Le marché obligataire, celui où s’échangent les titres de créances émis par les Etats et les entreprises a été bouleversé en 2022.

La flambée de l’inflation, la remontée des taux d’intérêts ont contribué à l’apparition d’une opportunité d’investissement inédite dans un marché qui était moribond ces dernières années. Les entreprises du segment de la plus haute qualité, dites Investment Grade, dotées d’un profil financier solide offrent aux investisseurs un rendement moyen de 4,5%. Les rendements pouvant bondir entre 6.00% et 8.00% pour les émissions faites par des entreprises plus petites et plus endettées et composant le secteur haut rendement ou high yield.  

Dans ce contexte, de nombreuses offres de fonds datés sont apparues, sur le marché de la distribution, pour faire bénéficier aux investisseurs de cet environnement de taux particulièrement attractif  !

Ces stratégies ne sont pas sans risques. Le plus important portant sur la sinistralité des entreprises. En effet, le taux de défaut, très faible ces derniers trimestres, peut être appelé à monter dans un contexte économique chahuté en zone euro. Il faut toutefois noter que les entreprises qui sont sorties de la crise sanitaire ont optimisé leur structure de coûts et ont refinancé leur dette à des taux attractifs. 

Dans un souci de diversification et compte tenu de notre savoir-faire dans la mise en place de produits structurés sur-mesure, nous proposons pour une exposition au marché crédit Investment Grade des Credit Linked Note (ou CLN) ayant pour sous-jacent l’iTraxx® Main.  

L’iTraxx® Main est un indice de marché, composé de 125 CDS (Credit Default Swap) d’entreprises européennes les plus liquides avec un risque crédit Investment Grade. Ces 125 CDS doivent répondre à des critères de liquidités minimums et ils sont équipondérés au sein de l’indice. La composition de l’indice doit respecter des critères sectoriels (max 30 du secteur Financier, max 24 du secteur Energie…). 

Ces produits sur-mesure permettent de paramétrer des coussins de sécurité en cas de défaut d’une entreprise tant sur le coupon versé que sur le capital dû au terme.

Toute l’équipe EAVEST est à votre disposition pour échanger à ce sujet.

.

AVERTISSEMENT

iTraxx® est une marque déposée de Markit Indices Limited.

iTraxx® est une marque déposée de Markit Indices Limited et re recommande pas ou les produits dérivés iTraxx®.

Les produits dérivés d’iTraxx® proviennent d’une source considérée comme fiable, mais ni Markit Indices Limited ni aucun de ses employés, fournisseurs, sous-traitants et agents (ensemble iTraxx Associates) ne garantit la véracité, l’exhaustivité ou l’exactitude des produits dérivés d’iTraxx® ou d’autres informations fournies dans connexion avec les produits dérivés iTraxx®. Aucune représentation, garantie ou condition, explicite ou implicite, statutaire ou autre, quant à l’état, la qualité satisfaisante, la performance ou l’adéquation à l’usage n’est donnée ou assumée par Markit Indices Limited ou l’un des associés d’iTraxx en ce qui concerne les produits dérivés d’iTraxx® ou toutes les données incluses dans ces produits dérivés iTraxx® ou l’utilisation par toute personne ou entité des produits dérivés iTraxx® ou ces données et toutes ces représentations, garanties et conditions sont exclues, sauf dans la mesure où une telle exclusion est interdite par la loi.

Ni Markit Indices Limited ni aucun des membres de l’iTraxx Associates n’aura de responsabilité envers toute personne ou entité pour toute perte, dommage, coût, charge, dépense ou autre responsabilité, qu’il soit causé par la négligence de Markit Indices Limited ou de l’un des membre d’iTraxx Associates ou autres, découlant de l’utilisation des produits dérivés iTraxx® ou des indices iTraxx®.

.

L’EQUIPE EAVEST !

POUR PLUS D’ANALYSE SUR LES PRODUITS STRUCTURES,

CONTACTEZ-NOUS !

contact@eavest.com

NATIXIS vient enrichir son offre d’indices pour produits structurés !

Le nouvel indice permet d’investir sur des sociétés satisfaisant à des critères sur « l’hydrogène vert ».

Jean-Baptiste ROZE, Vente France Cross-Asset Solutions chez NATIXIS est venu nous en parler.

 

EAVEST : Jean-Baptiste, pourquoi avoir proposé ce nouvel indice ?

NATIXISL’indice iEdge Eurozone Hydrogen Value Chain Leaders EW® est un indice thématique sur le secteur de l’hydrogène vert, produit à partir d’électricité d’origine renouvelable.

A l’origine de l’élaboration de cet indice, il y a une conviction forte de nos experts sectoriels et ESG sur l’important potentiel de développement de l’hydrogène vert. Selon eux, il est en effet amené à jouer un rôle majeur dans la décarbonation des secteurs à forte intensité carbone de l’industrie et des transports.

.

EAVEST : Comment fonctionne l’indice ?

NATIXIS : L’indice iEdge Eurozone Hydrogen Value Chain Leaders EW Decrement 50 Points GTR (EUWHYDG Index) a été lancé en janvier 2023 par SGX en collaboration avec Carbone 4® et ISS-ESG®, qui sont leaders respectivement dans la stratégie de transition énergétique, et dans la recherche ESG et les notations non financières.

L’indice est composé de 30 valeurs de la zone euro, sélectionnées pour leur engagement dans la chaîne de valeur de l’hydrogène vert : producteurs d’énergies renouvelables, fournisseurs d’hydrogène et d’électrolyseurs, et utilisateurs d’hydrogène des secteurs de l’industrie et de la mobilité.

L’indice intègre des filtres ESG et climatiques permettant d’atténuer les risques ESG et climatiques extrêmes, et d’exclure notamment les entreprises participant à des activités controversées et les producteurs d’électricité à forte intensité carbone.

Voici la méthodologie de sélection de valeurs qui est appliquée :

  • Une méthodologie de sélection quantitative, basée sur une classification sectorielle qui utilise les revenus issus des produits commercialisés par l’entreprise.
  • Puis, une approche d’exclusions rigoureuses, afin de gérer les risques ESG et climatiques extrêmes.
  • Enfin, après avoir appliqué des filtres de liquidité, ESG et climatiques, les 30 actions de la Zone Euro qui ont la plus grande capitalisation boursière sont sélectionnées.

Les valeurs de l’indice sont revues trimestriellement, et équipondérées.

L’indice est calculé de la façon suivante : en ajoutant tous les dividendes bruts, versés par les actions composant l’Indice au fil de l’eau tout le long de la vie du produit, puis en soustrayant 50 points d’indice par an.

.

EAVEST : Avantages / inconvénients de l’indice ?

NATIXIS :

Avantages :

Cet indice qui complète notre gamme d’indices ESG, est le premier indice hydrogène Euro Zone dédié aux produits structurés, notamment pour de l’appel public à l’épargne. Il se positionne déjà comme une référence sur la thématique de l’hydrogène vert.

En quelques mots, nous pensons que le prix des combustibles fossiles, mais aussi des contextes géopolitique et règlementaire favorables, ainsi qu’un soutien fort de l’investissement public, vont entrainer dans un premier temps une production d’hydrogène vert à bas coût, grâce aux économies d’échelle générées par la demande des consommateurs actuels d’hydrogène « gris ».

Dans un second temps, l’hydrogène vert devenu compétitif alimentera de nouveaux secteurs (transport aérien et maritime, la production d’énergie et de chaleur).

Nous sommes ainsi convaincus que les valeurs sélectionnées dans cet indice bénéficient d’une prime structurelle du fait de leurs engagements.

.

Inconvénients :

Comme tous les indices avec « decrement », l’indice ne représente pas le rendement total des actifs dans lesquels il est investi. En effet, les dividendes bruts sont intégrés au fil de l’eau à l’indice, mais un retranchement forfaitaire de 50 points d’indice par an s’applique, sur une base quotidienne. Ce montant forfaitaire, appelé « dividende synthétique », peut s’avérer être supérieur au niveau de dividendes effectivement versés ; mais ce procédé sert à éliminer les incertitudes sur les dividendes à venir, et permet l’amélioration des conditions du produit.

.

EAVEST : Peux-tu nous parler de Natixis ?

NATIXIS :
 
« Afin de proposer à nos partenaires une large gamme de produits structurés, notre équipe au sein de la salle des marchés de Natixis CIB s’appuie sur les idées innovantes de notre ingénierie financière, les dernières thématiques de notre Recherche ou encore l’expertise ESG reconnue de notre Green Hub.  Avec plus de 12 ans d’expérience, Natixis Index Solutions se positionne comme un fournisseur d’indices de premier plan avec son offre complète de solutions autour de 180 indices actuellement.

Emis par Natixis, nos produits d’investissement bénéficient également de la solidité financière de notre Groupe BPCE (aux notations Standard & Poor’s : A, Moody’s : A1, Fitch : AA-, R&I : A+*). »

*notations en vigueur à la date de cet article, le 12/06/2023

En savoir plus sur cet indice

.

Vous pourrez retrouver dès le mois prochain le suivi de performances de cet indice sur notre BLOG.

A bientôt !

La pression des banques américaines face à la neutralité carbone :

Les banques américaines font face à une pression croissante pour réduire leur empreinte carbone. Cette pression provient des ONG et des actionnaires qui demandent également de devenir plus écoresponsable.

Lors des assemblées générales de Goldman Sachs et de Bank of America, près d’un tiers des votants étaient pour de nouvelles résolutions en terme d’empreinte carbone. La fondation As You Sow avait proposé à Goldman Sachs, une résolution demandant aux banques de mettre en place un plan de transition pour accorder leurs activités de financement, d’ici à 2030, sur les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Bank of America avait également reçu une résolution similaire lors de son assemblée générale et tout comme Goldman Sachs, le conseil d’administration était contre cette demande.

Ces résolutions n’ont pas été adoptées, mais lancent tout de même une alerte aux banques quant à leur avenir dans le renforcement de plan de transition.

En effet, sur la période 2016-2022, depuis l’Accord de Paris, trois banques font partie des 13 plus grands financeurs mondiaux des énergies fossiles, selon le dernier rapport «Banking on Climate Chaos» publié par une coalition d’ONG. JP Morgan occupe la première place de ce classement, suivi de Citi et Wells Fargo.

En rejoignant la Glasgow Financial Alliance for Net Zero en 2021, Beaucoup de banques américaines se sont engagées à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Cependant, certaines banques, telles que Bank of America, ont menacé de quitter l’alliance Net Zero en septembre dernier. Cela dû à des exigences trop élevées concernant la neutralité carbone.

p

Les indices sponsorisés ESG sont en baisse sur le mois de mai avec une moyenne des performances à -3.42%.

p

g

L’équipe EAVEST

.


Les indices ici évoqués sont purement systématiques, sans aucune contribution discrétionnaire d’aucunes parties.

Les règles des indices sont accessibles au public.

Sources : Refinitiv / Investeam / Les Echos


Avertissement de STOXX

STOXX et ses Concédants ne soutiennent, ne garantissent, ne vendent ni ne promeuvent en aucune façon les valeurs ou les titres financiers ou les options ou toute autre appellation technique basées sur les Indices et déclinent toute responsabilité liée au négoce des produits ou services basés sur les Indices.

Avertissement de l’indice CAC 40®

Euronext Paris S.A. détient tous droits de propriété relatifs à l’Indice. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne se portent garantes, n’approuvent, ou ne sont concernées en aucune manière par l’émission et l’offre de produit. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne seront pas tenues responsables vis-à-vis des tiers en cas d’inexactitude des données sur lesquelles est basé l’Indice, de faute, d’erreur ou d’omission concernant le calcul ou la diffusion de l’Indice, ou au titre de son utilisation dans le cadre d’une émission et d’une offre. L’Indice est accessible sur le site d’Euronext (www.euronext.com), ainsi que sur différents sites d’informations financières. « CAC 40® » et « CAC® » sont des marques déposées par Euronext Paris SA, filiale d’Euronext N.V.

Avertissement de SOLACTIVE

Solactive n’offre aucune garantie ni assurance, expresse ou implicite, concernant les résultats de l’utilisation de l’Indice et/ou de la marque de l’Indice ou de la valeur de l’Indice à un moment quelconque ou en quelque autre circonstance. Solactive AG met tout en oeuvre pour garantir l’exactitude du calcul de l’Indice. Solactive AG n’est pas tenue, quelles que soient ses obligations vis-à-vis de l’Emetteur, d’informer les tiers, y compris et sans s’y limiter les investisseurs et/ou les intermédiaires financiers de l’instrument financier, de toute erreur dans l’Indice. Aucune publication de l’Indice par Solactive AG, ni son utilisation au titre de l’instrument financier dans le cadre d’une licence de l’Indice ou de la marque de l’Indice, ne constitue une recommandation de Solactive AG d’investir dans le dit instrument financier ou ne représente d’une quelconque manière une assurance ou une opinion de Solactive AG à l’égard de tout investissement dans cet instrument financier. La présente décharge de responsabilité est fournie à titre exclusivement informatif et constitue une traduction libre de la décharge de responsabilité originale prévue par Solactive AG. Elle ne saurait en aucun cas engager Solactive AG. Seule la version originale en anglais fait foi. Pour toute information sur les indices Solactive, merci de consulter le site internet http://www.solactive.com.

Avertissement de MSCI

Les indices MSCI sont la propriété exclusive de MSCI Inc. (“MSCI”). Les instruments financiers basés sur les indices MSCI  ne sont en aucune façon sponsorisés, avalisés, vendus ou promus par MSCI, ni par aucune des entités impliquées dans l’établissement des indices MSCI. Aucun acheteur, vendeur ou détenteur de ces instruments financiers, ou toute autre personne ou entité, ne doivent utiliser ou se référer à un nom commercial ou à une marque MSCI dans le but de parrainer, endosser, commercialiser ou promouvoir ces instruments financiers sans avoir contacté préalablement MSCI afin d’obtenir son autorisation. En aucun cas, toute personne ou entité ne peut prétendre à aucune affiliation avec MSCI sans l’autorisation écrite préalable de MSCI.

POUR PLUS D’ANALYSE SUR LES PRODUITS STRUCTURES,

CONTACTEZ-NOUS !

contact@eavest.com

g

Les chiffres du mois

g

Les indices boursiers

Résultat du mois de mai : un CAC 40 à 7098.70 points au 31/05/2023, soit une baisse de -5.24% sur le mois.

Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

p

La volatilité

g

Les Fonds Vol Target

g

Les indices Sponsorisés

.

Indices sponsorisés géographiques

Parmi ces indices, les valeurs sont en baisse avec une moyenne mensuelle des performances de -2.95%.

Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

p

Indices sponsorisés « thématiques »

Parmi ces indices, les valeurs sont en baisse avec une moyenne mensuelle des performances de -2.16%.

Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

g

Nous sommes à votre disposition pour aller plus loin dans l’analyse de ces sous-jacents et vous accompagner dans la création de vos produits sur mesure !

P

g

Le résumé du mois

g

Un ralentissement inattendu de l’inflation en zone euro

Pour la première fois depuis un an l’inflation a ralenti dans la zone euro, avec une chute de 7% à 6,1%. Ce repli est dû au recul des tarifs énergétiques (gaz, électricité et pétrole) mais aussi à une hausse modérée des prix de l’alimentaire et des biens industriels (hors énergie). 

Si un ralentissement moins prononcé était attendu, il n’en demeure pas moins que la hausse des prix dans les pays partageant la monnaie européenne dépasse largement l’objectif de 2% que s’est donné la BCE. 

Ainsi, si cette dernière a déjà réalisé de nombreuses augmentations des taux directeurs afin d’endiguer l’inflation et qu’un recul a été observé, un nouveau relèvement reste attendu, la croissance soutenue des prix des produits de base et des salaires semblant incompatible avec sa cible de 2%.

p

p

Les ETF, actifs délaissés par les investisseurs français

Les ETF (Exchange Traded Fund) ou trackers, sont des fonds cotés en Bourse qui reproduisent la performance d’indices mondiaux, locaux ou thématiques. Ces fonds indiciels surperforment largement la gestion active et représentent des opportunités d’investissement pertinentes sur le long terme – au regard de la forte volatilité des marchés. Ils se démocratisent dans certains pays de l’Union Européenne, tels que l’Allemagne, et éveillent l’intérêt des acteurs de l’épargne en ligne. 

Cependant, ils occupent une faible part des portefeuilles des investisseurs français, les grands réseaux bancaires et assurantiels les mettant peu en avant. En effet, malgré une progression de 14% dans leur patrimoine en 2022, seuls 250 000 des 1,5 millions d’investisseurs français sont actifs en ETF. 

Ainsi les ETF se font progressivement une place dans le patrimoine des portefeuilles français et il est attendu que leur démocratisation se poursuive.

p

p

Les marchés japonais séduisent à nouveau

Le Nikkei 225, indice de référence de la bourse de Tokyo, a atteint au cours du mois de mai son niveau le plus élevé depuis 1990. Enregistrant une progression de plus de 17% depuis le début de l’année avec un cours à près de 31 000 points, il surperforme la hausse trimestrielle exceptionnelle de 15% du CAC40. 

Topix, autre grand indice du pays du soleil levant a également atteint son niveau le plus haut en trente-trois ans. Cette effervescence est due à l’intérêt récent de grandes personnalités de la finance pour les marchés japonais mais également à une économie japonaise en bonne santé avec une croissance du PIB, un retour du tourisme et un éloignement de la menace de la déflation. 

Les marchés japonais ont donc bénéficié d’un regain de confiance de la part des investisseurs étrangers mais l’avenir de leur tendance haussière reste incertaine au regard du passé de la bourse japonaise ponctué de faux départs.

p

p

Les impacts du relèvement du plafond de la dette américaine sur la bourse

La Chambre des représentants a adopté le texte Fiscal Responsability Act pour le relèvement du plafond de la dette américaine, adoption qui éloigne le scénario catastrophique de défaut de paiement des États-Unis. 

C’est un « pas en avant essentiel », pour reprendre les mots du Président américain, qui devrait être adopté prochainement par le Senat. S’y ajoute la perspective d’un temps d’arrêt dans la politique monétaire restrictive de la Fed, avec une accalmie quant à la remontée des taux d’intérêts. 

Ces nouvelles ne sont pas sans conséquences sur la bourse de Paris qui, après un repli, entame le mois de juin sur une bonne note. En effet, un rebond est attendu suite à la décrispation des investisseurs quant au possible défaut du Trésor Américain.

g

g

g

g

g

Retrouvez notre analyse du mois précédent sur le lien suivant : AVRIL – PERFORMANCE DES INDICES POUR PRODUITS STRUCTURÉS.

.

L’équipe EAVEST

.


Les indices ici évoqués sont purement systématiques, sans aucune contribution discrétionnaire d’aucunes parties.

Les règles des indices sont accessibles au public.

Sources : Refinitiv / Investeam / Les Echos


Avertissement de STOXX

STOXX et ses Concédants ne soutiennent, ne garantissent, ne vendent ni ne promeuvent en aucune façon les valeurs ou les titres financiers ou les options ou toute autre appellation technique basées sur les Indices et déclinent toute responsabilité liée au négoce des produits ou services basés sur les Indices.

Avertissement de l’indice CAC 40®

Euronext Paris S.A. détient tous droits de propriété relatifs à l’Indice. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne se portent garantes, n’approuvent, ou ne sont concernées en aucune manière par l’émission et l’offre de produit. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne seront pas tenues responsables vis-à-vis des tiers en cas d’inexactitude des données sur lesquelles est basé l’Indice, de faute, d’erreur ou d’omission concernant le calcul ou la diffusion de l’Indice, ou au titre de son utilisation dans le cadre d’une émission et d’une offre. L’Indice est accessible sur le site d’Euronext (www.euronext.com), ainsi que sur différents sites d’informations financières. « CAC 40® » et « CAC® » sont des marques déposées par Euronext Paris SA, filiale d’Euronext N.V.

Avertissement de SOLACTIVE

Solactive n’offre aucune garantie ni assurance, expresse ou implicite, concernant les résultats de l’utilisation de l’Indice et/ou de la marque de l’Indice ou de la valeur de l’Indice à un moment quelconque ou en quelque autre circonstance. Solactive AG met tout en oeuvre pour garantir l’exactitude du calcul de l’Indice. Solactive AG n’est pas tenue, quelles que soient ses obligations vis-à-vis de l’Emetteur, d’informer les tiers, y compris et sans s’y limiter les investisseurs et/ou les intermédiaires financiers de l’instrument financier, de toute erreur dans l’Indice. Aucune publication de l’Indice par Solactive AG, ni son utilisation au titre de l’instrument financier dans le cadre d’une licence de l’Indice ou de la marque de l’Indice, ne constitue une recommandation de Solactive AG d’investir dans le dit instrument financier ou ne représente d’une quelconque manière une assurance ou une opinion de Solactive AG à l’égard de tout investissement dans cet instrument financier. La présente décharge de responsabilité est fournie à titre exclusivement informatif et constitue une traduction libre de la décharge de responsabilité originale prévue par Solactive AG. Elle ne saurait en aucun cas engager Solactive AG. Seule la version originale en anglais fait foi. Pour toute information sur les indices Solactive, merci de consulter le site internet http://www.solactive.com.

Avertissement de MSCI

Les indices MSCI sont la propriété exclusive de MSCI Inc. (“MSCI”). Les instruments financiers basés sur les indices MSCI  ne sont en aucune façon sponsorisés, avalisés, vendus ou promus par MSCI, ni par aucune des entités impliquées dans l’établissement des indices MSCI. Aucun acheteur, vendeur ou détenteur de ces instruments financiers, ou toute autre personne ou entité, ne doivent utiliser ou se référer à un nom commercial ou à une marque MSCI dans le but de parrainer, endosser, commercialiser ou promouvoir ces instruments financiers sans avoir contacté préalablement MSCI afin d’obtenir son autorisation. En aucun cas, toute personne ou entité ne peut prétendre à aucune affiliation avec MSCI sans l’autorisation écrite préalable de MSCI.

POUR PLUS D’ANALYSE SUR LES PRODUITS STRUCTURES,

CONTACTEZ-NOUS !

contact@eavest.com

Investissement conseils n°861, mai 2023

L’équipe EAVEST

Depuis sa nomination en octobre 2022 en tant que Présidente de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), Marie-Anne Barbat-Layani s’est pleinement engagée dans la protection des épargnants.

Elle est convaincue que réglementation, conformité et transparence sont les mots d’ordre pour une action durable dans tout le secteur financier.

Chez Eavest, cabinet de conseil indépendant spécialisé dans la construction, le suivi et l’analyse de produits structurés, nous avons également à cœur de défendre ces valeurs.

Et c’est pour cette raison et l’engagement envers nos partenaires que, depuis la création du cabinet, nous avons toujours eu une démarche pédagogique sur cette classe d’actifs.

Nous avons d’ailleurs créé une plateforme dédiée www.eavest.com et un Eavestpedia où l’on peut retrouver toutes les informations liées aux produits structurés. 

Et pour un accompagnement sur-mesure, nos clients disposent également de différents moyens de communication (téléphone, hotline Whatsapp, mail…).

Vous souhaitez en savoir plus, contactez-nous ! 

.

.

.

.

L’équipe EAVEST

23-25 RUE DUMONT D’URVILLE

75116 PARIS

FRANCE

+33 (1) 85 73 44 20

.

.

POUR PLUS D’ANALYSE SUR LES PRODUITS STRUCTURES

CONTACTEZ-NOUS !

contact@eavest.com

.

.

Le président de la COP28 en désaccord avec les leaders climatiques sur l’avenir des combustibles fossiles.

Le nouveau président du sommet COP28 des Nations unies est en désaccord avec les principaux ministres de l’environnement sur la manière de freiner le réchauffement climatique, tout en encourageant la poursuite de l’utilisation à long terme des combustibles fossiles en capturant leurs émissions de carbone.

S’exprimant à la fin des deux jours du dialogue de Petersberg sur le climat à Berlin, le sultan al-Jaber, qui est également à la tête de la compagnie pétrolière nationale d’Abou Dhabi, a déclaré que les combustibles fossiles « continueraient à jouer un rôle dans un avenir prévisible ». Le monde devrait conserver « toutes les sources d’énergie », a-t-il déclaré, tout en réduisant les émissions grâce au piégeage et au stockage du carbone, une technologie qui n’a pas encore fait ses preuves à grande échelle.

« Si nous voulons vraiment atténuer le changement climatique et réduire concrètement les émissions, nous devons développer les technologies de captage du carbone », a-t-il déclaré, ajoutant qu’aux Émirats arabes unis, « nous avons adopté une approche globale et holistique de la transition énergétique ». Il a ajouté qu’aux Émirats arabes unis, « nous avons adopté une approche globale et holistique de la transition énergétique ». Il a ajouté qu’une « voie parallèle » était nécessaire pour développer les sources d’énergie renouvelable. « Notre objectif devrait se concentrer sur l’élimination progressive des émissions tout en permettant des progrès socio-économiques ».

Toutefois, plusieurs ministres et délégués présents au sommet ont exprimé leur désaccord sur les perspectives à long terme concernant la poursuite de la production et de l’utilisation du pétrole et du gaz. La ministre allemande des affaires étrangères, Annalena Baerbock, qui partageait la scène avec M. Jaber lors de la conférence de presse de clôture, a déclaré : « Nous devons sortir des énergies fossiles : « Nous devons sortir des combustibles fossiles, nous devons réduire considérablement les émissions ». Le ministre danois de la politique climatique mondiale, Dan Jørgensen, a également déclaré au FT qu’il fallait « s’assurer que le CSC ne devienne pas une excuse pour ne pas réaliser la transformation [énergétique] dont nous avons besoin ».

Les défenseurs du climat ont exprimé leur inquiétude quant à la promotion du captage du carbone en tant que solution au problème du climat, arguant qu’il s’agit d’un moyen pour les producteurs de pétrole et de gaz de poursuivre leurs activités habituelles au lieu d’investir l’équivalent dans l’énergie éolienne, solaire et d’autres sources d’énergie renouvelables. « Nous ne pouvons pas prétendre que les solutions à la crise climatique reposent sur des solutions techniques peu fiables et non testées qui entraîneront de nouveaux risques et de nouvelles menaces », a déclaré Tasneem Essop, directrice exécutive du Réseau Action Climat.

Au cours de la conférence de Berlin, les ministres et autres délégués de plus de 40 pays ont tenu des réunions privées au cours desquelles les discussions ont notamment porté sur la possibilité d’un accord visant à éliminer progressivement les combustibles fossiles lors de la COP28 en décembre. L’année dernière, lors de la COP27 en Égypte, les efforts pour parvenir à un tel accord ont échoué, malgré le soutien de dizaines de pays, dont les États-Unis et l’Union européenne. Une personne impliquée dans les discussions de Berlin cette semaine a déclaré qu’il y avait eu un débat sur l’inclusion du mot « sans relâche » dans tout accord, pour faire référence à l’arrêt progressif de la production de pétrole et de gaz sans la capture des émissions.

p

Les indices sponsorisés ESG sont en hausse sur le mois d’avril avec une moyenne des performances à 1.27%.

p

g

L’équipe EAVEST

.


Les indices ici évoqués sont purement systématiques, sans aucune contribution discrétionnaire d’aucunes parties.

Les règles des indices sont accessibles au public.

Sources : Refinitiv / Investeam / Les Echos


Avertissement de STOXX

STOXX et ses Concédants ne soutiennent, ne garantissent, ne vendent ni ne promeuvent en aucune façon les valeurs ou les titres financiers ou les options ou toute autre appellation technique basées sur les Indices et déclinent toute responsabilité liée au négoce des produits ou services basés sur les Indices.

Avertissement de l’indice CAC 40®

Euronext Paris S.A. détient tous droits de propriété relatifs à l’Indice. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne se portent garantes, n’approuvent, ou ne sont concernées en aucune manière par l’émission et l’offre de produit. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne seront pas tenues responsables vis-à-vis des tiers en cas d’inexactitude des données sur lesquelles est basé l’Indice, de faute, d’erreur ou d’omission concernant le calcul ou la diffusion de l’Indice, ou au titre de son utilisation dans le cadre d’une émission et d’une offre. L’Indice est accessible sur le site d’Euronext (www.euronext.com), ainsi que sur différents sites d’informations financières. « CAC 40® » et « CAC® » sont des marques déposées par Euronext Paris SA, filiale d’Euronext N.V.

Avertissement de SOLACTIVE

Solactive n’offre aucune garantie ni assurance, expresse ou implicite, concernant les résultats de l’utilisation de l’Indice et/ou de la marque de l’Indice ou de la valeur de l’Indice à un moment quelconque ou en quelque autre circonstance. Solactive AG met tout en oeuvre pour garantir l’exactitude du calcul de l’Indice. Solactive AG n’est pas tenue, quelles que soient ses obligations vis-à-vis de l’Emetteur, d’informer les tiers, y compris et sans s’y limiter les investisseurs et/ou les intermédiaires financiers de l’instrument financier, de toute erreur dans l’Indice. Aucune publication de l’Indice par Solactive AG, ni son utilisation au titre de l’instrument financier dans le cadre d’une licence de l’Indice ou de la marque de l’Indice, ne constitue une recommandation de Solactive AG d’investir dans le dit instrument financier ou ne représente d’une quelconque manière une assurance ou une opinion de Solactive AG à l’égard de tout investissement dans cet instrument financier. La présente décharge de responsabilité est fournie à titre exclusivement informatif et constitue une traduction libre de la décharge de responsabilité originale prévue par Solactive AG. Elle ne saurait en aucun cas engager Solactive AG. Seule la version originale en anglais fait foi. Pour toute information sur les indices Solactive, merci de consulter le site internet http://www.solactive.com.

Avertissement de MSCI

Les indices MSCI sont la propriété exclusive de MSCI Inc. (“MSCI”). Les instruments financiers basés sur les indices MSCI  ne sont en aucune façon sponsorisés, avalisés, vendus ou promus par MSCI, ni par aucune des entités impliquées dans l’établissement des indices MSCI. Aucun acheteur, vendeur ou détenteur de ces instruments financiers, ou toute autre personne ou entité, ne doivent utiliser ou se référer à un nom commercial ou à une marque MSCI dans le but de parrainer, endosser, commercialiser ou promouvoir ces instruments financiers sans avoir contacté préalablement MSCI afin d’obtenir son autorisation. En aucun cas, toute personne ou entité ne peut prétendre à aucune affiliation avec MSCI sans l’autorisation écrite préalable de MSCI.

POUR PLUS D’ANALYSE SUR LES PRODUITS STRUCTURES,

CONTACTEZ-NOUS !

contact@eavest.com

g

Les chiffres du mois

g

Les indices boursiers

Résultat du mois d’avril : un CAC 40 à 7491.50 points au 28/04/2023, soit une hausse de 2.31% sur le mois.

Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

p

La volatilité

g

Les Fonds Vol Target

g

Les indices Sponsorisés

.

Indices sponsorisés géographiques

Parmi ces indices, les valeurs sont en hausse avec une moyenne mensuelle des performances de 1.27%.

Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

p

Indices sponsorisés « thématiques »

Parmi ces indices, les valeurs sont en hausse avec une moyenne mensuelle des performances de 1.50%.

Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

g

Nous sommes à votre disposition pour aller plus loin dans l’analyse de ces sous-jacents et vous accompagner dans la création de vos produits sur mesure !

P

g

Le résumé du mois

g

L’Argentine et le Brésil décident de régler leurs importations chinoises en yuan et non en dollar :

L’Argentine a pris une nouvelle décision, elle souhaite dès le mois prochain privilégier le yuan pour régler ses importations en provenance de Chine, puisqu’elle ne veut plus être dépendante du dollar. Cette décision est vue comme un succès par les Chinois, qui souhaitent imposer leur monnaie dans le commerce international.

Ce résultat fait suite à un accord conclu entre la Chine et le Brésil en mars 2023, où les deux pays réaliseront leurs transactions commerciales et financières directement en échangeant des yuans contre des reals (monnaie brésilienne depuis 1994) et vice-versa, au lieu de passer par le dollar.

L’Argentine et le Brésil ne sont pas les seuls à évoquer le sujet puisque l’Arabie saoudite a également exprimé son souhait de s’ouvrir aux échanges dans d’autres monnaies que le dollar américain lors du Forum de Davos.

Le ministre argentin de l’Économie, Sergio Massa, a justifié cette décision en disant qu’elle améliorera les perspectives des réserves nettes de l’Argentine. Cependant, il ne faut pas oublier que la monnaie chinoise n’est pas librement convertible et n’est pas aussi liquide que le dollar.

p

p

First Republic Bank rachetée par JP Morgan, la première banque américaine par la taille de ses actifs :

La banque américaine First Republic Bank a perdu 97% de sa valeur en bourse depuis la chute de la Silicon Valley Bank en mars. Ses actifs ont été vendus à JP Morgan après avoir été saisis par le régulateur américain, la FDIC (Federal Deposit Insurance Corporation).

JP Morgan va gagner 2,6 milliards de dollars sur l’achat après impôts, le prix payé à la FDIC étant de 10,6 milliards de dollars.

Grâce à cet achat, JP Morgan a acquis 173 milliards de dollars de prêts, environ 30 milliards de dollars de titres et 92 milliards de dollars de dépôts. JP Morgan a signé un accord de partage des pertes avec la FDIC sur certains produits mais ne reprend pas les dettes d’entreprise ni les actions privilégiées de First Republic.

A l’origine, JP Morgan ne devait pas être autorisé à racheter un de ses concurrents car la banque détient déjà plus de 10% des dépôts américains, mais les régulateurs ont fait une exception au vu du prix qu’aurait coûté la chute de First, environ 13 milliards de dollars.

p

p

Les banques centrales décident de jouer la carte de la clarté face au public :

Les banques centrales ont compris qu’il était primordial de communiquer de manière claire et accessible sur leur politique monétaire. Depuis quelques années, elles ont revu leurs méthodes de communication en proposant sur le web des vidéos, des podcasts et en utilisant des schémas. 

L’objectif est de rendre l’information compréhensible pour les jeunes et les débutants. Les banques centrales estiment qu’à l’heure actuelle certaines publications sont même accessibles à la compréhension d’un adolescent. En 2021, la BCE a par exemple décidé de rallonger les communiqués de presse annonçant ses décisions de politiques monétaires, afin de laisser plus de place à la pédagogie.

Cette nouvelle méthode est complètement à l’inverse de celle utilisée il y une vingtaine d’année. La méthode passée favorisait le mystère et l’obscurité.

Cette évolution est importante pour améliorer l’adhésion du grand public à leurs décisions, en particulier dans un contexte économique complexe.

p

p

Une hausse de plus de 15% pour le CAC40 lors des quatre premiers mois de l’année :

La Bourse de Paris a connu une solide performance au cours des quatre premiers mois de l’année 2023, avec une hausse de plus de 15%. Le CAC40, l’indice boursier phare français, a enregistré une hausse chaque mois, chose qui n’était pas arrivée depuis 2019. 

De plus, cela n’a été observé que quatre fois dans l’histoire de l’indice depuis sa création en 1987. La raison de cette hausse vient des résultats positifs de l’entreprise du luxe possédant un quart de la capitalisation de l’indice. Et cela, malgré l’inflation continue aux Etats-Unis et en Europe depuis quelques temps.

L’indice devrait se confronter à des mois plus compliqués (mai, juin, août et septembre) si l’on suit la théorie de (« sell in may and go away ») disant qu’il serait préférable de vendre en mai et de s’éloigner du marché.

De plus, la FED a prévu une dernière hausse des taux après les avoir levés à 5%, avant de marquer une pause pendant un long moment, sans baisse de prévue par la suite à l’heure actuelle.

g

g

g

g

g

Retrouvez notre analyse du mois précédent sur le lien suivant : Mars – PERFORMANCE DES INDICES POUR PRODUITS STRUCTURÉS.

.

L’équipe EAVEST

.


Les indices ici évoqués sont purement systématiques, sans aucune contribution discrétionnaire d’aucunes parties.

Les règles des indices sont accessibles au public.

Sources : Refinitiv / Investeam / Les Echos


Avertissement de STOXX

STOXX et ses Concédants ne soutiennent, ne garantissent, ne vendent ni ne promeuvent en aucune façon les valeurs ou les titres financiers ou les options ou toute autre appellation technique basées sur les Indices et déclinent toute responsabilité liée au négoce des produits ou services basés sur les Indices.

Avertissement de l’indice CAC 40®

Euronext Paris S.A. détient tous droits de propriété relatifs à l’Indice. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne se portent garantes, n’approuvent, ou ne sont concernées en aucune manière par l’émission et l’offre de produit. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne seront pas tenues responsables vis-à-vis des tiers en cas d’inexactitude des données sur lesquelles est basé l’Indice, de faute, d’erreur ou d’omission concernant le calcul ou la diffusion de l’Indice, ou au titre de son utilisation dans le cadre d’une émission et d’une offre. L’Indice est accessible sur le site d’Euronext (www.euronext.com), ainsi que sur différents sites d’informations financières. « CAC 40® » et « CAC® » sont des marques déposées par Euronext Paris SA, filiale d’Euronext N.V.

Avertissement de SOLACTIVE

Solactive n’offre aucune garantie ni assurance, expresse ou implicite, concernant les résultats de l’utilisation de l’Indice et/ou de la marque de l’Indice ou de la valeur de l’Indice à un moment quelconque ou en quelque autre circonstance. Solactive AG met tout en oeuvre pour garantir l’exactitude du calcul de l’Indice. Solactive AG n’est pas tenue, quelles que soient ses obligations vis-à-vis de l’Emetteur, d’informer les tiers, y compris et sans s’y limiter les investisseurs et/ou les intermédiaires financiers de l’instrument financier, de toute erreur dans l’Indice. Aucune publication de l’Indice par Solactive AG, ni son utilisation au titre de l’instrument financier dans le cadre d’une licence de l’Indice ou de la marque de l’Indice, ne constitue une recommandation de Solactive AG d’investir dans le dit instrument financier ou ne représente d’une quelconque manière une assurance ou une opinion de Solactive AG à l’égard de tout investissement dans cet instrument financier. La présente décharge de responsabilité est fournie à titre exclusivement informatif et constitue une traduction libre de la décharge de responsabilité originale prévue par Solactive AG. Elle ne saurait en aucun cas engager Solactive AG. Seule la version originale en anglais fait foi. Pour toute information sur les indices Solactive, merci de consulter le site internet http://www.solactive.com.

Avertissement de MSCI

Les indices MSCI sont la propriété exclusive de MSCI Inc. (“MSCI”). Les instruments financiers basés sur les indices MSCI  ne sont en aucune façon sponsorisés, avalisés, vendus ou promus par MSCI, ni par aucune des entités impliquées dans l’établissement des indices MSCI. Aucun acheteur, vendeur ou détenteur de ces instruments financiers, ou toute autre personne ou entité, ne doivent utiliser ou se référer à un nom commercial ou à une marque MSCI dans le but de parrainer, endosser, commercialiser ou promouvoir ces instruments financiers sans avoir contacté préalablement MSCI afin d’obtenir son autorisation. En aucun cas, toute personne ou entité ne peut prétendre à aucune affiliation avec MSCI sans l’autorisation écrite préalable de MSCI.

POUR PLUS D’ANALYSE SUR LES PRODUITS STRUCTURES,

CONTACTEZ-NOUS !

contact@eavest.com

Placements : des produits structurés pour gagner de l’argent ?

Mieux Vivre Votre Argent, avril 2023.

Ces fonds complexes peuvent apporter un rendement intéressant en limitant voire en gommant une prise de risque. Mais attention à bien comprendre leurs subtilités avant d’y souscrire. Sinon gare aux déceptions. Enquête : Audrey Spy

Garantir votre capital ! Telle est la pro­messe de certains produits structurés depuis l’an passé. La remontée des taux d’intérêt en 2022 a offert de nouvelles marges de manœuvre aux concepteurs de ces fonds, baptisés aussi « à for­mule », pour offrir cette protection. Pour bénéficier de conditions attractives, les structurés ont en effet besoin de deux ingrédients sur les marchés: de la volatilité et des taux élevés. Deux paramètres qui sont réapparus l’an passé et qui perdurent cette année.
Pour autant, ces produits souvent très complexes sont-ils vraiment une aubaine pour les épargnants ? « Depuis le Covid, on assiste à un véritable engouement pour les produits structurés, ces derniers ayant bien tenu leur promesse lors des périodes de fortes incertitudes sur les marchés», témoigne Franck Magne, fondateur du cabinet de conseil en produits structurés Eavest.

Il est vrai que les conseillers en gestion de patrimoine (CGP) sont les premiers à mettre en avant cette classe d’actifs. Désormais, ils sont rejoints par bon nombre de compagnies d’assurance vie qui en proposent dans leur offre d’unités de compte. Même des fintech, comme Cashbee ou Mon Petit Placement, en ont lancé. L’assu­rance vie constitue en effet l’enveloppe privilégiée pour investir dans les structurés, le ticket d’entrée s’élevant alors seulement à 1000 euros. Le compte-titres est une autre option, mais dans ce cas, il faudra un minimum de 100 000 euros. Plus marginalement, il est parfois pos­sible d’y investir via un plan d’épargne en actions (PEA). Quel que soit le support, les distributeurs vous poussent à vous décider vite pour souscrire. Ces produits ont généralement une fenêtre de commercialisation assez courte, de quelques semaines. Avant de vous précipiter, voici sept points à connaître.

.

Comment ça marche ?

Les structurés offrent une alternative entre fonds en euro et actions

Les produits structurés ont une place à part dans l’univers des fonds. « Ils se positionnent à mi-chemin entre une action et une obligation», estime Clément Pochard, président de la société de conseil en investissement Exclusive Partners. Contrairement aux fonds plus tradi­tionnels, les structurés ne sont pas conçus par des gérants. « Des ingénieurs financiers ou mathématiciens créent une formule mathématique en fonction des condi­tions de marché », précise Brice Gimeno, président de DS Investment Solutions, filiale du groupe Primonial concevant des structurés. Cette formule est conditionnée à l’évolution d’un sous-jacent (voir lexique, p. 63) qui peut être une action, un indice, une obligation… Plutôt que d’investir en direct sur les marchés, il s’agit donc d’une solution intermédiaire.

« Les produits structurés offrent une alternative entre le fonds en euros et une action, ajoute Brice Gimeno. Avec ce type de fonds, je ne vais pas pouvoir capter toute la hausse des marchés, mais le capital peut être garanti à l’échéance, ou, le plus souvent, protégé contre un certain niveau de baisse des marchés.» Actuelle­ment, de nombreux produits proposent par exemple de s’ex­poser à l’Euro Stoxx 50, l’indice de référence pour les grandes valeurs européennes. Si à la date d’anniversaire du pro­duit, l’indice est stable ou en hausse, le produit est rem­boursé avec un coupon. Si l’indice est en baisse, le pro­duit est reconduit et le coupon est conservé en mémoire et sera reversé lors de la prochaine date de constatation favorable (voir infographie page suivante). Si à terme, l’in­dice perd plus que la protection offerte, alors le produit est perdant.

Ingénieux, ces fonds n’en restent pas moins com­plexes. Ils utilisent, entre autres, des dérivés dans leur fonctionnement. « Les produits structurés sont composés de deux blocs, précise Pauline Hampartzounian, direc­trice des produits structurés chez Cyrus Conseil. D’une part, ils contiennent une partie obligataire (le plus souvent un EMTN ou Euro Medium Term Notes, soit un titre de créance émis par la banque qui construit le produit) permet­tant de garantir ou de protéger le capital investi, et d’autres part d’acheter la seconde composante du produit. Ce second bloc est composé d’options, c’est-à-dire des contrats d’achat ou de vente d’un actif, permettant d’apporter la perfor­mance au sein du placement. » Dans leur très grande ma­jorité, les produits structurés sont donc émis par des banques, en particulier leur division de financement et d’investissement : BNP Paribas, Société Générale, Goldman Sachs, Morgan Stanley… Ces dernières peuvent en lancer de leur propre chef ou être missionnées par un courtier, un conseiller en patrimoine, un family office pour créer des produits sur mesure.

.

Quel sous-jacent ?

Il existe une grande diversité de produits. La première étape consiste à bien regarder le sous-jacent d’un struc­turé. C’est son moteur de performance. « Tout ce qui est coté et liquide peut être utilisé comme sous-jacent», précise Brice Gimeno. L’inventivité des concepteurs n’a donc pas de limite dans ce domaine. Ils peuvent utiliser des fonds, des devises, des matières premières. Assez classique­ment, ils se tournent surtout vers des actions. « Nous avons pu créer, dans des phases de marché très volatiles, un produit structuré sur l’action Netflix qui offrait un coupon potentiel de 30 % chaque année dès lors que le cours de l’action progres­sait sur un an », illustre Guillaume Dumans, cofondateur de la plate-forme dédiée à la créa­tion de structurés, Feefty. Mais attention, s’exposer à l’évolu­tion d’un seul titre peut être très risqué.
Pour mieux diversifier votre investissement, privilé­giez les indices. Mais là encore, soyez vigilant. Rares sont les produits structurés à utiliser des indices classiques. Ce sont généralement des indices synthétiques, remaniés par rapport au benchmark habituel. Ils sont parfois construits en utilisant une équipondération des titres (on retrouve dans leur dénomination le sigle EW ou equal weight en anglais), c’est-à-dire qu’ils ne prennent pas en compte la capitalisation boursière de chaque valeur, mais accordent à chacune un poids identique.

Autre particularité : le traitement des dividendes y est différent. « 80 % des produits structurés utilisent aujourd’hui comme sous-jacents des indices ou des actions à « décrément », commente Franck Magne. Ce décrément signifie que la banque retranche un montant de dividende fixe à l’action ou à l’indice et reçoit le dividende effectivement payé. » Cette technique permet à l’établissement de réduire sa propre prise de risque. Il n’a pas besoin alors de souscrire à des options pour couvrir le dividende, ce dernier étant déterminé dès le départ.

« Les produits construits sur des indices intégrant un décrément font peser un risque supérieur sur la performance de l’indice pour l’investisseur, mais ils permettent de construire des produits plus attractifs en termes de coupons et de garanties », sou­ligne Jean-Charles Crucis, directeur d’Adequity, filiale de la Société Générale dédiée aux structurés pour les CGP.
L’indice original et celui à décrément affichent souvent des performances différentes. Si le benchmark usuel détache in fine un dividende de 3,5 %, alors que l’indice à décrément opte pour 5 %, la sous-performance annuelle atteint 1,5 point. Sur le long terme, cela peut représenter un écart important et mettre en péril le capital. « Il faut donc s’assurer que le retrait du dividende soit cohérent avec le montant qui sera effectivement versé », remarque Clément Pochard. En clair, vérifiez que le montant du dividende anticipé n’est pas trop élevé. Une tâche difficile surtout si le décrément est calculé en points et non en pourcentage.

.

Quel est leur intérêt ?

L’intérêt des produits structurés réside surtout dans leur capacité à offrir du rendement même en cas de baisse des marchés. « C’est la seule classe d’actifs pour laquelle un conseiller peut annoncer une bonne nouvelle en cas de chute boursière», souligne Jean-Charles Crucis. Principal avan­tage mis en avant aujourd’hui: leur rendement. En 2022, les produits structurés ont rapporté entre 6 à 8 % (voir infographie ci-contre). Une performance qui s’entend net de frais de construction mais brut de frais d’enveloppe (frais de versements, de gestion des UC… ) et de fiscalité (30% sur un compte-titres par exemple). Cette moyenne cache toutefois d’importants écarts. Les produits les plus sécurisés pouvant offrir du 2 à 3 %, contre 10 fois plus pour les plus risqués.

En outre, ces fonds ont bien tenu leur promesse ces dernières années. « Moins de 3 % des produits structurés de type autocall en Europe affichent une perte en capital sur dix ans, selon le fournisseur de données SRP (Structured Retail Products)», rappelle Jean-Charles Crucis. Il est vrai que les conditions de marché étaient plutôt favorables. Ces produits ont aussi tendance à s’adapter au contexte. « Aujourd’hui, nous ne proposons pas les mêmes stratégies qu’il y a cinq ou dix ans », confirme Pauline Hampartzounian.

Dernier atout : leur mécanique, si elle est bien com­prise, permet de déterminer à l’avance la performance qui sera délivrée quand les Bourses montent ou baissent. « Certains épargnants ont été très déçus par la gestion active en 2022, notamment par les fonds diversifiés, souligne Franck Magne. Avec un produit structuré, au moins, il n’.Y a pas d’erreur de jugement sur les marchés possible, vu qu’il s’agit de l’application d’un contrat de performance connu dès le départ. »

Pour des investisseurs très prudents, les produits structurés à capital garanti constituent une bonne option en assurance vie pour limiter une prise de risque. « Cer­tains de nos clients CCP les proposent systématiquement car ils permettent de conserver une garantie à l’échéance du produit même lorsque l’on est obligé d’investir dans des unités de compte», indique Jean-Charles Crucis. Une ga­rantie qui a toutefois un coût. « J:épargnant doit vraiment se poser la question de savoir s’il a besoin de cette garantie, car, in fine, sa performance sera limitée à 4 ou 5 % brut, nuance Brice Gimeno. Un gain somme toute faible au regard de la prise de risque, d’autant que des produits peu risqués, comme certains comptes à terme offrent aujourd’hui déjà plus de 3 %, soit pratiquement le même niveau de rémunération, ajusté des frais.

.

Quels sont les frais ?

A l’image des SCPI ou du private equity, les produits structurés sont très chargés en frais. Ce sont des supports beaucoup plus rémunérateurs pour leurs distributeurs que pour les épargnants! La grande majorité des frais sont directement intégrés dans la construction du pro­duit. Les professionnels les appellent des frais « upfront ». Ils viennent obérer d’emblée le rendement ou le niveau de garantie offert par le produit. Ils sont peu visibles pour les épargnants qui peuvent toutefois avoir une idée de leur niveau dans le document d’informations clés (DIC), en regardant notamment le taux de rendement annuel brut et net. Quelques acteurs affichent toutefois une cer­taine transparence en la matière. C’est le cas du spécialiste des structurés, Hedios, qui annonce sur son site entre 9 et 10 % de coûts internes prélevés au départ. Pour en avoir le cœur net, n’hésitez pas à demander des précisions à vos intermédiaires.
A ces frais, il faut généralement ajouter ceux de l’en­veloppe. En assurance vie, la note peut vite grimper. Vous aurez alors à rétribuer les frais de gestion des unités de compte, qui s’élèvent entre 0,8 et 1 %. Les frais d’entrées peuvent atteindre jusqu’à 5 %, mais sont négociables et pas toujours appliqués. Certains assureurs retiennent aussi des frais d’arbitrage… Difficile d’avoir une vision globale sur ce que coûtent in fine ces produits. En règle générale, les réseaux bancaires ponctionnent beaucoup de frais sur ces fonds, les banques privées un peu moins et les CGP se situent entre les deux.

.

Quelle durée de placement ?

Sur le papier, un produit structuré doit être détenu sur le long terme, souvent dix ans. Mais en réalité, sa durée de vie n’excède pas 18 à 24 mois. La majorité des produits vendus actuellement sont des autocall, c’est-à-dire des produits qui peuvent être rappelés automatiquement, au gré de l’émetteur ou à certaines dates déterminées à l’avance. « Nous travaillons toujours pour qu’un produit soit le plus rapidement remboursé, l’investisseur récupère alors son capital avec un coupon et peut ré­investir dans un autre produit, permettant une gestion agile et adaptable au contexte », détaille Pauline Hampartzounian. Une approche largement partagée par les professionnels: « Cela offre un grand confort de gestion car la durée du place­ment, in fine, peut être courte », indique Brice Gimeno. Cette sortie anticipée peut toutefois être subie par l’épar­gnant qui devra faire des arbitrages réguliers.
S’il ne bénéficie pas d’une fenêtre de sortie program­mée et du débouclage du fonds, l’investisseur peut toute­fois se désengager d’un produit structuré. Mais dans ce cas, le risque de perte en capital est important. « D’abord, l’épargnant n’obtiendra pas la formule promise, et ensuite, le produit sera remboursé à sa valeur de marché », détaille Mouha Ait El Ghachi, responsable de la structuration d’Amundi. Or celle-ci risque d’être fortement dégradée par les frais, notamment durant la première année de vie du produit. « Dans la plupart des cas, la sortie avant le terme ou la date de remboursement du produit se fera en perte, commente Guillaume Dumans. Car un produit structuré est un contrat. En sortant avant la date prévue, le contrat n’est pas respecté et les garanties proposées ne s’exercent donc pas. !:investisseur peut éventuellement être gagnant si le sous-jacent a beaucoup progressé, par exemple si l’indice lié au produit a largement rebondi. » Un cas de figure assez rare compte tenu notamment des règles de construction.

.

Quels sont les risques ?

Si la complexité des produits structurés reste encore élevée, elle a été mieux contrôlée par les régulateurs à la suite des scandales qui ont ébranlé ce marché. Investir dans ces fonds nécessite toutefois de bien en connaître les inconvénients. Or, ils sont nom­breux: risque de marché, de liquidité… Il faut notam­ment bien prendre en compte le risque de crédit sur l’émetteur. Si la banque qui émet le produit venait à faire défaut, le capital serait alors complètement perdu. Un cas extrême, qui ne s’est pas reproduit depuis la faillite de Lehman Brothers en 2008. En revanche, il n’est pas rare qu’une banque voit sa notation de crédit être dé­gradée. Dans ce cas de figure, la valeur du produit va automatiquement se déprécier et une sortie avant terme sera perdante.
Le risque de perte d’une partie de votre capital dans les produits structurés est également bien présent. Il est d’ailleurs souvent mis en avant dans la documentation. Comme mentionné précédemment, ce risque s’avère quasi systématique si vous sortez du produit avant terme. C’est aussi un scénario possible si vous souscrivez à des produits à garantie partielle, c’est-à-dire où le ca­pital est garanti seulement jusqu’à un certain niveau de baisse des marchés. Il n’est pas non plus à exclure en cas de retournement boursier ou de formule mal construite.

.

Quels produits privilégier ?

Tout dépend bien évidemment de votre appétence pour le risque. Pour les profils les plus prudents, il existe actuellement des produits obligataires très peu risqués. Fiez-vous à l’indice synthétique de risque SRRI (sur une échelle de 1 à 7) pour vous repérer. « Nous proposons aujourd’hui une gamme obligataire, comme CA oblig mars 2023, éligible à l’assurance vie et au compte-titres. Il s’agit d’une obligation commercialisée par le Crédit Agri­cole qui offre une garantie en capital associée à un coupon fixe et un coupon bonus lié à la hausse des marchés à l’échéance des cinq ans, détaille Mouha Ait El Ghachi pour Amundi. L’obligation CA Oblig Rappelable offre, quant à elle, un gain fixe de 4,5 % par année écoulée et peut être remboursé avant terme au gré de l’émetteur.»
Les investisseurs plus aguerris peuvent opter pour des produits offrant plus de rendement, liés à des sous-jacent actions. « Nous avons également développé une offre de produits structurés sur des OPCM en partenariat avec des sociétés de gestion afin de profiter de la performance des fonds tout en protégeant le capital en cas de performances négatives », indique Guillaume Dumans. Attention, mieux vaut sélectionner un sous-jacent qui a encore un potentiel d’appréciation.
Autre tendance du moment: l’investissement res­ponsable a gagné le segment des structurés. Bien sou­vent, il ne s’agit que d’un simple vernis car seul le sous-­jacent du produit (une action ou un indice) aura une bonne notation extra-financière. Plusieurs distributeurs proposent des produits structurés estampillés PAB (pour Paris Aligned Benchmark), dont l’indice sélectionne uniquement des sociétés qui se sont engagées à réduire leurs émissions de CO2 en ligne avec les Accords de Paris. D’autres privilégient des indices dits ESG (environne­mentaux, sociaux et de gouvernance).

.

Commission Conseils en Finance d’Entreprise

1er Quadrimestre 2023

Inflation, difficultés d’approvisionnement et de recrutement, remboursement des PGE, trésorerie…
LA VISION DES METIERS Finance d’Entreprise de l’ANACOFI sur ce début de 2023.

La fin de l’année 2022, parsemée de signaux (faibles et forts) émis par les institutions financières et les divers prévisionnistes, pouvait laisser penser à une récession en 2023.

La vision de la Commission Finance d’Entreprise était un peu plus positive car l’analyse des retours des quelques centaines de chefs d’entreprise rencontrés par les membres de la Commission, soulignaient les hausses de prix, les négociations salariales, les difficultés d’approvisionnement, mais aussi des carnets de commande plutôt bien remplis et des perspectives satisfaisantes de nouveaux contrats rendant le recrutement de nouveaux collaborateurs comme la difficulté principale des prochains mois.

In fine, légère récession ou petite croissance, nous somme sur l’épaisseur du trait… sauf que l’aspect psychologique de ne pas passer « dans le rouge » est un bon message donné aux acteurs économiques qu’ils soient particuliers ou chefs d’entreprise.

Sur les 3 premiers mois de 2023, le « climat des affaires » INSEE est stable, cependant il masque une réalité par secteurs parfois assez inégale. Globalement nous remarquons que les chefs d’entreprise sont toujours inquiets de l’impact des facteurs exogènes négatifs vu plus haut mais sont tout de même assez rassurés par les dispositifs proposés pour contrer les hausses d’électricité et gaz, par une demande qui n’a que peu décrochée et par une inflation certes élevée mais en perspective de recul pour la fin de l’année.

Reste à analyser sur une période plus longue le décrochage de certains secteurs tels que l’immobilier et la construction (et donc l’impact sur les entreprises qui y travaillent) qui montrent une correction brutale.

Par ailleurs si les créations d’entreprises sont toujours aussi importantes, on prévoit que du côté des défaillances, nous pourrions constater une « dézombification » qui toucherait les entreprises fragiles ayant traversés 2020 et 2021 grâce aux perfusions liées à la crise du covid. Mais rien d’alarmant sur ce 1er trimestre car les défaillances d’entreprises retrouvent « logiquement » leur niveau d’avant covid.

Pour terminer et comme nous l’évoquions lors de la précédente Commission, 2023 sera une année de « fine tuning » pour les chefs d’entreprise qui devront s’assurer d’engranger des commandes « bien vendues » et suivre leur BFR de façon précise pour éviter la coupure de trésorerie … surtout pendant cette période de remboursement des PGE.

C’est dans ce contexte que la Commission a invité SOMUDIMEC à présenter ses solutions financières à destination des industriels.

.

Intervention de SOMUDIMEC, Fréderic DUBOIS et Patrick FOURNIER

QUAND LES INDUSTRIELS SOUTIENNENT LES INDUSTRIELS SOMUDIMEC est une société de financement créée en 1977 par l’Udimec, Chambre professionnelle de la Métallurgie de l’Isère. Ce modèle s’est développé et intervient aujourd’hui sur les Régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Languedoc-Roussillon et Région Sud (Provence – Alpes – Côtes d’Azur) et s’appuie sur les analyses et expertises de comités d’agrément composés d’industriels représentatifs des territoires et de ses secteurs d’activités. SOMUDIMEC accompagne les entreprises lors de leur création, leur développement ou leur transmission, en répondant à leurs besoins de financement. Conseil indépendant en ingénierie financière et assurances, SOMUDIMEC apporte ses conseils techniques et met à
disposition des entreprises des ressources adaptées. En complément des offres de crédit à moyen et long terme, de crédit-bail mobilier et immobilier, SOMUDIMEC propose des solutions de gestion du BFR : affacturage, rachat de balance clients, financement des stocks, rachat de dettes fournisseurs. Des offres d’assurance-crédit et d’assurances (décès-invalidité, bris de machines, cybersécurité, biens immobiliers…) complètent les produits nécessaires aux entreprises pour couvrir les risques potentiels.

SOMUDIMEC en quelques chiffres :

12 comités d’agrément de proximité
12 chargés d’affaires entreprises
450 dossiers de financement par an
4100 sociétaires
133 M€ versés en 2022
186 M€ d’encours
1,2 Md€ de factures achetées

Financement haut de bilan

RHONE DAUPHINE DEVELOPPEMENT (RDD), structure de capital risque, intervient dans le cadre du financement de LBO, sous forme d’apport en capital ou obligations convertibles : renforcement des fonds propres, démultiplication grâce au réseau étroit avec d’autres sociétés de capital-risque et couplage avec la mise en place de concours financés par SOMUDIMEC.

Depuis sa création en 1988, RHONE-DAUPHINE DEVELOPPEMENT a accompagné 300 entreprises et réalise 20 opérations de participations par an.

www.somudimec.fr

.

Après cette présentation, les membres de la commission donnent leur vision de l’actualité économique dans chacune de leurs spécialités.

    Au niveau de la fusacq, les cabinets COFINGEST, EMERGEANCES et RESOLVYS ressentent une phase de moindre activité et ceci malgré la sortie des bilans 2022 qui auraient dû booster les décisions de cession ou de reprise.

    Certaines valorisations basées sur les chiffres 2021, année rebond, deviennent inadaptées aux chiffres 2022 et aux prévisions 2023 … et le resserrement des conditions d’octroi des financements ajoutée à hausse des taux désolvabilise certains dossiers. Dans ce contexte et à partir d’un certain niveau de prix, on observe que les dossiers ne sont plus proposés aux banques et sont directement orientés vers les fonds d’investissement.

    Les effets combinés « hausse des taux et des conditions d’acceptations plus strictes » vont exclure du marché certaines entreprises fragilisées par les 2 crises successives alors que les équipes dirigeantes usées pour les mêmes raisons souhaitent céder.

    Autre conséquence : si nous observons toujours autant de projets de croissance externe, les MBI seront plus complexes à concrétiser.

    Enfin 2023 va être l’année de la correction des prix de cession. Fini les multiples hors normes et retour à des valorisations finançables où le conseil M&A apporte un vrai conseil à son client.

    Indirectement le « nettoyage » se fera aussi dans la profession du conseil M&A où nous regrettons certaines pratiques peu professionnelles.

    .

    Julien DRAY de UNCONFLICTED MANAGEMENT basé à PARIS, fait remarquer que les perspectives sur le marché M&A continuent d’être moroses du fait des incertitudes macro (et notamment de la persistance de l’inflation) et de l’accès plus difficile au financement bancaire. Le marché des levées de fonds start-ups / VC est en baisse de près de 50% sur le Q1, et seuls les dossiers très qualificatifs trouvent preneurs. Le nombre des procédures collectives ne cesse d’augmenter et constitue une part croissante de notre activité, même si le volume de liquidations dans le secteur de la mode / retail en devient inquiétant (Gap, Go Sport, Burton, San Marina, Pimkie).

    .

    Pour ce qui concerne le financement du cycle
    d’exploitation, Ludovic SARDA de PYTHEAS CAPITAL
    note que le besoin de financement court terme de ses clients est resté soutenu malgré la hausse significative des taux. L’inflation étant toujours forte, les entreprises doivent financer leurs besoins d’exploitations, et ce, malgré leur bonne capacité à maintenir leurs marges et faire passer des hausses de prix.

    Le recours aux solutions alternatives reste un moyen intéressant pour la diversification des sources de financement des entreprises.

    Le financement adossé à des créances reste un outil largement utilisé par les entreprises qui permet de corréler le financement à la croissance des chiffres d’affaires.

    Les solutions de reverse factoring sont elles de plus en plus demandées par les clients qui souhaitent solidifier leur écosystème fournisseur ; quant aux banques, elles s’intéressent de plus en plus à ce type de mécanismes historiquement délaissés.

    Avec l’arrivée en 2024 de la facturation électronique, nous commençons à voir naitre des réflexions chez les décideurs sur la façon de faire financer leurs factures, les entreprises vont rechercher plus de flexibilité.

    En matière de levée de fonds, Edouard SEGUIN de PIMENT and Co, quant à lui souligne que la remontée des taux d’intérêt actuelle rend le financement par levée de fonds plus attractif encore que par le passé pour les entreprises qui souhaitent financer leur développement futur. Les carnets de commande restent conséquemment remplis. Le financement obligataire de la croissance devient plus onéreux mais reste encore accessible. Les conditions de négociation d’une levée de fonds avec les investisseurs sont moins simple que les mois précédents. Ainsi les entreprises qui ont des structures financières « bancales » se retrouvent de facto privées de financement et sont amenées soit à cesser leur activité soit à se faire racheter. Les conditions de marché permettent également une remise à niveau des dossiers au niveau des start ups. La vague d’investissement des années passées est en train de refluer au regard des nombreux échecs qui se font jour.

    .

    Chez EAVEST, spécialiste des produits structurés, on note qu’avec les évènements liés à SVB aux Etats-Unis et Crédit-Suisse en Europe, le marché à subit un stress important sur les valeurs bancaires : la volatilité a donc augmenté et permet de structurer des produits intéressants.

    En effet, étant donné que nous sommes toujours dans un contexte d’inflation, les banques centrales montent leurs taux. Ces taux élevés permettent aux banques de retrouver des marges intéressantes qui se traduisent par des résultats financiers solides – comme nous avons pu le voir avec les résultats du T4 2022.

    Le secteur bancaire reste ainsi une opportunité à regarder tout en utilisant une barrière de protection à la baisse.

    .

    Nathalie DESSAUX et Franck MAGNE soulignent
    également que d’une manière générale – et dans ce contexte actuel de marchés hauts – il est important de sélectionner des secteurs avec un potentiel de hausse certain et mettre en place des mécanismes de sécurité de type strike min / barrières dégressives, etc…

    .

    Concernant les activités de couverture de change et de taux d’intérêts, Sébastien ROUZAIRE de KERIUS Finance, souligne que l’activité des entreprises est très forte en ce qui concerne la couverture des risques de change et taux d’intérêts. Devise et courbes de taux Euribor ont subi ces 18 derniers mois des mouvements violents : de nombreuses devises ont atteint des records à la hausse ou à la baisse et restent très volatiles ; quant aux taux d’intérêts liés aux financements en euros, ils ont subi et subissent toujours de très fortes variations dans les deux sens en lien avec l’inflation et les politiques restrictives des banques centrales d’un part, et les faillites bancaires d’autres part, qui induisent une volatilité très significative d’une semaine ou d’un jour à l’autre. Les enjeux liés aux couvertures restent majeurs pour les entreprises de toutes tailles, exportatrice, importatrices ou endettées à taux variable.

    .

    Suite à ces réflexions par métiers, nous avons assisté à une seconde présentation, celle de Thibaut LASSERRE, avocat spécialisé en Corporate Finance. (tlasserre@lasserre-avocat.fr)

    Thibaut LASSERRE, intervient sur le thème de la trésorerie lors des opérations de fusion acquisition.

    Le sort de la trésorerie de la société cible constitue toujours une question sensible des opérations de transmission avec effet de levier dans la mesure où le succès de ces montages repose sur l’endettement de la holding de reprise qui remboursera son prêt grâce aux résultats bénéficiaires de la cible et à sa trésorerie excédentaire sous la forme de dividendes (avec le régime fiscal favorable prévu pour cette remontée de dividendes). Pour aussi attractif et usuel que soit ce type de montage, il est important d’évoquer les principales règles juridiques susceptibles de s’appliquer avant toute action sur la trésorerie de la cible.

    1. Article L. 225-16 du Code de commerce. Cet article interdit aux sociétés par actions d’avancer des fonds, d’accorder des prêts ou de consentir une sûreté en vue de l’achat de ses propres actions par un tiers. Cela signifie que la cible ne peut pas affecter ses actifs en garantie des emprunts de la holding de reprise. Réciproquement, cette dernière ne peut offrir en garantie que les titres de la cible qui, par hypothèse, constituent son seul actif.

    .

    1. Abus de majorité. Une deuxième limite juridique est celle de l’abus de majorité qui suppose que l’opération ait été réalisée contrairement à l’intérêt de la société concernée dans l’unique dessein de favoriser les intérêts des associés majoritaires au détriment des associés minoritaires. Il peut s’agir de la décision de fusionner la holding ou de la cible ou même d’une simple distribution de dividendes. Cette distribution peut en effet s’avérer contraire à l’intérêt de la cible qui va s’appauvrir (par hypothèse du fait de la distribution) avec le risque donc de mettre en péril son équilibre financier. On a dans cette hypothèse plusieurs jurisprudences qui ont jugé la nullité de la décision abusive et qui ont octroyé des dommages et intérêts aux minoritaires.
    1. Abus de biens sociaux. Le délit d’abus de biens sociaux (5 ans de prison + amende de 375K€) prévu à l’article L. 242-6, 3° du Code de commerce vise en troisième lieu le fait pour les dirigeants de faire, de mauvaise foi, des biens ou du crédit de la société un usage qu’ils savent contraire à l’intérêt de la société, à des fins personnelles ou pour favoriser une autre société dans laquelle ils sont intéressés directement ou indirectement. Plusieurs hypothèses peuvent correspondre à cette définition :
      • Fusion rapide dans la mesure où cette opération conduit à la prise en charge par la cible de l’emprunt incombant normalement à la holding, Manipulation des comptes de la cible pour amplifier les bénéfices distribuables
      • Surfacturation des prestations de service réalisées par la holding à la cible
      • Rémunération exagérée des dirigeants (notamment si la holding est présidente de la cible).

    Il y a dans cette hypothèse aussi plusieurs jurisprudences d’abus de biens sociaux en matière de LBO, étant précisé qu’en l’absence d’associés minoritaires, les créanciers sociaux de la cible peuvent déposer plainte.

    1. Faute de gestion. Ce dernier risque apparaît en bout de parcours dans le cadre d’une procédure collective ou le dirigeant va donc se voir reprocher une faute de gestion et être amené à combler le passif. Pour l’essentiel, il s’agit des mêmes hypothèses que celles visées ci-dessus qui sont, rétrospectivement, qualifiées de fautes de gestion par les magistrats (de nombreux arrêts existent sur ces sujets).

    .

    Nous vous donnons rendez-vous cet été pour la synthèse Q2 et refaire un point d’étape dans chacun de nos métiers.

    EN SYNTHÈSE

    La Finance d’entreprise regroupe différents segments d’activités et nous voyons bien au travers des remarques de nos experts que le premier quadrimestre a été vécu différemment selon les
    métiers et le type de conseil apporté aux chefs d’entreprise.

    Cet été, profitant des réflexions des universités d’été de l’ANACOFI, nous présenterons notre seconde note de conjoncture enrichie des commentaires de nos experts.

    Qui sommes-nous ?

    Créée en 2004, l’ANACOFI est la plus importante
    association professionnelle des entreprises de conseil en banque, finance, courtage et assurance. A ce titre elle a relancé sa section Finance d’Entreprise depuis 2 ans. La section Finance d’Entreprise de l’ANACOFI forte de ses 250 structures adhérentes à ce jour, riche de compétences multiples, peut accompagner le chef d’entreprise sur l’ensemble de ses besoins à court, moyen et long terme. Nos adhérents sont présents partout en France et les DOM TOM.

    A l’ANACOFI, votre confiance est notre raison d’être.

    Rejoignez-nous !

    .

    Contacts

    Marie Lalande : m.lalande@anacofi.asso.fr

    Jean-Louis Picollo : jl.picollo@anacofi.asso.fr

    A l’ANACOFI, votre confiance est notre raison d’être.

    .

    92 Rue d’Amsterdam – 75009 PARIS – Tél : 01.53.25.50.80 Email : anacofi@anacofi.asso.fr
    Site : www.anacofi.asso.fr N° CNIL : 1173949 – N° Siret Anacofi : 490476 835 00031

    .

    L’équipe EAVEST

    23-25 RUE DUMONT D’URVILLE

    75116 PARIS

    FRANCE

    +33 (1) 85 73 44 20

    .

    POUR PLUS D’ANALYSE SUR LES PRODUITS STRUCTURES,

    CONTACTEZ-NOUS !

    contact@eavest.com

    Une banque systémique : une banque « Too big to fail »

    Une banque systémique est une banque dont la taille, la connexion au système économique et les activités sont tellement importantes que si cette banque devait faire faillite, cela entraînerait des conséquences en chaîne dangereuses pour le système financier mondial. On les qualifie comme « Too big to fail ».

    La faillite de la banque américaine Lehman Brothers en est le parfait exemple – qui avait très fortement bouleversé le système bancaire mondial en 2008. De même avec les évènements récents de Credit Suisse, l’Etat et les autorités financières ont été mis à contribution afin d’éviter des conséquences sur le reste du système financier.

    Chaque année, les autorités financières identifient et établissent une liste des banques étant qualifiées comme systémiques. Les ratios de solvabilité, c’est-à dire les fonds que détiennent les banques – afin de faire face aux risques de faillite – sont aussi des indicateurs forts dans l’analyse du système bancaire. Ces chiffres ne présentent pas une garantie absolue face au défaut d’une entreprise, et doivent être combinés aux performances et investissements de la société. C’est l’erreur qui avait été commise en 2008, en analysant uniquement les chiffres provenant des agences de notation qui hissaient Lehman Brothers au rang de AAA.

    .

    Quelques chiffres à propos des principales banques Européennes dites « systémiques »

    • Le Credit Default Swap, ou CDS, est un produit dérivé qui permet de s’assurer contre le risque de défaut de crédit d’une entreprise ou d’un Etat. L’acheteur paye une prime annuelle au vendeur, qui s’engage à compenser les pertes de l’actif si un évènement spécifié dans le contrat tel qu’un défaut de paiement – survient. Les chiffres ci-dessous présentent des CDS avec une échéance à 5 ans et selon deux dates : antérieure et postérieure à l’événement lié à Credit Suisse.
    • Le résultat net part du groupe, ou RNPG, représente la somme des résultats nets de toutes les sociétés appartenant au groupe, diminué des dividendes versés aux actionnaires.

    .

    La combinaison des chiffres est essentielle afin d’analyser pertinemment l’état de santé d’une banque.

    Le risque peut être considérablement réduit en diversifiant les émetteurs.

    .

    De la même manière, pour une saine gestion de l’allocation en produits structurés, la diversification des émetteurs permet une bonne appréhension des risques.

    .

    .

    L’équipe Eavest

    Contactez nous !

    contact@eavest.com

    Les conséquences de la faillite de SVB sur les fonds durables :

    La faillite de la Silicon Valley Bank (SVB) a eu d’importantes conséquences sur les fonds durables qui avaient investi dans cette institution financière. SVB répondait à des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).

    Plusieurs fonds avaient investi dans SVB. Par exemple, les fonds de gestion américains Black Rock et Vanguard qui détenaient 8 et 11% des actions.

    Alecta, avait aussi investi dans la SVB et détenait 4,5% du capital. La société suédoise était considérée comme un acteur ESG – cela du à son expertise dans le financement de projets d’énergies propres et de durabilité.

    En France, la société de gestion Mirova avait une exposition aux actions SVB à 124 millions d’euros à travers son fonds Sustainable Equity Fund. D’autres fonds tels que ceux de Columbia Threadneedle et AllianceBernstein avaient également investi dans la banque californienne.

    La situation de faillite de SVB a relancé le débat sur l’investissement responsable et la pertinence de cette approche.

    p

    Les indices ESG sont en baisse sur le mois de mars avec une moyenne des performances à -1.16%.

    p

    g

    L’équipe EAVEST

    .


    Les indices ici évoqués sont purement systématiques, sans aucune contribution discrétionnaire d’aucunes parties.

    Les règles des indices sont accessibles au public.

    Sources : Refinitiv / Investeam / Les Echos


    Avertissement de STOXX

    STOXX et ses Concédants ne soutiennent, ne garantissent, ne vendent ni ne promeuvent en aucune façon les valeurs ou les titres financiers ou les options ou toute autre appellation technique basées sur les Indices et déclinent toute responsabilité liée au négoce des produits ou services basés sur les Indices.

    Avertissement de l’indice CAC 40®

    Euronext Paris S.A. détient tous droits de propriété relatifs à l’Indice. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne se portent garantes, n’approuvent, ou ne sont concernées en aucune manière par l’émission et l’offre de produit. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne seront pas tenues responsables vis-à-vis des tiers en cas d’inexactitude des données sur lesquelles est basé l’Indice, de faute, d’erreur ou d’omission concernant le calcul ou la diffusion de l’Indice, ou au titre de son utilisation dans le cadre d’une émission et d’une offre. L’Indice est accessible sur le site d’Euronext (www.euronext.com), ainsi que sur différents sites d’informations financières. « CAC 40® » et « CAC® » sont des marques déposées par Euronext Paris SA, filiale d’Euronext N.V.

    Avertissement de SOLACTIVE

    Solactive n’offre aucune garantie ni assurance, expresse ou implicite, concernant les résultats de l’utilisation de l’Indice et/ou de la marque de l’Indice ou de la valeur de l’Indice à un moment quelconque ou en quelque autre circonstance. Solactive AG met tout en oeuvre pour garantir l’exactitude du calcul de l’Indice. Solactive AG n’est pas tenue, quelles que soient ses obligations vis-à-vis de l’Emetteur, d’informer les tiers, y compris et sans s’y limiter les investisseurs et/ou les intermédiaires financiers de l’instrument financier, de toute erreur dans l’Indice. Aucune publication de l’Indice par Solactive AG, ni son utilisation au titre de l’instrument financier dans le cadre d’une licence de l’Indice ou de la marque de l’Indice, ne constitue une recommandation de Solactive AG d’investir dans le dit instrument financier ou ne représente d’une quelconque manière une assurance ou une opinion de Solactive AG à l’égard de tout investissement dans cet instrument financier. La présente décharge de responsabilité est fournie à titre exclusivement informatif et constitue une traduction libre de la décharge de responsabilité originale prévue par Solactive AG. Elle ne saurait en aucun cas engager Solactive AG. Seule la version originale en anglais fait foi. Pour toute information sur les indices Solactive, merci de consulter le site internet http://www.solactive.com.

    Avertissement de MSCI

    Les indices MSCI sont la propriété exclusive de MSCI Inc. (“MSCI”). Les instruments financiers basés sur les indices MSCI  ne sont en aucune façon sponsorisés, avalisés, vendus ou promus par MSCI, ni par aucune des entités impliquées dans l’établissement des indices MSCI. Aucun acheteur, vendeur ou détenteur de ces instruments financiers, ou toute autre personne ou entité, ne doivent utiliser ou se référer à un nom commercial ou à une marque MSCI dans le but de parrainer, endosser, commercialiser ou promouvoir ces instruments financiers sans avoir contacté préalablement MSCI afin d’obtenir son autorisation. En aucun cas, toute personne ou entité ne peut prétendre à aucune affiliation avec MSCI sans l’autorisation écrite préalable de MSCI.

    POUR PLUS D’ANALYSE SUR LES PRODUITS STRUCTURES,

    CONTACTEZ-NOUS !

    contact@eavest.com

    g

    Les chiffres du mois

    g

    Les indices boursiers

    Résultat du mois de mars : un CAC 40 à 7322.39 points au 31/03/2023, soit une hausse de 0.75% sur le mois.

    Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

    p

    La volatilité

    g

    Les Fonds Vol Target

    g

    Les indices Sponsorisés

    Parmi les indices sponsorisés, les valeurs sont en baisse avec une moyenne mensuelle des performances de -0.27%.

    Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

    p

    La catégorie des indices sponsorisés « thématiques » affiche une performance moyenne mensuelle en baisse de -1.60%.

    Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

    g

    Nous sommes à votre disposition pour aller plus loin dans l’analyse de ces sous-jacents et vous accompagner dans la création de vos produits sur mesure !

    P

    g

    Le résumé du mois

    g

    Après les secousses chez Deutsche Bank, l’AEMF s’intéresse au marché des CDS.

    L’Autorité européenne des marchés financiers (AEMF), en collaboration avec les régulateurs nationaux, a récemment annoncé qu’elle examinait le marché des CDS (Credit Default Swap). Les CDS permettent de se couvrir contre le risque de défaut de paiement d’un émetteur. Cette décision fait suite à la récente volatilité des transactions, notamment chez Deutsche Bank. Cette volatilité importante a amené l’AEMF à se poser la question quant à la stabilité du système bancaire européen.

    En effet, une transaction sur les CDS a particulièrement alerté les régulateurs de marché chez Deutsche Bank, qui est soupçonné d’avoir alimenté un mouvement de vente mondial vendredi dernier. En raison d’une forte hausse de son Credit Defaut Swap à cinq ans, l’action de la banque allemande a subi un recul important.

    Andrea Enria, le président du conseil de surveillance de la Banque centrale européenne (BCE), a prédit un possible effondrement du marché des CDS dans le futur.

    Les CDS étant souvent utilisés pour se couvrir contre le risque de défaut de paiement d’un émetteur, peuvent également être utilisés à des fins spéculatives. Dans certains cas, leurs transactions peuvent avoir des effets indésirables sur le marché, ce qui nécessite une surveillance étroite des régulateurs.

    p

    p

    Cinq établissements bancaires accusés de fraude fiscale.

    BNP Paribas, Exane, HSBC, Natixis et Société Générale ont fait l’objet de perquisitions dans le cadre d’une enquête pour fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale.

    C’est la PNT (Parquet National Financier) qui a annoncé que des perquisitions avaient eu lieu mardi dans les bureaux des banques accusées à La Défense et à Paris.

    En effet,  selon le Parquet National Financier, la fraude pourrait être de 150 milliards d’euros en 20 ans en Europe. Les banques citées auraient permis à leurs clients étrangers d’échapper aux impôts sur les dividendes en utilisant le schéma de fraude ‘’CumCum’’. Le schéma ‘’CumCum’’ est utilisé par les actionnaires étranger. L’actionnaire en question transfère temporairement, autour de la date de versement du dividende, les actions qu’il détient à des établissements bancaires français. Cela dans le but d’éviter les impôts sur les dividendes puisque les banques françaises ne sont que peu taxées sur ces dividendes.

    Sur l’affaire, sont positionnés 150 enquêteurs de Bercy, 16 magistrats français et 6 allemands.

    p

    p

    La Banque du Japon achète 1 000 milliards de dollars d’obligations d’État nippones au cours de l’année fiscale.

    Au cours de l’année fiscale, la Banque du Japon a acheté 1 000 milliards de dollars d’obligations d’État nippones, cela dans le but de contrer les critiques des investisseurs concernant sa politique de taux d’intérêt ‘’ultra-bas’’. La Boj a annoncé que les achats nets d’obligations d’État ont atteint un niveau record de 135 989 milliards de yens, soit près de deux fois le montant de l’année précédente. Pour défendre sa politique de plafonnement, la banque centrale a été contrainte d’effectuer des achats massifs d’obligations.

    Cependant, les investisseurs s’attendent à ce que la politique de contrôle de la courbe des rendements de la BoJ soit modifiée en raison de l’inflation japonaise dépassant l’objectif fixé à 2% et la hausse des salaires des grandes entreprises.

    En décembre, la Banque du Japon a accepté une plus grande fluctuation des rendements à dix ans, ce qui a renforcé les spéculations sur cette politique d’achat d’obligations.

    De plus, la BoJ a augmenté le montant maximal de ses achats d’obligations d’État pour toutes les échéances au cours des trois prochains mois.

    p

    p

    La baisse de l’inflation permet au CAC40 de dépasser les 7300 points !

    La Bourse de Paris a enregistré une légère hausse grâce à la baisse de l’inflation dans la zone euro. En mars, les prix à la consommation ont augmenté de 6,9% sur un an, alors que les économistes estimaient une augmentation de 7,1%. Toutefois, en excluant les secteurs de l’énergie et de l’alimentation, les prix continuent d’augmenter.

    La baisse de l’indice général est principalement due à la diminution des coûts de l’énergie. La guerre en Ukraine avait fait exploser les prix du gaz et du pétrole il y a tout juste un an. En revanche, cette hausse a été absorbée et laisse entendre une potentielle hausse des prix (hors secteur de l’énergie et de l’alimentation).

    Le CAC 40 a atteint les 7 330,78 points vendredi en fin de journée. Ce résultat confirme la progression de l’indice sur le mois de mars et lui permet de proposer deux trimestres de hausse consécutifs, une première depuis la fin 2021.

    Michael Hewson, de CMC Markets, rappelle que selon Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne, il n’y a pas de compromis entre l’inflation et la stabilité financière. Toutefois, il exprime que l’histoire a montré que les deux sont liés, et qu’aucune banque centrale ne continuera à relever ses taux si la stabilité financière est en jeu.

    g

    g

    g

    g

    g

    Retrouvez notre analyse du mois précédent sur le lien suivant : Février – PERFORMANCE DES INDICES POUR PRODUITS STRUCTURÉS.

    .

    L’équipe EAVEST

    .


    Les indices ici évoqués sont purement systématiques, sans aucune contribution discrétionnaire d’aucunes parties.

    Les règles des indices sont accessibles au public.

    Sources : Refinitiv / Investeam / Les Echos


    Avertissement de STOXX

    STOXX et ses Concédants ne soutiennent, ne garantissent, ne vendent ni ne promeuvent en aucune façon les valeurs ou les titres financiers ou les options ou toute autre appellation technique basées sur les Indices et déclinent toute responsabilité liée au négoce des produits ou services basés sur les Indices.

    Avertissement de l’indice CAC 40®

    Euronext Paris S.A. détient tous droits de propriété relatifs à l’Indice. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne se portent garantes, n’approuvent, ou ne sont concernées en aucune manière par l’émission et l’offre de produit. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne seront pas tenues responsables vis-à-vis des tiers en cas d’inexactitude des données sur lesquelles est basé l’Indice, de faute, d’erreur ou d’omission concernant le calcul ou la diffusion de l’Indice, ou au titre de son utilisation dans le cadre d’une émission et d’une offre. L’Indice est accessible sur le site d’Euronext (www.euronext.com), ainsi que sur différents sites d’informations financières. « CAC 40® » et « CAC® » sont des marques déposées par Euronext Paris SA, filiale d’Euronext N.V.

    Avertissement de SOLACTIVE

    Solactive n’offre aucune garantie ni assurance, expresse ou implicite, concernant les résultats de l’utilisation de l’Indice et/ou de la marque de l’Indice ou de la valeur de l’Indice à un moment quelconque ou en quelque autre circonstance. Solactive AG met tout en oeuvre pour garantir l’exactitude du calcul de l’Indice. Solactive AG n’est pas tenue, quelles que soient ses obligations vis-à-vis de l’Emetteur, d’informer les tiers, y compris et sans s’y limiter les investisseurs et/ou les intermédiaires financiers de l’instrument financier, de toute erreur dans l’Indice. Aucune publication de l’Indice par Solactive AG, ni son utilisation au titre de l’instrument financier dans le cadre d’une licence de l’Indice ou de la marque de l’Indice, ne constitue une recommandation de Solactive AG d’investir dans le dit instrument financier ou ne représente d’une quelconque manière une assurance ou une opinion de Solactive AG à l’égard de tout investissement dans cet instrument financier. La présente décharge de responsabilité est fournie à titre exclusivement informatif et constitue une traduction libre de la décharge de responsabilité originale prévue par Solactive AG. Elle ne saurait en aucun cas engager Solactive AG. Seule la version originale en anglais fait foi. Pour toute information sur les indices Solactive, merci de consulter le site internet http://www.solactive.com.

    Avertissement de MSCI

    Les indices MSCI sont la propriété exclusive de MSCI Inc. (“MSCI”). Les instruments financiers basés sur les indices MSCI  ne sont en aucune façon sponsorisés, avalisés, vendus ou promus par MSCI, ni par aucune des entités impliquées dans l’établissement des indices MSCI. Aucun acheteur, vendeur ou détenteur de ces instruments financiers, ou toute autre personne ou entité, ne doivent utiliser ou se référer à un nom commercial ou à une marque MSCI dans le but de parrainer, endosser, commercialiser ou promouvoir ces instruments financiers sans avoir contacté préalablement MSCI afin d’obtenir son autorisation. En aucun cas, toute personne ou entité ne peut prétendre à aucune affiliation avec MSCI sans l’autorisation écrite préalable de MSCI.

    POUR PLUS D’ANALYSE SUR LES PRODUITS STRUCTURES,

    CONTACTEZ-NOUS !

    contact@eavest.com

    p

    .

    .

    .

    Communiqué de presse
    Paris, le 13 septembre 2022

    .

    .

    Manymore fait évoluer « Prisme » en nouant un partenariat avec Eavest pour suivre la vie des produits structurés

    .

    Manymore, acteur clef, des solutions logicielles à destination des Conseils en Gestion de Patrimoine à
    travers son outil Prisme (CRM, outil réglementaire et d’agrégation de données, analyse patrimoniale)
    et Eavest, « structureur », distributeur de produits et détenteur de la plus grosse base de données en
    produits structurés ont décidé de lier leurs outils pour apporter la meilleure expérience utilisateur
    possible aux clients de Manymore.
    A cet effet, Manymore et Eavest ont construit une fonctionnalité novatrice pour permettre aux utilisateurs de Prisme de suivre la vie des produits structurés distribués à leurs clients à travers des alertes sur les principaux événements d’un structuré :

    • Paiement d’un coupon
    • Confirmation du strike
    • Rappel par anticipation
    • Remboursement à maturité
    • Pas de rappel et coupon mémorisé
    • Pas de rappel et coupon perdu

    Pierre-Laurent Fleury, président de Manymore déclare : « Avec ce nouveau service, et avec l’appui de Eavest, nous apportons à Prisme une fonctionnalité novatrice et à forte valeur ajoutée. Nous sommes ravis de faire connaître aux clients de Prisme la plateforme online de conseil en produits structurés d’Eavest »

    Franck Magne, président de Eavest ajoute : « Ce nouveau partenariat unique s’inscrit pleinement dans la volonté d’Eavest de démocratiser l’utilisation et la compréhension des produits structurés. Nous sommes fiers d’apporter cette valeur ajoutée à Manymore. Cela va aussi nous permettre d’intensifier notre présence et notre activité auprès de tous les acteurs de la place. Je suis convaincu que nous sommes au début d’un très belle aventure humaine et professionnelle. »

    En effet, s’il est aisé de suivre les fonds ‘classiques’ et de les intégrer dans les outils de gestion comme Prisme grâce à des data providers, il est en revanche très difficile de suivre les fonds structurés provenant d’une multitude de ‘structureurs’.

    Les utilisateurs de Prisme auront directement accès aux services d’Eavest sur les produits structurés
    sur la plateforme https://www.eavest.com/ : analyse produits, alertes sur les événements, consolidation automatique du portefeuille, génération de reporting grâce à une synchronisation des données issues de l’agrégation dans Prisme.

    .

    .

    Contact : Xavier Millischer
    +33 (0) 6 89 24 93 77 – xmillischer@eavest.com

    .

    .

    .

    À propos d’Eavest :

    Eavest est la structure créée en 2013 par Franck Magne, spécialisée dans le conseil en produits structurés. Indépendante de tout groupe bancaire ou assureur, elle accompagne ses partenaires CGP, Family Office, Banques Privées et entreprises dans la construction, le suivi et l’analyse de leurs
    produits. Forte de son équipe de collaborateurs, analystes et spécialistes des marchés financiers, et au-delà de son implantation parisienne et en région, Eavest intervient également dans toute l’Europe francophone.

    .

    .

    p

    À propos de Manymore :

    Manymore est la résultante de la fusion en cours de Manymore créée par Pierre-Laurent Fleury et PLPSoft créée par Gilles Artaud. Manymore est un acteur clef des outils pour les CGP, les sociétés de gestion et les banques privées à travers une suite logicielle allant du KYC, en passant par le réglementaire, l’agrégation de données, le CRM, les outils de calcul, de diagnostics et préconisation patrimoniale. Par ailleurs Manymore est leader dans les outils de digitalisation des actes en ligne pour les compagnies d’assurance.

    P

    p

    L’équipe EAVEST

    23-25 RUE DUMONT D’URVILLE

    75116 PARIS

    FRANCE

    +33 (1) 85 73 44 20

    .

    .

    .

    .

    POUR PLUS D’ANALYSE SUR LES PRODUITS STRUCTURES,

    CONTACTEZ-NOUS !

    contact@eavest.com

    p

    Les critères ESG : Les critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG)

    EAVEST, soucieux des critères ESG, met à votre disposition mensuellement des informations sur la performance des indices intégrant ces mesures. Aujourd’hui, compte tenu de l’actualité de plus en plus forte autour de cette thématique, et afin de vous apporter plus de clarté, EAVEST a décidé d’y consacrer un reporting mensuel.

    Les critères ESG permettent d’évaluer la prise en compte du développement durable et le respect environnemental dans une société. Ils rendent compte de l’agissement de la société dans le secteur de l’environnement, du droit du travail et de la gouvernance.
    Les premières initiatives dans l’évaluation des entreprises et des titres financiers ont débuté dans les années 90.

    Le critère environnemental prend en compte le recyclage des déchets, la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la prévention des risques environnementaux. Le critère social met en œuvre la prévention des accidents, la formation du personnel, le respect du droit de l’employé, la supply chain et le dialogue social.

    Pour finir, le critère de gouvernance vérifie l’indépendance du conseil d’administration, la structure de gestion et la présence d’un comité de vérification des comptes. Les entreprises qui intègrent les critères ESG poursuivent un objectif double : l’amélioration de leurs performances et la valorisation de leur image.

    De nombreux indices existent à ce sujet et sont représentés ci-dessous dans le tableau. De plus, un indice boursier très lisible du grand public a été créé le 22 mars 2022 à cet effet : le CAC 40 ESG. Le CAC 40 ESG est un indice boursier composé de 40 valeurs, parmi les 60 entreprises présentes dans le CAC 40 et dans le CAC Next 20. Cet indice a été lancé dans le but d’accélérer la transition vers une économie durable.

    p

    Les indices ESG sont en hausses sur le mois de février avec une moyenne des performances à 2.03%.

    p

    g

    L’équipe EAVEST

    .


    Les indices ici évoqués sont purement systématiques, sans aucune contribution discrétionnaire d’aucunes parties.

    Les règles des indices sont accessibles au public.

    Sources : Refinitiv / Investeam / Les Echos


    Avertissement de STOXX

    STOXX et ses Concédants ne soutiennent, ne garantissent, ne vendent ni ne promeuvent en aucune façon les valeurs ou les titres financiers ou les options ou toute autre appellation technique basées sur les Indices et déclinent toute responsabilité liée au négoce des produits ou services basés sur les Indices.

    Avertissement de l’indice CAC 40®

    Euronext Paris S.A. détient tous droits de propriété relatifs à l’Indice. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne se portent garantes, n’approuvent, ou ne sont concernées en aucune manière par l’émission et l’offre de produit. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne seront pas tenues responsables vis-à-vis des tiers en cas d’inexactitude des données sur lesquelles est basé l’Indice, de faute, d’erreur ou d’omission concernant le calcul ou la diffusion de l’Indice, ou au titre de son utilisation dans le cadre d’une émission et d’une offre. L’Indice est accessible sur le site d’Euronext (www.euronext.com), ainsi que sur différents sites d’informations financières. « CAC 40® » et « CAC® » sont des marques déposées par Euronext Paris SA, filiale d’Euronext N.V.

    Avertissement de SOLACTIVE

    Solactive n’offre aucune garantie ni assurance, expresse ou implicite, concernant les résultats de l’utilisation de l’Indice et/ou de la marque de l’Indice ou de la valeur de l’Indice à un moment quelconque ou en quelque autre circonstance. Solactive AG met tout en oeuvre pour garantir l’exactitude du calcul de l’Indice. Solactive AG n’est pas tenue, quelles que soient ses obligations vis-à-vis de l’Emetteur, d’informer les tiers, y compris et sans s’y limiter les investisseurs et/ou les intermédiaires financiers de l’instrument financier, de toute erreur dans l’Indice. Aucune publication de l’Indice par Solactive AG, ni son utilisation au titre de l’instrument financier dans le cadre d’une licence de l’Indice ou de la marque de l’Indice, ne constitue une recommandation de Solactive AG d’investir dans le dit instrument financier ou ne représente d’une quelconque manière une assurance ou une opinion de Solactive AG à l’égard de tout investissement dans cet instrument financier. La présente décharge de responsabilité est fournie à titre exclusivement informatif et constitue une traduction libre de la décharge de responsabilité originale prévue par Solactive AG. Elle ne saurait en aucun cas engager Solactive AG. Seule la version originale en anglais fait foi. Pour toute information sur les indices Solactive, merci de consulter le site internet http://www.solactive.com.

    Avertissement de MSCI

    Les indices MSCI sont la propriété exclusive de MSCI Inc. (“MSCI”). Les instruments financiers basés sur les indices MSCI  ne sont en aucune façon sponsorisés, avalisés, vendus ou promus par MSCI, ni par aucune des entités impliquées dans l’établissement des indices MSCI. Aucun acheteur, vendeur ou détenteur de ces instruments financiers, ou toute autre personne ou entité, ne doivent utiliser ou se référer à un nom commercial ou à une marque MSCI dans le but de parrainer, endosser, commercialiser ou promouvoir ces instruments financiers sans avoir contacté préalablement MSCI afin d’obtenir son autorisation. En aucun cas, toute personne ou entité ne peut prétendre à aucune affiliation avec MSCI sans l’autorisation écrite préalable de MSCI.

    POUR PLUS D’ANALYSE SUR LES PRODUITS STRUCTURES,

    CONTACTEZ-NOUS !

    contact@eavest.com

    g

    Les chiffres du mois

    g

    Les indices boursiers

    Résultat du mois de février : un CAC 40 à 7267.93 points au 28/02/2023, soit une hausse de 2.62% sur le mois.

    Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

    p

    La volatilité

    g

    Les Fonds Vol Target

    g

    Les indices Sponsorisés

    Parmi les indices sponsorisés, les valeurs sont en hausse avec une moyenne mensuelle des performances de 2.20%.

    Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

    p

    La catégorie des indices sponsorisés « thématiques » affiche une performance moyenne mensuelle en hausse de 1.24%.

    Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

    g

    Nous sommes à votre disposition pour aller plus loin dans l’analyse de ces sous-jacents et vous accompagner dans la création de vos produits sur mesure !

    P

    g

    Le résumé du mois

    g

    La descente des taux n’est pas encore dans les plans de la BCE.

    Les marchés financiers n’ont actuellement pas d’espoir de voir les taux d’intérêt diminuer sur une longue période. En effet, les chiffres d’inflation en février en France (+7,2%) et en Espagne (+6,1%) ont été plus élevés que prévu. De plus, les propos d’un membre de la BCE, Philip Lane, ont entraîné une augmentation des taux d’intérêt européens à long terme, les amenant à leur plus haut niveau depuis 2011.

    Les investisseurs ont commencé à prendre conscience que l’inflation est trop élevée pour que les banques centrales relâchent la pression, et les taux d’intérêt ont commencé à augmenter, tandis que les marchés d’actions restent incertains. La semaine dernière, les cours mondiaux ont baissé, et les indices européens ont perdu environ 2%, le S&P 500 a lui diminué de près de 3%.

    Les investisseurs craignent que la Banque centrale européenne ne doive relever son taux de dépôt, qui pourrait atteindre 4% d’ici fin 2023-début 2024, un niveau jamais atteint depuis la création de l’euro. La BCE a également annoncé son intention de maintenir des taux directeurs restrictifs pendant une longue période une fois qu’ils auront atteint leur apogée, ce qui devrait se produire en mars après le prochain Conseil des gouverneurs.

    p

    p

    Des dividendes records en cette année 2022.

    Au cours de l’année 2022, les entreprises ont distribué un montant record de dividendes dans le monde entier, atteignant 1 560 milliards de dollars, soit une augmentation de 8,4% par rapport à l’année précédente.

    Cette croissance a été principalement produite par les producteurs de pétrole et de gaz ainsi que les sociétés financières. Les producteurs de pétrole et de gaz ont connu de très bons bénéfices en raison de la hausse des coûts de l’énergie. Quant aux établissements financiers, ils ont également connu une croissance des dividendes grâce à la remontée des taux d’intérêt et à la levée des restrictions de versement de dividendes qui avaient été imposées pendant la pandémie.

    Cette année, 88% des entreprises cotées ont augmenté ou maintenu leurs dividendes. Les Etats-Unis, le Brésil et la Chine ont enregistré des distributions jamais vues en dollars, tandis que les marchés émergents, l’Asie-Pacifique hors Japon et l’Europe ont connu une hausse d’environ 20% des dividendes.

    p

    p

    Le taux de dépôt de la BCE pourrait monter à 4% d’après la banque Morgan Stanley.

    Malgré la persistance des tensions inflationnistes en zone euro, la banque américaine Morgan Stanley a annoncé sa prévision de l’augmentation du taux de dépôt de la Banque centrale européenne (BCE) de 3,25% à 4%.

    Morgan Stanley n’est pas la seule banque d’investissement à avoir revu à la hausse ses prévisions de la hausse des taux d’intérêt de la BCE, on y retrouve par exemple Goldman Sachs, JP Morgan et Deutsche Bank. Ils prévoient d’ailleurs une hausse allant jusqu’à 3,75% – par rapport au taux actuel de 2,50%.

    Eurostat, fondée par le Parlement européen, a dévoilé des données montrant que l’inflation dite «sous-jacente» (hors alimentation, tabac, énergie et alcool) était égale à 5,6%.

    De plus, si l’inflation sous-jacente restait élevée, Pierre Wunsch, membre du Conseil des gouverneurs de la BCE, a déclaré que la BCE pourrait relever son taux directeur jusqu’à 4%.

    p

    p

    Baisse de la production industrielle en ce mois de janvier !

    En ce mois de janvier 2023, la production industrielle française a brusquement chuté.

    En effet, selon les données de l’INSEE, après une hausse de 1,5% en décembre, l’ensemble des productions de l’industrie a diminué de 1,9%.

    La diminution de la production s’est surtout constatée dans les industries extractives (-3 %) et dans la fabrication de produits industriels divers (-2 %) – notamment dans le domaine pharmaceutique qui a connu une forte baisse. Le secteur des matériels de transport a également enregistré une baisse importante de sa production (-6,7 %).

    Sur la période de novembre 2022 à janvier 2023, la production a stagné dans l’ensemble (hors quelques industries). Par exemple, l’industrie de caoutchouc plastique a diminué de 4%, les industries chimiques de 9%, les industries du bois et papier de 5,5% et l’industrie extractive énergies et eau ont subi un recul de 11%.

    g

    g

    g

    g

    g

    Retrouvez notre analyse du mois précédent sur le lien suivant : Janvier – PERFORMANCE DES INDICES POUR PRODUITS STRUCTURÉS.

    .

    L’équipe EAVEST

    .


    Les indices ici évoqués sont purement systématiques, sans aucune contribution discrétionnaire d’aucunes parties.

    Les règles des indices sont accessibles au public.

    Sources : Refinitiv / Investeam / Les Echos


    Avertissement de STOXX

    STOXX et ses Concédants ne soutiennent, ne garantissent, ne vendent ni ne promeuvent en aucune façon les valeurs ou les titres financiers ou les options ou toute autre appellation technique basées sur les Indices et déclinent toute responsabilité liée au négoce des produits ou services basés sur les Indices.

    Avertissement de l’indice CAC 40®

    Euronext Paris S.A. détient tous droits de propriété relatifs à l’Indice. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne se portent garantes, n’approuvent, ou ne sont concernées en aucune manière par l’émission et l’offre de produit. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne seront pas tenues responsables vis-à-vis des tiers en cas d’inexactitude des données sur lesquelles est basé l’Indice, de faute, d’erreur ou d’omission concernant le calcul ou la diffusion de l’Indice, ou au titre de son utilisation dans le cadre d’une émission et d’une offre. L’Indice est accessible sur le site d’Euronext (www.euronext.com), ainsi que sur différents sites d’informations financières. « CAC 40® » et « CAC® » sont des marques déposées par Euronext Paris SA, filiale d’Euronext N.V.

    Avertissement de SOLACTIVE

    Solactive n’offre aucune garantie ni assurance, expresse ou implicite, concernant les résultats de l’utilisation de l’Indice et/ou de la marque de l’Indice ou de la valeur de l’Indice à un moment quelconque ou en quelque autre circonstance. Solactive AG met tout en oeuvre pour garantir l’exactitude du calcul de l’Indice. Solactive AG n’est pas tenue, quelles que soient ses obligations vis-à-vis de l’Emetteur, d’informer les tiers, y compris et sans s’y limiter les investisseurs et/ou les intermédiaires financiers de l’instrument financier, de toute erreur dans l’Indice. Aucune publication de l’Indice par Solactive AG, ni son utilisation au titre de l’instrument financier dans le cadre d’une licence de l’Indice ou de la marque de l’Indice, ne constitue une recommandation de Solactive AG d’investir dans le dit instrument financier ou ne représente d’une quelconque manière une assurance ou une opinion de Solactive AG à l’égard de tout investissement dans cet instrument financier. La présente décharge de responsabilité est fournie à titre exclusivement informatif et constitue une traduction libre de la décharge de responsabilité originale prévue par Solactive AG. Elle ne saurait en aucun cas engager Solactive AG. Seule la version originale en anglais fait foi. Pour toute information sur les indices Solactive, merci de consulter le site internet http://www.solactive.com.

    Avertissement de MSCI

    Les indices MSCI sont la propriété exclusive de MSCI Inc. (“MSCI”). Les instruments financiers basés sur les indices MSCI  ne sont en aucune façon sponsorisés, avalisés, vendus ou promus par MSCI, ni par aucune des entités impliquées dans l’établissement des indices MSCI. Aucun acheteur, vendeur ou détenteur de ces instruments financiers, ou toute autre personne ou entité, ne doivent utiliser ou se référer à un nom commercial ou à une marque MSCI dans le but de parrainer, endosser, commercialiser ou promouvoir ces instruments financiers sans avoir contacté préalablement MSCI afin d’obtenir son autorisation. En aucun cas, toute personne ou entité ne peut prétendre à aucune affiliation avec MSCI sans l’autorisation écrite préalable de MSCI.

    POUR PLUS D’ANALYSE SUR LES PRODUITS STRUCTURES,

    CONTACTEZ-NOUS !

    contact@eavest.com

    Les critères ESG : Les critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG)

    EAVEST, soucieux des critères ESG, met à votre disposition mensuellement des informations sur la performance des indices intégrant ces mesures. Aujourd’hui, compte tenu de l’actualité de plus en plus forte autour de cette thématique, et afin de vous apporter plus de clarté, EAVEST a décidé d’y consacrer un reporting mensuel.

    Les critères ESG permettent d’évaluer la prise en compte du développement durable et le respect environnemental dans une société. Ils rendent compte de l’agissement de la société dans le secteur de l’environnement, du droit du travail et de la gouvernance.
    Les premières initiatives dans l’évaluation des entreprises et des titres financiers ont débuté dans les années 90.

    Le critère environnemental prend en compte le recyclage des déchets, la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la prévention des risques environnementaux. Le critère social met en œuvre la prévention des accidents, la formation du personnel, le respect du droit de l’employé, la supply chain et le dialogue social.

    Pour finir, le critère de gouvernance vérifie l’indépendance du conseil d’administration, la structure de gestion et la présence d’un comité de vérification des comptes. Les entreprises qui intègrent les critères ESG poursuivent un objectif double : l’amélioration de leurs performances et la valorisation de leur image.

    De nombreux indices existent à ce sujet et sont représentés ci-dessous dans le tableau. De plus, un indice boursier très lisible du grand public a été créé le 22 mars 2022 à cet effet : le CAC 40 ESG. Le CAC 40 ESG est un indice boursier composé de 40 valeurs, parmi les 60 entreprises présentes dans le CAC 40 et dans le CAC Next 20. Cet indice a été lancé dans le but d’accélérer la transition vers une économie durable.

    p

    Les indices ESG sont en hausses sur le mois de janvier avec une moyenne des performances à 8.26%.

    p

    g

    L’équipe EAVEST

    .


    Les indices ici évoqués sont purement systématiques, sans aucune contribution discrétionnaire d’aucunes parties.

    Les règles des indices sont accessibles au public.

    Sources : Refinitiv / Investeam / Les Echos


    Avertissement de STOXX

    STOXX et ses Concédants ne soutiennent, ne garantissent, ne vendent ni ne promeuvent en aucune façon les valeurs ou les titres financiers ou les options ou toute autre appellation technique basées sur les Indices et déclinent toute responsabilité liée au négoce des produits ou services basés sur les Indices.

    Avertissement de l’indice CAC 40®

    Euronext Paris S.A. détient tous droits de propriété relatifs à l’Indice. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne se portent garantes, n’approuvent, ou ne sont concernées en aucune manière par l’émission et l’offre de produit. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne seront pas tenues responsables vis-à-vis des tiers en cas d’inexactitude des données sur lesquelles est basé l’Indice, de faute, d’erreur ou d’omission concernant le calcul ou la diffusion de l’Indice, ou au titre de son utilisation dans le cadre d’une émission et d’une offre. L’Indice est accessible sur le site d’Euronext (www.euronext.com), ainsi que sur différents sites d’informations financières. « CAC 40® » et « CAC® » sont des marques déposées par Euronext Paris SA, filiale d’Euronext N.V.

    Avertissement de SOLACTIVE

    Solactive n’offre aucune garantie ni assurance, expresse ou implicite, concernant les résultats de l’utilisation de l’Indice et/ou de la marque de l’Indice ou de la valeur de l’Indice à un moment quelconque ou en quelque autre circonstance. Solactive AG met tout en oeuvre pour garantir l’exactitude du calcul de l’Indice. Solactive AG n’est pas tenue, quelles que soient ses obligations vis-à-vis de l’Emetteur, d’informer les tiers, y compris et sans s’y limiter les investisseurs et/ou les intermédiaires financiers de l’instrument financier, de toute erreur dans l’Indice. Aucune publication de l’Indice par Solactive AG, ni son utilisation au titre de l’instrument financier dans le cadre d’une licence de l’Indice ou de la marque de l’Indice, ne constitue une recommandation de Solactive AG d’investir dans le dit instrument financier ou ne représente d’une quelconque manière une assurance ou une opinion de Solactive AG à l’égard de tout investissement dans cet instrument financier. La présente décharge de responsabilité est fournie à titre exclusivement informatif et constitue une traduction libre de la décharge de responsabilité originale prévue par Solactive AG. Elle ne saurait en aucun cas engager Solactive AG. Seule la version originale en anglais fait foi. Pour toute information sur les indices Solactive, merci de consulter le site internet http://www.solactive.com.

    Avertissement de MSCI

    Les indices MSCI sont la propriété exclusive de MSCI Inc. (“MSCI”). Les instruments financiers basés sur les indices MSCI  ne sont en aucune façon sponsorisés, avalisés, vendus ou promus par MSCI, ni par aucune des entités impliquées dans l’établissement des indices MSCI. Aucun acheteur, vendeur ou détenteur de ces instruments financiers, ou toute autre personne ou entité, ne doivent utiliser ou se référer à un nom commercial ou à une marque MSCI dans le but de parrainer, endosser, commercialiser ou promouvoir ces instruments financiers sans avoir contacté préalablement MSCI afin d’obtenir son autorisation. En aucun cas, toute personne ou entité ne peut prétendre à aucune affiliation avec MSCI sans l’autorisation écrite préalable de MSCI.

    POUR PLUS D’ANALYSE SUR LES PRODUITS STRUCTURES,

    CONTACTEZ-NOUS !

    contact@eavest.com

    Bilan du mois de janvier 2023 :

    g

    Les chiffres du mois

    g

    Les indices boursiers

    Résultat du mois de janvier : un CAC 40 à 7082.42 points au 31/01/2023, soit une hausse de 9.40% sur le mois.

    Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

    p

    La volatilité

    g

    Les Fonds Vol Target

    g

    Les indices Sponsorisés

    Parmi les indices sponsorisés, les valeurs sont en hausse avec une moyenne mensuelle des performances de 8.59%.

    Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

    p

    La catégorie des indices sponsorisés « thématiques » affiche une performance moyenne mensuelle en hausse de 8.37%.

    Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

    g

    Nous sommes à votre disposition pour aller plus loin dans l’analyse de ces sous-jacents et vous accompagner dans la création de vos produits sur mesure !

    P

    g

    Le résumé du mois

    g

    Point sur la santé financière mondiale.

    Les actions et les obligations ont progressé jeudi, les investisseurs pariant sur le fait que les taux d’intérêt sont proches de leur niveau maximal, tant aux États-Unis qu’en Europe. L’indice S&P 500 a augmenté de 1,5% et le Nasdaq Composite de 3,3%, grâce aux valeurs technologiques comme Facebook. Le niveau de clôture du Nasdaq était supérieur de 19,5% à son récent point bas de décembre. 

    Les obligations du Trésor américain ont poursuivi leur remontée après que la Réserve fédérale a relevé modestement les taux d’intérêt et laissé entendre que la série de hausses de taux agressives était sur le point de prendre fin. Le rendement à deux ans, sensible aux taux, a baissé de 0,03 point de pourcentage pour atteindre 4,10%. 

    La Banque d’Angleterre a exprimé des sentiments similaires, sa hausse des taux d’intérêt d’un demi-point étant largement attendue et les indications précédentes selon lesquelles elle continuerait à freiner l’inflation ayant été abandonnée. En revanche, la Banque centrale européenne a relevé ses taux d’un demi-point et s’est engagée à faire de même en mars, mais a souligné que les décisions futures en matière de taux dépendraient des données économiques à venir. 

    L’indice européen Stoxx 600 a augmenté de 1,3% et le Dax de 2,2%. Les opérateurs s’attendent à ce que la prochaine hausse des taux de la Banque d’Angleterre soit la dernière, les coûts d’emprunt devant atteindre un pic à 4,25% d’ici août. Les marchés s’attendent à ce que les taux de la zone euro culminent à 3,25% en été. 

    L’indice du dollar a augmenté de 0,5% après avoir perdu plus d’un dixième de sa valeur au cours des trois derniers mois. Les marchés boursiers asiatiques ont enregistré des résultats mitigés, avec un recul de 0,5 % pour le Hang Seng de Hong Kong, un recul de 0,3% pour le CSI 300 de Chine et une hausse de 0,2% pour le Nikkei du Japon.

    p

    p

    La Bourse de Paris connaît son plus haut depuis un an.

    Après l’annonce dans les dernières 24h de Jerome Powell pour la FED, Andrew Bailey pour la BOE et Christine Lagarde pour la BCE, la Bourse de Paris a vu son indice à la hausse ce jeudi grâce au discours des dirigeants des banques centrales qui se veut rassurant.

    L’indice du CAC 40 a gagné 1,26% soit 89,16 points à 7.166,27 points. Depuis le début de la semaine, la cote s’est stabilisée dans l’attente des déclarations des banques centrales.

    En effet, sans grande surprise, la BCE a décidé de relever ses taux directeurs de 50 points de base, comme en décembre dernier. Une hausse similaire est prévue au mois de mars afin de combattre l’inflation puis la Banque Centrale Européenne évaluera la trajectoire future de sa politique monétaire.

    Sa présidente, Christine Lagarde n’évoque pas la future hausse comme étant obligatoire, et permet donc d’entrevoir un potentiel pic dans la hausse des taux.

    De la même manière, la Banque d’Angleterre a également augmenté ses taux d’intérêt directeurs de 50 points de base mais sans garantir une nouvelle hausse.

    La Fed quant à elle avait modéré sa hausse des taux mercredi.

    p

    p

    Hausse des taux de la banque d’Angleterre : le cycle de resserrement pourrait bientôt toucher à sa fin.

    L’incertitude a entouré la récente réunion du Comité de politique monétaire de la Banque d’Angleterre au Royaume-Uni, qui a finalement décidé de relever son taux directeur de 0,5 point à 4%, un niveau inégalé depuis 14 ans. La banque centrale justifie cette décision en raison de la hausse de l’inflation à un niveau mondial élevé et de pressions domestiques plus fortes que prévu.

    Cette dixième hausse consécutive des taux d’intérêt est le resserrement monétaire le plus rapide depuis les années 1980 et est motivée par une augmentation des salaires dans le secteur privé et une hausse des prix dans les services. Cependant, les perspectives économiques sombres du Royaume-Uni, qui est le seul pays avancé en récession en 2023 selon le FMI, pourraient indiquer une pause dans ce resserrement.

    La Banque d’Angleterre prévoit une contraction du PIB de 0,5 % en 2023, bien que la récession soit plus courte et moins profonde que prévu en novembre. Elle prévoit également une baisse de l’inflation en dessous de 4 % cette année. Ce cycle de resserrement pourrait donc bientôt toucher à sa fin, les économistes de Nomura estiment que la Banque d’Angleterre devrait relever les taux de 0,25 point en mars avant une prévision d’une réduction des taux dans un avenir proche.

    La Banque d’Angleterre maintient sa politique monétaire restrictive face à l’inflation, malgré la récession en cours au Royaume-Uni.

    p

    p

    Les bénéfices attendus par Apple ne sont pas atteints pour la première fois depuis 2016.

    Apple a annoncé hier des résultats trimestriels inférieurs pour le quatrième trimestre de l’année 2022. Les ventes de l’entreprise se sont établies à 117,2 milliards de dollars, une baisse de 5%. Cette baisse a été causée par des restrictions dues à la pandémie de COVID-19 en Chine et un dollar fort, qui ont entraîné une réduction des ventes d’iPhone.

    Le bénéfice par action était de 1,88 dollar, ce qui est inférieur aux attentes de Wall Street. Cela représente une première depuis 2016 pour le géant de la technologie, qui a enregistré des bénéfices records ces dernières années grâce à ses iPhones.

    Les nombreux confinements ont également eu un impact sur la production d’iPhones en Chine, où les ventes ont baissé de 7% (23,9 milliards de dollars) au quatrième trimestre.

    Malgré cela, le PDG d’Apple, Tim Cook, a déclaré à Reuters que les difficultés rencontrées en Chine avaient pris fin puisque Pékin a renoncé à la politique ‘’zéro-covid’’et qu’ils s’attendaient à une remontée des ventes au cours du prochain trimestre. Seules les catégories de services et d’iPad sont restées des produits à ne pas être affectées par la pandémie et les restrictions.

    g

    g

    g

    g

    g

    Retrouvez notre analyse du mois précédent sur le lien suivant : Décembre – PERFORMANCE DES INDICES POUR PRODUITS STRUCTURÉS.

    .

    L’équipe EAVEST

    .


    Les indices ici évoqués sont purement systématiques, sans aucune contribution discrétionnaire d’aucunes parties.

    Les règles des indices sont accessibles au public.

    Sources : Refinitiv / Investeam / Les Echos


    Avertissement de STOXX

    STOXX et ses Concédants ne soutiennent, ne garantissent, ne vendent ni ne promeuvent en aucune façon les valeurs ou les titres financiers ou les options ou toute autre appellation technique basées sur les Indices et déclinent toute responsabilité liée au négoce des produits ou services basés sur les Indices.

    Avertissement de l’indice CAC 40®

    Euronext Paris S.A. détient tous droits de propriété relatifs à l’Indice. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne se portent garantes, n’approuvent, ou ne sont concernées en aucune manière par l’émission et l’offre de produit. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne seront pas tenues responsables vis-à-vis des tiers en cas d’inexactitude des données sur lesquelles est basé l’Indice, de faute, d’erreur ou d’omission concernant le calcul ou la diffusion de l’Indice, ou au titre de son utilisation dans le cadre d’une émission et d’une offre. L’Indice est accessible sur le site d’Euronext (www.euronext.com), ainsi que sur différents sites d’informations financières. « CAC 40® » et « CAC® » sont des marques déposées par Euronext Paris SA, filiale d’Euronext N.V.

    Avertissement de SOLACTIVE

    Solactive n’offre aucune garantie ni assurance, expresse ou implicite, concernant les résultats de l’utilisation de l’Indice et/ou de la marque de l’Indice ou de la valeur de l’Indice à un moment quelconque ou en quelque autre circonstance. Solactive AG met tout en oeuvre pour garantir l’exactitude du calcul de l’Indice. Solactive AG n’est pas tenue, quelles que soient ses obligations vis-à-vis de l’Emetteur, d’informer les tiers, y compris et sans s’y limiter les investisseurs et/ou les intermédiaires financiers de l’instrument financier, de toute erreur dans l’Indice. Aucune publication de l’Indice par Solactive AG, ni son utilisation au titre de l’instrument financier dans le cadre d’une licence de l’Indice ou de la marque de l’Indice, ne constitue une recommandation de Solactive AG d’investir dans le dit instrument financier ou ne représente d’une quelconque manière une assurance ou une opinion de Solactive AG à l’égard de tout investissement dans cet instrument financier. La présente décharge de responsabilité est fournie à titre exclusivement informatif et constitue une traduction libre de la décharge de responsabilité originale prévue par Solactive AG. Elle ne saurait en aucun cas engager Solactive AG. Seule la version originale en anglais fait foi. Pour toute information sur les indices Solactive, merci de consulter le site internet http://www.solactive.com.

    Avertissement de MSCI

    Les indices MSCI sont la propriété exclusive de MSCI Inc. (“MSCI”). Les instruments financiers basés sur les indices MSCI  ne sont en aucune façon sponsorisés, avalisés, vendus ou promus par MSCI, ni par aucune des entités impliquées dans l’établissement des indices MSCI. Aucun acheteur, vendeur ou détenteur de ces instruments financiers, ou toute autre personne ou entité, ne doivent utiliser ou se référer à un nom commercial ou à une marque MSCI dans le but de parrainer, endosser, commercialiser ou promouvoir ces instruments financiers sans avoir contacté préalablement MSCI afin d’obtenir son autorisation. En aucun cas, toute personne ou entité ne peut prétendre à aucune affiliation avec MSCI sans l’autorisation écrite préalable de MSCI.

    POUR PLUS D’ANALYSE SUR LES PRODUITS STRUCTURES,

    CONTACTEZ-NOUS !

    contact@eavest.com

    Les dividendes sont un des moteurs de performance essentiel pour les produits structurés.

    En effet, les produits structurés de famille AUTOCALL et PHOENIX vont présenter des coupons plus élevés, des protections en capital plus fortes si le dividende de leur sous-jacent est élevé.

    .

    Qu’est-ce qu’un dividende ?

    Un dividende est une somme d’argent que les actionnaires d’une entreprise reçoivent régulièrement, généralement de façon trimestrielle ou annuelle, pour chaque action qu’ils possèdent. Les dividendes sont généralement versés à partir des bénéfices de l’entreprise, bien que cela puisse varier en fonction des politiques de chaque entreprise. Les actionnaires qui reçoivent des dividendes perçoivent un revenu régulier, mais ils peuvent également voir la valeur de leurs actions diminuer si l’entreprise décide de réduire ou de supprimer les dividendes. Les dividendes peuvent être un facteur important pour les investisseurs dans leur décision d’acheter ou de conserver des actions d’une société.

    Rappelons que les niveaux des dividendes passés ne préjugent pas des niveaux des dividendes futurs.

    .

    ▷ Qu’est-ce qu’un dividende « synthétique » dans les sous-jacents à décrément ?

    À l’inverse du dividende payé par la société (cf plus haut), le dividende dit « synthétique » est fixé en amont par la banque émettrice d’un produit structuré.

    Ce montant forfaitaire annuel est constant dans le temps. Il peut être un montant en EUR ou un montant en % du cours de l’action.

    Le dividende synthétique sera prélevé sur une base quotidienne, qui diffère de la fréquence de distribution des dividendes versés par l’entreprise.

    .

    ▷ Quelle relation entre « dividende »,  « dividende synthétique » et sous-jacent décrément ?

    Les nouveaux indices à décrément réinvestissent les dividendes bruts versés par l’entreprise et déduisent de la performance du cours de l’action le montant forfaitaire annuel.

    La valeur de ces indices pourra s’écarter du cours de l’action (dividendes non réinvestis).

    Si les dividendes distribués par l’entreprise sont inférieurs (respectivement supérieurs) au niveau de ce montant forfaitaire fixe annuel, la per­formance de l’Indice en sera pénalisée (respectivement améliorée) par rapport au cours de l’action (dividendes non réinvestis).

    Dans le cas d’un dividende synthétique en EUR, cette performance sera d’autant plus pénalisée en cas de baisse de l’Indice. En effet, la baisse de l’Indice sera accélérée et amplifiée, car ce prélèvement forfaitaire de niveau fixe pèsera plus fortement, relativement au niveau de l’Indice.

    .

    .

    L’article ci-dessous rédigé par Le Monde du 26/01/2023 basé sur une étude de l’étude annuelle d’Allianz Global Investors indique que les entreprises européennes devraient distribuer EUR 387 milliards à leurs actionnaires contre EUR 382 milliards en 2022. Si les perspectives de l’étude se révèlent justes, les indices décrément devraient bien performer et les produits structurés remplir leur contrat de performance avec rappel et coupon pour les investisseurs. 

    Le Monde : Versement de dividendes : nouveau record en vue en 2023

    .

    Contactez-nous pour en savoir plus !

    L’équipe Eavest

    Florian Kronland a rejoint nos équipes.

    Diplômé en Master Finance – spécialisation Finance de Marché par l’ESCP Business School – Florian a d’abord effectué plusieurs expériences au sein du secteur bancaire :

    • Chez BNP Paribas Asset Management – pour promouvoir les fonds de la banque auprès d’institutions financières externes (compagnies d’assurance vie, fonds et banques privées locales France et Monaco).
    • Chez HSBC Paris en tant que Sales Produits Structurés / Dérivés actions à destination d’une clientèle institutionnelle européenne.
    • Puis au sein de la salle de marché zurichoise de Crédit Suisse, secteur Produits Structurés Cross-Asset, à destination d’une clientèle banque privée localisée dans les pays de l’Europe, l’Europe émergente, ainsi que la Russie et la Turquie.

    Depuis novembre 2022 il a rejoint l’équipe Eavest en tant que Sales Produits Structurés auprès d’une clientèle de Banques Privées, CGP et Family Offices dans le sud de la France.

    Hugues Bertolin a rejoint nos équipes.

    Depuis plus de 20 ans, Hugues développait une activité de banquier privé auprès d’une clientèle haut de gamme et Corporate : E.T.I, PME > CA 15M€ dans le Sud de la France.

    Il créé de toutes pièces 3 portefeuilles, d’abord avec Legal & General Bank, puis 11 ans chez Barclays Bank où il dirigera 6 points de vente en tant que directeur de groupe.

    Depuis 3 ans, banquier privé gérant de fortune au sein de la Banque Palatine, il développait en lien avec la salle de marché une offre de produits structurés sur mesure pour la trésorerie des E.T.I et clients banque privée.

    En nous rejoignant, par sa connaissance des réseaux métiers : CGPI, FO, Corporate et son expérience dans la commercialisation de produits structurés, Hugues accompagne le développement d’Eavest dans le Sud.

    Bilan du mois de décembre 2022 :

    g

    Les chiffres du mois

    g

    Les indices boursiers

    Résultat du mois de décembre : un CAC 40 à 6473.76 points au 30/12/2022, soit une hausse de -3.93% sur le mois.

    Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

    p

    La volatilité

    g

    Les Fonds Vol Target

    g

    Les indices Sponsorisés

    Parmi les indices sponsorisés, les valeurs sont en baisse avec une moyenne mensuelle des performances de -4.34%.

    Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

    p

    La catégorie des indices sponsorisés « thématiques » affiche une performance moyenne mensuelle en baisse de -4.49%.

    Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

    g

    Nous sommes à votre disposition pour aller plus loin dans l’analyse de ces sous-jacents et vous accompagner dans la création de vos produits sur mesure !

    P

    .

    Le chiffre du mois :

    g

    Le résumé du mois

    g

    La banque de Japon choque les marchés.

    La Banque du Japon (BoJ) a récemment choqué les marchés en élargissant de 25 à 50 points de base la fourchette dans laquelle les obligations d’État à 10 ans pouvaient se négocier. Ce geste a amené les investisseurs à croire que la BoJ mettait fin à sa politique de contrôle de la courbe des taux, en vertu de laquelle elle s’engageait à acheter autant d’obligations que nécessaire pour plafonner les coûts d’emprunt et stimuler l’activité économique et l’inflation. La politique de contrôle de la courbe des taux a été introduite en 2016, et le Japon connaît désormais une inflation constamment supérieure à son objectif de 2 %. Le taux d’inflation de base (hors aliments frais mais incluant l’énergie) a atteint 3,7 % en novembre, soit le taux le plus élevé depuis 40 ans. Par conséquent, certains pensent qu’il est temps pour la BoJ d’envisager de modifier sa politique.

    La décision d’élargir la bande de négociation a poussé les rendements de deux à dix ans à leur plus haut niveau depuis 2015. Les marchés semblent s’attendre à ce que la BoJ élargisse la bande de négociation de 50 points supplémentaires cette année et ont intégré 24 points de base de hausse des taux, comme en témoigne le comportement des swaps sur indices, un marché sur lequel la BoJ n’a pas d’influence directe. Le fait que la BoJ possède plus de la moitié de l’encours des émissions d’obligations d’État japonaises a déjà réduit les échanges sur l’obligation à 10 ans, et si les investisseurs continuent à défier la BoJ, celle-ci pourrait être obligée d’acheter toutes les obligations ou d’abandonner.

    Il existe des arguments pour et contre un changement de politique de la BoJ. L’un de ces arguments est que l’inflation actuelle du Japon est insoutenable, car elle a été alimentée par les prix mondiaux de l’énergie et des denrées alimentaires et par la faiblesse de la monnaie, ce que l’on appelle l’inflation par les coûts. Les responsables de la BoJ affirment que la déflation ne sera pas vaincue tant que les salaires n’augmenteront pas plus rapidement, mais les négociations salariales du syndicat shunto du printemps de cette année devraient entraîner des augmentations de salaire plus importantes pour compenser la hausse de l’inflation, ce qui pourrait générer l’inflation tirée par la demande que la BoJ souhaite.

    Il est admis que la fin du contrôle de la courbe des taux ne sera pas un processus sans heurts et qu’elle a provoqué des perturbations du marché et des pertes pour les investisseurs dans le passé, lorsqu’elle a été mise en œuvre par d’autres banques centrales. La Réserve fédérale a plafonné les rendements pour financer l’effort de guerre américain de 1942 à 1951, et lorsque les plafonds ont pris fin, cela a entraîné des pertes pour les investisseurs détenant des obligations à long terme et de fortes perturbations sur les marchés hypothécaires. De même, la Reserve Bank of Australia a pratiqué le contrôle de la courbe des taux de mars 2020 à novembre 2021, et dans un post-mortem de sa politique, la RBA a admis que le maintien de cette politique après que les acteurs du marché aient cessé d’y croire signifiait que « la sortie fin 2021 a été désordonnée et a entraîné un fort élargissement des spreads sur les obligations d’entreprises et les bons bancaires. » En conséquence, il est suggéré que la BoJ devrait agir maintenant pour éviter un résultat similaire.

    p

    p

    Les investisseurs étrangers en actions chinoises sont confrontés à un dilemme en ce qui concerne les notations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG).

    Alors que la Chine offre un potentiel de rendements élevés grâce à son grand marché de consommation et à ses secteurs de la technologie et des services en pleine croissance, ses entreprises sont moins bien classées que la plupart des marchés émergents en matière de notation ESG. Cette situation est problématique pour les investisseurs internationaux, qui tiennent de plus en plus compte des notations ESG dans leurs décisions d’investissement, car les règles et les normes de durabilité généralement appliquées dans les juridictions occidentales ne correspondent pas aux réalités du terrain en Chine.

    Ce problème a été mis en évidence par l’agence de notation durable Sustainalytics, qui a rétrogradé trois entreprises technologiques chinoises – Tencent, Weibo et Baidu – au rang de « non conformes aux principes des Nations unies » en octobre. Cette décision a choqué certains investisseurs axés sur l’ESG, car Tencent, en particulier, est très présente dans les portefeuilles chinois de nombreux investisseurs institutionnels étrangers. Le déclassement a entraîné une rotation de plus d’un quart du principal indice chinois de WisdomTree Asset Management, car le fonds a dû vendre les entreprises à moins de cesser de se prétendre un fonds ESG.

    Liqian Ren, qui gère les investissements en Chine chez WisdomTree, a commenté la situation en disant : « C’est une grande partie du portefeuille. Mais d’un autre côté, c’est effectivement un domaine auquel les gens s’intéressent… et tout l’intérêt de l’ESG est que les gens prennent position sur certaines questions. » La tendance à accorder un rôle plus important à l’ESG dans les décisions d’investissement aurait faibli à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, car certains se plaignent que les considérations de durabilité ont alimenté la hausse des coûts de l’énergie et inhibé le développement des ressources. Toutefois, Fitch Ratings estime que le coup porté à l’ESG a été une « réaction à court terme à des conditions difficiles » et que les perspectives à plus long terme restent celles d’une allocation accrue de capitaux publics et privés aux initiatives de durabilité.

    La demande de services de notation ESG est en hausse, Sustainalytics ayant déclaré des revenus de 76,8 millions de dollars au cours des neuf premiers mois de l’année, soit une augmentation de 36 % en glissement annuel. La prise en compte des critères ESG ne concerne pas seulement les entreprises chinoises, mais aussi les multinationales et les investisseurs de ces entreprises. Hong Kong Watch, un groupe britannique qui étudie les investissements et les droits de l’homme en Chine, a demandé au gouvernement britannique de créer un registre public des entreprises britanniques ayant des liens avec la province chinoise du Xinjiang, où le gouvernement chinois est accusé de commettre des violations des droits de l’homme contre les musulmans ouïgours. Le groupe a également demandé au gouvernement britannique d’imposer des sanctions aux entreprises ayant des liens avec le Xinjiang.

    p

    p

    Les gestionnaires d’actifs se tournent vers les contrats de « sous-conseil » afin de pénétrer de nouveaux marchés et d’augmenter les actifs tout en limitant les coûts.

    Dans le cadre d’une relation de sous-conseil, le gestionnaire principal est propriétaire du fonds et se charge de collecter et de gérer l’argent des clients, tandis que le sous-conseiller est responsable des décisions d’investissement. Cet arrangement est particulièrement intéressant pour les gestionnaires de fonds européens qui cherchent à pénétrer sur le marché américain et pour les gestionnaires institutionnels qui souhaitent s’adresser aux investisseurs individuels, car il leur permet d’exploiter le marché de détail américain sans avoir à investir dans d’importantes forces de vente.

    De part et d’autre de l’Atlantique, les gestionnaires d’actifs qui proposent traditionnellement des fonds communs de placement concluent également des accords similaires afin d’étendre leurs stratégies d’investissement à des secteurs à croissance rapide tels que les fonds négociés en bourse (ETF) ou les comptes gérés séparément. Les actifs gérés par des sous-conseillers aux États-Unis ont presque doublé entre 2013 et 2021 pour atteindre 3,1 milliards de dollars, avant de retomber à 2,4 milliards de dollars en 2022, avec une croissance particulièrement rapide des ETF.

    La tendance aux accords de sous-conseil a également été observée au Royaume-Uni, où Schroders a conclu son premier accord de sous-conseil en 2016 et sert désormais de sous-conseiller pour 52 fonds représentant 46,7 milliards de dollars d’actifs. La plupart des gestionnaires de fonds ne divulguent pas la répartition des frais dans les accords de sous-conseil, mais ISS Market Intelligence estime que le sous-conseiller recevra 30 points de base ou moins des frais de gestion de 60 à 70 points de base d’un fonds.

    Les grandes sociétés de distribution telles que Vanguard et Hartford ont tendance à conclure des accords avec des sous-conseillers qui ont une marque forte et qui font partie du nom du fonds, ou qui sont spécialisés dans un domaine d’investissement particulier que la grande société n’a pas en interne. La conclusion d’un accord de sous-conseil avec une grande société de fonds peut être un processus long, la plateforme de fonds passant beaucoup de temps à examiner les antécédents, la gouvernance et les performances du gestionnaire avant d’accepter l’accord.

    Ces accords peuvent être bénéfiques à la fois pour le gestionnaire de fonds principal et pour le sous-conseiller, car le gestionnaire de fonds principal a accès à un marché plus vaste et à un réseau de distribution préexistant, tandis que le sous-conseiller a accès à une plus grande réserve d’actifs et a la possibilité d’étendre ses stratégies d’investissement. Cependant, certains critiques affirment que les accords de sous-conseils peuvent être complexes et ne sont pas toujours dans le meilleur intérêt de l’investisseur final, car il peut être difficile de déterminer qui est réellement responsable des décisions d’investissement.

    g

    g

    g

    g

    g

    Retrouvez notre analyse du mois précédent sur le lien suivant : Novembre – PERFORMANCE DES INDICES POUR PRODUITS STRUCTURÉS.

    .

    L’équipe EAVEST

    .


    Les indices ici évoqués sont purement systématiques, sans aucune contribution discrétionnaire d’aucunes parties.

    Les règles des indices sont accessibles au public.

    Sources : Refinitiv / Investeam / Les Echos


    Avertissement de STOXX

    STOXX et ses Concédants ne soutiennent, ne garantissent, ne vendent ni ne promeuvent en aucune façon les valeurs ou les titres financiers ou les options ou toute autre appellation technique basées sur les Indices et déclinent toute responsabilité liée au négoce des produits ou services basés sur les Indices.

    Avertissement de l’indice CAC 40®

    Euronext Paris S.A. détient tous droits de propriété relatifs à l’Indice. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne se portent garantes, n’approuvent, ou ne sont concernées en aucune manière par l’émission et l’offre de produit. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne seront pas tenues responsables vis-à-vis des tiers en cas d’inexactitude des données sur lesquelles est basé l’Indice, de faute, d’erreur ou d’omission concernant le calcul ou la diffusion de l’Indice, ou au titre de son utilisation dans le cadre d’une émission et d’une offre. L’Indice est accessible sur le site d’Euronext (www.euronext.com), ainsi que sur différents sites d’informations financières. « CAC 40® » et « CAC® » sont des marques déposées par Euronext Paris SA, filiale d’Euronext N.V.

    Avertissement de SOLACTIVE

    Solactive n’offre aucune garantie ni assurance, expresse ou implicite, concernant les résultats de l’utilisation de l’Indice et/ou de la marque de l’Indice ou de la valeur de l’Indice à un moment quelconque ou en quelque autre circonstance. Solactive AG met tout en oeuvre pour garantir l’exactitude du calcul de l’Indice. Solactive AG n’est pas tenue, quelles que soient ses obligations vis-à-vis de l’Emetteur, d’informer les tiers, y compris et sans s’y limiter les investisseurs et/ou les intermédiaires financiers de l’instrument financier, de toute erreur dans l’Indice. Aucune publication de l’Indice par Solactive AG, ni son utilisation au titre de l’instrument financier dans le cadre d’une licence de l’Indice ou de la marque de l’Indice, ne constitue une recommandation de Solactive AG d’investir dans le dit instrument financier ou ne représente d’une quelconque manière une assurance ou une opinion de Solactive AG à l’égard de tout investissement dans cet instrument financier. La présente décharge de responsabilité est fournie à titre exclusivement informatif et constitue une traduction libre de la décharge de responsabilité originale prévue par Solactive AG. Elle ne saurait en aucun cas engager Solactive AG. Seule la version originale en anglais fait foi. Pour toute information sur les indices Solactive, merci de consulter le site internet http://www.solactive.com.

    Avertissement de MSCI

    Les indices MSCI sont la propriété exclusive de MSCI Inc. (“MSCI”). Les instruments financiers basés sur les indices MSCI  ne sont en aucune façon sponsorisés, avalisés, vendus ou promus par MSCI, ni par aucune des entités impliquées dans l’établissement des indices MSCI. Aucun acheteur, vendeur ou détenteur de ces instruments financiers, ou toute autre personne ou entité, ne doivent utiliser ou se référer à un nom commercial ou à une marque MSCI dans le but de parrainer, endosser, commercialiser ou promouvoir ces instruments financiers sans avoir contacté préalablement MSCI afin d’obtenir son autorisation. En aucun cas, toute personne ou entité ne peut prétendre à aucune affiliation avec MSCI sans l’autorisation écrite préalable de MSCI.

    POUR PLUS D’ANALYSE SUR LES PRODUITS STRUCTURES,

    CONTACTEZ-NOUS !

    contact@eavest.com

    L’ANACOFI se renforce en Finance d’Entreprise

    .

    Paris, le 20 décembre 2022

    .

    L’ANACOFI est la plus importante association professionnelle des entreprises du courtage en banque, finance et assurance.

    A l’origine fortement teintée gestion de patrimoine, L’ANACOFI a su se doter d’une organisation par métiers et à ce titre elle inclut une section Finance d’Entreprise qui regroupe 250 adhérents.

    La section vient de se renforcer par la mise en place d’une Commission Finance d’Entreprise pilotée par Jean-Louis PICOLLO qui s’appuie sur le soutien du Président Confédéral David CHARLET.

    Composé d’une dizaine de professionnels reconnus, elle se réuni tous les 4 mois et elle apporte aux adhérents une réflexion et une visibilité sur leurs métiers, sur les bonnes pratiques, sur les formations, et initie des contacts qui viennent ainsi enrichir notre écosystème.

    Elle a également pour objectif d’informer le Conseil d’Administration de ses travaux afin de contribuer à ses décisions et prises de positions.

    La dernière réunion du 30 novembre 2022 s’est portée sur des analyses du marché et sur les prévisions pour l’année 2023 tenant compte de l’inflation qui touche les entreprises.

    Cette réunion a été aussi un moment de partage et de débats avec les FFI (Forces Françaises de l’Industrie) représentées par Laurent MOISSON, ainsi qu’une présentation détaillée de notre nouveau partenaire TRANSEO par Hugo BOVESSE.

    La synthèse de nos réflexions est disponible pour tous les adhérents sur le site ANACOFI.

    Les membres de la Commission Finance d’Entreprise :

    • Fabienne GRETEAU- COFINGEST
    • Sébastien ROZAIRE – KERIUS FINANCE
    • Ludovic SARDA – PYTHAS CAPITAL
    • Guy COHEN – INGENIERIE SOCIALE
    • Florent GUIGUE – EMERGEANCE
    • Nathalie DESSEAUX et Franck MAGNE – EAVEST
    • Julien DRAY – UNCONFLICTED MANAGEMENT
    • Edouard SEGUIN – PIMENT & Co
    • Jean-Louis PICOLLO – RESOLVYS

    .

    _____________________________________________Contact presse

    Marie Lalande – ANACOFI

    Tel : 01 40 02 03 74

    Mail : m.lalande@anacofi.asso.fr

    Cécile Olio

    Tel : 01 53 25 50 87

    Mail : c.olio@anacofi.asso.fr

    .

    L’ANACOFI EN QUELQUES MOTS

    L’ANACOFI est la première instance française de représentation des Conseils en Gestion de Patrimoine, Conseils en Finance d’Entreprise, Courtiers/conseil en banque, finance, assurance-vie et immobilier patrimonial et d’entreprise. Ses élus occupent la majorité des postes d’administrateurs tenus par des français dans des instances internationales représentant les métiers de ses membres et nombre de sièges dans des Commissions, Comités ou Conseils nationaux. L’ANACOFI contrôle la principale association de Conseils en Investissements Financiers (48% des effectifs nationaux), la première association d’Intermédiaires en Opérations de Banques par le nombre d’entreprises, une des plus importantes associations d’agents immobiliers (patrimoniaux) et le principal syndicat de courtiers en assurance-vie/patrimoine par le nombre d’entreprises. Avec sa confédération, elle représente plus de 5000 entreprises, pèse environ 50 000 emplois et est l’une des 10 principales associations IFA au Monde. Le chiffre d’affaires généré par nos membres dépasse 3,6 Md€ et génère autour de 7,5 Md€ de PIB. Elle est inscrite au registre des intérêts de l’Assemblée Nationale, du Sénat et de transparence de l’Union Européenne.

    L’Union européenne (UE) a approuvé une réforme majeure de son marché du carbone dans le cadre de son plan visant à réduire les émissions d’au moins 55 % d’ici à 2030 et à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. La réforme fait partie d’un paquet législatif plus large présenté par la Commission européenne en juillet 2021, et elle doit encore être confirmée par un vote au Conseil en décembre et par les députés européens en janvier ou février 2023.

    La réforme du marché du carbone vise à encourager la décarbonisation et à fournir des revenus pour la transition énergétique en obligeant les industries qui contribuent à 40 % des émissions de CO2 de l’UE, comme la production d’électricité, l’acier, le ciment et d’autres, à acheter des « permis de polluer » sur le système d’échange de quotas d’émission (ETS).

    Ces industries sont responsables de la majorité des émissions de CO2 de l’UE et sont désignées sous le terme d’industrie lourde. L’idée est qu’en exigeant de ces industries qu’elles achètent des permis pour leurs émissions, cela les incitera à réduire leurs émissions afin d’éviter le coût de l’achat de permis supplémentaires.

    Depuis 2005, l’industrie lourde est tenue d’acheter ces permis de polluer dans le cadre du SCEQE. Toutefois, le système n’a pas été aussi efficace que prévu pour réduire les émissions de carbone. Cela s’explique notamment par le fait que ces industries ont reçu des millions de quotas gratuits pour éviter les délocalisations, ce qui réduit l’incitation à réduire les émissions. En outre, le prix du carbone est resté trop bas pour constituer une incitation significative à la décarbonisation.

    Pour accroître l’efficacité du SCEQE, le nombre de permis disponibles pour ces industries sera progressivement réduit. En conséquence, les secteurs couverts par le SCEQE devront réduire leurs émissions de 62 % d’ici 2030 par rapport à 2005, alors que l’objectif précédent était de -43 %.

    Le prix du carbone – actuellement environ 85 € par tonne de CO2 – « sera d’environ 100 € pour ces industries. Aucun autre continent au monde n’a un prix du carbone aussi ambitieux », selon Pascal Canfin, député européen du groupe Renouveau et président de la commission de l’environnement du Parlement européen.

    .

    .

    Outre le SCEQE, la réforme du marché du carbone prévoit également un second marché du carbone (SCEQE2) pour les carburants du transport routier et le chauffage des bâtiments. Cette mesure, qui a été poussée par la Commission et l’Allemagne en particulier, obligera les fournisseurs de carburant, de gaz et de mazout à acheter des quotas pour couvrir leurs émissions.

    Cela entraînera un coût supplémentaire pour ces fournisseurs, qu’ils pourront répercuter sur les ménages. Afin de minimiser l’impact social de cette mesure, elle ne concernera dans un premier temps que les immeubles de bureaux et les poids lourds. Les ménages seront touchés à partir de 2027, mais le prix du carbone ne dépassera pas 45 euros avant 2030.

    Les recettes du marché du carbone seront utilisées pour des « activités liées au climat », mais il appartient à chaque État membre de décider de l’utilisation des fonds. Certains ont exprimé la crainte que les fonds ne servent à subventionner le charbon et le gaz fossile, au lieu d’être utilisés exclusivement pour les efforts de décarbonisation. En outre, le marché du carbone sera étendu pour la première fois au secteur maritime et aux vols intra-européens, et les usines d’incinération des déchets seront incluses d’ici 2028 ou 2030 au plus tard.

    Dans l’ensemble, la réforme du marché du carbone de l’UE représente une étape importante pour renforcer l’ambition des objectifs climatiques de l’UE et accélérer la transition vers une économie à faible émission de carbone. Il s’agit d’une réforme complexe et à multiples facettes qui aura des répercussions très diverses sur les industries et les ménages de l’UE. Son succès dépendra de la mise en œuvre et de l’application des mesures, ainsi que de la volonté des États membres d’utiliser les recettes pour des activités liées au climat.

    .

    .

    L’équipe EAVEST

    23-25 RUE DUMONT D’URVILLE

    75116 PARIS

    FRANCE

    +33 (1) 85 73 44 20

    .

    POUR PLUS D’ANALYSE SUR LES PRODUITS STRUCTURÉS,

    CONTACTEZ-NOUS !

    contact@eavest.com

    Commission Conseils en Finance d’Entreprise

    3er Quadrimestre 2022

    Inflation, difficultés d’approvisionnement et de recrutement, remboursement des PGE, trésorerie…
    LA VISION DES METIERS Finance d’Entreprise de l’ANACOFI sur cette fin d’année 2022 et le début de 2023.

    Décidément, la vie n’est pas un long fleuve tranquille pour les chefs d’entreprise. Après le covid qui a vu la mise sous cloche de l’activité économique et la mise en place des diverses « perfusions », nous avons vécu une année 2021 de bonne facture mais dès le début 2022 nous avons entendu les premières inquiétudes chez les chefs d’entreprises, confirmées et accentuées tout au long de l’année que nous venons de vivre. Cette succession de chocs imprévisibles et non modélisables a usé les équipes dirigeantes et on retrouve cette sensation de lassitude dans l’étude de BPI Le LAB REXECODE, où près d’un dirigeant sur deux (47%) pense céder dans les 5 prochaines années avec un prix conforme au marché. Usure passagère, mouvement de fond ou surréaction liée au contexte … Bien que l’incertitude conduise souvent à des positions de replis, gageons qu’une fois de plus les chefs d’entreprises conserveront leur dynamisme et leur optimiste pour affronter 2023. D’ailleurs, les 10 membres de la Commission Finance d’Entreprise, qui rencontrent à eux seuls quelques centaines de chefs d’entreprise par an relèvent la dichotomie entre ce que nous entendons actuellement des chefs d’entreprises et les prévisions pour 2023. Majoritairement nous voyons des entrepreneurs qui nous disent avoir des carnets de commandes plutôt remplis, qui tentent de faire du « fine tuning » avec les hausses de prix de matières premières, et que leurs principaux problèmes restent le niveau de trésorerie et le recrutement, sujet très épineux pour la quasi-totalité d’entre eux. Ces décalages entre les visions micro et macro nous laissent quelques espoirs mais sont aussi la résultante des effets « longue traine » des bons chiffres 2021 et de certaines aides (PGE notamment) pas encore totalement remboursées. Dans ce contexte que pensent les membres de la commission et notre invité Laurent MOISSON des FFI (Forces Françaises de l’industries.)

    .

    Laurent présentez-nous en quelques mots les FFI et votre vision de cette fin 2022 et début 2023 :

    Les Forces Françaises de l’Industrie (FFI) sont un mouvement d’entrepreneurs et d’investisseurs qui s’engage pour la réindustrialisation de la France et la valorisation des métiers de production. Ce mouvement est composé :

    • D’un club de 600 membres et présent dans 15 villes,
    • De structures d’investissement thématiques et d’un accélérateur de PME qui a déjà 30 PME et organise des sessions de pitchs entre entrepreneurs et investisseurs tous les mois. Plus de 5 M € ont été ainsi levés ces 15 derniers mois.
    • De structures d’influence dont un média à forte audience sur les réseaux sociaux, « Les Déviations », qui crée des vocations dans les métiers en tensions en racontant l’histoire de gens qui changent de vie.

    Notre objectif est de devenir le principal réseau
    d’accélération de PME Made in France afin de faire de la France une PME Nation (… il n’y a pas que les starts up dans la vie !)

    2023 s’annonce charnière pour la reconquête
    industrielle :

    Le gouvernement, les acteurs économiques locaux et internationaux ont déclaré leur intérêt pour le sujet et d’importants plans de relance ont été annoncés ou sont à l’étude. La législation française, longtemps peu conciliante, s’assouplit considérablement pour mieux accueillir des unités de production sur notre sol. Par ailleurs le grand public et les entreprises ont pris conscience de la nécessité de retrouver un certain patriotisme économique et un approvisionnement en circuit court dans leur consommation, ce qui va dynamiser la production française…. alors que des menaces comme les pénuries de pièces détachées, de matières premières et l’envolée des coûts de l’énergie planent sur la fragile reprise industrielle. Il est trop tôt pour savoir qui des opportunités ou des menaces seront les plus fortes à court terme, mais une chose est sûre : l’Industrie sera de retour dans nos territoires à moyen et long terme.

    Après cette présentation, les membres de la Commission donnent leurs visions de l’actualité économique dans chacune de leurs spécialités.

    Au niveau de la fusacq, les cabinets COFINGEST,
    EMERGEANCES et RESOLVYS notent une phase
    d’adaptation des dossiers cédants qui ont débutés les processus de vente sur des valorisations basées sur les chiffres 2021 et qu’il va falloir sûrement revoir à la baisse. Cet effet conjugué avec la hausse des taux et des conditions d’octroi plus resserrées va « nettoyer » le marché des dossiers tendus et risqués. Le dégonflement la bulle « prix de cession » est finalement assez sain et nous allons revenir à une approche « valeur-business model – BFR » où le risque à un vrai prix. Plus localement, en Poitou Charentes et en Pays de Loire et notamment en VENDEE, département très marqué par un fort dynamisme économique, le constat général est le même avec une problématique récurrente liée à la difficulté à recruter dans des régions où il est très difficile de trouver un logement. L’activité reste soutenue même si on note dans plusieurs secteurs d’activité un ralentissement depuis septembre comme dans la construction ou les travaux publics. Les perspectives sont plus compliquées dans un contexte où l’inflation et notamment le prix de l’énergie et des matières premières pénalisent la rentabilité. A noter d’ailleurs que les établissements bancaires et financiers intègrent aujourd’hui dans leur analyse de risque, les dates de renouvellements de contrats de gaz et d’électricité. La nécessité pour les grands donneurs d’ordres de soutenir leur écosystème de sous-traitants est de plus en plus essentiel. Par la mise en place de solution de Reverse factoring, les grands acheteurs, permettent ainsi d’apporter des solutions de crédit à des taux d’intérêt plus faible, sans impact sur le ratio d’endettement des fournisseurs.

    En matière de levée de fonds, Edouard SEGUIN de PIMENT & Co, nous informe que si les fonds d’investissement sont toujours présents et actifs à regarder des dossiers, ils sont nettement plus sélectifs. Les levées de fonds concernent des entreprises qui ont déjà trouvé leur marché, sont in bonis mais ont besoin de fonds propres pour financer leur développement industriel et commercial. Concernant les start-ups, il est impératif qu’elles aient amorcé un premier cycle commercial et qu’elles puissent générer un rendement important et rapide. Les investisseurs ne « paient plus pour voir » comme les années précédentes. En somme, il y a toujours possibilité de lever des fonds mais l’accès est plus restreint que précédemment et plus coûteux (surtout l’obligataire et les montages hybrides).

    Au niveau de l’épargne salariale et de la
    retraite
    , notre spécialiste Guy COHEN, précise que la grande actualité du secteur est la prochaine présentation par le 1er ministre Elisabeth BORNE de son plan de réforme de la retraite le 15 décembre 2022. Nous en connaissons les grandes lignes : Le décalage de l’âge légal du départ à la retraite à 65 ans sera progressif par ajout de 4 mois jusqu’à 2031. La suppression des régimes spéciaux pour les nouveaux agents de la RATP et de la Banque de France.

    Julien DRAY de UNCONFLICTED MANAGEMENT basé à PARIS, fait remarquer un net ralentissement des dossiers de cession, les vendeurs souhaitant cristalliser les transactions aux multiples de l’année dernière, tandis que les acquéreurs notent la baisse des multiples de sociétés cotées et baissent le niveau de valorisation de leur offre. Unconflicted Management, comme beaucoup de ses confrères, réoriente son activité vers les restructurations, avec un accroissement des sociétés en difficulté, les plans de soutien pendant le Covid ayant eu pour effet de retarder la mise en place de solutions pérennes.

    Pour ce qui concerne le financement du cycle
    d’exploitation
    , Ludovic SARDA de PYTHEAS CAPITAL estime que les besoins de financement court terme des entreprises repartent à la hausse après 2 années atones et ce lié aux aides gouvernementales COVID. L’inflation, les tensions sur les matières premières et la nécessité de rembourser les PGE, sont autant de facteurs qui créent aujourd’hui des besoins forts de trésorerie pour les entreprises. La croissance forte des taux intérêt vient cependant assombrir le tableau. En effet, la charge d’intérêt augmente considérablement, ce qui va rendre le pilotage des changes financières complexes pour les PME et ETI. L’instauration d’une « assurance salaire » pour les retraités de plus de 55 ans qui souhaitent continuer à travailler, et qui retrouvent un emploi moins bien payé que le précédent. Cette mesure à retenue l’attention de Guy COHEN car elle pourrait avoir un impact positif sur le recrutement des PME.

    Chez EAVEST, spécialiste des produits structurés, Nathalie DESSAUX et Franck MAGNE soulignent que dans ce contexte particulier, les dirigeants sont d’autant plus vigilants quant à la gestion de leur trésorerie d’entreprise. Ils privilégient le caractère de liquidité, mais également sont à la recherche d’un support leur offrant des garanties et une performance supérieure aux solutions traditionnelles. EAVEST constate un engouement des chefs d’entreprise pour les produits structurés à capital garanti qui réunissent ces objectifs en offrant une rémunération certaine.

    Concernant les activités de couverture de change et de taux d’intérêts, Sébastien ROUZAIRE de KERIUS Finance, spécialisé en gestion et couverture des risques financiers, note que l’activité des entreprises est très forte en ce qui concerne la couverture des risques de change et taux d’intérêts. Devise et courbes de taux Euribor ont subi ces derniers mois des mouvements violents : dollar US et Franc Suisse ont atteint des records à la hausse, Livre Sterling et Yen japonais à la baisse ; quant aux taux d’intérêts liés aux financements en euros, ils ont subi et subissent toujours de très fortes variations en lien avec l’inflation et les politiques restrictives des banques centrales, qui induisent une volatilité très significative d’un jour à l’autre, et au global une hausse très sensible des taux de financement depuis un an. Les enjeux liés aux couvertures sont accrus pour les entreprises de toutes tailles, exportatrice, importatrices ou endettées à taux variable.

    Suite à ces réflexions par métiers, nous avons assisté à une seconde présentation, celle de TRANSEO.

    TRANSEO, fondée en 2010 à l’initiative du gouvernement WALLON, est une association à but non lucratif, soutenue par SOWAFIN. Elle regroupe en EUROPE des experts de la transmission et de l’acquisition de PME à partir de 2 M de CA. TRANSEO met en relation des experts, développe des bonnes pratiques et les connaissances sur ce marché qui est de plus en plus transfrontalier. C’est Hugo BOVESSE qui est intervenu en visioconférence en direct de LIEGE pour nous détailler le TRANSEO DEAL CLUB, Le TRANSEO SUMMIT, la TRANSEO ACADEMIE … Un grand merci à Hugo et TRANSEO pour le dynamisme, les connaissances et les contacts qu’ils nous apportent.

    Enfin et pour clôturer cette journée riche en débats, réflexions et interventions nous avons souhaité évoquer en quelques mots l’inflation qui pèse sur les entreprises.

    Tout d’abord nous remarquons que ses origines sont différentes aux USA et en EUROPE. Fruit de la surchauffe de l’économie aux Etats Unis, elle est largement importée en EUROPE. Plus en détail la France reste un des pays Européens où l’inflation est la plus basse, bien aidé par les plans et aides des pouvoirs publics qui adoucissent la sensation de montée des prix. Au travers de nos rencontres avec les chefs d’entreprises, ils s’attendent à une année 2023 où l’inflation va perdurer, alimentée par les hausses de prix des matières premières et les augmentations de salaires nécessaires pour compenser la perte de pouvoir d’achat. Au niveau de la BCE, le resserrement de la politique TLTRO, va contribuer à la baisse de l’inflation mais va de pair avec un ralentissement de l’économie et une hausse des taux d’emprunt. Après avoir évité la destruction créatrice « Schumpétérienne » lors de la crise du covid, va-t-on connaitre une année 2023 « black swan » où les vainqueurs seront les entreprises qui ont su gérer leur cash ! Nous vous donnons rendez-vous à la fin du 1er quadrimestre 2023 pour refaire un point d’étape dans chacun de nos métiers.

    .

    EN SYNTHÈSE

    La Finance d’entreprise regroupe différents segments d’activités et nous voyons bien au travers des remarques de nos experts que le premier quadrimestre a été vécu différemment selon les métiers et le type de conseil apporté aux chefs d’entreprise. Début septembre, profitant des réflexions des universités d’été de l’ANACOFI, nous présenterons notre seconde note de conjoncture enrichie des commentaires de nos experts.

    Qui sommes-nous ?

    Créée en 2004, l’ANACOFI est la plus importante
    association professionnelle des entreprises de conseil en banque, finance, courtage et assurance. A ce titre elle a relancé sa section Finance d’Entreprise depuis 2 ans. La section Finance d’Entreprise de l’ANACOFI forte de ses 250 structures adhérentes à ce jour, riche de compétences multiples, peut accompagner le chef d’entreprise sur l’ensemble de ses besoins à court, moyen et long terme. Nos adhérents sont présents partout en France et les DOM TOM.

    A l’ANACOFI, votre confiance est notre raison d’être.

    Rejoignez-nous !

    .

    Contacts

    Marie Lalande : m.lalande@anacofi.asso.fr

    Jean-Louis Picollo : jl.picollo@anacofi.asso.fr

    .

    92 Rue d’Amsterdam – 75009 PARIS – Tél : 01.53.25.50.80 Email : anacofi@anacofi.asso.fr
    Site : www.anacofi.asso.fr N° CNIL : 1173949 – N° Siret Anacofi : 490476 835 00031

    .

    L’équipe EAVEST

    23-25 RUE DUMONT D’URVILLE

    75116 PARIS

    FRANCE

    +33 (1) 85 73 44 20

    .

    POUR PLUS D’ANALYSE SUR LES PRODUITS STRUCTURES,

    CONTACTEZ-NOUS !

    contact@eavest.com

    Bilan du mois de novembre 2022 :

    g

    Les chiffres du mois

    g

    Les indices boursiers

    Résultat du mois de novembre : un CAC 40 à 6738.55 points au 30/11/2022, soit une hausse de 7.53% sur le mois.

    Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

    p

    La volatilité

    g

    Les Fonds Vol Target

    g

    Les indices Sponsorisés

    Parmi les indices sponsorisés, les valeurs sont en hausse avec une moyenne mensuelle des performances de 6.71%.

    Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

    p

    La catégorie des indices sponsorisés « thématiques » affiche une performance moyenne mensuelle en hausse de 6.46%.

    Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

    g

    Les indices ESG sont en hausse sur le mois de novembre avec une moyenne des performances à 6.03%.

    Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

    p

    Nous sommes à votre disposition pour aller plus loin dans l’analyse de ces sous-jacents et vous accompagner dans la création de vos produits sur mesure !

    P

    .

    Le chiffre du mois :

    p

    60$

    Le plafond que veux instaurer Bruxelles sur le prix mondial du pétrole russe.

    j


    source : Refinitiv

    g

    g

    Le résumé du mois

    g

    Le dollar chute alors que les investisseurs augmentent leurs paris sur un ralentissement de la hausse des taux de la Fed.

    Le dollar s’est déprécié et les bons du Trésor se sont redressés jeudi après qu’une mesure très surveillée de l’inflation ait été plus faible que prévu et qu’un discours de Jay Powell ait fait naître l’espoir que la Réserve fédérale allait bientôt ralentir ses hausses de taux.

    Le dollar s’est déprécié de 1,2 % par rapport à une demi-douzaine d’autres devises. La livre a bondi de 1,5 % à 1,224 dollar, l’euro a augmenté de 1,1 % et le yen japonais de 2,1 %.

    La chute du dollar jeudi est le dernier signe en date d’une évolution des attentes du marché quant à la trajectoire des hausses de taux de la Fed – une question qui a dominé les marchés mondiaux cette année.

    La monnaie américaine a bondi pendant la majeure partie de l’année 2022, la Fed ayant relevé ses taux d’intérêt de manière plus agressive que la plupart des autres banques centrales dans le cadre de sa lutte contre l’inflation. Elle a toutefois reculé depuis qu’un rapport d’inflation meilleur que prévu le mois dernier a alimenté l’espoir que la Fed allait bientôt ralentir le rythme de ses hausses.

    Ces espoirs ont été renforcés par un discours du président de la Fed, M. Powell, mercredi, et par de nouvelles données sur l’inflation, jeudi.

    L’indice de base des dépenses de consommation personnelle aux États-Unis, l’indicateur d’inflation préféré de la Fed, a augmenté de 0,2 % en octobre par rapport au mois précédent, selon les données du département du commerce. Wall Street avait prévu une augmentation de 0,3 %.

    Les obligations d’État américaines ont également étendu leurs gains après avoir progressé en réponse au discours de Powell. Le rendement de l’obligation de référence à 10 ans, qui diminue lorsque les prix augmentent, a baissé de 0,19 point de pourcentage pour atteindre 3,51 %, selon les données de Tradeweb.

    Les marchés d’actions, en revanche, ont été plus discrets. Le S&P 500 a glissé de 0,1 % après avoir enregistré sa première progression mensuelle consécutive depuis 2021. Le Nasdaq Composite a légèrement progressé de 0,1 %, tandis que le Stoxx 600 européen a augmenté de 0,9 %.

    Les échanges sur les marchés à terme montrent que les investisseurs s’attendent désormais à ce que la Fed relève son principal taux d’intérêt pour atteindre un pic d’environ 4,9 % l’année prochaine, contre une prévision de 5 % en début de semaine et un pic de 5,14 % début novembre.

    p

    p

    Bruxelles cherche un accord sur le plafonnement à 60 dollars du prix mondial du pétrole russe.

    Bruxelles fait pression sur les États membres de l’UE pour qu’ils acceptent de plafonner à 60 dollars les achats mondiaux de pétrole russe, dans le but de sceller un accord longtemps recherché pour limiter les revenus du Kremlin provenant des combustibles fossiles.

    Cependant, les diplomates européens ont déclaré que la Pologne, qui tient particulièrement à réduire les revenus de Moscou, constituait le principal obstacle aux négociations avant la date limite du 5 décembre, date à laquelle l’interdiction des expéditions maritimes de pétrole russe vers l’UE entrera en vigueur.

    Un accord ouvrirait la voie à la mise en œuvre par l’UE et le G7 du plafonnement des prix – qui s’appliquerait à l’échelle mondiale – après des mois de négociations sur ses détails. La Commission européenne a déjà abaissé le prix qu’elle suggérait, qui pouvait atteindre 70 dollars, pour répondre aux demandes de la Pologne.

    Bruxelles a également proposé que le plafond soit régulièrement révisé afin de s’assurer qu’il est « au moins 5 % » inférieur aux prix moyens du marché pour le pétrole russe, selon des personnes informées sur la question.

    Le principal brut d’exportation de la Russie, l’Oural, a subi une forte décote par rapport au Brent, la référence mondiale, après que l’invasion de l’Ukraine par la Russie a conduit les acheteurs européens à se détourner de lui. Mais les États membres de l’UE sont divisés sur l’ampleur réelle de la décote, certains pays affirmant que le prix de l’Oural est déjà tombé en dessous de 60 dollars le baril.

    L’initiative de plafonnement des prix a été défendue par les États-Unis, qui veulent également éviter une chute brutale des exportations russes qui provoquerait à son tour une hausse inflationniste des prix du brut.

    Plutôt que de toucher directement les États membres de l’UE, qui seront limités par l’interdiction d’importation, cette mesure vise à maintenir l’approvisionnement en pétrole de pays tels que l’Inde et la Chine.

    Les États membres désireux de frapper Moscou plus durement souhaitaient un niveau de prix aussi bas que 30 dollars, mais les responsables européens craignaient que cela n’incite la Russie à retirer ses approvisionnements en brut.

    Les exportations de pétrole et de gaz devraient représenter 42 % des recettes de la Russie cette année, soit environ 11,7 milliards de Rbs (191 milliards de dollars), a déclaré le ministère des finances du pays.

    p

    p

    Les actions américaines enregistrent leur première hausse mensuelle consécutive depuis 2021.

    Les actions américaines ont connu la première série de gains mensuels consécutifs depuis 2021, avec une tendance graduelle à la hausse ponctuée d’une forte reprise le dernier jour de novembre.

    L’indice de référence de Wall Street, le S&P 500, a clôturé en hausse de 3,1 % mercredi, portant les gains de novembre à 5,4 %. L’indice Nasdaq Composite, à forte composante technologique, a gagné 4,4 % sur la journée et a également progressé de 4,4 % au total ce mois-ci. Les indices ont grimpé de 8 % et de 3,9 % en octobre, respectivement.

    La forte performance de mercredi est intervenue après un discours de Jay Powell, président de la Réserve fédérale, dans lequel il a laissé entendre qu’il pourrait être opportun de ralentir le rythme des hausses de taux d’intérêt.

    M. Powell a laissé entendre que la banque centrale américaine se prépare à relever son taux de référence de 0,5 point de pourcentage lorsque son comité de politique monétaire se réunira en décembre, après une série de hausses de 0,75 point.

    Le rendement du bon du Trésor à deux ans, qui évolue en fonction des attentes en matière de taux d’intérêt, a baissé de 0,12 point de pourcentage pour s’établir à 4,35 %, tandis que les investisseurs sur le marché à terme ont relevé les prévisions de baisse des taux d’intérêt d’ici la fin de 2023.

    Les actions mondiales se sont redressées ces dernières semaines, les investisseurs pariant sur le fait que les responsables politiques parviendront à maîtriser l’inflation

    L’indice MSCI Asie-Pacifique a augmenté de 13,9 % en novembre, sa plus forte hausse sur 30 jours en 24 ans, selon les données de Bloomberg.

    La baisse des prix de l’énergie a permis au taux d’inflation annuel de la zone euro de chuter plus que prévu à 10 % en novembre, contre un taux record de 10,6 % en octobre, selon les données publiées mercredi. Les économistes interrogés par Reuters avaient prévu une hausse de 10,4 pour cent.

    Les actions européennes ont augmenté mercredi, l’indice régional Stoxx Europe 600 ayant progressé de 0,6. En Asie, l’indice Hang Seng de Hong Kong a gagné 2,2 % après avoir fortement augmenté au cours de la séance précédente, les investisseurs pariant que la Chine poursuivrait ses projets de réouverture après les manifestations contre le blocus. L’indice chinois CSI 300 a gagné 0,1 %.

    p

    p

    L’UE cherche à exclure les banques et les fonds des règles de durabilité.

    Les ministres de l’UE ont approuvé une exemption pour les banques et les fonds d’investissement d’un règlement historique visant à obliger les entreprises à rendre compte des violations de l’environnement et des droits de l’homme dans leurs chaînes d’approvisionnement.

    Cette exemption, proposée par la France et approuvée par les ministres jeudi, a suscité de vives critiques de la part des militants, qui estiment qu’elle permettra aux grandes banques et aux gestionnaires de fonds de continuer à financer des projets d’exploitation minière ou de combustibles fossiles sans examiner correctement les dommages environnementaux ou les problèmes sociaux qu’ils pourraient causer.

    Si cette mesure est approuvée à l’issue des négociations avec le Parlement européen l’année prochaine, elle affaiblirait considérablement les efforts déployés par l’UE pour obliger les entreprises à rendre des comptes sur leurs objectifs de durabilité et améliorer la crédibilité du programme de gouvernance environnementale et sociale de Bruxelles.

    L’UE a essayé d’être un leader en matière de finance durable en introduisant des normes de reporting pour les entreprises et un cadre d’investissement connu sous le nom de taxonomie. D’autres juridictions, comme les États-Unis et le Royaume-Uni, proposent des initiatives similaires, mais malgré les efforts de l’organisme de normalisation comptable, la Fondation IFRS, aucun système mondial de réglementation de la divulgation des données ESG n’a été mis en place.

    Selon les règles proposées par l’UE, connues sous le nom de directive sur le devoir de diligence en matière de développement durable, les entreprises de plus de 500 employés ou réalisant un chiffre d’affaires mondial de 150 millions d’euros seraient tenues d’identifier et de prévenir ou d’atténuer les activités telles que le travail des enfants, l’exploitation des travailleurs ou les dommages causés aux écosystèmes naturels dans leurs chaînes d’approvisionnement. Les victimes de tout dommage seraient habilitées à intenter une action en justice si des abus qui n’avaient pas été signalés par les entreprises étaient découverts.

    Paris a déclaré publiquement qu’elle était favorable à l’inclusion complète de toutes les entreprises dans le cadre du reporting. Mercredi, des représentants du ministère français des finances ont déclaré au Financial Times qu’il était « erroné » de penser que la France avait fait pression en faveur d’une telle exemption. « Nous pensons que ce texte doit s’appliquer à tous les secteurs quels qu’ils soient ».

    Les ministres ont également recommandé une période d’introduction progressive, les règles ne s’appliquant qu’aux entreprises comptant plus de 1 000 employés et réalisant un chiffre d’affaires mondial de 300 millions d’euros au cours des trois premières années.

    g

    g

    g

    g

    g

    Retrouvez notre analyse du mois précédent sur le lien suivant : Octobre – PERFORMANCE DES INDICES POUR PRODUITS STRUCTURÉS.

    .

    L’équipe EAVEST

    .


    Les indices ici évoqués sont purement systématiques, sans aucune contribution discrétionnaire d’aucunes parties.

    Les règles des indices sont accessibles au public.

    Sources : Refinitiv / Investeam / Les Echos


    Avertissement de STOXX

    STOXX et ses Concédants ne soutiennent, ne garantissent, ne vendent ni ne promeuvent en aucune façon les valeurs ou les titres financiers ou les options ou toute autre appellation technique basées sur les Indices et déclinent toute responsabilité liée au négoce des produits ou services basés sur les Indices.

    Avertissement de l’indice CAC 40®

    Euronext Paris S.A. détient tous droits de propriété relatifs à l’Indice. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne se portent garantes, n’approuvent, ou ne sont concernées en aucune manière par l’émission et l’offre de produit. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne seront pas tenues responsables vis-à-vis des tiers en cas d’inexactitude des données sur lesquelles est basé l’Indice, de faute, d’erreur ou d’omission concernant le calcul ou la diffusion de l’Indice, ou au titre de son utilisation dans le cadre d’une émission et d’une offre. L’Indice est accessible sur le site d’Euronext (www.euronext.com), ainsi que sur différents sites d’informations financières. « CAC 40® » et « CAC® » sont des marques déposées par Euronext Paris SA, filiale d’Euronext N.V.

    Avertissement de SOLACTIVE

    Solactive n’offre aucune garantie ni assurance, expresse ou implicite, concernant les résultats de l’utilisation de l’Indice et/ou de la marque de l’Indice ou de la valeur de l’Indice à un moment quelconque ou en quelque autre circonstance. Solactive AG met tout en oeuvre pour garantir l’exactitude du calcul de l’Indice. Solactive AG n’est pas tenue, quelles que soient ses obligations vis-à-vis de l’Emetteur, d’informer les tiers, y compris et sans s’y limiter les investisseurs et/ou les intermédiaires financiers de l’instrument financier, de toute erreur dans l’Indice. Aucune publication de l’Indice par Solactive AG, ni son utilisation au titre de l’instrument financier dans le cadre d’une licence de l’Indice ou de la marque de l’Indice, ne constitue une recommandation de Solactive AG d’investir dans le dit instrument financier ou ne représente d’une quelconque manière une assurance ou une opinion de Solactive AG à l’égard de tout investissement dans cet instrument financier. La présente décharge de responsabilité est fournie à titre exclusivement informatif et constitue une traduction libre de la décharge de responsabilité originale prévue par Solactive AG. Elle ne saurait en aucun cas engager Solactive AG. Seule la version originale en anglais fait foi. Pour toute information sur les indices Solactive, merci de consulter le site internet http://www.solactive.com.

    Avertissement de MSCI

    Les indices MSCI sont la propriété exclusive de MSCI Inc. (“MSCI”). Les instruments financiers basés sur les indices MSCI  ne sont en aucune façon sponsorisés, avalisés, vendus ou promus par MSCI, ni par aucune des entités impliquées dans l’établissement des indices MSCI. Aucun acheteur, vendeur ou détenteur de ces instruments financiers, ou toute autre personne ou entité, ne doivent utiliser ou se référer à un nom commercial ou à une marque MSCI dans le but de parrainer, endosser, commercialiser ou promouvoir ces instruments financiers sans avoir contacté préalablement MSCI afin d’obtenir son autorisation. En aucun cas, toute personne ou entité ne peut prétendre à aucune affiliation avec MSCI sans l’autorisation écrite préalable de MSCI.

    POUR PLUS D’ANALYSE SUR LES PRODUITS STRUCTURES,

    CONTACTEZ-NOUS !

    contact@eavest.com

    Elon Musk a reporté le lancement de son service d’abonnement phare, Twitter Blue, dans le dernier signe des défis auxquels le milliardaire est confronté alors qu’il tente de remanier la plateforme de médias sociaux.

    L’entrepreneur milliardaire, qui a racheté Twitter pour 44 milliards de dollars le mois dernier, a déclaré dans un tweet lundi soir qu’il « hésitait » à relancer le produit jusqu’à ce qu’il soit « certain de mettre fin à l’usurpation d’identité »

    M. Musk avait prévu de redémarrer Twitter Blue le 29 novembre après un lancement raté au début du mois, au cours duquel la fonction « tic-tac bleu » a été détournée par des usurpateurs d’identité sur la plateforme.

    Musk a déclaré lundi sur Twitter que le service d’abonnement « utiliserait probablement un contrôle de couleur différent pour les organisations que pour les particuliers ». Il s’agit du dernier développement en date d’une période tumultueuse pour Twitter sous la direction de Musk, au cours de laquelle il a licencié la moitié du personnel de l’entreprise et provoqué le départ de centaines d’autres la semaine dernière après avoir exhortés à s’engager formellement à respecter des conditions de travail « dures » ou à accepter des indemnités de départ de trois mois. Le lancement raté de Twitter Blue a exacerbé les inquiétudes croissantes des marques qui se demandent si la plateforme est un endroit sûr pour faire de la publicité ou publier des messages, étant donné les promesses antérieures de Musk d’assouplir les règles de modération du contenu et sa décision, dimanche, de rétablir le compte Twitter de Donald Trump.

    Lorsqu’il a pris les rênes de Twitter, M. Musk a identifié le lancement du service d’abonnement, qui permet aux utilisateurs payants d’accéder à des fonctionnalités supplémentaires, notamment une couche bleue, comme une priorité. Il a présenté Twitter Blue comme un moyen d’augmenter les revenus en faisant payer les utilisateurs 7,99 dollars par mois pour des avantages exclusifs.

    Les utilisateurs payants se verront attribuer une « coche bleue » – actuellement réservée aux entreprises vérifiées, aux hommes politiques, aux célébrités et aux journalistes – ainsi que d’autres avantages, notamment la possibilité de modifier les Tweets et de filtrer les notifications. La première version a été retirée quelques jours seulement après son lancement, après que des utilisateurs aient abusé du système pour se faire passer pour des personnes et des marques très connues.

    Il s’agissait notamment d’un faux compte Eli Lilly qui affirmait que le fabricant de médicaments distribuerait de l’insuline gratuite. Un autre utilisateur a posté un tweet provenant d’un compte se faisant passer pour Lockheed Martin, qui affirmait que la société interrompait ses ventes d’armes à l’Arabie saoudite, à Israël et aux États-Unis dans l’attente d’une enquête sur leur bilan en matière de droits de l’homme.

    Afin de rassurer les annonceurs et les utilisateurs les plus en vue, M. Musk a déclaré qu’il portait le lancement du service au 29 novembre « pour s’assurer qu’il est solide comme le roc ». Avant même le lancement raté du service, des marques très connues, dont General Motors, Carlsberg et General Mills, avaient interrompu leurs dépenses publicitaires avec Twitter pour des raisons de sécurité de la marque.

    Twitter a également connu un exode de cadres supérieurs au cours des deux dernières semaines, ce qui a renforcé les inquiétudes des régulateurs concernant la sécurité de ses données et le respect des règles de confidentialité.

    .

    L’équipe EAVEST

    23-25 RUE DUMONT D’URVILLE

    75116 PARIS

    FRANCE

    +33 (1) 85 73 44 20

    .

    POUR PLUS D’ANALYSE SUR LES PRODUITS STRUCTURES,

    CONTACTEZ-NOUS !

    contact@eavest.com

    Bilan du mois de octobre 2022 :

    g

    Le chiffre du mois :

    p

    14%

    Il s’agit de la plus forte augmentation mensuelle du

    Dow Jones en 46 ans

    j


    source : Refinitiv

    g

    g

    Le résumé du mois

    g

    BP va racheter davantage d’actions après avoir doublé ses bénéfices pour atteindre 8 milliards de dollars.

    Les bénéfices du troisième trimestre dépassent les estimations alors que les appels à une taxation plus agressive se multiplient.

    BP a annoncé de nouveaux rachats d’actions après que les bénéfices du troisième trimestre aient plus que doublé pour atteindre 8 milliards de dollars, laissant le groupe énergétique sur la voie de l’une des années les plus rentables de son histoire.

    Les bénéfices sous-jacents pour la période de trois mois se sont élevés à 8,2 milliards de dollars, contre 3,3 milliards de dollars un an plus tôt, dépassant de loin les estimations moyennes des analystes qui étaient de 6,1 milliards de dollars.

    Les résultats du groupe viennent couronner une série de bénéfices historiques pour les plus grandes compagnies pétrolières et gazières du monde, soutenus par des prix de l’énergie toujours élevés après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février.

    Les profits soutenus du secteur pétrolier et gazier depuis l’invasion ont alimenté de nouveaux appels dans des pays tels que les États-Unis et le Royaume-Uni pour une taxation plus agressive de l’industrie. Les actions de BP ont augmenté de plus de 45 % cette année.

    La société s’est engagée à racheter 2,5 milliards de dollars d’actions supplémentaires au quatrième trimestre, ce qui porterait le total des rachats d’actions pour l’année à un peu plus de 10 milliards de dollars. Elle a laissé son dividende inchangé après l’avoir augmenté de 10 % en juillet.

    p

    p

    Le Japon ne peut pas survivre sans le pétrole russe, avertit le directeur d’une maison de commerce.

    La dépendance quasi-totale du Japon à l’égard des importations d’énergie signifie qu’il ne peut « survivre » sans continuer à acheter du pétrole et du gaz à la Russie, a déclaré le directeur de l’une des cinq grandes maisons de commerce du pays.

    Le Japon a suivi le rythme des nations occidentales en imposant des sanctions à la Russie, mais il ne s’est pas retiré des grands projets énergétiques dans le pays puisqu’il dépend de la Russie pour environ 9 % de son gaz naturel liquéfié et 4 % de son pétrole.

    Le gouvernement japonais et Itochu, ainsi que l’entreprise publique indienne ONGC Videsh, restent les investisseurs du projet pétrolier Sakhalin-1 qu’ExxonMobil a abandonné. Les perspectives du projet de gisement de pétrole et de gaz dans la région extrême-orientale de la Russie sont encore plus incertaines après que le président russe Vladimir Poutine a signé, au début du mois, un décret créant une nouvelle société d’exploitation qui serait gérée par le groupe pétrolier public Rosneft.

    Outre leurs intérêts en Russie, les maisons de commerce ont des activités dans le monde entier. Elles constituent l’épine dorsale de l’économie japonaise, traditionnellement connue pour son rôle dans la sécurisation des matières premières pour un pays pauvre en ressources, mais elles sont de plus en plus désireuses de se débarrasser de cette image.

    Elles restent, conformément à leur histoire, des négociateurs agressifs, avec une rotation rapide des acquisitions et des désinvestissements qui dominent la charge de travail des banquiers d’affaires et des avocats à Tokyo.

    p

    p

    Tesla: la ruée vers les métaux pour batteries va s’intensifier.

    La menace d’un cartel du nickel comme celui de l’OPEP est crédible mais serait difficile à coordonner.

    Elon Musk peut faire un pied de nez à l’Opep : le cartel de l’approvisionnement en pétrole ne fait pas peur au magnat des véhicules électriques. Il ne peut pas se permettre d’être complaisant en ce qui concerne les métaux essentiels aux VE. L’Indonésie envisage de créer un cartel du type de l’Opep pour le nickel.

    Les deux histoires indiquent une intensification de la bataille pour le contrôle des matières premières utilisées dans les batteries. Mais il n’est guère surprenant que les négociations entre Tesla et Glencore sur l’achat de 20 % de l’entreprise minière aient échoué au début de l’année. Cela n’aurait pas beaucoup de sens pour les deux parties.

    Si Tesla voulait payer beaucoup plus cher que le prix du marché pour un contrat prolongé, Glencore pourrait envisager de détourner ses approvisionnements.

    La menace d’un cartel du nickel est crédible, selon les analystes de Liberum. Il serait difficile à coordonner. La production de l’Indonésie dépend de producteurs tels que Tsingshan Holdings de Xiang Guangda, dont le siège est en Chine. Les mineurs de nickel basés dans les pays occidentaux, tels que Glencore et BHP, pourraient être confrontés à des défis juridiques s’ils rejoignaient un club de vendeurs.

    Mais les lois minières donnent au gouvernement indonésien beaucoup de pouvoir au niveau national. En janvier, il a interrompu les exportations de charbon thermique, y compris celles des mineurs étrangers. En tant que premier exportateur mondial, cette décision a ébranlé le marché du charbon. Il faut s’attendre à des chocs de l’offre dans le secteur des batteries.

    p

    p

    TotalEnergies mis en cause pour ses déclarations d’émissions de carbone.

    Le groupe énergétique français est accusé par Greenpeace de minimiser considérablement son impact sur le climat.

    TotalEnergies est accusé d’avoir largement sous-estimé ses émissions de carbone, alors que la surveillance s’intensifie sur la manière dont l’industrie pétrolière et gazière rend compte de ses objectifs en matière de changement climatique.

    Dans une étude basée sur les propres divulgations du groupe énergétique français, le groupe de campagne Greenpeace estime que les émissions de carbone de Total à partir de 2019 pourraient être presque quatre fois plus élevées que les niveaux divulgués par la société et que certaines activités exclues devraient être incluses dans ses rapports.

    Total a rejeté la méthodologie de Greenpeace et a déclaré que le groupe comptabilisait deux fois certaines de ses activités. L’AMF s’est refusée à tout commentaire.

    Total a contesté la méthodologie et a déclaré que les chiffres de Greenpeace n’étaient pas réalistes étant donné la faible part du marché de l’énergie détenue par la société. Les estimations « ne tenaient pas compte de l’intégration de TotalEnergies tout au long de la chaîne de valeur du pétrole et du gaz, et par conséquent, les émissions . . plusieurs fois « .

    Greenpeace a également ciblé Total avec un test de « greenwashing », en déposant cette année une plainte auprès d’un tribunal français qui accuse l’entreprise de campagnes publicitaires avec des allégations trompeuses sur ses ambitions climatiques alors qu’elle investit encore dans de nouveaux projets de combustibles fossiles.

    Le tribunal doit encore se prononcer sur l’opportunité de poursuivre cette plainte.

    p

    g

    g

    g

    Les chiffres du mois

    g

    Résultat du mois d’octobre : un CAC 40 à 6266.77 points au 31/10/2022, soit une hausse de 8.75% sur le mois.

    Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

    p

    La volatilité

    g

    Parmi les indices sponsorisés, les valeurs sont en hausse avec une moyenne mensuelle des performances de 7.02%.

    Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

    p

    La catégorie des indices sponsorisés « thématiques » affiche une performance moyenne mensuelle en hausse de 7.53%.

    Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

    g

    Les indices ISR sont en hausse sur le mois d’octobre avec une moyenne des performances à 7.01%.

    Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

    p

    P

    .

    Nous sommes à votre disposition pour aller plus loin dans l’analyse de ces sous-jacents et vous accompagner dans la création de vos produits sur mesure !

    g

    g

    Retrouvez notre analyse du mois précédent sur le lien suivant : Septembre 2022 – PERFORMANCE DES INDICES POUR PRODUITS STRUCTURÉS.

    .

    L’équipe EAVEST

    .


    Les indices ici évoqués sont purement systématiques, sans aucune contribution discrétionnaire d’aucunes parties.

    Les règles des indices sont accessibles au public.

    Sources : Refinitiv / Investeam / Les Echos


    Avertissement de STOXX

    STOXX et ses Concédants ne soutiennent, ne garantissent, ne vendent ni ne promeuvent en aucune façon les valeurs ou les titres financiers ou les options ou toute autre appellation technique basées sur les Indices et déclinent toute responsabilité liée au négoce des produits ou services basés sur les Indices.

    Avertissement de l’indice CAC 40®

    Euronext Paris S.A. détient tous droits de propriété relatifs à l’Indice. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne se portent garantes, n’approuvent, ou ne sont concernées en aucune manière par l’émission et l’offre de produit. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne seront pas tenues responsables vis-à-vis des tiers en cas d’inexactitude des données sur lesquelles est basé l’Indice, de faute, d’erreur ou d’omission concernant le calcul ou la diffusion de l’Indice, ou au titre de son utilisation dans le cadre d’une émission et d’une offre. L’Indice est accessible sur le site d’Euronext (www.euronext.com), ainsi que sur différents sites d’informations financières. « CAC 40® » et « CAC® » sont des marques déposées par Euronext Paris SA, filiale d’Euronext N.V.

    Avertissement de SOLACTIVE

    Solactive n’offre aucune garantie ni assurance, expresse ou implicite, concernant les résultats de l’utilisation de l’Indice et/ou de la marque de l’Indice ou de la valeur de l’Indice à un moment quelconque ou en quelque autre circonstance. Solactive AG met tout en oeuvre pour garantir l’exactitude du calcul de l’Indice. Solactive AG n’est pas tenue, quelles que soient ses obligations vis-à-vis de l’Emetteur, d’informer les tiers, y compris et sans s’y limiter les investisseurs et/ou les intermédiaires financiers de l’instrument financier, de toute erreur dans l’Indice. Aucune publication de l’Indice par Solactive AG, ni son utilisation au titre de l’instrument financier dans le cadre d’une licence de l’Indice ou de la marque de l’Indice, ne constitue une recommandation de Solactive AG d’investir dans le dit instrument financier ou ne représente d’une quelconque manière une assurance ou une opinion de Solactive AG à l’égard de tout investissement dans cet instrument financier. La présente décharge de responsabilité est fournie à titre exclusivement informatif et constitue une traduction libre de la décharge de responsabilité originale prévue par Solactive AG. Elle ne saurait en aucun cas engager Solactive AG. Seule la version originale en anglais fait foi. Pour toute information sur les indices Solactive, merci de consulter le site internet http://www.solactive.com.

    Avertissement de MSCI

    Les indices MSCI sont la propriété exclusive de MSCI Inc. (“MSCI”). Les instruments financiers basés sur les indices MSCI  ne sont en aucune façon sponsorisés, avalisés, vendus ou promus par MSCI, ni par aucune des entités impliquées dans l’établissement des indices MSCI. Aucun acheteur, vendeur ou détenteur de ces instruments financiers, ou toute autre personne ou entité, ne doivent utiliser ou se référer à un nom commercial ou à une marque MSCI dans le but de parrainer, endosser, commercialiser ou promouvoir ces instruments financiers sans avoir contacté préalablement MSCI afin d’obtenir son autorisation. En aucun cas, toute personne ou entité ne peut prétendre à aucune affiliation avec MSCI sans l’autorisation écrite préalable de MSCI.

    POUR PLUS D’ANALYSE SUR LES PRODUITS STRUCTURES,

    CONTACTEZ-NOUS !

    contact@eavest.com

    p

    p

    Les actions européennes ont commencé la semaine sur une note faible, les investisseurs craignant que la croissance économique mondiale ne soit affectée par la détermination des banques centrales à maîtriser l’inflation. L’indice régional Stoxx 600 a reculé de 0,5 % à l’ouverture lundi, tandis que l’indice allemand Dax a perdu 0,2 % et le FTSE 100 0,6 %.

    Les échanges en Asie ont été faibles, le Japon, la Corée du Sud et Taïwan étant fermés pour cause de jours fériés. Les actions européennes ont suivi les baisses enregistrées aux États-Unis vendredi en fin de journée, lorsque les données du marché du travail national ont montré la persistance d’une forte croissance de l’emploi, réduisant ainsi les espoirs de voir la Réserve fédérale réduire ses hausses de taux d’intérêt.

    Lundi, les échanges sur les marchés à terme d’actions laissaient présager de nouvelles baisses à Wall Street, les contrats qui suivent le S&P perdant 0,6 % et ceux qui suivent le Nasdaq 100 perdant 0,6 %.

    Les investisseurs attendront de plus amples informations sur l’inflation cette semaine, la Fed publiant mercredi le compte rendu de sa réunion de septembre. Ailleurs sur les marchés de la dette souveraine, le rendement du Bund allemand à 10 ans a baissé de 0,05 point de pourcentage, à 2,15 %.

    Dans le domaine des devises, le dollar est resté stable par rapport à un panier de six devises, tandis que la livre sterling a augmenté de 0,2 % pour s’échanger à 1,11 dollar.

    P

    p

    L’équipe EAVEST

    23-25 RUE DUMONT D’URVILLE

    75116 PARIS

    FRANCE

    +33 (1) 85 73 44 20

    .

    .

    POUR PLUS D’ANALYSE SUR LES PRODUITS STRUCTURES,

    CONTACTEZ-NOUS !

    contact@eavest.com

    p

    Bilan du mois de septembre 2022 :

    g

    Le chiffre du mois :

    p

    10%

    Nouveau record de l’inflation en zone euro

    j


    source : bfmtv

    g

    g

    Le résumé du mois

    g

    Les CDS du Crédit Suisse atteignent un niveau record, les actions chutent

    La banque suisse ne parvient pas à apaiser les inquiétudes alors que le coût d’achat de ses swaps de défaut de crédit s’envole.

    Le coût de l’assurance contre le défaut de paiement de Credit Suisse a atteint un niveau record lundi 3 octobre, la banque suisse n’ayant pas réussi à calmer les inquiétudes du marché concernant la solidité de son bilan.

    Les négociants et les investisseurs se sont empressés de vendre les actions et les obligations de Crédit Suisse et d’acheter des Credit Default Swaps (CDS), des produits dérivés qui agissent comme des contrats d’assurance et versent des indemnités si une entreprise ne respecte pas ses engagements.

    Le CDS à cinq ans de Crédit Suisse a grimpé de plus de 100 points de base lundi, certains traders le citant jusqu’à 350 points de base, selon des citations consultées par le Financial Times. Les actions de la banque ont chuté à des niveaux historiquement bas, en dessous de 3,60 francs suisses, soit une baisse de près de 10 % à l’ouverture du marché, avant de réduire leurs pertes.

    Ces mouvements signifient que la courbe des CDS du Crédit Suisse s’est inversée lundi, un phénomène qui se produit lorsque les investisseurs se précipitent pour acheter une protection contre un défaut à très court terme. Bien que ces niveaux soient encore plus élevés que ceux auxquels les CDS de la banque suisse se sont négociés lors de la crise financière de 2008, une modification des contrats signifie que les produits dérivés font désormais référence à une catégorie de dette plus risquée qui est plus exposée aux pertes en cas d’effondrement de la banque.

    p

    p

    Le plafonnement des prix du pétrole russe permettrait aux marchés émergents d’économiser des milliards, selon les États-Unis.

    Une étude du Trésor Américain révèle une réduction des coûts annuels de 160 milliards de dollars dans le cadre de la réduction des recettes d’exportation de Moscou.

    Le Trésor américain a estimé que le plan du G7 visant à plafonner le prix des exportations de pétrole russe pourrait générer 160 milliards de dollars d’économies annuelles pour les 50 plus grands marchés émergents, Washington insistant sur le fait que le plan qu’il a défendu permettra de limiter les coûts énergétiques dans le monde entier.

    Le mois dernier, le G7 a approuvé des plans de plafonnement des achats de pétrole russe dans le but de réduire les revenus dont dispose le Kremlin pour mener la guerre en Ukraine. À partir de décembre, les entreprises occidentales seront autorisées à assurer l’entretien et l’assurance des cargaisons de pétrole russe dans le monde entier, ce qui les exemptera des embargos imposés par l’Union européenne et d’autres pays occidentaux, pour autant que les ventes soient inférieures au plafond fixé.

    Toutefois, des doutes et des incertitudes subsistent sur le marché pétrolier quant à la mesure dans laquelle l’une des expériences de politique économique internationale les plus originales jamais tentées fonctionnera dans la pratique, quel sera son effet sur le marché et comment la Russie réagira.

    Selon un responsable du Trésor, la région Europe et Asie centrale est la plus dépendante des importations nettes de pétrole et de produits pétroliers, qui représentent 4,7 % du produit intérieur brut, soit 55 milliards de dollars. Dans 16 marchés émergents, allant du Mali à la Turquie, en passant par le Salvador et la Thaïlande, les importations nettes de pétrole représentent plus de 5 % du PIB, a indiqué le Trésor.

    p

    p

    L’inflation turque atteint 83 % et Erdoğan promet de nouvelles baisses de taux

    La hausse des prix de septembre est la pire depuis l’arrivée au pouvoir du parti présidentiel il y a 20 ans.

    Le taux d’inflation officiel de la Turquie a atteint un nouveau record en 24 ans le mois dernier, alors que le pays subit les conséquences de la politique économique peu orthodoxe du président Recep Tayyip Erdoğan.

    L’indice des prix à la consommation a augmenté de 83,45 % en septembre, selon les données de l’Institut turc de la statistique, soit le niveau le plus élevé depuis juillet 1998, contre 80,21 % le mois précédent.

    Erdoğan rejette le consensus économique établi selon lequel l’augmentation des taux d’intérêt permet de freiner l’inflation.

    Il a ordonné à la banque centrale de réduire les coûts d’emprunt à deux reprises au cours des deux derniers mois, ramenant le taux d’intérêt de référence à 12 pour cent.

    Erdoğan a insisté sur le fait que la baisse des taux – même à un moment où d’autres banques centrales dans le monde ont augmenté les coûts d’emprunt – renforcera la lire et s’attaquera à l’inflation en stimulant l’investissement et en créant des emplois.

    Vendredi, l’agence de notation S&P a abaissé la note de la dette publique de la Turquie de B+ à B en raison de ce qu’elle a appelé l’économie « hétérodoxe » du pays.

    Le président a déjà indiqué qu’il essaierait de compenser la douleur que l’inflation inflige aux ménages turcs par un barrage de cadeaux aux électeurs et des mesures visant à stimuler la croissance. Certains analystes indépendants affirment que le taux d’inflation réel est encore plus élevé. Ils accusent l’Institut turc de la statistique de manipuler les données. Un indice distinct qui mesure l’inflation à Istanbul, compilé par la chambre de commerce de la ville, a montré que les prix ont augmenté de 107 % en glissement annuel dans la plus grande ville de Turquie le mois dernier.

    p

    p

    Des règlements américains mettent à nu le monde « Off-channel » des banquiers

    L’utilisation de WhatsApp et d’autres canaux de messagerie s’est généralisée pendant la pandémie

    Depuis des mois, les régulateurs américains enquêtent sur les principales banques et sociétés de courtage de Wall Street, à la recherche de preuves que les traders et les négociateurs ont utilisé des canaux de messagerie non officiels comme WhatsApp et Signal pour échapper aux règles qui les obligent à préserver les communications professionnelles.

    Cette semaine, le monde a appris le prix à payer pour résoudre cette enquête : environ 2 milliards de dollars. Outre le règlement de 200 millions de dollars conclu avec JPMorgan Chase en décembre, la Securities and Exchange Commission et la Commodity Futures Trading Commission ont déclaré mardi que Bank of America, Citigroup, Goldman Sachs, Morgan Stanley, Credit Suisse, UBS, Barclays, Deutsche Bank, Nomura, Jefferies et Cantor Fitzgerald – paieraient 1,8 milliard de dollars supplémentaires.

    Les régulateurs ont essentiellement admis combien il est devenu difficile de garder un œil sur Wall Street au cours d’une période tumultueuse marquée par l’utilisation croissante de canaux de communication cryptés par les adeptes de la technologie et par la fuite des bureaux déclenchée par la pandémie de Covid-19.

    Selon le régulateur, certains traders de Nomura ont « intentionnellement supprimé certaines de leurs communications sur leur appareil personnel après avoir reçu un avis de conservation » de la CFTC. Un trader, qui était employé par des filiales de Nomura au Royaume-Uni et au Japon, a supprimé des messages et a ensuite « fait de fausses déclarations à la commission concernant sa conformité », a affirmé la CFTC. Dans le cadre de son accord avec le régulateur, Nomura n’a ni admis ni nié ces allégations.

    Les méthodes de communication modernes facilitent tout simplement les comportements répréhensibles. De janvier 2018 à septembre 2021, un seul banquier senior de Goldman Sachs « a envoyé et reçu des dizaines de milliers de messages texte hors canal » qui « concernaient, entre autres, l’activité du courtier-négociant », a déclaré la SEC dans une déclaration reconnue comme un fait par la banque.

    p

    g

    g

    g

    Les chiffres du mois

    g

    Résultat du mois de juillet : un CAC 40 à 5762.34 points au 30/09/2022, soit une baisse de -5.92% sur le mois.

    Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

    p

    g

    Parmi les indices sponsorisés, les valeurs sont en hausse avec une moyenne mensuelle des performances de -7.01%.

    Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

    p

    La catégorie des indices sponsorisés « thématiques » affiche une performance moyenne mensuelle en hausse de -7.19%.

    Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

    g

    Les indices ISR sont en hausse sur le mois de mars avec une moyenne des performances à -7.17%.

    Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

    p

    La volatilité

    P

    .

    Nous sommes à votre disposition pour aller plus loin dans l’analyse de ces sous-jacents et vous accompagner dans la création de vos produits sur mesure !

    g

    g

    Retrouvez notre analyse du mois précédent sur le lien suivant : Août 2022 – PERFORMANCE DES INDICES POUR PRODUITS STRUCTURÉS.

    .

    L’équipe EAVEST

    .


    Les indices ici évoqués sont purement systématiques, sans aucune contribution discrétionnaire d’aucunes parties.

    Les règles des indices sont accessibles au public.

    Sources : Refinitiv / Investeam / Les Echos


    Avertissement de STOXX

    STOXX et ses Concédants ne soutiennent, ne garantissent, ne vendent ni ne promeuvent en aucune façon les valeurs ou les titres financiers ou les options ou toute autre appellation technique basées sur les Indices et déclinent toute responsabilité liée au négoce des produits ou services basés sur les Indices.

    Avertissement de l’indice CAC 40®

    Euronext Paris S.A. détient tous droits de propriété relatifs à l’Indice. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne se portent garantes, n’approuvent, ou ne sont concernées en aucune manière par l’émission et l’offre de produit. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne seront pas tenues responsables vis-à-vis des tiers en cas d’inexactitude des données sur lesquelles est basé l’Indice, de faute, d’erreur ou d’omission concernant le calcul ou la diffusion de l’Indice, ou au titre de son utilisation dans le cadre d’une émission et d’une offre. L’Indice est accessible sur le site d’Euronext (www.euronext.com), ainsi que sur différents sites d’informations financières. « CAC 40® » et « CAC® » sont des marques déposées par Euronext Paris SA, filiale d’Euronext N.V.

    Avertissement de SOLACTIVE

    Solactive n’offre aucune garantie ni assurance, expresse ou implicite, concernant les résultats de l’utilisation de l’Indice et/ou de la marque de l’Indice ou de la valeur de l’Indice à un moment quelconque ou en quelque autre circonstance. Solactive AG met tout en oeuvre pour garantir l’exactitude du calcul de l’Indice. Solactive AG n’est pas tenue, quelles que soient ses obligations vis-à-vis de l’Emetteur, d’informer les tiers, y compris et sans s’y limiter les investisseurs et/ou les intermédiaires financiers de l’instrument financier, de toute erreur dans l’Indice. Aucune publication de l’Indice par Solactive AG, ni son utilisation au titre de l’instrument financier dans le cadre d’une licence de l’Indice ou de la marque de l’Indice, ne constitue une recommandation de Solactive AG d’investir dans le dit instrument financier ou ne représente d’une quelconque manière une assurance ou une opinion de Solactive AG à l’égard de tout investissement dans cet instrument financier. La présente décharge de responsabilité est fournie à titre exclusivement informatif et constitue une traduction libre de la décharge de responsabilité originale prévue par Solactive AG. Elle ne saurait en aucun cas engager Solactive AG. Seule la version originale en anglais fait foi. Pour toute information sur les indices Solactive, merci de consulter le site internet http://www.solactive.com.

    Avertissement de MSCI

    Les indices MSCI sont la propriété exclusive de MSCI Inc. (“MSCI”). Les instruments financiers basés sur les indices MSCI  ne sont en aucune façon sponsorisés, avalisés, vendus ou promus par MSCI, ni par aucune des entités impliquées dans l’établissement des indices MSCI. Aucun acheteur, vendeur ou détenteur de ces instruments financiers, ou toute autre personne ou entité, ne doivent utiliser ou se référer à un nom commercial ou à une marque MSCI dans le but de parrainer, endosser, commercialiser ou promouvoir ces instruments financiers sans avoir contacté préalablement MSCI afin d’obtenir son autorisation. En aucun cas, toute personne ou entité ne peut prétendre à aucune affiliation avec MSCI sans l’autorisation écrite préalable de MSCI.

    POUR PLUS D’ANALYSE SUR LES PRODUITS STRUCTURES,

    CONTACTEZ-NOUS !

    contact@eavest.com