Lundi 25 janvier 2021
2020 n’est pas 2008 !
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La crise économique liée à la pandémie de Covid-19 n’a rien à voir avec la grande crise financière de 2008 et les études montrent que le retour à un niveau de PIB pré-crise devrait être beaucoup plus rapide. En effet, aux États-Unis, il aura fallu 13 trimestres pour que le PIB retrouve son niveau d’avant choc lors de la grande crise financière de 2008 et on estime qu’il en faudrait seulement 4 aujourd’hui pour qu’il retrouve son niveau du quatrième trimestre 2019. Et concernant la zone euro, il en faudrait 9 contre 22 précédemment. En 2020, le choc de consommation a donc été extrêmement brutal à cause des fermetures administratives et des restrictions aux frontières, et le secteur des services a été le plus touché. Cependant, les exportations mondiales de biens ont plutôt bien résisté, principalement grâce au rebond des ventes chinoises et d’Amérique latine. Avec le soutien des plans de relance massifs et selon les perspectives, un redémarrage rapide en Asie et aux États-Unis est donc à envisager. |
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Vers un regain d’activité du commerce
Le commerce a été beaucoup plus résilient qu’anticipé, et contrairement à 2008, la chute d’activité n’a pas été synchronisée à travers le monde mais a plutôt suivi la pandémie de Covid-19. L’Asie a alors été la première touchée, ensuite l’Europe, les États-Unis et l’Amérique latine. La chute des échanges de biens mondiaux a été plus brutale qu’en 2008, cependant le rebond apparaît comme plus rapide – d’autant que la forte réactivité des banques centrales a permis d’éviter un effondrement des financements à l’exportation.
La généralisation du port du masque, l’application des règles d’hygiène et le lancement de la campagne internationale de vaccination devraient également soutenir la reprise de la consommation au niveau mondial.
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Un changement d’ère monétaire et des effets durables
L’arrêt de pans entiers de l’activité économique a engendré un recul historique de l’inflation, par conséquent les taux d’intérêt de court terme devraient rester bas pour quelques temps.
Aux Etats-Unis, les anticipations d’inflation ont déjà engagé un mouvement à la hausse… aussi l’inflation tant attendue pourrait, cette fois-ci, bien accélérer !
Mais ces modèles d’épidémie invitent à appréhender des conséquences majeures sur le long terme : changements de comportement des consommateurs, diminution de l’offre de travail, modification de la notation relative des pays. Des modifications structurelles en découleront et il conviendra de s’y adapter.
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Des impacts sectoriels et des effets sur la dette publique
Les fermetures administratives et le confinement ont touché plus particulièrement les secteurs du loisir, de la culture et des voyages.
Toutefois, la diffusion généralisée d’un vaccin efficace permettrait une reprise de ces activités sur le moyen-terme. Le développement du télétravail et des échanges virtuels a mis sous tension les infrastructures informatiques et les entreprises ont donc investi dans ces domaines – ce qui devrait par ailleurs engendrer un accroissement de la productivité.
Malgré les plans de relance massifs des gouvernements, les mesures de confinement et de restrictions aux frontières ont entraîné une chute du PIB, aussi le ratio de la dette publique et du PIB a augmenté significativement. Toutefois, une fois les mesures restrictives levées, la rapidité du rebond devrait être de nature à limiter la progression de ce ratio. Le stock de dettes – même conséquent – pourra donc être refinancé à maturité si besoin.
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Et le Brexit dans tout ça
La crise économique liée à la pandémie de Covid-19 n’a rien à voir avec la grande crise financière de 2008 et les études montrent que le retour à un niveau de PIB pré-crise devrait être beaucoup plus rapide.
En effet, aux États-Unis, il aura fallu 13 trimestres pour que le PIB retrouve son niveau d’avant choc lors de la grande crise financière de 2008 et on estime qu’il en faudrait seulement 4 aujourd’hui pour qu’il retrouve son niveau du quatrième trimestre 2019. Et concernant la zone euro, il en faudrait 9 contre 22 précédemment.
En 2020, le choc de consommation a donc été extrêmement brutal à cause des fermetures administratives et des restrictions aux frontières, et le secteur des services a été le plus touché. Cependant, les exportations mondiales de biens ont plutôt bien résisté, principalement grâce au rebond des ventes chinoises et d’Amérique latine.
Avec le soutien des plans de relance massifs et selon les perspectives, un redémarrage rapide en Asie et aux États-Unis est donc à envisager.
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