Bilan du mois mai 2022 : Clap de fin sur un mois de mai qui aura eu deux visages…

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L’annonce du mois

g«Une invasion totalement

injustifiée de l’Irak… Je veux

dire de l’Ukraine» 

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Lors d’un discours au sujet de la guerre en Ukraine, l’ancien président américain a critiqué l’invasion menée par Vladimir Poutine. Mais il a commis un petit lapsus qui n’est pas passé inaperçu.



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Le résumé du mois

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Ce mois de mai témoigne d’une accélération de l’inflation. Sur un an en France, selon l’estimation provisoire réalisée en fin de mois par l’Insee, les prix à la consommation ont augmenté de 5,2 % en mai 2022, après +4,8 % le mois précédent. Sur un mois, les prix à la consommation ont progressé de 0,6 %, après +0,4 % en avril. Après leur repli le mois précédent, les prix de l’énergie se redressent en lien avec le rebond des prix des produits pétroliers. En cause principalement, la guerre en Ukraine qui a fait flamber les cours des matières premières. Or, la durée du choc énergétique va dépendre de la durée du conflit qui semble s’enliser, mais aussi de l’embargo européen sur le pétrole russe sur lequel l’UE s’est accordée, lundi 30 mai. 

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Logiquement au vue des mesures inflationnistes, à l’incertitude du marché face aux tensions toujours très vives liées à la guerre en Ukraine et la hausse généralisé des taux, la Fed a officiellement enclenché le processus de réduction de son bilan à partir du 1er juin, et la  remontée des taux directeurs de 50 points. En revanche elle cultive le flou pour la suite car elle ne veut probablement pas trop endommager les marchés et ses investisseurs.

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Par ailleurs, les investisseurs déjà très tourmentés par un mois de mai sauvage, où la volatilité a été très forte du côté du marché américain, qui a vu ses valeurs stars totalement décrocher en début de mois, pour s’achever sur un rebond boursier conséquent. En effet, les entreprises technologiques ont vu leur valorisation exploser durant la pandémie. Une période qui semble aujourd’hui bel et bien révolue. Les investisseurs espèrent toujours que les marchés aient touché le fond et s’attendent à une reprise.

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Bien que les marchés américains soient en difficulté depuis le début de l’année. Les cadres dirigeants d’entreprises cotées se sont remis à acheter des actions de leurs sociétés à un rythme jamais vu depuis mars 2020. Les achats ont été massifs, ce qui a généré un déséquilibre de l’offre et de la demande. Le S&P 500 a donc perdu plus de 5 %. 

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Les investisseurs ont choisi d’acheter des actions de leurs sociétés, car ils estiment que leurs entreprises sont sous-valorisées en Bourse, et qu’ils s’attendent à un rebond des marchés. Le directeur général de Starbucks, Howard Schultz, a, par exemple, acheté début mai pour 15 millions de dollars de titres du géant du café dont il a repris la tête.

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Si la guerre en Ukraine, l’envolée du coût des matières premières, la hausse de coût de l’énergie et la perspective de la remontée des taux inquiètent toujours les investisseurs, les dirigeants auraient-ils déjà eu raison d’être optimistes ? 

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Les chiffres du mois

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Résultat du mois d’avril : un CAC 40 à 6533.77 points au 29/04/2022, soit une baisse de -1.89% sur le mois.

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Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

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Parmi les indices sponsorisés, les valeurs sont en baisse avec une moyenne mensuelle des performances de 1.62%.

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La catégorie des indices sponsorisés « thématiques » affiche une performance moyenne mensuelle en baisse de -3.19%.

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Les indices ISR sont en baisse sur le mois de mars avec une moyenne des performances à -1.50%.

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Nous sommes à votre disposition pour aller plus loin dans l’analyse de ces sous-jacents et vous accompagner dans la création de vos produits sur mesure !

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Retrouvez notre analyse du mois précédent sur le lien suivant :Avril 2022 – PERFORMANCE DES INDICES POUR PRODUITS STRUCTURÉS | Produits structurés et alternatifs (eavest.fr)

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Les indices ici évoqués sont purement systématiques, sans aucune contribution discrétionnaire d’aucunes parties.

Les règles des indices sont accessibles au public.

Sources : Refinitiv / Investeam / Les Echos


Avertissement de STOXX

STOXX et ses Concédants ne soutiennent, ne garantissent, ne vendent ni ne promeuvent en aucune façon les valeurs ou les titres financiers ou les options ou toute autre appellation technique basées sur les Indices et déclinent toute responsabilité liée au négoce des produits ou services basés sur les Indices.

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Euronext Paris S.A. détient tous droits de propriété relatifs à l’Indice. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne se portent garantes, n’approuvent, ou ne sont concernées en aucune manière par l’émission et l’offre de produit. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne seront pas tenues responsables vis-à-vis des tiers en cas d’inexactitude des données sur lesquelles est basé l’Indice, de faute, d’erreur ou d’omission concernant le calcul ou la diffusion de l’Indice, ou au titre de son utilisation dans le cadre d’une émission et d’une offre. L’Indice est accessible sur le site d’Euronext (www.euronext.com), ainsi que sur différents sites d’informations financières. « CAC 40® » et « CAC® » sont des marques déposées par Euronext Paris SA, filiale d’Euronext N.V.

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Un marché incertain

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Depuis le début de cette année 2022, avec l’invasion de l’Ukraine, un retour du Covid en Chine, une hausse des taux généralisée, c’est tout l’horizon macroéconomique qui est soudainement devenu incertain ! 

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Pour cause, un recul conséquent des actions, symbolisé d’une part par la chute brutale de l’indice de référence S&P 500, et d’autre part par une baisse toute aussi conséquente du Nasdaq qui subit l’écroulement des actions technologiques et plus récemment c’est tout le secteur de la grande distribution qui décroche. Tout cela génère une crainte accrue de marché « bearish ». Ce stress permanent qui s’est emparé des marchés engendre une volatilité importante, à plus forte raison si les cours des marchés sont instables.

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Ce ralentissement, lié à la hausse spectaculaire de prix des matières premières et la fin progressive des mesures de soutien à l’économie après la crise du Covid, commence à se ressentir. Les défaillances d’entreprises sont reparties à la hausse en ce début d’année, et elles devraient se poursuivre dans les prochains mois …

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De ce fait, les investisseurs essayent de trouver des valeurs refuges sur lesquelles ils se replient telles que le dollar, la dette publique, le franc suisse, ou encore l’art.

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Rappelons tout d’abord qu’un marché « bearish » peut être une opportunité pour les investisseurs d’entrer sur le marché. Les produits structurés sont une alternative intéressante pour se protéger à la baisse sur les marchés actions. Une alternative d’investissement intéressante car ils permettent d’investir plus aisément grâce aux barrières de protection du capital. En effet, ils apportent une sécurité supplémentaire dans des contextes de hausse des taux ou d’inflation comme nous le vivons actuellement. 

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Sur un marché incertain, la solution d’un Phoenix Mémoire va permettre de garantir une protection du capital mais également du rendement grâce à « l’effet mémoire » sur les coupons et ainsi supporter plus facilement la volatilité. 

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Phoenix mémoire : le

choix de la sécurité !

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Le Phoenix est l’un des produits structurés phares, cousin de l’Autocall.

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Les produits type « Phoenix » se comportent à maturité de façon identique aux produits type « Autocall ». Différence majeure : la présence d’une barrière de coupon. Celle-ci fera bénéficier l’investisseur d’un mécanisme de versement du coupon conditionnel. À chaque date de constatation jusqu’à maturité, on compare le niveau du sous-jacent à la barrière de coupon.

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Le Phoenix Mémoire est une catégorie de produit structuré qui favorise la sécurité lorsque l’on souhaite investir dans les marchés financiers. Ce produit est de plus en plus en vogue.

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Il se distingue avec un « Coupon Mémoire » permettant à l’investisseur de récupérer les éventuels coupons non versés et mis en mémoire précédemment, uniquement si à la date de constatation le niveau du sous-jacent est supérieur ou égal à la barrière de coupons.

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Mécanisme de remboursement anticipé  

d’un produit Phoenix

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À partir de la fin de la période de « non-call » et ce lors de toutes les constatations, plusieurs scénarios sont possibles :

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Le niveau du sous-jacent est supérieur ou égal à son seuil de remboursement anticipé : Le produit est rappelé, vous récupérez votre capital investi + le coupon de la période en cours + les éventuels coupons mis en mémoire.

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Le niveau du sous-jacent est en dessous de la barrière de remboursement anticipé et connait une baisse mais son niveau reste supérieur à sa barrière de coupon : Le produit continue et vous percevez le coupon de la période en question + les éventuels coupons mis en mémoire.

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Le niveau du sous-jacent connaît une baisse et son niveau est inférieur à sa barrière de coupon : Le produit continue, l’investisseur ne perçoit pas le coupon de la période en cours. Le coupon est mis en mémoire jusqu’à la prochaine constatation où le sous-jacent sera supérieur ou égal à la barrière de coupon. Ainsi, tous les coupons précédemment mis en mémoire seront distribués.

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Exemple de produit de type « Phoenix Mémoire » :

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PHOENIX MEMOIRE ACTION BOUYGUES FÉVRIER 2020

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Lien de la fiche produit sur notre base de données (caractéristiques produit, analyse, suivi coupon) : 

https://www.eavest.com/produits-structures/sg-issuer-phoenix-phoenix-memoire-action-bouygues-fevrier-2020-fr0013467289

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Pourquoi investir dans un

Phoenix Mémoire ? 

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Un Phœnix Mémoire a tout d’abord pour avantage de versé à l’issue de chaque date de constatations un coupon, uniquement si à ce moment le niveau du sous-jacent est supérieur ou égale à sa barrière de coupon. 

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De plus, il offre aux investisseurs une double sécurité :  son mécanisme de « barrière de protection » assure la protection du capital jusqu’à un certain seuil de baisse du sous-jacent et son effet mémoire permet de conserver un rendement important même en cas de baisse du sous-jacent

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Les points clés à retenir

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  • Le Phoenix Mémoire garantit une protection en capital jusqu’à un seuil prédéterminé.

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  • Les Coupons sont versés périodiquement lorsque le sous-jacent est au-dessus de la barrière de coupon.

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  • Le mécanisme de l’Effet mémoire permettant de récupérer les éventuels coupons non versés précédemment, uniquement si à la date de constatation le niveau du sous-jacent est supérieur ou égal à la barrière de coupons.

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Solution d’investissement

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Pour en savoir plus sur ce type de produit rendez-vous sur la base de produit Eavest en cliquant ici

Pour plus d’information consultez le EAVESTPEDIA.

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L’équipe EAVEST

23-25 RUE DUMONT D’URVILLE

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+33 (1) 85 73 44 20

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Valérie Plagnol a été nommée le 1er novembre dernier en tant que Membre du Collège à la Commission de Régulation de l’Energie.

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Un nouveau défi d’envergure pour cette économiste de talent qui a su se distinguer tout au long de son parcours professionnel. Notamment en tant que conseil en stratégie économique auprès d’importants établissements financiers en France et à l’international, professeur associée à l’EDHEC et membre du Haut Conseil des Finances Publiques.

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Une économiste chevronnée, spécialiste de l’Asie et des Etats-Unis, dotée d’une grande expérience des crises financières, des politiques monétaires et de l’analyse des dettes souveraines.

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Cette nouvelle mission est à la hauteur de ses compétences et de ses ambitions, l’occasion de partager son expertise sur un sujet crucial qui représente un enjeu majeur pour le monde d’aujourd’hui et de demain.

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Nous en profitons pour faire un petit aparté sur les éléments en faveur d’un investissement dans les énergies.

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Suite à la guerre en Ukraine, certains scénarios économiques se dessinent. Le processus de « démondialisation » et les sanctions à l’égard de la Russie entraînent une incertitude importante sur les marchés, ainsi qu’un risque de « stagflation » en Europe. 

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Quelles sont les solutions d’investissements ? Pourquoi miser sur l’énergie ?

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L’énergie constitue encore et toujours un secteur refuge, répondant à des besoins toujours plus importants, en France, en Europe et dans le monde entier. A titre d’exemple, la volonté de décarboner le transport routier pour contribuer au déploiement de la mobilité électrique, représente aujourd’hui une priorité pour une grande partie des pays.

En Bourse, les investisseurs peuvent envisager de miser sur les actions liées à l’énergie, notamment le gaz ou le pétrole. C’est un choix opportuniste, lié à la guerre en Ukraine, qui a eu un impact majeur sur les marchés de produits de base, et en particulier celui de l’énergie.

En effet, depuis le début de l’invasion sur le territoire ukrainien par les troupes russes, le prix du baril de pétrole n’a cessé d’augmenter pour atteindre des niveaux historiques.

En plus d’une envolée des prix de l’énergie, la demande est toujours plus importante, et le conflit a mis en exergue la dépendance des pays de l’Union européenne (en particulier l’Allemagne, pour le gaz russe) aux énergies fossiles de la Russie. D’où la prise de conscience des autorités du besoin d’une mue profonde en faveur d’énergies renouvelables comme le solaire et l’hydraulique. Les pays ont ainsi dû revoir rapidement leur calendrier de transition et de substitution des combustibles fossiles.

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Un sujet fort intéressant et sur lequel il y a et aura beaucoup à faire dans le futur !

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Ainsi, nous profitons que cette thématique soit à l’honneur pour souhaiter à Valérie réussite et épanouissement dans cette nouvelle aventure et la remercions pour ses deux ans d’étroite collaboration avec Eavest, ses analyses de marchés toujours pertinentes, son regard sur l’actualité économique internationale, ainsi que ses articles thématiques dédiés et si bien illustrés que vous pouvez retrouver sur notre blog www.eavest.com

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Il y aurait tant à dire… Mais en quelques mots : merci encore Valérie pour tous ces moments d’échange et de partage

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Liste des articles rédigés par Valérie Plagnol X Eavest :

. LE RETOUR DES FANTOMES DE LA STAGFLATION

https://eavest.fr/le-retour-des-fantomes-de-la-stagflation/

. BONNES VACANCES

https://eavest.fr/bonnes-vacances/

· POURQUOI LES TAUX LONG TERME NE MONTENT-ILS TOUJOURS PAS ?

https://eavest.fr/pourquoi-les-taux-long-terme-ne-montent-ils-toujours-pas/

· LE VENT D’AMERIQUE

https://eavest.fr/le-vent-damerique/

· BILAN ECONOMIQUE 2020 : UN PEU MOINS MAUVAIS QUE SI C’ETAIT PIRE

https://eavest.fr/france-bilan-economique-2020-un-peu-moins-mauvais-que-si-cetait-pire/

· MAKE CHINA GREAT AGAIN

https://eavest.fr/produits-structures-make-china-great-again/

· JAPON : DES OPPORTUNITES A SAISIR ET A VALORISER !

https://eavest.fr/produits-structures-france-japon-des-opportunites-a-saisir-et-a-valoriser/

· SORTIR DU CONFINEMENT : UN RISQUE A COURIR DESORMAIS

https://eavest.fr/produits-structures-deconfinement-retour-vers-un-monde-plus-risque/

· INVESTIR AU TEMPS DU CORONAVIRUS

https://eavest.fr/produits-structures-investir-au-temps-du-coronavirus/

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Bilan du mois d’avril 2022 : Un marché tiraillé.

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L’annonce du mois

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Deux jours après avoir racheté le réseau social Twitter pour plus de 40 milliards de dollars, Elon Musk fait à nouveau parler de lui. Elon Musk ainsi que les personnes qui le suivent se sont alors amusés à lister les entreprises qu’il devrait racheter pour en faire ce qu’il désirait.

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Le résumé du mois

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Comme envisagé, les marchés ont été réceptifs face à la menace russe, les politiques monétaires des banques centrales, l’inflation grandissante et les confinements prolongés en Chine. Cependant, ce mois d’avril a également été rythmé par les nombreuses annonces de résultats des entreprises. 

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Ainsi, le marché a été relativement volatil en ce mois d’avril, tiraillé entre l’inflation et les bons résultats des entreprises au 1er trimestre – dont la grande majorité a fait mieux que ce qui était attendu. Petite exception pour Netflix qui a fait plonger le marché Américain ! Les résultats solides tirent les bourses en Europe et permettent de raviver l’appétit pour le risque malgré les craintes, toujours présentes sur les marchés, d’un durcissement monétaire et d’un impact économique du conflit russo-ukrainien.

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Par ailleurs, et pour bien terminer le mois, les annonces de Pékin pour soutenir son économie – et donc en corollaire l’économie mondiale – ainsi que des publications de croissance de la zone euro en ligne avec les attentes, ont redonné de l’élan au marché.

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C’est donc un peu le chaud et le froid qui ont été soufflés tout au long du mois, reflétés par les quelques séances de baisses où les -2% étaient assez facilement touchés et Wall Street qui souffre sur la fin, emporté par les valeurs technologiques. Ceci traduit une vraie fébrilité, mais pour le moment le pessimisme ne l’a pas emporté, et au contraire les marchés européens se maintiennent au regard des chiffres du mois d’avril et des opportunités d’investissements non négligeables.

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Logiquement, le mois de mai sera nettement moins rythmé par les publications des entreprises et beaucoup plus par les indicateurs macroéconomiques et particulièrement les décisions des banques centrales. 

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Les chiffres du mois

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Résultat du mois d’avril : un CAC 40 à 6533.77 points au 29/04/2022, soit une baisse de -1.89% sur le mois.

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Parmi les indices sponsorisés, les valeurs sont en baisse avec une moyenne mensuelle des performances de 1.62%.

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La catégorie des indices sponsorisés « thématiques » affiche une performance moyenne mensuelle en baisse de -3.19%.

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Les indices ISR sont en baisse sur le mois de mars avec une moyenne des performances à -1.50%.

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Les termes d’inflation et de taux d’intérêt sont importants à comprendre car ils permettent une meilleure compréhension de notre environnement économique.

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L’inflation désigne la perte de valeur d’une monnaie et la hausse généralisée du niveau des prix.

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Le taux d’intérêt quant à lui est un outil permettant au prêteur de fixer le montant réel que doit rembourser l’emprunteur.

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Il est primordial de s’y intéresser car ils sont cruciaux dans la construction d’un produit structuré dans la mesure où il existe des produits structurés sur les taux d’intérêts et que l’évolution des taux change les coupons d’un structuré.

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Inflations européenne et américaine

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▶️ Comment est-elle calculée ?

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L’inflation est calculée selon un indice dont la couverture peut varier d’un pays à l’autre.

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Exemples :

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En France, elle est calculée par l’Insee via l’indice des prix à la consommation (IPC). Chaque mois, l’Insee publie un indice des prix à la consommation, lequel est utilisé pour mesurer l’inflation en France.

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Afin de mesurer l’inflation à l’échelle de la zone euro, on utilise l’Indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), calculé selon une méthodologie coordonnée permettant de comparer les niveaux d’inflation des pays compris dans l’Union monétaire (dont la France).

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Aux Etats-Unis, on utilise le Consumer Price Index (CPI), qui est l’équivalent de l’IPC.

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Cependant la méthode de calcul est la même. On va donc agréger les prix d’un grand nombre de biens et de services comme le carburant, le gaz, l’électricité ou les frais facturés par les opérateurs d’envoi d’argent à l’étranger. Cela va déterminer le prix d’un panier de biens et de services dans l’économie.

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▶️ Comment analyse t-on l’évolution de l’inflation ?

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Données : usinflationcalculator.com, basé sur le CPI
Tradingeconomics.com, en utilisant l’IPCH

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Tout d’abord on remarque une évolution graphique similaire entre les deux zones sur la période considérée (de janvier 2007 à mars 2022). Ensuite on remarque la hausse de l’inflation jusqu’à environ 4% du fait de la flambée des matières premières (minérales, agricoles et fossiles) durant la première moitié des années 2000. On observe à la suite de cela une déflation en 2008 à cause de la crise des subprimes qui a ralenti l’activité de l’économie en raison d’une crise de confiance généralisée. Pour finir une nouvelle augmentation courant 2009 du fait des injections de liquidité de la BCE et de la FED.


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Cependant, une mauvaise conjoncture économique due aux relents de 2008 toujours pas dissipés, et la baisse du prix de l’énergie (notamment du pétrole qui voit son prix divisé par deux) conduit l’inflation à diminuer d’abord en 2010, mais surtout en 2012 où elle atteint un niveau négatif. On observe un écart dans la manière de se redresser au sens où l’inflation américaine se redresse plus promptement que l’inflation européenne (1,5% de moyenne aux Etats-Unis en 2016 contre 0,2% dans la zone euro). Cela est dû à une croissance plus rapide des loyers aux Etats-Unis qu’en zone euro, d’autant plus que la part réservée aux loyers dans le CPI est plus importante que dans l’IPCH. Mais on observe tout de même une accélération concomitante de l’inflation à partir de 2016.


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Cette accélération à partir de 2016 (qui demeure plus importante aux Etats-Unis) s’explique par la hausse du carburant (+15%) et du prix du tabac (+14%). Cette hausse a rassuré dans la mesure où l’on s’inquiétait d’une inflation nulle. Le choc déflationniste dès décembre 2019 avec le début de la crise sanitaire. Ce choc combine un choc d’offre, les entreprises réduisant leurs activités, et un choc de demande avec des ménages moins enclins à consommer. Les prix baissent et n’augmentent pas car la demande ne reste pas stable et baisse dans les mêmes proportions que l’offre. On voit une explosion de l’inflation à partir de 2021.


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Depuis le début de 2021, +5 points aux Etats-Unis et +6 points dans la zone euro. Malgré les phases de décélérations et d’accélérations qui se succèdent, l’inflation continue d’augmenter si bien qu’on atteint 7% pour la zone euro et 8% aux Etats-Unis. Cette hausse historique est due aux postes d’énergie (+44% sur un an) et alimentaires (+8% sur un an), notamment à cause de la guerre en Ukraine. L’inflation est jugée trop forte par les instances (BCE et FED), qui visent plutôt une inflation aux alentours de 2%. Elles peuvent agir sur l’inflation à travers les taux directeurs.


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Pour résumer les causes historiques de l’inflation sont : les sources exogènes, les actions de la Banque Centrale, l’inflation par la demande, l’inflation par les coûts.

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Taux d’intérêt de court terme et de long

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Taux directeurs

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Les banques centrales peuvent contrôler l’inflation par le biais des taux directeurs


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Taux d’intérêt des prêts interbancaires

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Les taux d’intérêt de court terme sont les taux d’intérêt des prêts interbancaires à maturité de 3 mois de chaque devise selon les taux fixés par une sélection de banques choisies. On considère ici les devises les plus importantes (à savoir celles avec les plus gros volumes d’échanges), c’est-à-dire l’EUR, l’USD, le GBP, le JPY et le CHF.

On étudie l’Euribor 3 mois pour l’EUR, le Libor USD 3 mois pour l’USD, le Libor GBP 3 mois pour le GBP, le Tibor JPY 3 mois pour le JPY, et le Libor CHF 3 mois pour le CHF.

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▶️Comment analyse t-on l’évolution taux d’intérêt des

 prêts interbancaires?

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Chute des taux après la crise car les banques centrales se sont concertées, formant un cartel, pour faire baisser les taux interbancaires en injectant plusieurs milliards de dollars, cela conduisant les banques à se refinancer entre elles sans passer par les banques centrales. Stagnation avec des taux globalement au même niveau, mais détachement du Libor USD entre 2016 et 2020, voyons cela de plus près.


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Le Taux Libor USD passe au-dessus de 2,5% début 2019. Cela est dû à des éléments techniques tels qu’une réduction du bilan de la Fed c’est-à-dire une destruction de monnaie dépouillant en fonds disponibles les marchés monétaires, ou la diminution d’émission de dettes à court terme (T-Bills de moins d’un an) par le gouvernement américain.


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L’Euribor 3 mois (-0,551%) et le Tibor JPY (-0,09) restent globalement stables cette dernière année malgré les tensions concernant l’inflation. Cependant on observe une légère augmentation depuis le début de 2022. Le Libor GBP et le Libor USD augmentent drastiquement en 2022 (multiplication par cinq pour le Libor GBP et par trois et demi pour le Libor USD) pour faire face à l’inflation. Il y a eu arrêt d’utilisation du Libor en Suisse à partir de janvier 2022 au profit du Saron, donc une absence de données.


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Taux d’intérêt des obligations de l’État

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Les taux d’intérêts de long terme sont des emprunts d’Etat, c’est-à-dire des obligations émises par un gouvernement pour une durée supérieure à 7 ans, réalisés pour financer les besoins du pays à long terme. On considérera ici les taux souverains à 10 ans des pays de la zone euro (OAT, Bunds, BTP, ….), des Etats-Unis (T-Bond), du Japon (JBP) et du Royaume-Uni (Gilt).

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Le couple rentabilité/risque vaut aussi pour les obligations, à savoir que le placement sur les obligations est possible pour un particulier mais que des facteurs augmentent les risques liés à l’obligation, comme sa durée de vie. Toutefois, ceux-là ont un potentiel de gain élevé.

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On remarque le même recul après crise des taux long terme que pour les taux court terme, et la même pentification pour le T-Bond 10 ans que pour le Libor USD 3 mois.


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Aussi, on note une hausse des taux d’intérêt qui accompagne l’inflation en 2022. Zoomons dessus.


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On observe en effet une augmentation des taux de long terme, qui suivent l’inflation et les taux court terme à maturité 3 mois, notamment les taux souverains des pays de la zone euro qui ont pris 0,9 point de mars 2021 à avril 2022. L’accélération des taux de court terme est plus élevée que celle des taux de long terme (le Libor USD a pris 0,63 point contre 0,52 pour le T-Bond et le Libor GBP a pris 0,9 point contre 0,7 pour le Gilt) sauf pour la zone euro (où des débats relatifs à la transparence des informations données par les gouvernements existent) et le Japon qui reste hors du mouvement général.


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Les points clés à retenir

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Historiquement, l’inflation est provoquée par une cause exogène, par des initiatives des Banques Centrales, par une demande excessive ou par des coûts trop élevés pour les producteurs.

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La relation entre inflation et taux d’intérêts est que des taux faibles favorisent l’emprunt donc l’inflation, tandis que des taux élevés favorisent l’épargne donc diminuent l’inflation.

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Les taux de court terme augmentent actuellement plus vite que les taux de long terme, tandis qu’en temps normal plus l’échéance est éloignée dans le temps, plus le risque est élevé donc plus les taux augmentent. Cette tendance inhabituelle s’explique par un doute plus important concernant le futur proche (Covid, guerre en Ukraine, …)

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L’équipe EAVEST

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Bilan du mois de mars 2022 : Une clôture trimestrielle qui s’affranchit de toutes les prévisions.

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Guerre en Europe

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Le retour de la guerre sur le territoire Européen aura été le principal fil conducteur des marchés financiers en ce début d’année 2022. Entre bombardements destructeurs et pourparlers diplomatiques pour construire une paix durable, le contexte géopolitique a pris une place prépondérante dans l’appréhension  des marchés par les investisseurs. Les sanctions imposées par l’Occident ont aussi joué un rôle important dans l’évolution des cours de certaines valeurs, à l’instar du secteur de l’énergie et du secteur bancaire.

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Inflation historique

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Comment faire un bilan de ce début d’année sans parler de l’inflation ?

Des chiffres vertigineux et historiques ont rythmé l’actualité économique et financière de ces derniers mois. Le taux d’inflation dans la zone euro a battu un nouveau record en mars, à 7,5 % sur un an. En tête de liste l’incontournable secteur de l’énergie : les tarifs de celui-ci, vivifiés par le cours du pétrole, ont bondi de 44,7 % sur un an en mars, après + 32 % en février. Le secteur des matières premières a enregistré lui aussi une envolée de ses valeurs et plus particulièrement celle du blé. En conséquence, la progression des prix de l’alimentation s’est accélérée le mois dernier, à 5 %, après 4,2 % en février.

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Dilemme des Banques Centrales

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L’orientation de la politique monétaire des grandes banques centrales est un élément qui joue un rôle majeur dans les prises de position des investisseurs. Face à l’envolée de l’inflation, les banques centrales se retrouvent confrontées à une série d’objectifs qui semblent irréconciliables.  Il s’agit bien sûr de la lutte contre l’inflation qui pèse sur leur pouvoir d’achat, mais aussi, celle contre l’instabilité financière, la prévention des crises de la dette, du soutien aux créations d’emplois et à l’investissement dans la transition énergétique. Le resserrement de la politique monétaire par le biais d’une hausse des taux successive devra être inévitablement opérée en tant que principal levier de lutte contre la hausse des prix, sans pour autant avoir un impact trop brusque sur les marchés financiers. La banque centrale américaine a entamé ce mois-ci sa 1ère hausse de taux à hauteur de 0.25%.

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Prémices d’une récession

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Après avoir anticipé un éventuel cycle de stagflation sur l’économie mondial, voilà que de plus en plus d’analystes envisagent un cycle de récession dans les mois à venir. L’embargo instauré par les pays Occidentaux sur les énergies Russes pourrait impacter significativement la croissance économique de certains pays européens comme l’Allemagne. Le cap symbolique des 100$ sur le cours du baril de pétrole, franchi avec vigueur dans un premier temps, est problématique notamment pour les pays très industrialisés. Une dégradation de la conjoncture économique à court terme peut être une nouvelle fois interprétée par l’inversion de la courbe des taux. En effet, les obligations d’état américaines à court terme dépassent désormais le taux des obligations d’état à dix ans en ce mois de mars. Même si ce signal est à interpréter avec prudence, il laisse présager un cycle de récession économique  malgré la robustesse du marché du travail et la force de l’économie américaine d’après les propos de Monsieur Powell, président de la Réserve Fédérale Américaine.

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Marché des changes

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Franc suisse, dollar et yen japonais sont les grands gagnants de cette guerre sur le marché des changes. Avec leur aspect de valeur refuge, les mouvements de capitaux sur le Forex se sont dirigés vers ces devises. Ce qui se passe, c’est que les investisseurs extra-européens se désengagent massivement de tous les actifs en euros. Cela vaut pour la monnaie unique. Néanmoins l’hégémonie du dollar, monnaie de référence dans le commerce internationale, commence à s’effriter. Les sanctions contre la Russie ont eu comme conséquence une fragmentation mondiale de la monnaie. L’Etat américain mine le dollar avec l’inflation et en réduit encore la fiabilité avec les sanctions. Le cours du Rouble a lui aussi souffert en ce début d’année.

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Résultat du mois de mars : un CAC 40 à 6659.87 points au 31/03/2022, soit une hausse de +0.02%sur le mois.

Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

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Parmi les indices sponsorisés, les valeurs sont en baisse avec une moyenne mensuelle des performances de –1.01%.

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La catégorie des indices sponsorisés « thématiques » affiche une performance moyenne mensuelle en hausse de +0.38%.

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Les indices ISR sont en baisse sur le mois de mars avec une moyenne des performances à -4.09%.

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Retrouvez chaque mois l’évolution de tous les indices sur le blog EAVEST.

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Nous sommes à votre disposition pour aller plus loin dans l’analyse de ces sous-jacents et vous accompagner dans la création de vos produits sur mesure !

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Retrouvez notre analyse du mois précédent sur le lien suivant : Février 2022 – Performance des indices pour produits structurés.

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Les indices ici évoqués sont purement systématiques, sans aucune contribution discrétionnaire d’aucunes parties.

Les règles des indices sont accessibles au public.

Sources : Refinitiv / Investeam / Les Echos


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Commençons par cette citation, qui illustre assez bien la situation actuelle sur les marchés boursiers : « Ainsi les derniers seront premiers, et les premiers seront les derniers. » – Evangile selon Matthieu.

A l’évidence et comme lors de la pandémie, la guerre en Ukraine a permis de mettre en avant plusieurs insuffisances eu Europe, notamment militaires et a fait naître ou redynamiser des marchés inexistants ou en déclin, comme par exemple celui des abris antiatomiques.

En effet, la France se place comme le deuxième pays qui compte le plus de réacteurs nucléaires derrière les Etats-Unis, en revanche c’est le pays qui prépare le moins sa population à un incident nucléaire majeur avec un taux de protection de la population proche de 0%. En guise de comparaison, la Suisse a un taux de protection proche des 100% de la population.

Plus généralement, c’est tout le secteur de la défense qui tire son épingle du jeu en ses temps de conflits géopolitiques.

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Pourquoi investir dans la défense :

  • La guerre en Ukraine a permis d’identifier quelques faiblesses en Europe, notamment liées à la défense et à la sécurité
  • Un budget destiné à la défense en hausse depuis 2017, suite au désinvestissement massif en 2009, dû à la crise financière.
  • La prise de conscience de la part de l’Europe sur la nécessité d’accroitre ses moyens militaires face aux menaces de plus en plus nombreuses (cyberattaques, terrorisme, guerre) et a une demande accrue pour plus de sécurité.
  • L’objectif de l’OTAN d’atteindre les 2% du PIB de chaque pays membres de l’organisation consacré aux dépenses militaires.

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Conséquences de la crise ukrainienne sur les marchés

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Les dividendes de la paix déclinent …

Entre le 10 novembre 2021 – date à laquelle Washington a demandé des explications à la Russie concernant des mouvements de troupes inhabituels à la frontière ukrainienne – et ce mois de mars 2022, les principaux indices boursiers affichent pratiquement tous un repli plus ou moins marqué.

A titre d’exemple, mardi 8 mars 2022, aux Etats-Unis, le S&P 500 a perdu 3%, le Nasdaq, riche en valeurs technologiques, s’est enfoncé de 3,75%. En France, l’indice parisien a clôturé sur une baisse relativement modérée de 1,3%, après avoir perdu près de 5% au pire de la séance. L’indice VIX, a fini par décaler fortement à la hausse, pour atteindre plus de 36 points, un niveau proche du pic atteint en octobre 2020, en pleine crise du covid 19.

Face à cette dégradation quasi généralisée des marchés, également affectés par la vague du variant Omicron, les entreprises spécialisées dans la défense ont dans le même temps surperformé. Ci-dessous, un tableau qui illustre la performance dite « year to date » (performance calculée entre le 31/12/2021 et le 18/03/2022), des entreprises spécialisées dans la défense.

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… Pour laisser la place à de nouvelles opportunités

Dans un monde de plus en plus numérisé et vulnérable aux cyberattaques, le besoin en cyber-défenseurs est énorme en France comme dans le reste du monde et la guerre russo-ukrainienne ne fait que confirmer la pénurie de compétences.

De plus, l’environnement de menaces accrues a permis d’exercer une pression à la hausse sur les perspectives de dépenses de défense des membres de l’OTAN. Cette situation profite clairement aux fournisseurs de défense européens et américains.

En effet, plusieurs pays européens ont déjà exprimé leur souhait d’investir davantage dans la défense. A titre d’exemple, le 11 février, la Finlande a scellé l’achat de 64 avions de combat F-35 au spécialiste de l’armement américain Lockheed Martin. Montant de la transaction : 9,4 milliards de dollars. – Nous pouvons également citer le président français, Emmanuel Macron, « Notre défense européenne doit franchir une nouvelle étape, je réunirai les 10 et 11 mars prochains à Versailles les chefs d’Etat et de gouvernement européens ». – L’Allemagne a débloqué des budgets majeurs pour moderniser un appareil militaire obsolète. La Suède, le Danemark, l’Autriche suivent le pas.

Tous agissent dans un même but : rattraper le temps perdu et atteindre d’ici quelques années l’objectif de l’Otan de consacrer 2% du PIB de chaque états membres de l’organisation, aux dépenses militaires.

Ainsi, selon l’étude « Perspectives de l’industrie aérospatiale et de la défense 2022» du cabinet international Deloitte, les dépenses militaires mondiales ont atteint 1980 milliards de dollars en 2020. Elles devraient augmenter d’environ 2,5% cette année.

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Thales : nouvelle valeur défensive.

Longtemps délaissées en Bourse sur fond de montée en puissance de la gestion des actions ESG (environnement, social et gouvernance), les valeurs les plus exposées à la défense ont fait l’objet d’un brutal retour, avec la guerre en Ukraine. Le titre Thales s’est ainsi envolé de 53% en l’espace d’à peine trois semaines. L’entreprise française est spécialisé dans l’aérospatiale, la défense, la sécurité et le transport terrestre.

En effet, tout d’abord sur une dynamique haussière à l’ouverture de la Bourse de Paris du lundi 28 février, Thales s’apprécie de 13% et se hisse à la première place du classement des plus fortes hausses du SRD, devant Dassault Aviation (+10%), le constructeur des avions de combat Rafale.

L’activité a été portée par la division défense et sécurité qui représente 53% des ventes totales du groupe Thales, qui reste la plus dynamique et la plus profitable de ses branches.

Aussi, JP Morgan anticipe désormais un taux de croissance moyen de 8% par an pour les ventes de Thales au cours des 4 prochaines années, contre 4% auparavant.

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La prise de conscience.

Le désinvestissement massif dans la défense après la chute du Mur, les fameux « dividendes de la paix », ont fait des ravages sur l’outil de défense.

Malgré une remontée en puissance du budget militaire depuis 2017 de l’ensemble des états de l’OTAN, les forces Européennes apparaissent insuffisamment armées face à la menace de conflits de haute intensité, comme en Ukraine.

Ci-dessous, les graphiques nous illustrent bien cette tendance : on observe un recul de 15% sur l’ensemble du budget défense entre 2009 et 2016 suite à la crise des « subprimes » de 2008-2009.

Puis, au vu d’une situation tendue en Asie, et au Moyen-Orient, nous observons une prise de conscience à partir de 2017. Ainsi, nous constatons une croissance positive de la moyenne de la part du PIB par pays consacrée au budget défense (+26%), qui va retrouver son niveau d’avant la crise financière à partir de 2019.

Bien qu’insuffisant, ce chiffre traduit tout de même une motivation à investir davantage dans la défense et les technologies innovantes.

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L’Europe se mobilise

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Les 27 pays de l’Union Européenne se réunissaient les jeudi 10 mars et vendredi 11 mars, pour réfléchir et agir face à la guerre en cours en Ukraine et à ses conséquences pour l’Union européenne, sur le plan économique, énergétique ou encore sécuritaire et élaborer une stratégie commune.

Incontestablement, la guerre va coûter cher aux européens, tant dans le soutien économique des ménages, que dans les dépenses liées à l’accueil des nombreux réfugiés ukrainiens, les conséquences dues au choc énergétique ou encore la nécessité d’accroitre davantage le budget de défense.

En effet, l’agressivité de Vladimir Poutine oblige les européens à accroitre leur budget de défense. Les états membres de l’OTAN dépense en moyenne 1,82% de leur PIB dans l’armée. Ce chiffre varie en fonction des pays (voir tableau ci-dessus).  Le sommet entre les chefs des états européens, devrait inciter à remonter ce chiffre à 2% (tel est l’objectif de l’OTAN).  

Depuis le réveil de certains pays européens comme l’Allemagne sur leur l’insuffisance militaire, les annonces d’envois d’armes à l’Ukraine à et de déblocages de fonds se sont multipliées.

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Conclusion :

« Il y a un énorme rattrapage capacitaire à effectuer. Il faut à la fois compenser les années de désinvestissement, et préparer l’avenir. », estime Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation.

A priori, si l’issue politique du conflit qui oppose la Russie à l’Ukraine est aujourd’hui plus qu’incertaine, ses vainqueurs économiques semblent déjà tout désignés.

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Derrière cette abréviation se cache le Synthetic Risk and Reward Indicator ou indicateur synthétique de risque et de rendement.

Cet indicateur synthétique permet à un investisseur financier de comparer différents produits d’investissement rapidement.

Le SRRI sert à évaluer le profil de risque d’un placement.

C’est une référence dans le domaine des Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM) ou Société Civile de Placement Immobilier (SCPI) par exemple.

Depuis 2011, il apparaît dans le Document d’Information Clé Investisseur (DICI), remis à chaque client lors d’une proposition d’investissement.

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👉 À quoi sert-il ?

📍 Permettre de comparer les risques entre différents placements parfois de natures différentes, grâce à une échelle de valeur unique.

📍 Vérifier qu’un unvestissement conseillé par un professionnel corresponde bien au profil de risque du client.

Tout professionnel doit s’assurer de l’adéquation entre l’investissement conseillé et la tolérance au risque du client.

Le SRRI est donc un indicateur clé.

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👉 Comment est-il calculé ?

Le calcul s’etablit en prenant des intervalles hebdomadaires (ensuite annualisés) de la volatilité historique sur 5 ans de l’investissement.

Pour simplifier, la volatilité est la mesure de l’amplitude (écart-type) des performances par rapport à la moyenne.

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👉 Exemple :

Prenons un actif avec une performance annuelle moyenne de 5% et une volatilité historique de 10%.

Une volatilité de 10% signifie que le rendement de cet actif s’écarte, en moyenne, de 10% de son rendement moyen.

Dans 68% des cas, la performance annuelle sera comprise entre sa performance annuelle moyenne plus ou moins sa volatilité.

Dans notre exemple, on peut s’attendre à ce que, dans 68% des cas, d’une année sur l’autre, le rendement soit compris entre -5% et +15%.

Dans 95% des cas, la performance annuelle sera comprise entre sa performance annuelle moyenne plus ou moins deux fois sa volatilité.

Dans notre exemple, on peut s’attendre à ce que, dans 95% des cas, d’une année sur l’autre, le rendement soit compris entre -15% et +25%.

Ainsi, plus la volatilité est élevée, plus l’amplitude des performances est grande et plus le risque pris est important.

C’est cette amplitude de variations que mesure le SRRI.

Si l’investissement n’a pas 5 ans d’historique, une reconstitution est faite avec un indice comparable.

La volatilité est évolutive donc le SRRI doit être régulièrement mis à jour.

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👉 Comment se lit-il ?

Comme une échelle graduée de 1 à 7, de la volatilité la plus faible à la volatilité la plus élevée.

Un SRRI 4 correspond par exemple à une volatilité supérieure à 5% et inférieure à 10%.

Avec un SRRI 7, la volatilité dépasse les 25%.

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Bonjour,

Bilan du mois de février : Les tensions géopolitiques inquiètent les acteurs du marché

Ce mois de février court mais intense, se clôture par une crise géopolitique majeure aux portes de l’Europe, une tendance inflationniste mondiale et haussière, un baril de pétrole qui atteint un prix record, et une importante volatilité sur les marchés boursiers.

Alors que les combats en Ukraine continuent de s’intensifier, l’Europe se trouve dans une position très délicate tant sur le plan économique que politique. Les dirigeants Européens et mondiaux ont pour la plupart apporté leur soutien à l’Ukraine. De nombreuses mesures ont été prises à l’égard de la Russie afin d’amorcer un désengagement militaire. Dans un premier temps, l’objectif était de faire pression sur le gouvernement Russe et des mesures ciblées contre les oligarques ont été instaurées. Compte tenu de l’inefficacité de ces sanctions, des choix plus drastiques ont été mis en place. Le gel des réserves détenues par la Banque centrale russe à l’étranger et la suspension du système de paiement international Swift de plusieurs banques du pays en sont l’exemple.

Ce contexte géopolitique ne manque pas de causer une grande incertitude sur les marchés. Face à cela, certaines valeurs caractérisées comme « refuge » tirent naturellement leurs épingles du jeu. Les matières premières ont majoritairement vu leur cours s’envoler ce mois-ci. L’or noir a dépassé le seuil symbolique des 100 $ et continue de s’établir autour de ce niveau. Cette envolée significative s’explique notamment par une présence massive de ressources naturelles et énergétiques sur le sol Russe. En effet, la Russie produit actuellement 10% du pétrole consommé dans le monde et fournit 40% du gaz utilisé en Europe.

Sur le plan monétaire, le rouble subit une dévalorisation historique de -24.12% face à l’euro. Les craintes d’une flambée de l’inflation et d’une récession économique planent sur l’économie Russe. Outre-Atlantique, la volonté d’un resserrement de la politique monétaire de la Réserve Fédéral semble être passée au second plan. La priorité actuelle des organisations financières et monétaires est de permettre au gouvernement Ukrainien de bénéficier de financement afin de lutter contre l’invasion Russe.

Enfin, l’inflation qui fragilise les marchés depuis le début de l’année, persiste. L’inflation totale en zone euro a battu un nouveau record à +5,1% en glissement annuel. Assez largement à cause des prix de l’énergie mais pas seulement. Ainsi, même si l’énergie demeure le principal contributeur (hausse de 28,8 %), il est suivi des services (2,3 %); aliments, alcool et tabac (3,5 %); et les biens industriels non énergétiques (2,1 %). Hors énergie, l’inflation s’établit à 2,5%.

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Résultat du mois de février : un CAC 40 à 6658.83 points au 28.02.2022, soit une baisse de -4.86%sur le mois.

Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

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Parmi les indices sponsorisés, les valeurs sont en baisse avec une moyenne mensuelle des performances de –4.98%.

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La catégorie des indices sponsorisés « thématiques » affiche elle aussi une performance moyenne mensuelle en légère baisse de -5.07%.

Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

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Les indices ISR sont également en baisse sur le mois de janvier avec une moyenne des performances à -5.05%.

Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

Alors que les perspectives des investisseurs pour 2022 s’avéraient déjà « mesurées », le conflit Russo-Ukrainien rajoute de l’incertitude notamment sur le marché actions. Des mouvements de capitaux significatifs ont été observé ce mois-ci avec une rotation de secteur et une diminution de l’exposition aux actifs dit risqués.

Dans ce contexte de marché globalement baissier, de nombreuses opportunités d’achats peuvent se présenter aux investisseurs.

Nous sommes à votre disposition pour aller plus loin dans l’analyse de ces sous-jacents et vous accompagner dans la création de vos produits sur mesure !

Retrouvez notre analyse du mois précédent sur le lien suivant : Janvier 2022 – Performance des indices pour produits structurés.

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L’équipe EAVEST

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Sources : Refinitiv / Investeam / Les Echos


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Actualité :

Europe

Troisième semaine de repli pour le marché parisien avec un CAC40 qui perd 2,56% à 6.752 points vendredi soir. Le marché a fortement réagi le premier jour de l’attaque militaire de la Russie en Ukraine. Un décrochage légèrement effacé dès le lendemain sur des achats à bon compte et des sanctions visant l’économie russe jugée pour le moment assez légère.

Les nombreuses publications sont passées au second plan au vu du contexte géopolitique actuel. Certaines entreprises telles que Casino, Valeo, Fnac, Darty ont déçu. Casino a perdu 19.3% cette semaine dû à ses dettes qui ont encore augmenté en 2021. Vallourec, Saint-Gobain, Ipsos, Scor, Stellantis ou bien encore Worldline ont, elles, affiché de bons résultats.

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USA

Le conflit entre la Russie et l’Ukraine pourrait remettre en question le calendrier de resserrement monétaire des grandes Banques centrales, Christine Lagarde. La patronne de l’institution européenne, a affirmé ce vendredi que la BCE fera tout ce qui est en son pouvoir pour préserver la stabilité des prix et le système financier de la zone euro.

Le prix des matières premières a également fortement augmenté. Le baril de pétrole est passé au-dessus du seuil de 100$ en raison des tensions entre la Russie et l’Ukraine, les agents redoutant que les flux de pétrole et de gaz en provenance de Russie soient perturbés.

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SOURCES : Reuters/ Bloomberg/Investing /Boursorama/JP Morgan/Morgan Stanley/Bourse Direct

Une synthèse de la situation et une comparaison avec les conflits du passé.

Que se passe-t-il entre l’Ukraine et la Russie ?

Pendant que les Etats Unis étaient préoccupés par le retrait de leurs troupes en Afghanistan et leurs relations étriquées avec la Chine, que la France était absorbée par les élections présidentielles et que l’Allemagne tentait de s’adapter avec son nouveau chancelier, Olaf Scholz ; la Russie a décidé d’imposer aux membres de l’OTAN la signature d’un document  garantissant que l’Ukraine ne fasse jamais partie de l’organisation politico-militaire, tout en menaçant d’attaquer l’Ukraine en cas de refus.

Ainsi, depuis quelques mois, la Russie a déployé ses troupes à la frontière ukrainienne et a considérablement augmenté ses stocks de matériels de guerre. Depuis l’hiver 2022 la situation s’est intensifiée et plusieurs pays occidentaux ont demandé à leurs expatriés et représentants de quitter l’Ukraine.

Lundi 21 février, le président russe a finalement reconnu l’indépendance des deux républiques pro russe contrôlées par les séparatistes du Donbass. Cette atteinte manifeste à la souveraineté de l’Ukraine a enterré les espoirs de règlement de la crise et sonné le glas des accords de Minsk de juin 2014. Par la suite, la rencontre entre Joe Biden, président des Etats Unis et Vladimir Poutine a été annulée.

Dans la nuit du 23 au 24 février, le monde apprenait ainsi l’invasion massive de l’Ukraine avec des attaques simultanées sur trois fronts. Vladimir Poutine ayant pour volonté d’asservir une Ukraine déjà fragilisée.

Une guerre à armes inégales

L’armée ukrainienne s’est considérablement étoffée depuis une dizaine d’années suite à l’annexion de la Crimée par la Russie, elle reste cependant bien en deçà de  celle de la Russie – considérée comme la deuxième force mondiale.

A ce stade, on récence ainsi 205 000 hommes mobilisés côté Ukrainien

Les forces armées ukrainiennes ont annoncé un plan de mobilisation des réservistes âgés de 18 à 60 ans – soit environ 200 000 hommes s’ajoutant aux forces armées régulières et un nombre indéterminé de membres des forces de défense territoriales.

Face à l’Ukraine, la Russie, qui est considérée comme l’une des plus grandes puissances militaires du monde – avec plus de 900 000 personnes servant son armée pour défendre les frontières du pays. On estime que la Russie possède la deuxième armée la plus puissante du monde, derrière les États-Unis.

L’armée de l’air pourra également appuyer Moscou dans ses éventuelles opérations au sol. Si l’Ukraine n’est pas totalement démunie dans les airs, son voisin belliqueux dispose donc là d’une puissance de feu infiniment plus importante.

Selon les chiffres du « Air Forces 2022 Almanac » de Flight Radar, l’armée de l’air ukrainienne compte 69 chasseurs en activité, ces aéronefs sont cependant vieillissants, hérités en 1991 lors du démembrement de l’ex-URSS. Alors que la Russie, elle, peut compter sur une force de plus de 1.000 chasseurs, dont la plupart de nouvelle génération. Également viennent en soutien des missiles antiaérien dotés d’une portée de plus de 400 kilomètres, et postés en Biélorussie.

Compte-tenus de ces éléments, l’Ukraine perdrait la supériorité aérienne au-dessus de son territoire en quelques heures seulement…

Economiquement parlant, le PIB de la Russie en 2021 est de 1 584 milliards $ et se positionne à la 11e place dans le classement mondial des pays qui produisent le plus de richesses. En comparaison, le PIB de l’Ukraine en 2020 n’était que de 155,58 milliards de dollars.

Petit rappel sur l’OTAN

L’ OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord) est une alliance politique et militaire internationale formée en 1949 et composée à ce jour de 30 États membres d’Europe et d’ Amérique du Nord. Les missions de l’OTAN comprennent la prévention des conflits et la gestion des crises, la non-prolifération des armes et la lutte contre le terrorisme.

En 1994, la Russie a adhéré au programme du Partenariat pour la paix et, depuis lors, l’OTAN et la Russie ont signé plusieurs accords de coopération importants. Depuis, les évènements de 2014, l’OTAN a décidé à l’unanimité de suspendre la coopération avec la Fédération de Russie.

Que s’est-il passé en 2014 ?

Lorsque les ukrainiens ont renversé leur président pro-russe au début de 2014, la Russie a annexé la péninsule de Crimée, au sud de l’Ukraine. Il a également soutenu les séparatistes pro-russes qui ont pris le contrôle de larges pans à l’est de l’Ukraine.

L’OTAN n’est pas intervenue, mais elle a répondu en plaçant pour la première fois des troupes dans plusieurs pays d’Europe de l’Est.

Quels ont été les conséquences des évènements de 2014 sur les marchés financiers ?

« Les marchés dans le rouge face à la dégradation de la crise ukrainienne », voici un exemple de ce que nous pouvions lire dans la presse le 03/03/2014. En effet, à ce jour la bourse de paris cédait de 2,66%, le Dow Jones 0,94% et le Nasdaq 0,72%. Ces reculs étaient toutefois modérés par rapport à la chute de la Bourse de Moscou qui avait reculé de plus de 10%. (Micex : -10,79% / RTS : -12,01%).

Le rouble se dévalorisait et la banque centrale russe avait en effet dû relever ses taux d’intérêt à 7 %  pour soutenir sa monnaie…

Comment les marchés ont-ils rebondi ?

En étudiant cette crise géopolitique, on observe que les marchés actions étaient sous pression dans un premier temps, lorsque les incertitudes prévalaient. Puis, quand un nouvel équilibre fut entrevu, la tendance fut à la stabilisation puis à la remontée. Ainsi, 6 mois après le déclenchement du conflit, les marchés actions étaient à des niveaux plus élevés qu’avant le conflit.

La Russie à l’époque s’était servie du soutien des grandes entreprises, recapitalisation des banques, financement public de grands chantiers et de travaux d’infrastructure, pour faire face à la crise.

De plus, les marchés européens, après avoir cédé à la panique, étaient rapidement remontés.

Quel est le problème actuel de la Russie avec l’Otan et l’Ukraine ?

L’Ukraine est une ancienne république soviétique limitrophe de la Russie et de l’UE.

Ce n’est pas un membre de l’OTAN, mais c’est un « pays partenaire » – cela signifie qu’il pourrait être autorisé à rejoindre l’alliance dans le futur.

La Russie veut des assurances des puissances occidentales que cela n’arrivera jamais – ce que l’Occident n’est pas prêt à offrir.

L’Ukraine a une grande population de Russes de souche et des liens sociaux et culturels étroits avec la Russie. Stratégiquement, le Kremlin y voit l’arrière-cour de la Russie.

De plus, la Russie demande l’arrêt des activités militaires exercées en Europe de l’Est depuis 2014.

Que va faire l’OTAN ? 

Face à la violation du droit international et à la pulvérisation des accords de Minsk de 2014-2015, les Occidentaux avancent à tâtons. D’une part, les dirigeants de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan) ont été clairs : ils n’enverront pas de soldats faire la guerre sur le sol de l’Ukraine, qui n’en est pas membre. Il leur reste donc un autre levier de réaction, celui des sanctions et plus précisément, promettent d’imposer des sanctions économiques et financières « massives ».

Ce à quoi le président russe a répondu par la mise en alerte de sa force de dissuasion : « Aujourd’hui, la Russie a suffisamment de ressources pour préserver le système financier à la lumière des sanctions et des menaces externes ». De plus, Le président russe s’est adressé à ceux « qui tenteraient d’interférer » avec eux. Il a averti que « la réponse de la Russie sera immédiate et conduira à des conséquences que vous n’avez encore jamais connues ».

Du côté américain, le président Biden a déclaré qu’il y avait une solidarité totale de tous les dirigeants européens envers l’Ukraine.

Réactions des marchés en 2022 :

Comme nous pouvons remarquer sur ce graphique, Les Bourses européennes chutent lourdement après l’attaque sur l’Ukraine. Les entreprises présentes en Russie s’écroulent. Renault, présent via sa filiale Avtovaz, perd 7%. Société Générale, présent via Rosbank, perdait 6%.

Paris dégringole de 3,99%, Francfort de 4,32%, Londres de 2,5%. L’Eurostoxx 50, indice européen de référence, chutait de 3,14%. La Bourse de Moscou plonge même de plus de 30%.

Le baril de pétrole Brent de la mer du Nord a dépassé les 100 dollars pour la première fois depuis 2014, l’offensive russe en Ukraine suscitant des inquiétudes sur l’éventualité d’une guerre en Europe et ses conséquences en matière d’approvisionnement énergétique mondial.

Le rouble est tombé en début de matinée à un plus bas historique à 90 roubles pour un dollar.

Les actions européennes et plus précisément les actifs à risques devraient sous-performer par rapport à celles américaines et asiatiques. L’Europe est en effet bien plus exposée que d’autres régions à la Russie, notamment via son approvisionnement en gaz et en blé. A contrario, certains actifs refuges ont mieux performé, ce qui est typiquement le cas lorsqu’un conflit se produit, mais dans une proportion modérée : l’or a augmenté d’environ 2%.

Pour finir, un petit récapitulatif en chiffres :  

A propos des forces militaires en Europe et aux Etats Unis : 

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Proposition d’investissement :

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Le Covid reflue, l’inflation afflue…

Alors que depuis les années 1990 et les débuts de la mondialisation, elle n’a cessé de décroître, la pandémie est venue changer la donne et faire flamber les prix. Augmentation de 41% du coût du gaz ou 21% celui du carburant, nombreux sont les exemples pour caractériser l’impact de l’inflation sur notre quotidien.

Dans ce contexte historique, personne n’est épargné et ces chiffres peuvent témoigner d’une inflation mondiale. En effet, Entre les mois de juillet et de novembre, l’inflation en France n’a cessé d’augmenter, passant de 1,5 % sur un an à 3,4 %. L’inflation totale en zone euro a battu un nouveau record à +5,1% en glissement annuel. Assez largement à cause des prix de l’énergie mais pas seulement. Tous les secteurs sont touchés du prix de l’énergie aux produits de première nécessité jusqu’aux produits électroniques.


– Aux états unis, la situation est tout aussi préoccupante avec un chiffre record : +7,5%. La situation Américaine est ainsi jugée « intolérable » par de nombreux économistes.


– En Russie, où Vladimir Poutine fait craindre la possible invasion de l’Ukraine, le pays est victime d’une importante tendance inflationniste, qui a atteint +8,7% entre janvier 2021 et janvier 2022.


– Enfin, chez la deuxième puissance mondiale, l’inflation reste plus modérée. Effectivement, en chine, les prix à la consommation ont augmenté de seulement 0,9%.

Quelles en sont les raisons ?

Il existe trois principales raisons qui peuvent expliquer une tendance inflationniste : l’inflation par la monnaie, par la demande ou par les coûts.
Actuellement, les ministres des Finances estiment que les taux d’inflation sont élevés dans de nombreux pays, en raison des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement, d’inadéquations entre l’offre et la demande et de la hausse des prix de l’énergie.


Quelles en sont les conséquences ?

Au-delà de la baisse de pouvoir d’achat, la première conséquence est le creusement des inégalités. En effet, tous les agents économiques ne peuvent pas faire évoluer leurs revenus à la même vitesse que l’inflation. Celle-ci va être favorable aux emprunteurs et aux titulaires de revenus flexibles, mais elle pénalise les épargnants, les créanciers.

En France, cette période d’inflation rend l’avenir incertain et complique la croissance économique du pays. En effet, l’état qui tente par tous les moyens de rassurer et de contenir les prix de l’énergie, doit également faire face aux conséquences économiques de la crise sanitaire et du « quoi qu’il en coûte ».


Enfin, les marchés boursiers restent très vulnérables face aux intentions de la Fed et des autres banques centrales en matière monétaire. L’incertitude accrue sur les perspectives d’inflation implique que la Banque centrale européenne garde toutes ses options ouvertes, en particulier sur les futures hausses de taux d’intérêts.


L’augmentation de ce taux directeur va provoquer mécaniquement une hausse des taux d’intérêts pour les crédits – que ce soient les emprunts que font les états, les emprunts que font les sociétés ou les crédits des particuliers.


Cette hausse du taux de la BCE risque ainsi d’avoir un impact sur la consommation, principal moteur de la « croissance » en France, en ralentissant la demande pour rétablir un point d’équilibre avec l’offre et atteindre l’objectif des 2% d’inflation.


Également, le remboursement de la dette publique est rendu plus cher, et pour les entreprises, le crédit sera moins abondant et cela aura un effet mécanique sur l’investissement.


Outre l’impact des banques centrales dans le maintien de l’inflation, les gouvernements aussi s’investissent. En France, le « chèque inflation » de 100€ distribué par l’état permet en partie de protéger le pouvoir d’achat des français, réduire la pression sur les salaires et « in fine » réduire l’inflation. De plus, à l’heure de la présidentielle 2022, nous pouvons assister à une vague massive et dynamique de propositions visant à lutter contre l’inflation. Par ailleurs, tous les candidats s’accordent sur un point concernant l’inflation : la hausse des salaires moyens. Reste à savoir qui sortira vainqueur.


Pour conclure, avec la reprise de l’économie et de la consommation, la hausse des coûts de l’énergie, des matières premières et des transports, les répercussions sur les produits finis comme les vêtements semblent aujourd’hui incontournables. L’inflation est bel et bien installée. Ainsi, il en revient de nous poser la question de la durabilité de l’inflation, de ses conséquences financières et notre capacité à faire face à cette nouvelle « épidémie » alors que le monde sort à peine la crise du COVID-19.


Qu’en pensez-vous ? pourrions-nous « vivre » avec l’inflation comme nous devrions « vivre » avec le COVID-19 ?

NOTRE PROPOSITION :

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Débrief de la semaine du 14 au 18 février 2022.

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Actualité :

Europe

Deuxième semaine de repli pour le marché parisien avec un CAC40 qui cède 1,17% à 6.930 points vendredi soir. Un recul néanmoins limité compte tenu d’une tension toujours très forte en Ukraine et des craintes d’une invasion russe, malgré les démentis de Vladimir Poutine. L’espoir d’une issue diplomatique à la crise a empêché une baisse plus prononcée des marchés alors que le département d’Etat américain a annoncé que le chef de la diplomatie US, Antony Blinken, avait accepté une invitation à rencontrer la semaine prochaine son homologue russe, Sergueï Lavrov, à condition que la Russie n’envahisse pas l’Ukraine.

Les publications se sont par ailleurs poursuivies à un rythme soutenu avec, dans l’ensemble, des résultats solides à l’image de ceux de Kering, Klépierre, Nexans ou encore Carrefour. Hermès, qui peine à répondre à la demande pour ce produit, a en revanche été sanctionné tout comme Capgemini qui a des difficultés pour conserver ses talents. La confirmation de Sophie Bellon, fille du fondateur de Sodexo, à la direction générale de l’entreprise a également été peu appréciée par les investisseurs.

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USA

En dehors du conflit opposant la Russie et l’Ukraine les investisseurs spéculent toujours sur la calendrier de resserrement monétaire de la Fed alors que James Bullard, le président de la Fed de St. Louis, s’est de nouveau dit favorable à une hausse de taux de 100 points de base d’ici juillet pour endiguer l’inflation. Son homologue de Cleveland, Loretta Mester, a jugé que le rythme des hausses devrait être plus rapide que lors des précédents cycles de resserrement monétaire.

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Débrief de la semaine du 7 au 11 février 2022.

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Actualité :

Europe

Malgré une séance assez tendue ce vendredi, le marché parisien parvient à terminer sur un petit gain hebdomadaire de 0,87% (7.012 pts) et met ainsi fin à quatre semaines de consolidation. Publications d’entreprises, vives tensions géopolitiques autour de l’Ukraine et Banques centrales ont encore une fois occupé le devant de l’actualité.

La Russie a envoyé, mardi 15 février, les premiers signaux d’une détente dans la crise autour de l’Ukraine qui dure depuis la fin de l’année 2021. Des forces russes déployées depuis des semaines près de la frontière ukrainienne ont commencé à retourner dans leurs garnisons respectives, a annoncé Mascou. Alors que Vladimir Poutine a assuré vouloir poursuivre les négociations avec les Occidentaux, Paris a dit attendre « des actes ».

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USA

Dès mercredi, la Maison Blanche avait laissé entendre que les chiffres de l’inflation seraient encore mauvais en janvier. Il faut remonter à février 1982 pour retrouver une inflation annuelle aussi élevée. selon l’indice des prix à la consommation (CPI) publié jeudi par le département du travail. Sur un an, les prix de l’énergie ont augmenté de 27%, et ceux de l’alimentation ont grimpé de 7%. 

La hausse des prix à la consommation sur un mois est de 0,6%, comme en décembre, dont les données ont néanmoins été révisées en légère hausse. Le ministère attribue cette nouvelle accélération notamment aux prix de l’alimentation, de l’électricité et du logement.

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Débrief de la semaine du 31 au 4 février 2022.

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Europe

Au terme d’une semaine mouvementée, le marché parisien parvient à limiter la casse. Sur cinq séances, le CAC40 cède 0,21% à 6.951 points. Il aligne néanmoins une quatrième semaine de baisse… Entre les publications des grands groupes de la tech aux Etats-Unis. la Banque centrale européenne. les vives tensions géopolitiques en Ukraine, l’affaire Orpea ou le début de la saison des trimestriels en France, l’actualité a été très dense.

A l’issue de sa réunion jeudi, la BCE n’a pas modifié sa politique monétaire. Christine Lagarde a reconnu que l’inflation était supérieure à ses objectifs, et elle n’a plus répété qu’il était « hautement improbable » que la BCE relève ses taux directeurs cette année, de quoi provoquer une envolée des taux obligataires même si la dirigeante a exclu toute décision précipitée.

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USA

Côté géopolitique, les tensions restent très vives entre Moscou, Washington, Bruxelles et Kiev. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a déclaré : « tous les éléments sont réunis pour qu’il y ait une intervention russe en Ukraine ». Le Président français Emmanuel Macron se rendra lundi en Russie et mardi en Ukraine, où il rencontrera Vladimir Poutine et Volodimir Zelensky. L’Ukraine affirme que Moscou a massé quelque 115.000 soldats près de ses frontières et craint un conflit armé sur son sol alors que la Russie accuse les Etats-Unis d’enflammer une situation déjà tendue en envoyant près de 3.000 soldats supplémentaires en Europe de l’Est.

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Bonjour,

Bilan du mois de janvier : retour de la volatilité sur les marchés actions

Une réunion de la FED survenue la semaine dernière a clairement ouvert la voie à un cycle de hausse des taux, plusieurs responsables de la Réserve fédérale américaine se sont exprimés lundi en public, confirmant que le premier tour de vis interviendra en mars. Le président de la Fed d’Atlanta, Raphael Bostic, n’a pas écarté la possibilité d’un geste fort, avec une hausse d’un demi-point (et non d’un quart de point) dès la réunion de la mi-mars.

Pour sa part, la Banque Centrale Européenne ne devrait pas initier un resserrement monétaire avant fin 2023, voire 2024. Compte tenu de la normalisation de la politique monétaire et de la réduction des dépenses budgétaires, la marge d’erreur est réduite. Mais les marchés financiers anticiperont ces risques d’autant plus que la composition du Conseil de la Fed va changer en profondeur. Enfin, les taux américains devraient atteindre un pic en 2024. Nous nous dirigeons vers un régime de taux plus élevés, pas seulement à cause de l’inflation, mais aussi parce que le patient économique va mieux.

Côté géopolitique, l’Europe fait face aux ambitions russes, menées par son Président Vladimir Poutine. Les forces armées russes ont lancé, mardi 25 janvier, une nouvelle série de manœuvres dans le sud de la Russie, à proximité de l’Ukraine et en Crimée, péninsule ukrainienne annexée en 2014. Ces exercices impliquent 6 000 hommes, des avions de chasse et des bombardiers. Moscou, qui a déployé des dizaines de milliers d’hommes ces derniers mois à proximité de l’Ukraine, continue de créer une zone d’incertitude qui met la galaxie diplomatique internationale en ébullition.

Dans un contexte inflationniste de hausse généralisée des prix de l’énergie, l’approvisionnement en énergie bon marché est crucial pour les États européens. Les tensions géopolitiques autour de l’Ukraine et la Russie entraînent déjà des conséquences directes sur les économies européennes avec l’augmentation du prix du gaz. Une série d’options a été préparée par la Commission européenne comme la réduction des achats de gaz et de pétrole russes, qui représentent 43 % et 20 % de l’approvisionnement de l’UE, mais le sujet divise les Européens. En 2009, Moscou avait déjà interrompu ses livraisons de gaz à l’Ukraine, ce qui avait affecté l’approvisionnement de quinze États membres de l’UE. Depuis, l’UE s’est dotée d’une directive qui l’oblige à diversifier ses sources d’approvisionnement. 13 ans plus tard, le résultat est plutôt mitigé et l’Europe est toujours dépendante du gaz russe.

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Résultat du mois de janvier : un CAC 40 à 6999.20 points au 31.01.2022, soit une baisse de -2.15% sur le mois.

Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

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Parmi les indices sponsorisés, les valeurs sont en baisse avec une moyenne mensuelle des performances de –3.54%.

Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

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La catégorie des indices sponsorisés « thématiques » affiche elle aussi une performance moyenne mensuelle en légère baisse de -1.07%.

Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

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Les indices ISR sont également en baisse sur le mois de janvier avec une moyenne des performances à -3.10%.

Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

Le brusque regain de volatilité sur les marchés actions depuis le début de l’année a pris par surprise de nombreux investisseurs, habitués à la trajectoire régulièrement haussière des bourses, même en temps de pandémie.

Avec le retour de la volatilité, 2022 s’annonce plus complexe pour les investisseurs étant donnée la réduction du soutien de la Réserve fédérale.

Dans ce contexte, bon nombre d’acteurs de marché devraient commencer à adopter une approche d’investissement plus active et procéder à des rotations au sein de leurs portefeuilles à mesure que les conditions évolueront.

Nous sommes à votre disposition pour aller plus loin dans l’analyse de ces sous-jacents et vous accompagner dans la création de produits structurés sur mesure !

Retrouvez notre analyse du mois précédent sur le lien suivant : https://eavest.fr/decembre-2021-performance-des-indices-pour-produits-structures-2/

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Les indices ici évoqués sont purement systématiques, sans aucune contribution discrétionnaire d’aucunes parties.

Les règles des indices sont accessibles au public.

Sources : Reuters / Les Echos / Investeam


Avertissement de STOXX

STOXX et ses Concédants ne soutiennent, ne garantissent, ne vendent ni ne promeuvent en aucune façon les valeurs ou les titres financiers ou les options ou toute autre appellation technique basées sur les Indices et déclinent toute responsabilité liée au négoce des produits ou services basés sur les Indices.

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Les indices MSCI sont la propriété exclusive de MSCI Inc. (“MSCI”). Les instruments financiers basés sur les indices MSCI  ne sont en aucune façon sponsorisés, avalisés, vendus ou promus par MSCI, ni par aucune des entités impliquées dans l’établissement des indices MSCI. Aucun acheteur, vendeur ou détenteur de ces instruments financiers, ou toute autre personne ou entité, ne doivent utiliser ou se référer à un nom commercial ou à une marque MSCI dans le but de parrainer, endosser, commercialiser ou promouvoir ces instruments financiers sans avoir contacté préalablement MSCI afin d’obtenir son autorisation. En aucun cas, toute personne ou entité ne peut prétendre à aucune affiliation avec MSCI sans l’autorisation écrite préalable de MSCI.

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Débrief de la semaine du 24 au 28 janvier 2022.

Les indices à suivre :

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  • 3 produits rappelés avec une moyenne de 6.16% de rendement annuel.
  • Venez découvrir les 7 nouveaux produits sur la base produits

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Actualité :

Europe

Troisième semaine de repli pour le CAC40 qui termine cette séquence hebdomadaire très volatile sur une perte de 0.82%, à 6.965 points ce vendredi soir. Malgré ce recul, le marché parisien limite ses pertes depuis le début de l’année (-3%) eu égard à la performance de Wall Street.

Signe de cette nervosité dans les salles de marché, l’indice de la volatilité VIX, aussi appelé « indice de la peur », se maintient au-dessus des 30 points, après un pic au-dessus des 39 pts lundi dernier. L’indice a bondi de 80% depuis début janvier et évolue au dessus de sa moyenne historique situe autour de 20

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USA

Les investisseurs restent très nerveux face à l’incertitude entourant le calendrier de resserrement monétaire de la Fed. La Réserve fédérale américaine a confirmé mercredi qu’elle commencerait “bientôt” à relever ses taux directeurs, sans doute dès mars, et s’est montrée déterminée à juguler une inflation plus forte et plus durable que prévu.

L’ escalade des tensions géopolitiques en Ukraine continue également à préoccuper les opérateurs. De quoi faire passer au second plan la publication d’une croissance économique bien plus élevée que prévu outre-Atlantique au 4e trimestre 2021. Le PIB des États-Unis a en effet bondi de 6.9% au 4e trimestre en rythme annuel. contre 5.5% attendus. Cette fin d’année en fanfare a permis à la croissance américaine de s’afficher à 5.7% en 2021. sa plus forte hausse depuis 1984.

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Ce document est conçu exclusivement à des fins d’information. EAVEST décline toute responsabilité en cas d’altération, déformation ou falsification dont ce document pourrait faire l’objet. Toute modification, utilisation ou diffusion non autorisée, en tout ou partie de quelque manière que ce soit est interdite. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures. Les informations contenues dans cette publication sont basées sur des sources que nous considérons fiables, mais nous ne garantissons pas qu’elles soient exactes, complètes, valides ou à propos. Le support non contractuel ne constitue en aucun cas une recommandation, une sollicitation d’offre, ou une offre d’achat, de vente ou d’arbitrage, et ne doit en aucun cas être interprété comme tel.

SOURCES : Reuters/ Bloomberg/Investing /Boursorama/JP Morgan/Morgan Stanley/Bourse Direct

Débrief de la semaine du 17 au 21 janvier 2022.

Les indices à suivre :

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  • 5 produits rappelés avec une moyenne de 6.43% de rendement annuel.
  • Venez découvrir les 7 nouveaux produits sur la base produits

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Actualité :

Europe

Le mois de janvier n’est pas encore terminé le marché parisien perd -3.97% ce lundi 24 janvier, à 6787.79 points sur fond de poursuite des tensions sur le marché obligataire à quelques jours d’une réunion de la Fed qui pourrait marquer une accélération du resserrement de sa politique monétaire dans sa lutte contre l’inflation.

En Europe, si Christine Lagarde a encore une fois calmé le jeu en réaffirmant miser sur une stabilisation de l’inflation puis un ralentissement progressif au cours de l’année 2022, les investisseurs ne l’entendent pas de cette oreille. Les marchés monétaires évaluent en effet désormais à 100% la probabilité d’une hausse de 20 points de base des taux de l’institution d’ici décembre prochain.

Aux préoccupations liées aux politiques monétaires s’ajoute la hausse ininterrompue du prix du baril, au plus haut depuis 2014 (88$ le Brent), les tensions géopolitiques étant venues s’ajouter à la baisse des inquiétudes concernant l’impact sur la demande du variant Omicron.

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USA

L’actualité a également été marquée par des résultats trimestriels mitigés à Wall Street: du côté des bons élèves Morgan Stanley, Bank or America. A l’inverse, Netflix et Goldman Sachs ont déçu. L’OPA amicale de près de 69 milliards de dollars de Microsoft sur Activision Blizzard. l’éditeur des jeux vidéo, “Call of Duty”, et, “World of warcraft”, a également occupé le devant de la scène.

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SOURCES : Reuters/ Bloomberg/Investing /Boursorama/JP Morgan/Morgan Stanley/Bourse Direct

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Présentation de l’indice ISTOXX EUROPE 600 ENERGY EX-COAL GR DECREMENT 50

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L’indice iSTOXX Europe 600 Energy ex-Coal GR Decrement 50 (code Bloomberg : IXEGD50 Index) est un indice de marché actions crée par STOXX Limited dont la cotation est calculée, tenue à jour et publiée en temps réel par STOXX Limited.

Il est composé de valeurs européennes représentatives du secteur de l’énergie, et en particulier celui du pétrole et du gaz, sélectionnées sur la base de leur capitalisation boursière ainsi que du nombre de titres disponibles sur le marché. On y trouve des sociétés pétrolières, parapétrolières, gazières mais également des sociétés actives dans les énergies renouvelables. À titre d’exemple, on peut citer Total, Royal Dutch Shell, BP, Vestas Wind Systems, Neste, Eni, Equinor, Siemens Energy, etc.

Au 06/01/2021, l’indice iSTOXX Europe 600 Energy ex-Coal GR Decrement 50 est composé de 22 valeurs.

Les actions de l’indice sont pondérées selon la capitalisation boursière à chaque date de rebalancement trimestriel.

L’indice est calculé en réinvestissant les dividendes bruts détachés par les actions qui le composent et en retranchant un prélèvement forfaitaire de 50 points par an. Si les dividendes distribués sont inférieurs (respectivement supérieurs) au niveau de prélèvement forfaitaire, la performance de l’indice en sera pénalisée (respectivement améliorée) par rapport à un indice dividendes non réinvestis classique.

Cet indice a exactement la même composition que le Stoxx Europe 600 Oil and Gas (SXEP), avec la même pondération.

Total, British Petroleum, Royal Dutch et ENI représentent, à elles quatre, 65% de l’indice.

Ces 4 actions ont une politique de dividendes stable dans le temps, d’où la logique d’aller sur un indice optimisé.

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Composition de l’indice iStoxx Europe 600 Energy ex Coal

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Analyse graphique

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NOS SOLUTIONS :

.Pour en savoir plus sur ce type de produit rendez-vous sur la base produit Eavest en cliquant ici

Retrouvez le calcul des performances des indices les plus utilisés pour les produits structurés :

https://eavest.fr/decembre-2021-performance-des-indices-pour-produits-structures-2/

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Débrief de la semaine du 10 au 14 janvier 2022.

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  • Venez découvrir les 11 nouveaux produits sur la base produits

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Actualité :

Europe

Une hausse de 1%, suivie d’une baisse de 1%, voilà comment résumer ces deux premières semaines sur le marché parisien : -1.06% sur cette séquence hebdomadaire, à 7.143 pts ce vendredi soir.

Du côté de l’inflation, les incertitudes et le redressement monétaire qui poussent les rendements des emprunts d’Etat à la hausse ont conduit les investisseurs a plus de prudence sur les places boursières ces derniers jours après les records du tout début d’année.

Malgré des contaminations record recensées dans de nombreux pays, certains pays allègent leurs protocoles sanitaires, car les mesures n’ont plus d’intérêt face au variant Omicron, moins virulent que prévu.

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USA

Les déclarations de plusieurs responsables de la Réserve fédérale américaine confirmant leur volonté de relever les taux d’intérêt dans un avenir proche pour endiguer les tensions sur les prix ont rendu les opérateurs particulièrement nerveux.

La future vice-présidente de la Fed, Lael Brainard, a notamment jeté un froid en déclarant au sénat que l’institution avait projeté “plusieurs hausses de taux dans le courant de l’année”, et qu’elle pourrait passer à l’action “dès que nos achats seront achevés”, donc potentiellement dès la réunion de la mi-mars. Et ce alors que l’inflation annuelle a atteint des niveaux plus observés depuis 1982 outre-Atlantique (+7%).

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Ces extrais d’article examinent comment ces indices sont construits, comment ils diffèrent
des indices réels et les conséquences potentielles pour les investisseurs et les banques.

Traduction et extraits de l’article d’Eric Barthe (SRP –
29 novembre 2021)

Pour les investisseurs à la recherche de rendement, les produits autocallables sur indices ont fait fureur pendant des années. La formule des Autocalls est simple : l’investisseur reçoit des coupons nettement supérieurs aux taux d’intérêt en vigueur, mais il met son capital en danger. A chaque date d’observation, le paiement de ces coupons est soumis à la condition que l’indice soit supérieur à un niveau prédéterminé. À l’échéance, si l’indice est supérieur à une barrière (généralement fixée à 60 % ou 70 % du niveau initial), le capital est intégralement remboursé. Si le niveau de l’indice est inférieur à la barrière, par exemple 55%, l’investisseur ne récupère que 55% de son investissement initial.

Des milliards d’euros de ces titres autocallables sont émis chaque année en Europe. A ce titre, les salles de marché des banques accumulent le même risque : elles sont « long » sur les dividendes et « long » sur la volatilité de ces indices, notamment sur l’Eurostoxx 50. L’épidémie de COVID-19, où les entreprises ont réduit de manière inattendue le paiement de leurs dividendes, a été la source de centaines de millions d’euros de pertes pour ces maisons. Elles poussent maintenant des indices spéciaux (appelés indices à décréments), conçus pour offrir des coupons plus élevés et réduire les risques sur les books de trading des banques.

Nous décrirons d’abord comment ces indices à décréments sont conçus, comment ils diffèrent des indices réels et les conséquences potentielles pour les investisseurs et les banques.

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Comment les indices usuels sont construits et quelle est leur signification économique ?

La plupart des indices actions sont pondérés par la capitalisation boursière : cela signifie que chaque action de l’indice a un poids proportionnel à sa capitalisation boursière. En outre, la plupart des indices actions sont Price Return, ce qui signifie que les dividendes ne sont pas réinvestis dans l’indice.

L’évolution d’un indice Price Return ne représente pas l’évolution de la richesse d’un investisseur qui détiendrait un portefeuille composé des éléments de l’indice. Supposons que l’Eurostoxx 50 soit actuellement à 4 000, l’investisseur devra payer 4 000 € pour acheter une unité de ce portefeuille. Si l’Eurostoxx 50 atteint 4 400 un an plus tard, l’investisseur aura gagné 400 euros par part et empoché des dividendes (disons 120) pendant qu’il détenait le portefeuille. Bien que l’Eurostoxx ne soit qu’à 4 400, la richesse de l’investisseur est de 4 520. Le rendement de l’indice est de 10%, alors que son rendement total est de 13%. L’indice Price Return sous performe l’indice Total Return du montant du dividende.

Bien que le niveau de 4 400 ne représente pas la richesse de l’investisseur, il représente le prix qu’un investisseur devra payer pour acheter une unité de l’indice en un an. Total Return et Price Return ont des significations économiques différentes.

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Indices à décréments : définition et (absence de) signification économique

Un indice à décrément est un indice synthétique : comme pour un indice Price Return, il prend comme base un indice Total Return et en détache les dividendes, mais ici ces dividendes sont fixés à l’avance. Ce dividende synthétique est appelé dividende décrémental ou contractuel.

Il est généralement versé de manière continue (donc un peu tous les jours, par opposition à deux ou quatre fois par an). Il peut être défini comme un pourcentage (très souvent 5%) ou comme un nombre absolu en points. Ainsi, chaque jour, l’indice à décrément s’écartera de l’indice Total Return par le décrément quotidien.

L’avantage pour les banques est évident : comme le dividende synthétique est connu à l’avance, il n’y a plus de risque de dividende pour les banques. Seul le risque de volatilité subsiste.

L’avantage pour le client est que les indices à décréments fournissent des coupons plus élevés que les indices normaux, à un moment où les indices réels affichent des niveaux de dividendes en difficulté.

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Le marché des dividendes et son incidence sur l’attrait des Autocalls.

Vous trouverez ci-dessous un tableau récapitulant le rendement en dividendes de l’Eurostoxx 50 :

• Pour les années jusqu’en 2021, nous affichons la valeur historique

• À partir de 2022, nous affichons ce que le marché implique.

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(Un rendement de dividende réalisé est calculé sur la base du calcul suivant : Points de dividende / Moyenne de l’indice au début et à la fin de l’année. Un rendement implicite du dividende est calculé sur la base du calcul suivant : Points de dividende / Niveau actuel de l’indice).

Voici une représentation graphique de ce rendement de dividende. La partie bleue correspond au dividende réalisé dans le passé. La partie rouge correspond au dividende implicite (issu du marché à terme des dividendes).

Trois leçons principales :

  • Au cours de la période 2010-2021, le rendement du dividende de l’Eurostoxx 50 n’a jamais atteint 5%, ce qui semble être le niveau de décrément standard pour les indices à décréments européens.
  • Le choc du dividende lié à la pandémie de 2020 a fait passer le rendement du dividende de la zone des 3,5 % à celle des 2,5 %.
  • La structure à terme du dividende implicite est en pente descendante. Les niveaux implicites des dividendes à long terme sont inférieurs à ceux des dividendes à court terme. Ce phénomène est dû aux desks de produits structurés qui vendent constamment des dividendes à long terme pour couvrir les Autocalls long terme.

Avec ces niveaux de dividendes implicites, l’indice Eurostoxx 50 n’offre pas de coupons très attractifs lorsqu’il est utilisé comme sous-jacent pour les Autocalls. Il n’est donc pas surprenant que les indices à décréments suscitent beaucoup d’intérêt de la part des investisseurs. Mais des coupons plus élevés s’accompagnent généralement de risques plus élevés…

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Performance des indices à décrément

Par construction, un index à décrément se comporte différemment d’un index réel.

La différence de performance sera exactement la différence entre le rendement réel des dividendes de cet indice et le décrément. Si, pendant une année, l’indice réel a un rendement de dividende de 3%, un décrément de 5% entraînera une sous-performance de 2 % par rapport à l’indice réel.

Nous traçons ci-dessous les performances de l’Eurostoxx 50 réel et de l’Eurostoxx 50 à décrément de 5%.

Très clairement dans les premières années lorsque le rendement du dividende était proche de 5%, les deux indices ont eu des rendements similaires. Mais depuis 2013, la sous-performance de l’indice à décrément est importante.

Sur la période d’observation, l’indice décrément a sous-performé d’un peu plus de 20%. Si le décrément avait été choisi à un niveau plus raisonnable (3% par exemple, ce qui est égal à ce que le dividende a effectivement réalisé sur la période), il n’y aurait pas une telle sous-performance.

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On peut facilement estimer la sous-performance d’un indice à décrément par rapport à l’indice réel :

Sous-performance = maturité * (rendement du dividende décrémenté – rendement du dividende réel)

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Décrément en pourcentage versus décrément en points fixes.

Bien que le décrément soit généralement défini en pourcentage, il peut parfois être défini comme un montant fixe ou un nombre de points d’indice. Cela signifie que quel que soit le niveau de l’indice à l’avenir, le même montant absolu sera déduit de celui-ci.

Imaginons un indice qui commence à 1000 points. Supposons que cet indice ait un rendement de 3% et que nous avons deux indices à décréments, l’un avec un décrément de 5 % et l’autre avec un décrément de 50 points. Avec un niveau d’indice initial de 1000, les deux décréments semblent équivalents car ils ont le même rendement de 5% (50/1000 = 5%).

Imaginons que l’indice Total Return passe rapidement à 700 et s’y maintienne pendant un an, l’indice sera d’environ 97% *700 = 679. L’indice de décrément de 5% sera de 95%*700 = 665, et le décrément de 50 points sera de 650 (700-50).

Après un an, nous aurons donc les performances suivantes :

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Au fur et à mesure que le temps passe et que l’indice reste à ce niveau, la sous-performance de l’indice à décréments en points augmente par rapport à l’indice à décrément 5%.

Au contraire, la baisse de 50 points aura moins d’impact lorsque l’indice aura une performance positive. Prenons le cas d’un indice passant rapidement à 1500.

L’indice réel sera 97%*1500 = 1455, le décrément de 5% sera de 95%*1500 = 1425, et le décrément de 50 points 1500 – 50 = 1450.

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Donc, ici, le décrément de 50 points donne de bons résultats, mais en achetant Autocall, l’investisseur ne bénéficie pas de la hausse d’un indice (le pay out maximum d’un Autocall est égal au coupon) et n’est pénalisé qu’en cas de baisse. Cette surperformance à la hausse n’a aucune importance pour l’investisseur. Au contraire, la sous-performance à la baisse peut être dangereuse pour l’investisseur, car elle peut réduire son investissement initial.

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Composition et commercialisation des indices à décréments.

Comme nous l’avons vu, le rendement historique du dividende de l’Eurostoxx étant de 3,50%, l’Eurostoxx 50 à décrément 5% affichera une sous-performance historique de 1,5% par an. Cela ne facilite pas la commercialisation de tels indices.

Il est possible de modifier légèrement l’indice pour introduire une certaine surperformance historique, généralement en appliquant des pondérations égales (par opposition aux pondérations de la capitalisation boursière) aux composants de l’indice.

Le graphique ci-dessous le montre

  • En blanc l’indice Eurostoxx 50
  • En bleu l’Eurostoxx 50 diminué de 5%
  • En rouge, l’Eurostoxx 50 à pondération égale et décrément 5%

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On peut voir que le décrément à pondération égale a réussi à créer une certaine surperformance jusqu’en 2019 (rouge sur bleu grâce au facteur taille) mais qu’il a sous-performé depuis. Néanmoins, les deux décréments ont sous-performé l’indice réel.

Conclusions

  • Les indices à décrément sont des sous-jacents efficaces pour les banques afin d’éliminer la plupart des risques liés aux dividendes et pour les investisseurs afin de générer des coupons élevés.
  • Le niveau du décrément est essentiel : le fixer trop haut, c’est l’assurance d’une sous-performance future par rapport à l’indice de référence.
  • Les décréments en points (par opposition aux décréments en pourcentage) sont plus dangereux à la baisse.
  • La sous-performance est souvent cachée par l’ajout d’astuces marketing ou la surpondération (légère) de facteurs qui ont performé dans le passé (par exemple la taille).
  • Pour les banques, il reste encore des risques à gérer (comme la volatilité).

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Débrief de la semaine du 3 au 7 janvier 2022.

Les indices à suivre :

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  • 3 produits rappelés avec une moyenne de 6.21% de rendement annuel.
  • Venez découvrir les 6 nouveaux produits sur la base produits

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Actualité :

Europe

Le marché parisien termine cette première semaine de l’année sur un gain hebdomadaire de 0.93% à 7.220 points ce vendredi soir. Le CAC40 a aligné les records avant de flancher jeudi dans le sillage de Wall Street après le ton plus hawkish prévu par la Fed mercredi soir. Selon la dernière réunion du FOCM de décembre, l’institution pourrait être amenée à relever ses taux plus tôt que précédemment envisagé et a commencé à réduire son bilan compte tenu d’un marché de l’emploi “très tendu” et du niveau élevé de l’inflation. Des déclarations qui ont provoqué une nette remontée de l’aversion au risque et une brusque hausse des taux obligataires.

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USA

Concernant le marché du travail, les créations de postes en décembre ont déçu mais le taux de chômage, à 3.9%, est tombé sur un plus bas de près de deux ans outre-Atlantique. De plus, le salaire horaire moyen a grimpé de 0.6% en comparaison au mois précédent et s’affiche en progression de 4.7% sur un an, des hausse bien plus fortes qu’attendu, qui ne devraient qu’encourager la Fed dans sa lutte contre une inflation devenue trop vigoureuse.

Avant même que ces chiffres ne soient dévoilés, James Bullard, le président de la Fed de St-Louis, a confirmé jeudi que la Réserve fédérale prévoyait de mener une politique monétaire bien moins accommodante en 2022. Il a indiqué être favorable à 3 hausses de taux d’un quart de point cette année, avec un premier tour de vis dès la réunion de mars, et à une réduction du bilan démarrant “peu après” le premier tour de vis.

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Ce document est conçu exclusivement à des fins d’information. EAVEST décline toute responsabilité en cas d’altération, déformation ou falsification dont ce document pourrait faire l’objet. Toute modification, utilisation ou diffusion non autorisée, en tout ou partie de quelque manière que ce soit est interdite. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures. Les informations contenues dans cette publication sont basées sur des sources que nous considérons fiables, mais nous ne garantissons pas qu’elles soient exactes, complètes, valides ou à propos. Le support non contractuel ne constitue en aucun cas une recommandation, une sollicitation d’offre, ou une offre d’achat, de vente ou d’arbitrage, et ne doit en aucun cas être interprété comme tel.

SOURCES : Reuters/ Bloomberg/Investing /Boursorama/JP Morgan/Morgan Stanley/Bourse Direct

Bonjour,

Bilan du mois de décembre et de l’année 2021 !

Après l’« Annus Horribilis » de 2020, qui a ébranlée l’économie mondiale, 2021 fut l’année de la « Grande Reprise ». L’année écoulée a été caractérisée par un fort rebond de l’économie mondiale, soutenu par des mesures de relance sans précédent et le déploiement progressif de vaccins anti-Covid efficaces. Sur les marchés d’actifs risqués, parmi les grands indices boursiers mondiaux, le CAC 40 a progressé de 28,85 %, le S&P 500 de 28,8 %, le Nasdaq Composite de 23,2 %, l’Euro Stoxx 50 de 20,99 %.

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Concernant la situation macroéconomique :

– Au cours du premier semestre, la réouverture et le soutien politique conséquent ont propulsé l’économie mondiale vers un puissant rebond. Toutefois, cette solide reprise économique a été contrastée selon les pays et les secteurs, reflétant des divergences importantes sur le plan de l’accès aux vaccins, des perturbations dues à la pandémie et du soutien politique.

– Au second semestre, un fléchissement de cette forte croissance économique est apparu, sous l’effet d’une recrudescence de la pandémie et compte tenu de la flambée des prix de l’énergie, des pénuries de certains facteurs de production, des goulots d’étranglement dans la chaîne d’approvisionnement mondiale et de la hausse de l’inflation.

Cette « Grande Reprise » a donc été particulièrement rapide et très atypique. Elle a été favorisée par une forte augmentation de la demande globale alimentée par le soutien extraordinaire des politiques fiscales et monétaires. Toutefois, la reprise de la demande globale n’a pu être satisfaite en raison d’une offre réduite et le déséquilibre entre l’offre et la demande qui en a résulté a provoqué une hausse notable de l’inflation.

Toujours omniprésent dans notre quotidien, il est frappant de voir à quel point nous avons appris à vivre avec le virus. C’est probablement cette traduction de la crise qu’en font les marchés (risqués), en plus de l’univers monétaire qui leur est favorable. Dans de nombreux secteurs, les gains de productivité ont aussi nourri cet enthousiasme. Le chômage a retrouvé des niveaux bas et les entreprises offrent en moyenne de bonnes perspectives de croissance. Cependant, il convient de rester prudent tant la situation peut évoluer rapidement.

Le bilan de l’année 2021 est donc largement positif, et cela s’en ressent en observant les performances individuelles. Au sein du CAC 40, seulement 9 groupes affichent une variation négative sur les 12 derniers mois. Deux d’entre eux ont enregistré des chutes particulièrement prononcées, à savoir Worldline (-38%) et Alstom (-33%). Dans l’autre sens, 8 valeurs ont bondi de plus de 50% et la meilleure performance annuelle revient à Société Générale (+77,4%), devant Hermès (+74,6%) et Capgemini (+70%).

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En France, le CAC 40 termine son année record à 7 153.03 +6,32 % sur le mois de Décembre après avoir inscrit de nouveaux records historiques au-delà des 7100 points !

Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

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Parmi les indices sponsorisés, toutes les valeurs sont en hausse avec une moyenne annuelle des performances de +17.76%.

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La catégorie des indices sponsorisés « thématiques » affiche une performance moyenne annuelle record en baisse de +17.59%.

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Les indices ISR sont également en hausse sur le mois de décembre et affichent une performance annuelle de +17.36%.

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Le mois de décembre en forte hausse conclut une année record sur les marchés financiers !

La croissance cyclique se poursuivra en 2022, mais à un rythme plus modéré, car l’économie mondiale est entrée à présent en milieu de cycle.

Le scénario de base pour 2022 est celui d’une expansion continue de la production mondiale. Elle sera portée par une forte demande intérieure, un rééquilibrage de la croissance au profit du secteur des services et une reprise durable du commerce mondial une fois les problèmes de chaîne d’approvisionnement résolus.

Malgré l’amélioration progressive du marché du travail, il est probable que ce dernier accuse un retard par rapport à la reprise de la production et qu’il reste inégal selon les régions. En 2022, les écarts de production se réduiront peu à peu et la production mondiale devrait retrouver son niveau d’avant pandémie. Nous devrions également assister à une modération de l’inflation, qui devrait tendre vers les objectifs de la banque centrale, à savoir 2%.

L’émergence du variant Omicron de la Covid-19 nous a rappelé que l’incertitude subsiste quant à l’évolution de la pandémie. Malgré tout, nous pensons que 2022 sera à nouveau une bonne année pour la croissance, l’économie mondiale poursuivant sa reprise. Mais nous anticipons un ralentissement de la croissance après une année 2021 exceptionnelle, car l’important soutien apporté par les gouvernements et les banques centrales au début de la pandémie commence à diminuer.

A noter, quatre facteurs défavorables qui risquerait d’accentuer le ralentissement de l’économie mondiale l’année prochaine: une 5ème vague de COVID, un choc des prix de l’alimentation et de l’énergie, le ralentissement du secteur immobilier chinois et le resserrement monétaire des marchés émergents et de l’anglosphère.

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Nous sommes à votre disposition pour aller plus loin dans l’analyse de ces sous-jacents et vous accompagner dans la création de produits structurés sur mesure !

Retrouvez notre analyse du mois précédent sur le lien suivant : https://eavest.fr/octobre-2021-performance-des-indices-pour-produits-structures/

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Les indices ici évoqués sont purement systématiques, sans aucune contribution discrétionnaire d’aucunes parties.

Les règles des indices sont accessibles au public.

Sources : Reuters / Les Echos / Investeam


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STOXX et ses Concédants ne soutiennent, ne garantissent, ne vendent ni ne promeuvent en aucune façon les valeurs ou les titres financiers ou les options ou toute autre appellation technique basées sur les Indices et déclinent toute responsabilité liée au négoce des produits ou services basés sur les Indices.

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Euronext Paris S.A. détient tous droits de propriété relatifs à l’Indice. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne se portent garantes, n’approuvent, ou ne sont concernées en aucune manière par l’émission et l’offre de produit. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne seront pas tenues responsables vis-à-vis des tiers en cas d’inexactitude des données sur lesquelles est basé l’Indice, de faute, d’erreur ou d’omission concernant le calcul ou la diffusion de l’Indice, ou au titre de son utilisation dans le cadre d’une émission et d’une offre. L’Indice est accessible sur le site d’Euronext (www.euronext.com), ainsi que sur différents sites d’informations financières. « CAC 40® » et « CAC® » sont des marques déposées par Euronext Paris SA, filiale d’Euronext N.V.

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Solactive n’offre aucune garantie ni assurance, expresse ou implicite, concernant les résultats de l’utilisation de l’Indice et/ou de la marque de l’Indice ou de la valeur de l’Indice à un moment quelconque ou en quelque autre circonstance. Solactive AG met tout en oeuvre pour garantir l’exactitude du calcul de l’Indice. Solactive AG n’est pas tenue, quelles que soient ses obligations vis-à-vis de l’Emetteur, d’informer les tiers, y compris et sans s’y limiter les investisseurs et/ou les intermédiaires financiers de l’instrument financier, de toute erreur dans l’Indice. Aucune publication de l’Indice par Solactive AG, ni son utilisation au titre de l’instrument financier dans le cadre d’une licence de l’Indice ou de la marque de l’Indice, ne constitue une recommandation de Solactive AG d’investir dans le dit instrument financier ou ne représente d’une quelconque manière une assurance ou une opinion de Solactive AG à l’égard de tout investissement dans cet instrument financier. La présente décharge de responsabilité est fournie à titre exclusivement informatif et constitue une traduction libre de la décharge de responsabilité originale prévue par Solactive AG. Elle ne saurait en aucun cas engager Solactive AG. Seule la version originale en anglais fait foi. Pour toute information sur les indices Solactive, merci de consulter le site internet http://www.solactive.com.

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Les indices MSCI sont la propriété exclusive de MSCI Inc. (“MSCI”). Les instruments financiers basés sur les indices MSCI  ne sont en aucune façon sponsorisés, avalisés, vendus ou promus par MSCI, ni par aucune des entités impliquées dans l’établissement des indices MSCI. Aucun acheteur, vendeur ou détenteur de ces instruments financiers, ou toute autre personne ou entité, ne doivent utiliser ou se référer à un nom commercial ou à une marque MSCI dans le but de parrainer, endosser, commercialiser ou promouvoir ces instruments financiers sans avoir contacté préalablement MSCI afin d’obtenir son autorisation. En aucun cas, toute personne ou entité ne peut prétendre à aucune affiliation avec MSCI sans l’autorisation écrite préalable de MSCI.

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Bonjour,

Bilan du mois de novembre : les marchés d’actions ont été particulièrement baissiers !

En France, le CAC 40 recule légèrement ce mois-ci (-1,60 %) après avoir inscrit de nouveaux records historiques au-delà des 7100 points !

Le Covid-19 continue de faire des ravages et suscite de nouvelles craintes… La Bourse de Paris craquait en début de séance vendredi 26 novembre, chutant de plus de 4%, rattrapée comme d’autres places mondiales par l’émergence d’un nouveau variant particulièrement contagieux en Afrique du Sud. Il présente un potentiel de propagation très rapide, selon les scientifiques, qui ignorent à ce stade si les vaccins actuellement disponibles sont efficaces contre lui. L’indice CAC 40 chutait au point d’annuler ses gains depuis le début du mois. L’indice de la peur est monté au cours du mois de Novembre à 31.

La récente augmentation des cas de Covid-19 et l’émergence d’un nouveau variant posent des risques à la baisse pour l’emploi et l’activité économique et accroissent l’incertitude quant à l’inflation, selon le président de la banque centrale américaine (Fed) Jerome Powell. En effet, « de plus grandes inquiétudes concernant le virus pourraient réduire la volonté des gens de travailler en physique, ce qui pourrait ralentir les progrès sur le marché du travail et intensifier les perturbations de la chaîne d’approvisionnement », a-t-il précisé. Le nouveau variant Omicron du Covid-19, qui a poussé de nombreux pays à prendre des mesures de restriction de voyages, fait naître des craintes pour la reprise économique mondiale.

Le président de la Fed, que Joe Biden vient de renommer pour un second mandat, a également indiqué que les facteurs qui poussent l’inflation à la hausse persisteront largement l’année prochaine. Cependant, il a aussi souligné que la plupart des prévisionnistes continuent de s’attendre à une baisse significative de l’inflation au cours de l’année 2022, à mesure que les déséquilibres de l’offre et de la demande s’atténueront. L’inflation aux Etats-Unis est au plus haut depuis 31 ans, et s’est accélérée en octobre à 5% sur un an, selon l’indice PCE du département du Commerce.

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Résultat du mois d’octobre : un CAC 40 à 6721.16 points au 30/11/2021, soit une baisse de -1.60% sur le mois.

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Parmi les indices sponsorisés, la plupart les valeurs sont en baisse avec une moyenne mensuelle des performances de –3.40%.

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La catégorie des indices sponsorisés « thématiques » affiche une performance moyenne mensuelle en baisse de –3.95%.

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Les indices ISR sont également en baisse sur le mois de novembre avec une moyenne des performances de –2.90%.

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Comme si les inquiétudes nées de la découverte du nouveau variant du Covid, Omicron, ne suffisaient pas… Pour ce dernier mois de l’année, la Bourse va devoir composer avec un nouvel obstacle, l’accélération potentielle de la réduction des achats d’actifs par la Fed, mécaniquement défavorable aux marchés actions, car elle pourrait conduire à un relèvement prématuré des taux d’intérêt aux Etats-Unis.

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EAVEST dispose de la plus importante base de données des produits structurés émis sur le marché Français. En créant votre portefeuille en ligne, vous pouvez ajouter les produits auxquels vous avez souscrit. En une seule page vous avez un aperçu de vos investissements.

En plus des fonctionnalités de bases où chaque produit dispose d’une fiche récapitulative !

Vous avez ainsi accès aux caractéristiques du produit.
A savoir : le niveau de strike, les périodes d’observations / les différents niveaux de barrières / le coupon / la maturité / l’émetteur etc.

Mais aussi aux documents légaux, à savoir term-sheet ou document marketing. Cela vous permet de retrouver très rapidement les documents rédigés par la banque émettrice.

  • Deux nouvelles fonctionnalités ont fait leur apparition sur le site !

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Votre analyse graphique des produits Worst Of !

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Vous pouvez suivre l’évolution du ou des sous-jacents chaque jour. Les différents niveaux de barrière vous permettent de vous situer, des encadrés sont aussi à votre disposition pour connaitre la prochaine date d’observation ou le rendement attendu.

La typologie de produit « worst of » (« pire de ») qui fait référence à la pire performance des sous-jacents sélectionnés prend de plus en plus d’importance sur le marché Français.

Ainsi, avec cette nouvelle fonctionnalité vous pouvez suivre très facilement vos investissements au quotidien !

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Votre tableau récapitulatif du versement des coupons !

La typologie de produit appelé Phoenix, vous permet de percevoir des coupons mêmes en cas de baisse des marchés. Certains sont dits « mémoire », ainsi si le sous-jacent est au-dessus de la barrière de coupon votre coupon est versé, dans le cas contraire, votre coupon est mis en mémoire et versé sous condition lors des prochaines dates d’observations.

Ce nouvel outil, vous permet d’avoir un récapitulatif sur le nombre de coupons mis en mémoire et le nombre de coupons versés.

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Bonjour,

Bilan du mois d’octobre : les marchés d’actions ont été particulièrement haussiers !

En France, le CAC 40 a enregistré son meilleur mois (+4,76 %) depuis mars et les indices américains ont inscrit de nouveaux records historiques. Les craintes sur l’inflation et le ralentissement de la croissance économique sont effacées par des publications de résultats trimestriels encourageantes.

Dans cette reprise, l’économie mondiale devrait croître de +5,90 % en 2021 et de +4,90 % en 2022, soit 0,1 point de pourcentage de moins pour 2021 que dans la mise à jour de juillet. La révision à la baisse pour 2021 résulte d’une dégradation de la situation dans les pays avancés, en partie due à des ruptures d’approvisionnement, et dans les pays en développement à faible revenu, principalement en raison de l’aggravation de la dynamique de la pandémie. Cette évolution est partiellement compensée par des perspectives à court terme plus favorables pour certains pays émergents et pays en développement exportateurs de produits de base.

Parmi les grands pays de la zone euro, la France fait figure de premier de la classe et retrouve son niveau de PIB d’avant-crise au troisième trimestre. Depuis le début de l’année, l’acquis de croissance atteint 6,60 %. L’économie française s’est relevée plus vite que l’économie allemande notamment, du fait de sa sous-exposition au secteur industriel, qui pâtit encore aujourd’hui de fortes perturbations sur les chaînes d’approvisionnement, et de sa surexposition au secteur du tourisme bénéficiant d’un fort rattrapage ces derniers mois.

L’inflation était au cœur des discussions au sein du Conseil des gouverneurs de la BCE. L’institution a répété qu’elle jugeait temporaires ses facteurs, bien qu’ils s’avèrent plus durables qu’initialement prévu. Elle n’a donc apporté aucun changement à sa politique monétaire menée jusqu’ici. Comme annoncé en septembre, le programme d’achat d’urgence pandémique (PEPP) continuera sur un rythme plus modéré. La BCE a confirmé la fin probable de ce programme pour mars 2022. Malgré les hausses récentes de l’inflation globale dans les pays avancés et les pays émergents, les anticipations d’inflation à long terme restent ancrées.

En zone Euro, le rebond de l’économie depuis le printemps – après le choc des restrictions sanitaires liées à la pandémie du Covid-19 – continue d’alimenter l’embellie du marché du travail. Pour l’ensemble de l’UE, le chômage a reculé en septembre à 6,70% de la population active – contre 6,90% le mois précédent, et 7,70% en septembre 2020 – selon l’office européen des statistiques. Parmi les poids lourds de la zone euro, l’Allemagne affiche toujours la meilleure performance (3,40%), peu ou prou au niveau des Pays-Bas (3,10%), loin devant la France (7,70%) et l’Italie encore traumatisées par la pandémie du Covid-19 (9,20%).

Les pays du G20 ont entériné l’accord sur la taxation internationale, qui ambitionne de mettre fin aux paradis fiscaux. Cet accord avait été conclu début octobre sous l’égide de l’OCDE par 136 pays, qui représentent plus de 90% du PIB mondial. La réforme devrait permettre à ces pays de dégager environ 150 milliards de dollars de recettes supplémentaires par an grâce à un impôt minimal de 15% sur les multinationales.

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Résultat du mois d’Octobre : un CAC 40 à 6830.34 points au 29/10/2021, soit une hausse de +4.76% sur le mois.

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Parmi les indices sponsorisés, toutes les valeurs sont en hausse avec une moyenne mensuelle des performances de +3.70%.

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La catégorie des indices sponsorisés « thématiques » affiche une performance moyenne mensuelle en hausse de +4.07%. L’indice « Solactive Europe & US Top Banks 2020 5% » sponsorisé par BNP connait notamment une hausse de +8.05% !

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Les indices ISR sont également en hausse sur le mois d’octobre avec une moyenne des performances de 3.87%.

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La Réserve fédérale américaine devrait bientôt commencer à réduire ses achats d’actifs d’après Jérôme Powell, son président.

En revanche, la Fed ne devrait pas pour autant relever ses taux d’intérêt, le marché de l’emploi restant fragile. L’urgence à relever les taux est d’autant moins d’actualité que l’inflation devrait commencer à diminuer l’an prochain, a justifié le président de l’institution.

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Quelle que soit son activité, le dirigeant d’entreprise est amené tôt ou tard à se poser ces questions : Comment placer ma trésorerie excédentaire d’entreprise ? Quelles stratégies et quels placements ?

Car en effet, au-delà du besoin en fonds de roulement nécessaire à l’activité, il est important de bien investir cette trésorerie. Il s’agit alors de placer selon les projets et les horizons de placement de la société. Il existe ainsi des placements courts termes et sécurisés, et des investissements plus long terme avec une meilleure espérance de rendement. Dans la pratique, les produits d’épargne et investissements seront donc adaptés selon ces 3 principaux critères : rendement, risque, liquidité.

On évoque la trésorerie d’entreprise, mais cela concerne également celle des personnes morales en général – dont les sociétés civiles immobilières (SCI), les holdings patrimoniales et les associations font partie intégrante.

Différentes options s’offrent à vous, et il est important de faire le bon choix !

Pour ce faire, il existe les produits structurés, accessibles en contrat de capitalisation et/ou en compte-titres ordinaire. Aujourd’hui, les investisseurs ont de plus en plus recours à ces solutions du fait de connaitre le ratio risque/rendement dès le lancement du produit. Certains d’entre eux permettant même de verser des coupons en cas de baisse des marchés tout en ayant une protection du capital importante.

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EAVEST, spécialiste des solutions structurées, vous accompagne dans la réflexion de solutions sur mesure.

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Profitons-en pour faire un petit rappel sur les différents contrats qui peuvent loger les produits structurés :

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– Le contrat de capitalisation

C’est une « enveloppe » d’épargne disponible pour les personnes morales où l’on peut investir sur plusieurs produits dans un même contrat : fonds euro, SCPI, SCI ou OPCI, fonds d’investissement patrimoniaux, actions, obligations, produits structurés, etc. 

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– Le compte-titres ordinaire

En lieu et place d’un plan d’épargne actions (PEA), les entreprises peuvent ouvrir un ou plusieurs compte-titres ordinaire (CTO) pour personne morale – sans plafond de versement.

Le CTO permet d’investir en bourse, sur différents marchés à l’international : actions, obligations et matières premières, produits structurés. Ainsi, l’univers d’investissement est large, également au niveau géographique.

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.Et si vous avez besoin de garder la disponibilité immédiate de votre trésorerie et acceptez des taux de rendement inférieurs à 1 %, vous pouvez toujours continuer à vous orienter vers les comptes et dépôts à terme !

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En Conclusion

Chaque dirigeant est décideur de ses projets, horizons de placement, sensibilité aux risques et généralement, il veillera à diversifier son portefeuille de placements. Ainsi, il pourra choisir de placer sa trésorerie à sécuriser à court terme sur un compte à terme (CAT). Et concernant sa trésorerie excédentaire – afin de la faire fructifier sur du moyen ou long terme – il pourra investir en immobilier (SCPI ou OPCI), en bourse (compte-titres en gestion libre ou pilotée) et en produits structurés. 

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Retrouvez l’article sur le site H24 Finance : https://www.h24finance.com/news-15421.html

Pour plus d’informations, nous avons mis à votre disposition des questions/réponses sur l’utilisation des produits structurés : https://www.eavest.com/eavestpedia?lang=fr_FR

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A l’approche de l’hiver dans l’hémisphère nord, l’envolée des prix de l’énergie – comme des matières premières d’ailleurs – monopolise l’attention des investisseurs et semble faire vaciller les marchés. Au point de voir ressurgir les craintes d’un « choc », prélude à une stagflation économique, comme celle des années 70.

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La comparaison est saisissante, elle n’est pas forcément pertinente. Il reste que l’envolée récente des prix des énergies nous invite à nous interroger sur leur caractère temporaire ou plus durable, et s’il faut redouter des pénuries.

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Le rebond de la demande mondiale et la concurrence des acheteurs pèsent sur les marchés. Traditionnellement, la période d’été est celle de la reconstitution des stocks d’énergie avant l’hiver. Le rebond de l’activité au sortir de la pandémie a accru la demande en provenance des industries, autant que pour la consommation finale. De plus la part de la demande d’électricité dans le mix énergétique mondial ne fait que croître. Selon l’Agence Internationale de l’Energie, sa part est passée de 9,5% en 1973 à 19,5% en 2019, tandis que la part de pétrole et de charbon consommés recule et que celle du gaz progresse plus modérément[1].

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Dans le même temps, la production d’énergies a été perturbée sur bien des théâtres. De fait la production de gaz naturel et son transport vers l’Europe a été ralentie par des incidents sur les sites de production russe et le retard de mise en service du gazoduc Nordstream2. La Norvège n’a guère augmenté ses exportations alors que la production hydroélectrique a été réduite. Il en a été de même aux Etats-Unis où les producteurs de gaz de schiste n’ont guère « poussé les feux » de la production. Les capacités de liquéfaction sont également saturées. La concurrence accrue venue d’Asie – et notamment de Chine – a « dérouté » les méthaniers vers les plus offrants.

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Stocks de gaz plus bas au sortir de l’hiver 2020/21, demande accrue, exacerbée par la volonté de réduire les émissions de CO2, baisse de production des énergies alternatives (le manque de vent a perturbé la production électrique en Allemagne comme au Royaume Uni), ont contribué à ces hausses, à des degrés divers. De plus, après une longue période de « basses eaux » les grands producteurs peuvent à nouveau engranger des recettes importantes. Ainsi, le prix du baril de Brent vient de franchir à la hausse le seuil de 80$/baril pour la première fois depuis 2014. Les pays membres de l’OPEP + n’augmentent leurs quotas de production qu’au compte-goutte (graphique ci-dessous).

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De telles hausses de prix sont propices à relancer la production d’énergie plutôt que de laisser s’installer la pénurie. Ainsi, face aux coupures de courant, la Chine vient de décider d’augmenter sa production de charbon. De même, la France demande à l’Union Européenne de revoir sa politique de prix en tenant compte de ses capacités de production électrique issues du nucléaire. Le Japon du Premier Ministre Kishida pourrait bien de son côté accélérer la remise en route des réacteurs nucléaires du pays.

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Si certains obstacles de court terme peuvent donc être surmontés, il reste à s’interroger sur le coût de la transition énergétique. La crise actuelle nous a montré que le recours aux énergies alternatives reste insuffisant et mal assuré. De même, la crainte des pénuries « fait sauter » les restrictions en matière d’émissions de CO2. La mise en service en Islande d’une « usine » de captation du carbone pourrait bien participer de la transition nécessaire vers une économie décarbonée. A l’aune de cette poussée des prix, on ne peut que constater que les coûts de ces procédés, comme la nécessité d’accélérer la recherche dans le transport et le stockage de l’électricité, seront aussi incontournables que coûteux.

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Valérie Plagnol X EAVEST


[1] https://www.iea.org/reports/key-world-energy-statistics-2021/final-consumption


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Bonjour,

En Chine, la société Evergrande a fait beaucoup parler d’elle au mois de septembre. Un défaut du promoteur surendetté à hauteur de 300 milliards de dollars, apparaît inévitable. Les marchés ont désormais intégré qu’une déflagration à la Lehman Brothers était néanmoins improbable. Une faillite du géant de l’immobilier pèserait en revanche sur la croissance chinoise, principal moteur de l’économie mondiale ces dernières années.

La société dispose d’un délai de grâce de 30 jours à compter du 24 septembre pour verser les 83,5 millions de dollars d’intérêts qui étaient dus à ses créanciers avant d’être formellement déclaré en défaut. La faillite imminente du géant de l’immobilier a de nouveau pesé sur les Bourses mondiales à la fin du mois de septembre, plombé par le secteur du luxe, très exposé à la consommation chinoise.

Côté hausse des prix à la consommation, lors d’un colloque qui s’est tenu la semaine dernière, la présidente de la BCE, Christine Lagarde, a affirmé que l’inflation qui a atteint 3,4% en septembre en zone euro n’était que le résultat de « chocs d’offre transitoires », lesquels n’avaient « aucune incidence sur le moyen terme ». La BCE prédit d’ailleurs un retour de l’inflation vers son objectif de 2% dès l’année prochaine. C’est pourquoi Christine Lagarde a estimé que l’institution ne devait pas resserrer trop tôt la politique monétaire et devait se garder de « surréagir » aux évolutions des prix découlant de difficultés dans la chaîne d’approvisionnement.

Les taux souverains se sont nettement tendus sur les marchés obligataires américains et européens depuis les dernières réunions de la BCE et de la Fed, qui se placent désormais dans l’optique d’une normalisation de leurs politiques monétaires, après 18 mois de crise sanitaire qui ont nécessité des mesures exceptionnelles de soutien.

La reprise économique mondiale est en bonne voie, et la pandémie de coronavirus semble désormais mieux contrôlée grâce à l’avancée des programmes de vaccination. Néanmoins, des rebonds épidémiques localisés entraînent des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement, des pénuries et des hausses de prix qui inquiètent les marchés financiers, qui craignent le retour d’une inflation durable.

Résultat du mois de septembre : un CAC 40 à 6520.01 points au 30/09/2021, soit une baisse de 2.40% sur le mois.

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Parmi les indices sponsorisés, toutes les valeurs sont en baisse avec une moyenne mensuelle des performances de -3.12%.

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La catégorie des indices sponsorisés « thématiques » affiche une performance moyenne mensuelle en baisse de -2.10%. Néanmoins, l’indice « iStoxx® Europe 600 Energy ex Coal Decrement 50 » connait une hausse de 10.03% !

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Les indices ISR sont également en baisse sur le mois de septembre avec une moyenne des performances de –3.25%.

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Les Allemands étaient appelés à élire leurs députés le dimanche 26 septembre 2021. Le SPD d’Olaf Scholz devance d’une courte tête la CDU/CSU d’Armin Laschet. Les tractations commencent pour former une coalition et désigner le futur chancelier qui dirigera l’Allemagne pour quatre ans. Angela Merkel quittera ses fonctions après 16 années passées à la chancellerie.

Le président américain Joe Biden a indiqué ne pouvoir garantir que les Etats-Unis ne dépasseront pas le plafond de la dette publique, actuellement fixé à 28.400 milliards de dollars, exhortant les républicains à se joindre aux démocrates pour autoriser son relèvement. Le Congrès doit s’accorder rapidement afin d’éviter que l’Etat fédéral atteigne ce plafond, ce qui placerait les Etats-Unis en situation de défaut au risque de déclencher une crise financière.

Pour un suivi en temps réel, retrouvez chaque mois l’évolution de tous les indices sur le blog EAVEST !

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L’équipe EAVEST


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Sources : Reuters / Les Echos / Investeam


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Comparer Tesla et EDF ? Pourquoi pas… Puisque Tesla veut officiellement devenir producteur d’électricité !

Les analystes les plus optimistes pour l’action Tesla estiment qu’il ne faut pas voir la société d’Elon Musk comme un simple constructeur automobile mais plutôt comme une société technologique – voire un futur conglomérat diversifié.

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Tesla leur a en partie donné raison il y a quelques semaines en présentant un projet de robot humanoïde grand public, une autre preuve de la volonté de Tesla de se diversifier et de révolutionner plusieurs pans de l’économie.

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Selon une demande déposée par la société auprès de la Public Utility Commission du Texas, Tesla voudrait vendre de l’électricité directement à ses clients dans cet Etat.

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Cette demande fait suite au lancement d’un projet de construction de batteries par Tesla à Angleton, au Texas, où l’entreprise souhaite connecter un système de stockage d’énergie de 100 mégawatts au réseau. La publication Texas Monthly a été la première à rapporter cette demande, qui a été déposée par Tesla Energy Ventures, filiale à 100% de Tesla.

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Tesla a également construit plusieurs systèmes de stockage d’énergie à l’échelle industrielle dans le monde, dont un à l’est de Los Angeles, un autre est en cours à Monterey en Californie, ainsi que deux en Australie – confirmant ces intentions sérieuses dans le secteur de l’énergie.

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Soulignons que cette décision intervient sans doute en réponse à une vague de froid qui s’est abattue sur le Texas en février de cette année, privant des millions de foyers d’électricité et d’eau pendant plusieurs jours. »

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