Mardi 16 mars 2021
Remontée des taux d’intérêts : Quels effets ?
La situation économique et notamment la crainte que le plan de relance américain n’entraîne une vague d’inflation ont engendré une hausse des taux d’intérêts sur les marchés financiers. Les investisseurs exigent en effet des rendements plus importants pour faire face au risque de dérapage des prix à la consommation. |
(Données du 24/02/21)
En Allemagne et en France, les taux à 10 ans sont remontés de plus de 20 points de base. Les taux allemands de référence à 10 ans, eux, sont toujours négatifs à -0,35 %, mais à très long terme (30 ans), ils sont redevenus positifs. |
(Données du 24/02/21)
Dans les faits : La crainte se situe principalement au niveau des Etats et des entreprises avec un endettement très élevé, puisqu’en effet une remontée trop rapide des taux pourrait avoir un effet fortement déstabilisateur et entraîner des ajustements de positions assez brutaux. Cet impact se situerait donc également sur la nouvelle dette ainsi que sur les anciens emprunts refinancés. Pour ce qui est des autres sujets de préoccupation, la hausse des taux étant essentiellement due à la remontée des anticipations d’inflation, le risque est davantage celui d’un épisode de correction temporaire que celui d’un véritable krach obligataire à court terme. Et à moyen terme, que l’inflation soit simplement plus élevée qu’aujourd’hui – les banques centrales étant là à coup sûr pour endiguer la hausse s’il y avait une progression trop brutale. Partant de ces éléments, il est à envisager que les taux bas sont là pour longtemps – d’autant que la BCE comme la Réserve Fédérale américaine continuent à racheter les obligations d’Etat sur les marchés et contrôlent donc – en partie au moins – les taux d’intérêt. A noter également ces indicateurs qui confortent la tendance : les inégalités persistantes et le vieillissement de la population mondiale qui poussent l’épargne à la hausse alors que la moindre importance de l’industrie tire les investissements à la baisse. Il est même à envisager que si ce phénomène était appelé à durer, cela pourrait impliquer que même une dette élevée pourrait être compatible avec un déficit primaire. Aussi, si les taux d’intérêt remontaient parce que les investisseurs pensent que la croissance – et donc aussi l’inflation – va grimper, alors cela pourrait bien être paradoxalement une bonne nouvelle pour la soutenabilité de la dette publique. |
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