoce des produits ou services basés sur les Indices.

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Les indices MSCI sont la propriété exclusive de MSCI Inc. (“MSCI”). Les instruments financiers basés sur les indices MSCI  ne sont en aucune façon sponsorisés, avalisés, vendus ou promus par MSCI, ni par aucune des entités impliquées dans l’établissement des indices MSCI. Aucun acheteur, vendeur ou détenteur de ces instruments financiers, ou toute autre personne ou entité, ne doivent utiliser ou se référer à un nom commercial ou à une marque MSCI dans le but de parrainer, endosser, commercialiser ou promouvoir ces instruments financiers sans avoir contacté préalablement MSCI afin d’obtenir son autorisation. En aucun cas, toute personne ou entité ne peut prétendre à aucune affiliation avec MSCI sans l’autorisation écrite préalable de MSCI.

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Ken kesey

 

« But still try, for who knows what is possible? »

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Michael FARADAY

né le 22 Septembre 1791.

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LETTRE HEBDOMADAIRE – 22/09/2024

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CETTE SEMAINE


 

Après l’effervescence suscitée par la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed) la semaine dernière, cette semaine devrait être plus calme.

 

Les indices mondiaux des directeurs d’achat (PMI) lundi, un discours de Jerome Powell et les chiffres d’inflation en fin de semaine, sont les principaux événements économiques à suivre, tandis que les rapports sur les bénéfices sont encore peu nombreux.

 


LES CHIFFRES ECONOMIQUES



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LES NEWS


  • Amazon
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    Amazon a demandé à ses employés de revenir au bureau cinq jours par semaine à partir du début de l’année prochaine, ce qui constitue l’une des mesures les plus strictes prises par les entreprises pour lutter contre le travail à distance, monnaie courante depuis la pandémie.

 

  • ­Intel

Coup dur pour le gouvernement d’Olaf Scholz, qui avait présenté ce projet de 30 milliards d’euros comme l’investissement étranger le plus important de l’histoire de l’Allemagne d’après-guerre. Intel fait une pause de deux ans sur les usines de puces prévues en Allemagne et en Pologne.

 

  • PME et TPE françaises
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    La hausse moyenne des salaires dans les PME et TPE françaises atteindrait 2,1 % cette année, soit 0,5 point de moins que ce qui était anticipé en février. Les chefs d’entreprise revoient aussi à la baisse leurs investissements.

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  •  IA GAIIP
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    BlackRock, Global Infrastructure Partners (GIP), Microsoft et MGX – fonds d’investissement des Émirats arabes unis – ont annoncé la création du Global AI Infrastructure Investment Partnership (GAIIP).
    Ils tablent sur un montant d’investissement potentiel total allant jusqu’à 100 milliards de dollars.

 

  • ­Northvolt
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    L’usine de batteries subarctique de Northvolt, était censée symboliser la riposte verte de l’Europe face à la Chine et aux États-Unis. Au lieu de cela, la start-up suédoise peine à obtenir des fonds alors qu’elle tente d’augmenter la production de sa gigafactory.

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  • OpenAI
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    Des modèles « capables de raisonnement avancé ».
    o1-preview surpasse des modèles tels que GPT-4o dans de nombreux tests tandis que o1-mini, plus rapide, est conçu pour répondre aux questions en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques.

 

  • ­Stellantis
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    Accusant Stellantis de ne pas tenir ses promesses contractuelles, le président de l’UAW, Shawn Fain, a averti que plusieurs sections locales du syndicat préparaient le terrain pour des grèves qui pourraient entraîner la fermeture collective du constructeur automobile.

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LES PERFORMANCES


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LE GRAPHE DE LA SEMAINE


 

 

 


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A L’AFFICHE : Le Secteur Européen de l’Electricité


 

L’électricité est essentielle au fonctionnement des sociétés et des économies modernes et son importance ne fait que croître à mesure que les technologies fonctionnant à l’électricité, telles que les véhicules électriques, les pompes à chaleur et l’IA, deviennent de plus en plus populaires.

 

La production souveraine d’électricité est cruciale pour l’Europe comme l’ont démontré les récents conflits Russie/Ukraine et Israël/Iran par proxys interposés.

 

De plus, c’est actuellement la plus grande source d’émissions de dioxyde de carbone (CO2) au monde. Les plans REPower EU et Net Zero Industry Act adoptés, respectivement en février 2023 et juin 2024, ont poussé le secteur Européen à l’expansion rapide des sources d’énergie renouvelables telles que l’énergie solaire et l’énergie éolienne.

 

L’électricité est essentielle au fonctionnement des sociétés et des économies modernes et son importance ne fait que croître à mesure que les technologies fonctionnant à l’électricité, telles que les véhicules électriques, les pompes à chaleur et l’IA, deviennent de plus en plus populaires.

 

La production souveraine d’électricité est cruciale pour l’Europe comme l’ont démontré les récents conflits Russie/Ukraine et Israël/Iran par proxys interposés.

 

De plus, c’est actuellement la plus grande source d’émissions de dioxyde de carbone (CO2) au monde. Les plans REPower EU et Net Zero Industry Act adoptés, respectivement en février 2023 et juin 2024, ont poussé le secteur Européen à l’expansion rapide des sources d’énergie renouvelables telles que l’énergie solaire et l’énergie éolienne.


De surcroit, si la demande d’électricité a été remarquablement stable au cours des deux dernières décennies, l’intensification du traitement dans les centres de données tirent la demande vers le haut de façon inattendue.
Comme l’a résumé Mark Zuckerberg : « l’énergie, et non la puissance de calcul, sera le principal goulet d’étranglement pour les progrès de l’IA. »

 

Ainsi, en Irlande, les centres de données accaparent déjà plus de 22 % de l’électricité totale et ce pourcentage devrait passer à environ 33 % en l’espace de quelques années seulement.

 

L’utilisation des énergies renouvelables sera donc cruciale avec notamment des estimations en Europe de 850 milliards d’euros d’investissements répartis entre l’éolien et le solaire, 500 milliards pour le nucléaire et un minimum de 200 milliards pour la filière hydrogène.


Enfin, la nécessité de moderniser le réseau Européen qui est un des plus ancien au monde (45-50 ans) va accélérer de 80 à 100 % les investissements dans les réseaux électriques. 
Goldman Sachs estime à près de 800 milliards d’euros les dépenses dans le secteur du transport et de la distribution dans son ensemble. Quant aux investissements dans les réseaux électriques, ils atteindront près de 50 milliards d’euros d’ici la fin de la décennie.

Tout ceci, pourrait faire augmenter le taux de croissance annuel moyen du Bénéfice par Action (BPA) de +5 à +6 % au cours des cinq prochaines années pour les principaux acteurs du secteur des énergies renouvelables. 

 

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Ken kesey

 

« You don’t lead by pointing and telling

people some place to go.

You lead by going to

that place and making a case. »

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Ken KESEY

né le 17 Septembre 1935.

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LETTRE HEBDOMADAIRE – 15/09/2024

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CETTE SEMAINE



La décision de la Réserve fédérale (Fed) de cette semaine est très attendue, d’autant plus que la probabilité d’une réduction de 50 points de base a augmenté à la mi-septembre. Une réduction de 25 points de base reste toutefois la plus probable.
La Banque d’Angleterre (BoE) se réunira également, mais aucune baisse de taux n’est prévue.

L’indice des prix à la consommation britannique (CPI) et l’indice allemand ZEW seront également à surveiller.

Côté publication des bénéfices, FedEx, en tant qu’indicateur utile pour l’économie mondiale seront attendus.

 


LES CHIFFRES ECONOMIQUES



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LES NEWS


  • ­Apple
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    Apple a subi une défaite importante après que la plus haute juridiction de l’UE a statué que le fabricant de l’iPhone devait payer 13 milliards d’euros d’arriérés d’impôts, annulant ainsi une décision antérieure en faveur du groupe Big Tech.

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  • Uranium
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    Le directeur général de Kazatomprom a averti que la guerre de la Russie contre l’Ukraine rendait plus difficile pour le plus grand producteur d’uranium du monde de continuer à approvisionner l’Occident, car l’attraction gravitationnelle vers Moscou et Pékin se renforce.

 

  • ­Telecom Européen
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    Mario Draghi, l’ancien président de la Banque centrale européenne milite pour un assouplissement des règles sur les acquisitions dans les télécoms. Son objectif: créer de véritables champions européens, disposant des ressources financières pour investir dans les infrastructures.

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  • Sanofi
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    Sanofi investi 500 millions d’euros dans une nouvelle usine modulaire ultra-moderne pour produire des vaccins de nouvelle génération près de Lyon

 

  • ­Défense Française
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    L’armée française signe une première mondiale dans les communications spatiales. Grâce à une liaision laser stable entre un nano-satellite en orbite basse et une station au sol. Projet Keraunos en partenariat avec les start up de pointe : Cailabs et Unseenlabs.

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  • OpenAI
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    Valorisé 150 milliards de dollars, OpenAI s’apprête de nouveau à lever des fonds auprès de Microsoft, Apple et Nvidia et d’autres investisseurs. OpenAI aurait dépassé les 3,4 milliards de dollars de revenus annualisés, soit le double de ses prévisions de revenus fin 2023.

 

  • ­Marchés Actions Monde
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    Août 2024 a été le pire mois pour les flux de fonds d’actions depuis la fin de l’année 2022. L’estimation montre une décollecte de -55 milliards de dollars au niveau mondial en utilisant les données Lipper des fonds à déclaration mensuelle.

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LES PERFORMANCES


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LE GRAPHE DE LA SEMAINE


 

 

 


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A L’AFFICHE : Le Secteur Pharmaceutique Suisse



­L’industrie pharmaceutique suisse occupe une place prépondérante sur la scène mondiale, disproportionnée par rapport à la taille du pays.

Ainsi, en 2023, la part de l’industrie pharmaceutique suisse dans le marché pharmaceutique mondial, c’est :

 

💵Environ 2-3% en termes de valeur ;

🛃Environ 11-12% des exportations pharmaceutiques mondiales ;

🏢Deux des plus grandes entreprises pharmaceutiques mondiales (Novartis et Roche) qui représentent environ 6,3% du marché pharmaceutique mondial ;

🧪Environ 5-6% des essais cliniques mondiaux ;

⚕️Environ 7% des brevets pharmaceutiques mondiaux ;

💡1ère au Global Innovation Index depuis plusieurs années consécutives ;

👥Environ 0,5% de l’emploi pharmaceutique mondial.

 


A la vue de sa place dans l’industrie pharmaceutique mondial, il est, donc, tout à fait logique que ce secteur soit LE moteur de l’économie suisse. Son importance économique se manifeste sous de multiples facettes :

 

👨‍💼🤝Plus de 30 000 nouveaux emplois et compte aujourd’hui plus de 50 000 collaboratrices et collaborateurs ;

💸Le principal secteur d’exportation avec des exportations d’une valeur de plus de 100 milliards de CHF et une part de près de 40% des exportations totales suisses ;

📈Une valeur ajoutée totale générée, qui s’élève à 74,5 milliards de CHF et une productivité cinq fois plus élevée que la moyenne de toute l’économie suisse.

🏦Responsable de plus de 40% de la croissance économique suisse.

 


Les entreprises qui dominent le secteur pharmaceutique suisse, basées pour la plupart dans les régions de Bâle, Zurich et Zoug ainsi que dans l’arc lémanique, sont : Roche, Novartis, Debiopharm et Lonza.

 

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