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Les actions européennes ont commencé la semaine sur une note faible, les investisseurs craignant que la croissance économique mondiale ne soit affectée par la détermination des banques centrales à maîtriser l’inflation. L’indice régional Stoxx 600 a reculé de 0,5 % à l’ouverture lundi, tandis que l’indice allemand Dax a perdu 0,2 % et le FTSE 100 0,6 %.

Les échanges en Asie ont été faibles, le Japon, la Corée du Sud et Taïwan étant fermés pour cause de jours fériés. Les actions européennes ont suivi les baisses enregistrées aux États-Unis vendredi en fin de journée, lorsque les données du marché du travail national ont montré la persistance d’une forte croissance de l’emploi, réduisant ainsi les espoirs de voir la Réserve fédérale réduire ses hausses de taux d’intérêt.

Lundi, les échanges sur les marchés à terme d’actions laissaient présager de nouvelles baisses à Wall Street, les contrats qui suivent le S&P perdant 0,6 % et ceux qui suivent le Nasdaq 100 perdant 0,6 %.

Les investisseurs attendront de plus amples informations sur l’inflation cette semaine, la Fed publiant mercredi le compte rendu de sa réunion de septembre. Ailleurs sur les marchés de la dette souveraine, le rendement du Bund allemand à 10 ans a baissé de 0,05 point de pourcentage, à 2,15 %.

Dans le domaine des devises, le dollar est resté stable par rapport à un panier de six devises, tandis que la livre sterling a augmenté de 0,2 % pour s’échanger à 1,11 dollar.

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Bilan du mois de septembre 2022 :

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Le chiffre du mois :

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10%

Nouveau record de l’inflation en zone euro

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source : bfmtv

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Le résumé du mois

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Les CDS du Crédit Suisse atteignent un niveau record, les actions chutent

La banque suisse ne parvient pas à apaiser les inquiétudes alors que le coût d’achat de ses swaps de défaut de crédit s’envole.

Le coût de l’assurance contre le défaut de paiement de Credit Suisse a atteint un niveau record lundi 3 octobre, la banque suisse n’ayant pas réussi à calmer les inquiétudes du marché concernant la solidité de son bilan.

Les négociants et les investisseurs se sont empressés de vendre les actions et les obligations de Crédit Suisse et d’acheter des Credit Default Swaps (CDS), des produits dérivés qui agissent comme des contrats d’assurance et versent des indemnités si une entreprise ne respecte pas ses engagements.

Le CDS à cinq ans de Crédit Suisse a grimpé de plus de 100 points de base lundi, certains traders le citant jusqu’à 350 points de base, selon des citations consultées par le Financial Times. Les actions de la banque ont chuté à des niveaux historiquement bas, en dessous de 3,60 francs suisses, soit une baisse de près de 10 % à l’ouverture du marché, avant de réduire leurs pertes.

Ces mouvements signifient que la courbe des CDS du Crédit Suisse s’est inversée lundi, un phénomène qui se produit lorsque les investisseurs se précipitent pour acheter une protection contre un défaut à très court terme. Bien que ces niveaux soient encore plus élevés que ceux auxquels les CDS de la banque suisse se sont négociés lors de la crise financière de 2008, une modification des contrats signifie que les produits dérivés font désormais référence à une catégorie de dette plus risquée qui est plus exposée aux pertes en cas d’effondrement de la banque.

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Le plafonnement des prix du pétrole russe permettrait aux marchés émergents d’économiser des milliards, selon les États-Unis.

Une étude du Trésor Américain révèle une réduction des coûts annuels de 160 milliards de dollars dans le cadre de la réduction des recettes d’exportation de Moscou.

Le Trésor américain a estimé que le plan du G7 visant à plafonner le prix des exportations de pétrole russe pourrait générer 160 milliards de dollars d’économies annuelles pour les 50 plus grands marchés émergents, Washington insistant sur le fait que le plan qu’il a défendu permettra de limiter les coûts énergétiques dans le monde entier.

Le mois dernier, le G7 a approuvé des plans de plafonnement des achats de pétrole russe dans le but de réduire les revenus dont dispose le Kremlin pour mener la guerre en Ukraine. À partir de décembre, les entreprises occidentales seront autorisées à assurer l’entretien et l’assurance des cargaisons de pétrole russe dans le monde entier, ce qui les exemptera des embargos imposés par l’Union européenne et d’autres pays occidentaux, pour autant que les ventes soient inférieures au plafond fixé.

Toutefois, des doutes et des incertitudes subsistent sur le marché pétrolier quant à la mesure dans laquelle l’une des expériences de politique économique internationale les plus originales jamais tentées fonctionnera dans la pratique, quel sera son effet sur le marché et comment la Russie réagira.

Selon un responsable du Trésor, la région Europe et Asie centrale est la plus dépendante des importations nettes de pétrole et de produits pétroliers, qui représentent 4,7 % du produit intérieur brut, soit 55 milliards de dollars. Dans 16 marchés émergents, allant du Mali à la Turquie, en passant par le Salvador et la Thaïlande, les importations nettes de pétrole représentent plus de 5 % du PIB, a indiqué le Trésor.

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L’inflation turque atteint 83 % et Erdoğan promet de nouvelles baisses de taux

La hausse des prix de septembre est la pire depuis l’arrivée au pouvoir du parti présidentiel il y a 20 ans.

Le taux d’inflation officiel de la Turquie a atteint un nouveau record en 24 ans le mois dernier, alors que le pays subit les conséquences de la politique économique peu orthodoxe du président Recep Tayyip Erdoğan.

L’indice des prix à la consommation a augmenté de 83,45 % en septembre, selon les données de l’Institut turc de la statistique, soit le niveau le plus élevé depuis juillet 1998, contre 80,21 % le mois précédent.

Erdoğan rejette le consensus économique établi selon lequel l’augmentation des taux d’intérêt permet de freiner l’inflation.

Il a ordonné à la banque centrale de réduire les coûts d’emprunt à deux reprises au cours des deux derniers mois, ramenant le taux d’intérêt de référence à 12 pour cent.

Erdoğan a insisté sur le fait que la baisse des taux – même à un moment où d’autres banques centrales dans le monde ont augmenté les coûts d’emprunt – renforcera la lire et s’attaquera à l’inflation en stimulant l’investissement et en créant des emplois.

Vendredi, l’agence de notation S&P a abaissé la note de la dette publique de la Turquie de B+ à B en raison de ce qu’elle a appelé l’économie « hétérodoxe » du pays.

Le président a déjà indiqué qu’il essaierait de compenser la douleur que l’inflation inflige aux ménages turcs par un barrage de cadeaux aux électeurs et des mesures visant à stimuler la croissance. Certains analystes indépendants affirment que le taux d’inflation réel est encore plus élevé. Ils accusent l’Institut turc de la statistique de manipuler les données. Un indice distinct qui mesure l’inflation à Istanbul, compilé par la chambre de commerce de la ville, a montré que les prix ont augmenté de 107 % en glissement annuel dans la plus grande ville de Turquie le mois dernier.

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Des règlements américains mettent à nu le monde « Off-channel » des banquiers

L’utilisation de WhatsApp et d’autres canaux de messagerie s’est généralisée pendant la pandémie

Depuis des mois, les régulateurs américains enquêtent sur les principales banques et sociétés de courtage de Wall Street, à la recherche de preuves que les traders et les négociateurs ont utilisé des canaux de messagerie non officiels comme WhatsApp et Signal pour échapper aux règles qui les obligent à préserver les communications professionnelles.

Cette semaine, le monde a appris le prix à payer pour résoudre cette enquête : environ 2 milliards de dollars. Outre le règlement de 200 millions de dollars conclu avec JPMorgan Chase en décembre, la Securities and Exchange Commission et la Commodity Futures Trading Commission ont déclaré mardi que Bank of America, Citigroup, Goldman Sachs, Morgan Stanley, Credit Suisse, UBS, Barclays, Deutsche Bank, Nomura, Jefferies et Cantor Fitzgerald – paieraient 1,8 milliard de dollars supplémentaires.

Les régulateurs ont essentiellement admis combien il est devenu difficile de garder un œil sur Wall Street au cours d’une période tumultueuse marquée par l’utilisation croissante de canaux de communication cryptés par les adeptes de la technologie et par la fuite des bureaux déclenchée par la pandémie de Covid-19.

Selon le régulateur, certains traders de Nomura ont « intentionnellement supprimé certaines de leurs communications sur leur appareil personnel après avoir reçu un avis de conservation » de la CFTC. Un trader, qui était employé par des filiales de Nomura au Royaume-Uni et au Japon, a supprimé des messages et a ensuite « fait de fausses déclarations à la commission concernant sa conformité », a affirmé la CFTC. Dans le cadre de son accord avec le régulateur, Nomura n’a ni admis ni nié ces allégations.

Les méthodes de communication modernes facilitent tout simplement les comportements répréhensibles. De janvier 2018 à septembre 2021, un seul banquier senior de Goldman Sachs « a envoyé et reçu des dizaines de milliers de messages texte hors canal » qui « concernaient, entre autres, l’activité du courtier-négociant », a déclaré la SEC dans une déclaration reconnue comme un fait par la banque.

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Les chiffres du mois

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Résultat du mois de juillet : un CAC 40 à 5762.34 points au 30/09/2022, soit une baisse de -5.92% sur le mois.

Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

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Parmi les indices sponsorisés, les valeurs sont en hausse avec une moyenne mensuelle des performances de -7.01%.

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La catégorie des indices sponsorisés « thématiques » affiche une performance moyenne mensuelle en hausse de -7.19%.

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Les indices ISR sont en hausse sur le mois de mars avec une moyenne des performances à -7.17%.

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La volatilité

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Nous sommes à votre disposition pour aller plus loin dans l’analyse de ces sous-jacents et vous accompagner dans la création de vos produits sur mesure !

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Retrouvez notre analyse du mois précédent sur le lien suivant : Août 2022 – PERFORMANCE DES INDICES POUR PRODUITS STRUCTURÉS.

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Communiqué de presse
Paris, le 13 septembre 2022

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Manymore fait évoluer « Prisme » en nouant un partenariat avec Eavest pour suivre la vie des produits structurés

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Manymore, acteur clef, des solutions logicielles à destination des Conseils en Gestion de Patrimoine à
travers son outil Prisme (CRM, outil réglementaire et d’agrégation de données, analyse patrimoniale)
et Eavest, « structureur », distributeur de produits et détenteur de la plus grosse base de données en
produits structurés ont décidé de lier leurs outils pour apporter la meilleure expérience utilisateur
possible aux clients de Manymore.
A cet effet, Manymore et Eavest ont construit une fonctionnalité novatrice pour permettre aux utilisateurs de Prisme de suivre la vie des produits structurés distribués à leurs clients à travers des alertes sur les principaux événements d’un structuré :

  • Paiement d’un coupon
  • Confirmation du strike
  • Rappel par anticipation
  • Remboursement à maturité
  • Pas de rappel et coupon mémorisé
  • Pas de rappel et coupon perdu

Pierre-Laurent Fleury, président de Manymore déclare : « Avec ce nouveau service, et avec l’appui de Eavest, nous apportons à Prisme une fonctionnalité novatrice et à forte valeur ajoutée. Nous sommes ravis de faire connaître aux clients de Prisme la plateforme online de conseil en produits structurés d’Eavest »

Franck Magne, président de Eavest ajoute : « Ce nouveau partenariat unique s’inscrit pleinement dans la volonté d’Eavest de démocratiser l’utilisation et la compréhension des produits structurés. Nous sommes fiers d’apporter cette valeur ajoutée à Manymore. Cela va aussi nous permettre d’intensifier notre présence et notre activité auprès de tous les acteurs de la place. Je suis convaincu que nous sommes au début d’un très belle aventure humaine et professionnelle. »

En effet, s’il est aisé de suivre les fonds ‘classiques’ et de les intégrer dans les outils de gestion comme Prisme grâce à des data providers, il est en revanche très difficile de suivre les fonds structurés provenant d’une multitude de ‘structureurs’.

Les utilisateurs de Prisme auront directement accès aux services d’Eavest sur les produits structurés
sur la plateforme https://www.eavest.com/ : analyse produits, alertes sur les événements, consolidation automatique du portefeuille, génération de reporting grâce à une synchronisation des données issues de l’agrégation dans Prisme.

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Contact : Xavier Millischer
+33 (0) 6 89 24 93 77 – xmillischer@eavest.com

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À propos d’Eavest :

Eavest est la structure créée en 2013 par Franck Magne, spécialisée dans le conseil en produits structurés. Indépendante de tout groupe bancaire ou assureur, elle accompagne ses partenaires CGP, Family Office, Banques Privées et entreprises dans la construction, le suivi et l’analyse de leurs
produits. Forte de son équipe de collaborateurs, analystes et spécialistes des marchés financiers, et au-delà de son implantation parisienne et en région, Eavest intervient également dans toute l’Europe francophone.

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À propos de Manymore :

Manymore est la résultante de la fusion en cours de Manymore créée par Pierre-Laurent Fleury et PLPSoft créée par Gilles Artaud. Manymore est un acteur clef des outils pour les CGP, les sociétés de gestion et les banques privées à travers une suite logicielle allant du KYC, en passant par le réglementaire, l’agrégation de données, le CRM, les outils de calcul, de diagnostics et préconisation patrimoniale. Par ailleurs Manymore est leader dans les outils de digitalisation des actes en ligne pour les compagnies d’assurance.

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À propos de Manymore :

Manymore est la résultante de la fusion en cours de Manymore créée par Pierre-Laurent Fleury et PLPSoft créée par Gilles Artaud. Manymore est un acteur clef des outils pour les CGP, les sociétés de gestion et les banques privées à travers une suite logicielle allant du KYC, en passant par le réglementaire, l’agrégation de données, le CRM, les outils de calcul, de diagnostics et préconisation patrimoniale. Par ailleurs Manymore est leader dans les outils de digitalisation des actes en ligne pour les compagnies d’assurance.

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Bilan du mois d’août 2022 :

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Le chiffre du mois :

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5,8%

C’est le taux de l’inflation en France, fin août 2022

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source : LesEchos


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Le résumé du mois

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Les actions européennes et les contrats à terme sur les actions américaines augmentent après deux jours de baisse.

Les actions européennes et les contrats à terme sur les actions américaines sont repartis à la hausse mardi, après deux jours de baisse provoquée par les craintes que les banques centrales augmentent les taux d’intérêt de manière agressive pour maîtriser l’inflation.

L’indice régional Stoxx 600 a gagné 0,7 % en milieu de matinée, tandis que CAC40 a gagné 1,05%. L’indice FTSE 100 de Londres a augmenté de 0,1%.

Ces mouvements sont intervenus après l’affaiblissement des actions mondiales lors de la session précédente, à la suite du symposium économique annuel de la semaine dernière à Jackson Hole. Lors de ce sommet, les banquiers centraux ont réaffirmé leur volonté de s’attaquer à la croissance rapide des prix, alors même que la perspective d’un resserrement de la politique monétaire menace d’induire un ralentissement prolongé. Les investisseurs pourraient profiter de la récente chute des cours pour acheter à bas prix des actions convoitées.

Les autres marchés d’obligations d’État sont restés relativement calmes au cours de la matinée en Europe, le rendement de l’obligation de référence du Trésor américain à 10 ans ayant baissé de 0,03 point de pourcentage pour atteindre 3,08% et le rendement allemand équivalent étant stable.

Les chiffres de l’inflation dans la zone euro pour le mois d’août seront publiés mercredi. Les économistes interrogés par Reuters s’attendent à une lecture en glissement annuel de 9%, contre 8,9% en juillet.

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Les responsables de la fixation des taux de la BCE craignent que la faiblesse de l’euro n’entraîne une hausse de l’inflation.

Les responsables de la fixation des taux de la Banque centrale européenne ont exprimé une inquiétude croissante quant à la possibilité que la faiblesse de l’euro alimente une hausse de l’inflation lorsqu’ils ont décidé, le mois dernier, de relever les taux d’intérêt pour la première fois en plus de dix ans.

Lors des délibérations du conseil des gouverneurs de la BCE en juillet, les préoccupations relatives à la flambée de l’inflation, dont certains craignaient qu’elle ne puisse être maîtrisée même si la crise de l’approvisionnement énergétique s’intensifiait, ont semblé l’emporter sur les inquiétudes liées à l’affaiblissement des perspectives de croissance.

Certains responsables politiques ont fait valoir que la BCE devrait s’en tenir à son plan antérieur de relèvement des taux de 25 points de base en juillet, plutôt qu’à la hausse de 50 points de base finalement décidée.

Les responsables de la fixation des taux ont identifié un nombre croissant de risques à la hausse pour l’inflation, qui a atteint un niveau record de 8,9 % pour la zone euro en juillet.

Il a été avancé que même une récession ne diminuerait pas nécessairement les risques à la hausse, en particulier si elle était liée à une coupure de gaz ou à un autre choc d’approvisionnement.

Les hausses de taux agressives aux États-Unis sont l’un des facteurs à l’origine de la chute de l’euro par rapport au dollar, tout comme la détérioration des perspectives économiques de la zone euro et le rôle traditionnel du dollar en tant que valeur refuge en période de ralentissement économique.

Jeudi, l’euro s’échangeait à 0,9966 dollar, soit le plus bas niveau en 20 ans.

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L’inflation de la zone euro atteint un niveau record de 8,9 % en raison de la flambée des prix de l’énergie

L’inflation dans la zone euro a atteint un niveau record de 8,9 % ce mois-ci, comblant ainsi l’écart avec le taux de 9,4 % du Royaume-Uni.

Le renchérissement de l’énergie est responsable de la majeure partie de cette hausse, qui était de 8,6 % en juin, alors que les retombées de l’invasion de l’Ukraine par la Russie continuent de frapper de plein fouet les économies européennes.

La France, l’Italie et l’Espagne, qui ont le mérite d’avoir partiellement contrôlé les coûts énergétiques nationaux afin de minimiser l’impact de la crise du coût de la vie, ont enregistré la plus forte croissance. Ils ont également bénéficié d’un retour du tourisme et de la réouverture d’entreprises après les fermetures dues à la pandémie.

La France a rebondi après une contraction de 0,2 % au premier trimestre pour atteindre une croissance de 0,5 % au cours de la dernière période, tandis que l’Italie a progressé de 1 % et l’Espagne de 1,1 %. En Allemagne, où l’industrie manufacturière a été touchée par la flambée des prix de l’énergie et le fléchissement de la demande chinoise, la croissance a stagné.

L’inflation des denrées alimentaires et l’inflation de base continuent d’être orientées à la hausse, tandis que la crise du gaz maintient l’inflation de l’énergie à un niveau élevé. L’offre, plutôt que la demande, reste le principal moteur de la hausse de l’inflation.

De plus la banque centrale pourrait ajouter à la hausse de 0,5 point de pourcentage plus tôt ce mois-ci une hausse similaire lorsqu’elle se réunira à nouveau en septembre.

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Les chiffres du mois

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Résultat du mois de juillet : un CAC 40 à 6125.10 points au 31/08/2022, soit une baisse de 5.02% sur le mois.

Source : Refinitiv / EAVEST

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Parmi les indices sponsorisés, les valeurs sont en hausse avec une moyenne mensuelle des performances de –4.30%.

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La catégorie des indices sponsorisés « thématiques » affiche une performance moyenne mensuelle en hausse de -4.30%.

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Les indices ISR sont en hausse sur le mois de mars avec une moyenne des performances à -5.34%.

Source : Refinitiv / EAVEST

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Les indices MSCI sont la propriété exclusive de MSCI Inc. (“MSCI”). Les instruments financiers basés sur les indices MSCI  ne sont en aucune façon sponsorisés, avalisés, vendus ou promus par MSCI, ni par aucune des entités impliquées dans l’établissement des indices MSCI. Aucun acheteur, vendeur ou détenteur de ces instruments financiers, ou toute autre personne ou entité, ne doivent utiliser ou se référer à un nom commercial ou à une marque MSCI dans le but de parrainer, endosser, commercialiser ou promouvoir ces instruments financiers sans avoir contacté préalablement MSCI afin d’obtenir son autorisation. En aucun cas, toute personne ou entité ne peut prétendre à aucune affiliation avec MSCI sans l’autorisation écrite préalable de MSCI.

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Source : Reuters

Les actions mondiales ont chuté mardi et l’euro a atteint son plus bas niveau depuis deux décennies face au dollar, les craintes d’un resserrement de la politique monétaire et d’une crise énergétique en Europe assombrissant le sentiment du marché.

L’indice boursier européen Stoxx 600 a reculé de 0,3 % dans les premiers échanges, après avoir enregistré lundi sa plus forte baisse en plus d’un mois. Le Dax allemand a perdu 0,3% et le FTSE 100 de Londres 0,3%.

L’euro a reculé de 0,3 % à 0,9913 dollar pour atteindre son plus bas niveau en 20 ans, après être passé sous la parité avec le dollar lundi, les craintes que la Russie n’étrangle l’approvisionnement en gaz de l’Europe en représailles du soutien occidental à l’Ukraine assombrissant les perspectives économiques de la zone euro.

Pesant également sur le sentiment des investisseurs, les contrats de gaz naturel européens TTF ont atteint un niveau record à la clôture lundi, et ont étendu leurs gains mardi, après que le monopole gazier russe Gazprom ait annoncé de nouvelles fermetures pour maintenance de son gazoduc Nord Stream 1, crucial pour l’Europe.

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Bilan du mois Juillet 2022 : un mois chargé d’annonces.

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Les chiffres du mois :

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1€ = 1$

C’est la première fois depuis le 15 juillet 2002

qu’il y a une parité entre l’euro et le dollars.

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source : Reuters / Courbe Euro – Dollar de 2002 à 2022


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Le résumé du mois

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Parité euro/dollar : 

Phénomène historique depuis 2002, l’euro a atteint la parité avec le dollar le 12 juillet dernier.

Cette dépréciation soudaine et importante de l’euro face au dollar s’explique en partie en raison de nombreux chocs macroéconomiques qui ont affaibli cette devise. Comme avec le conflit ukrainien, qui fut l’un des facteurs déclencheur d’une forte inflation d’une zone euro bien trop dépendante des importations de gaz et de pétrole en provenance de la Russie. Mais cette dégradation ne touche que l’euro face au dollar et non face aux autres monnaies. En effet, ce n’est pas tant l’euro qui faiblit, mais le dollar qui se renforce en raison des nombreuses augmentations des taux directeurs de la FED. L’inflation américaine atteignant des niveaux inégalés depuis plus de 40 ans, du fait notamment des nombreux plans de relance menés par Joe Biden.

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Résilience des marchés : 

Tirant des enseignements de la crise sanitaire, les marchés financiers ont su démontrer une résilience remarquable face au contexte économique tendu de cet été, avec en toile de fond le conflit ukrainien et les prétentions de la Chine envers Taiwan.

L’hypothèse d’un conflit généralisé n’a jamais été aussi tangible depuis la guerre froide. Sans oublier l’économie américaine qui est officiellement entrée en récession en enregistrant sur deux trimestres de suite une baisse de la croissance de leur PIB. Au vu de ces informations nous étions donc en droit d’attendre une forte baisse des marchés financiers. Cependant ce ne fut pas le cas, le CAC 40 enregistrant rien que sur le mois de juillet une hausse de 8,7% similaire à celle de près de 8% enregistrée sur le S&P 500.

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Remontée de taux en zone euro : 

Juillet marque également un tournant pour la zone euro, avec la décision de la banque centrale européenne d’augmenter ses taux directeurs de 50 points de base. Une première depuis plus de 10 ans.

Cette décision représente une fracture vis-à-vis de l’ère Draghi et marque la fin de « l’argent gratuit ». La France – qui jusque-là empruntait à 0% – doit désormais payer 2,2%. Cette hausse des taux retranscrit bien le désir de la BCE de lutter contre la forte hausse du taux d’inflation annuel dans la zone euro estimé à 8,6% en juin. Mais cette annonce représente également un changement de paradigme, la BCE qui, par le passé, annonçait l’amplitude de ses hausses de taux adopte désormais le mode opératoire de la Banque Nationale Suisse, qui elle, procède à des hausses de taux surprises.

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L’Italie, un danger pour la zone euro 

La zone euro est sur le qui-vive, la situation critique de l’Italie peut à tout moment faire replonger la zone euro dans une récession.  L’augmentation des taux directeurs par la BCE pourrait bien pousser certains états membres vers la faillite du fait de leur haut taux d’endettement.

L’Italie deuxième pays le plus endetté de la zone euro derrière la Grèce fait peser une épée de Damoclès sur celle-ci. Le pays pourrait ne plus avoir la capacité de rembourser sa dette en raison de l’augmentation de son taux d’emprunt. Une situation similaire à celle observée en 2012 est alors envisageable avec le cas de la Grèce.

L’augmentation des taux laisse planer le risque d’une fragmentation des taux d’emprunt venant alors détériorer les conditions d’emprunt de pays déjà en difficulté comme l’Italie.

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Ralentissement des IPO  

À la suite de la publication du rapport EY mentionnant que depuis janvier 2022, le nombre de premières cotations a été divisé par 2 par rapport à 2021. L’instabilité de la situation économique dû à la guerre en Ukraine, mais aussi à cause de l’inflation historique, sans oublier l’augmentation des taux directeurs pousse à la porte les investisseurs. De plus, l’engouement des SPAC étant retombé, les introductions en bourse ont plongé à Wall Street. Le nombre de sociétés ainsi que les montants levés ont été divisés par 2 passant respectivement de 1171 à 630 et de 227 milliards à 95 milliards.

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Les chiffres du mois

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Résultat du mois de juillet : un CAC 40 à 6448.50 points au 29/07/2022, soit une hausse de 8.87% sur le mois.

Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

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Parmi les indices sponsorisés, les valeurs sont en hausse avec une moyenne mensuelle des performances de 7.54%.

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La catégorie des indices sponsorisés « thématiques » affiche une performance moyenne mensuelle en hausse de 6.82%.

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Les indices ISR sont en hausse sur le mois de mars avec une moyenne des performances à 7.16%.

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Retrouvez chaque mois l’évolution de tous les indices sur le blog EAVEST.

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Nous sommes à votre disposition pour aller plus loin dans l’analyse de ces sous-jacents et vous accompagner dans la création de vos produits sur mesure !

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Les indices ici évoqués sont purement systématiques, sans aucune contribution discrétionnaire d’aucunes parties.

Les règles des indices sont accessibles au public.

Sources : Refinitiv / Investeam / Les Echos


Avertissement de STOXX

STOXX et ses Concédants ne soutiennent, ne garantissent, ne vendent ni ne promeuvent en aucune façon les valeurs ou les titres financiers ou les options ou toute autre appellation technique basées sur les Indices et déclinent toute responsabilité liée au négoce des produits ou services basés sur les Indices.

Avertissement de l’indice CAC 40®

Euronext Paris S.A. détient tous droits de propriété relatifs à l’Indice. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne se portent garantes, n’approuvent, ou ne sont concernées en aucune manière par l’émission et l’offre de produit. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne seront pas tenues responsables vis-à-vis des tiers en cas d’inexactitude des données sur lesquelles est basé l’Indice, de faute, d’erreur ou d’omission concernant le calcul ou la diffusion de l’Indice, ou au titre de son utilisation dans le cadre d’une émission et d’une offre. L’Indice est accessible sur le site d’Euronext (www.euronext.com), ainsi que sur différents sites d’informations financières. « CAC 40® » et « CAC® » sont des marques déposées par Euronext Paris SA, filiale d’Euronext N.V.

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Les indices MSCI sont la propriété exclusive de MSCI Inc. (“MSCI”). Les instruments financiers basés sur les indices MSCI  ne sont en aucune façon sponsorisés, avalisés, vendus ou promus par MSCI, ni par aucune des entités impliquées dans l’établissement des indices MSCI. Aucun acheteur, vendeur ou détenteur de ces instruments financiers, ou toute autre personne ou entité, ne doivent utiliser ou se référer à un nom commercial ou à une marque MSCI dans le but de parrainer, endosser, commercialiser ou promouvoir ces instruments financiers sans avoir contacté préalablement MSCI afin d’obtenir son autorisation. En aucun cas, toute personne ou entité ne peut prétendre à aucune affiliation avec MSCI sans l’autorisation écrite préalable de MSCI.

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Ce jeudi 21 Juillet Christine Lagarde, présidente de la Banque Centrale Européenne, annonçait la décision d’un relèvement des taux à hauteur de 50 points de base. En sortant de l’ère des taux négatifs, la BCE met fin à la décennie d’une politique monétaire accommodante au sein de la zone euro. La « forward guidance » (pilotage des anticipations de marché) n’est plus considérée comme suffisamment efficace pour combattre fermement l’inflation. Désormais, les décisions sur le rythme de hausse seront prises lors de chaque réunion, en fonction des dernières données disponibles.

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La BCE a également dévoilé un nouvel outil appelé « Instrument de protection de la transmission » (TPI) . Celui-ci aurait pour objectif d’apporter une nouvelle aide aux pays les plus endettés de l’Union Européenne et ainsi éviter une fragmentation de la zone euro. En effet, chaque pays dispose d’un niveau endettement différent. A titre indicatif, l’Allemagne est un des pays les moins endettés tandis que l’Italie l’est considérablement. De ce fait, il est plus coûteux pour certains Etats de se financer via l’émission d’obligations. Avec une dette souveraine importante, les coûts d’emprunts de ces Etats sont élevés compte tenu du risque que prennent les investisseurs, risque qui doit être rémunéré. De plus, les investisseurs qui craignent pour la stabilité financière des États membres très endettés peuvent se réfugier dans les obligations perçues comme plus sûres, exacerbant ainsi l’effet inégal de la politique monétaire. De ce fait, les spreads de taux des obligations souveraines peuvent devenir bien trop grands. Cet écartement trop important des coûts de financement d’un Etat par rapport au reste de la zone euro peut provoquer une nouvelle crise de la dette.

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Source : Reuters / Évolution des obligations souveraines Septembre 2008 – Avril 2013

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Source : Reuters / Évolution des obligations souveraines Mai 2020 – Juillet 2022

GR10Y / ES10Y / IT10Y / FR10Y / DE10Y

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Face à cela, la BCE souhaite soutenir financièrement les Etats qui ont du mal à emprunter. Concrètement, ce mécanisme va permettre à la Banque centrale européenne d’acheter des titres de dette des Etats, sur le marché secondaire, quand ces Etats font face à « une détérioration des conditions de financement non justifiée par les fondamentaux propres à chaque pays » ( Institution de Francfort). Ces achats viseront des obligations souveraines d’une maturité entre 1 et 10 ans, selon le communiqué. La BCE a également indiqué que l’ampleur des achats dans le cadre du (Transmission Protection Instrument, TPI) dépend de la gravité des risques auxquels est confrontée la transmission de la politique monétaire. Cet engagement intervient alors que l’Italie fait face à une grave crise politique après la démission du président du Conseil, Mario Draghi. Néanmoins, Christine Lagarde veut se montrer stricte et assure que l’éligibilité au TPI est soumise à des critères bien spécifiques :

. ne pas avoir de déficit excessif

· ne pas avoir de déséquilibres macroéconomiques graves

· avoir une dette « viable »

· avoir des politiques macroéconomiques saines et durables

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La BCE indique également qu’elle examinera la viabilité budgétaire d’un pays et qu’elle vérifiera s’il a mis en place des « politiques macroéconomiques saines et durables ». Des critères assez flous, qui seront interprétés au cas par cas par la BCE et les autres institutions de l’Union européenne. Le Conseil des gouverneurs pourra alors seul activer l’IPT après « une évaluation complète des indicateurs de marché et de transmission » de sa politique.

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Cet outil vise bel et bien à maintenir la stabilité au sein de l’Union Européenne mais n’en reste pas moins surprenant. En effet, dans son mécanisme, le TPI ressemble beaucoup au programme d’achat d’actifs (APP) – qui permettait à la BCE d’acheter des obligations d’Etat pour baisser leurs taux d’intérêt- qui vient justement d’être arrêté par la BCE pour combattre l’inflation.

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Les entreprises par le biais de leurs actions, ont la possibilité de verser aux actionnaires une partie de leurs bénéfices par les dividendes. 

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Les produits structurés sont une alternative d’investissement intéressante car il offre de nombreux mécanismes avantageux pour les investisseurs. Un produit structuré utilise les dividendes des sous-jacents pour offrir par exemple des protections en capital et des coupons. Plus les dividendes sont conséquents, plus les conditions sont attractives pour l’investisseur. 

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Les banques d’investissement proposent maintenant des actions à « decrement ».

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Les valeurs de ces actions sont obtenues à partir d’une action classique à laquelle est soustrait un decrement, et est réintégré le dividende versé par l’action.  

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Les indices à decrement sont une solution pour réduire le risque de non-versement dividendes en fixant préalablement un niveau de dividendes synthétiques. Les produits qui ont comme sous-jacent des indices à decrement offrent donc aux clients des meilleures conditions de pricing et donc des coupons plus élevés. 

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Ces sous-jacents représentent cependant un risque supplémentaire pour les investisseurs.

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En effet, si le dividende synthétique est supérieur au dividende réellement versé par l’action, alors le sous-jacent à decrement réalisera une moins bonne performance que l’action classique.

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Cependant si le decrement est inférieur au dividende versé par l’action, alors l’indice a decrement réalisera une meilleure performance que l’action classique.

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Il est donc intéressant pour l’investisseur d’avoir une anticipation sur le niveau de dividende qui sera réellement versé par l’action afin de choisir au mieux l’indice à decrement. 

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Nous pouvons observer dans le graphique ci-dessus deux actions avec des valeurs de decrement différentes ainsi que l’action classique. Les cours ont été rebassés en 100, au 31 décembre 2020. La courbe bleue représente l’action Orange avec un decrement de 70 centimes. La courbe verte représente l’action à decrement avec un dividende synthétique de 65 centimes. L’action classique d’Orange est, elle, représentée en noire. Sur l’année 2021, le titre Orange a versé un dividende de 80 centimes.

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On observe que les deux actions à decrement ont mieux performé que l’action classique d’Orange, du fait de leur decrement qui étaient inférieur aux dividendes versés par l’action.

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L’action Orange est un exemple d’action à decrement parmi les nombreux indices à decrement existant. 

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EAVEST suit pour vous un grand nombre d’autres actions à decrement sur des sous-jacents, que vous pouvez dès à présent découvrir auprès de nos équipes. 

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Bilan du mois Juin 2022 : La fin d’un semestre riche en rebondissements

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L’annonce du mois

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« Nous avons connu une série de grands chocs, sans

respiration entre eux, ce qui s’est bien sûr répercuté

sur les anticipations d’inflation. Quand on les met

ensemble, ils ne sont plus transitoires ​au sens

traditionnel du terme »

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A souligné Andrew Bailey au Forum de la banque centrale européenne, dans la ville de Sintra au Portugal.


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Le résumé du mois

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Le contraste est saisissant !

L’année 2021 avait été une année record, l’ensemble des bourses mondiales avaient fait l’objet d’un rebond massif après la crise du COVID-19. En dressant le tableau de ce début d’année 2022, la situation est plus à l’incertitude… Inflation galopante, guerre en Ukraine et son impact sur le secteur énergétique, confinements en Chine et ses impacts sur les chaînes d’approvisionnements, autant de facteurs qui ont amené une forte volatilité sur les marchés. Ces derniers sont les principaux responsables des baisses que subissent les marchés actions.

D’autant plus sensibles aux aléas économiques, les valeurs de la Tech ont connu un véritable contrecoup. Ce revirement, aussi soudain, devra trouver son point bas. De nombreux analystes et prévisionnistes s’essayent à trouver la lumière au bout du tunnel. Cet exercice offre aux investisseurs de l’espoir compte tenu de l’état économique et géopolitique mondial.

L’Europe a su mieux résister, mais les portefeuilles portent les stigmates du choc inflationniste et monétaire. Le sentiment global du marché s’améliore de jour en jour. L’optimisme repose essentiellement sur la perspective d’une embellie des relations entre les Etats-Unis et la Chine. Joe Biden pourrait alléger une partie des surtaxes commerciales qui affectent les importations de produits chinois depuis l’ère Trump, notamment sur des produits de consommation de base. Cela enverrait un signal déflationniste sur les prix, ainsi qu’une relance de l’économie chinoise.

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Récession : de quoi parle-t-on réellement ?

Ce phénomène économique préoccupe significativement l’ensemble des acteurs des marchés financiers en cette fin de semestre. La récession, dans sa définition économique, correspond à la survenance de deux trimestres consécutifs avec un taux de croissance négatif du PIB. Le premier trimestre de cette année 2022 répond à ces critères, d’où l’inquiétude actuelle portée sur les chiffres du second trimestre. En conséquence, la probabilité d’une récession pousse les investisseurs à sérieusement repenser leurs stratégies de portefeuille. Même les banques sont contraintes de s’ajuster.

L’autorité bancaire européenne va contraindre les banques à intégrer le risque de récession dans leurs trajectoires de fonds propres. Elles, qui, avec des liquidités au plus haut, ont ardemment accordé des prêts aux particuliers à des taux très bas ces dernières années, sont sous la menace de défauts de paiement. D’un point de vue global, les marchés ont intégré ces derniers mois la remontée des taux, mais ils doivent encore digérer le ralentissement économique à venir dans le but de stabiliser l’économie.

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Les banques centrales à la manœuvre :

Une nouvelle fois, les banques centrales ont largement influencé les mouvements boursiers de ce mois de juin. Les politiques monétaires d’une grande partie de celles-ci ont un seul et unique objectif à court terme, faire reculer l’inflation. Le pouvoir d’achat des ménages est bousculé par la hausse généralisée des prix qui continuent de battre des records. Aux grands maux les grands remèdes. La Réserve Fédérale américaine a procédé à un tour de vis historique à l’issue de la réunion de son comité de politique monétaire, ce 15 juin 2022. Une remontée de ses taux d’intérêt de 0,75 point, du jamais-vu depuis 1994. Cette décision marquante laisse planer une forte inquiétude de récession chez les investisseurs. Ils s’interrogent alors sur l’intensité de ce resserrement monétaire et sur ses conséquences.

Entre croissance et inflation, la flexibilité des mesures prises par les banquiers centraux semble créer la controverse. D’autant plus que l’appréhension de ce phénomène inflationniste n’a pas été correctement établie. À l’occasion du forum de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, Jérôme Powell et Andrew Bailey ont reconnu leurs méfaits. Jérôme Powell s’est voulu rassurant lors de cet évènement.  Il a alors affirmé qu’il était possible de poursuivre la remontée des taux sans tuer la croissance. « Mais ce sera plutôt compliqué ». Ces perspectives n’ont pas rasséréné les marchés. Les investisseurs ont naturellement mobilisé leurs capitaux à la faveur des valeurs refuges avec en tête de liste les rendements des obligations souveraines.

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La Chine comme la lanterne verte des marchés :

Après deux années difficiles pour l’économie chinoise, les perspectives d’un rebond ont tardé à résonner dans la tête des investisseurs. Les confinements en série ont lourdement affecté la chaîne logistique et la production manufacturière. Cependant l’immobilier a significativement servi de moteur à la croissance en Chine, qui a subi l’onde de choc des communiqués de promoteurs étranglés par une dette abyssale. Les indicateurs de confiance des investisseurs sur les marchés ont naturellement pointé au plus bas ces deux dernières années. Ainsi, en dépit de fondamentaux parfois solides, le marché actions propose des points d’entrée qui ravivent l’intérêt des investisseurs.

De plus, la Banque populaire chinoise a confirmé apporter son soutien à l’économie avec une politique monétaire accommodante. L’indice MSCI China prend à contre-pied la grande partie des marchés mondiaux ce mois-ci et signe une performance d’environ 6 % à la hausse. Néanmoins, les relations qu’entretient le gouvernement chinois avec la Russie poussent les investisseurs à rester prudents.

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Les chiffres du mois

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Résultat du mois d’avril : un CAC 40 à 5922.86 points au 29/04/2022, soit une baisse de -8.44% sur le mois.

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Parmi les indices sponsorisés, les valeurs sont en baisse avec une moyenne mensuelle des performances de 8.82%.

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La catégorie des indices sponsorisés « thématiques » affiche une performance moyenne mensuelle en baisse de -9.38%.

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Les indices ISR sont en baisse sur le mois de mars avec une moyenne des performances à -9.81%.

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VIVA TECH

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C’est l’événement incontournable sur les thématiques de l’innovation et de la Tech. Le salon Viva Tech s’est tenu la semaine dernière, pour sa 6ème édition, à Paris. A cette occasion, la célèbre banque d’affaires GP Bullhound publie chaque année son rapport du Salon Viva Tech mettant en valeur les start-up de l’écosystème tech européen. Le rapport de 2021 révélait que l’Europe avait franchi un cap. La création de valeur cumulée par les start-up et entreprises européennes atteignait pour la première fois 1.000 milliard de dollars, soit autant de licornes créées qu’au cours des trois dernières années cumulées !

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EUROPE VERSUS CALIFORNIE

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La Californie est la capitale mondiale de la High-tech. Des grands groupes américains mais aussi des jeunes pousses spécialisées dans l’innovation technologique se partagent les lieux. La puissance économique et technologique californienne a connu une ascension considérable depuis 20 ans largement reflétée par la croissance de l’indice américain Nasdaq. Son cours s’est valorisé de 400% depuis les années 2000 et s’élève aujourd’hui à 11 560 points. Cette croissance s’est accélérée avec l’arrivée des applications, du cloud et des technologies connectées. La Californie a également profité des conséquences de la mondialisation financière de l’ensemble des pays industrialisés et des conditions de financements attractives mises en place par Alain Greenspan au début des années 2000.

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L’Europe, quant à elle, a pour objectif de créer ses propres géants internationaux à l’image des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) aux USA et des BATX en Chine (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi). Elle souhaite jouer un rôle prépondérant dans l’écosystème tech et devenir plus compétitive face à une concurrence rude. A ce jour, la France conserve sa troisième place des pays de l’innovation dans le monde, derrière les États-Unis et le Japon. Le pays atteint cette place régulièrement depuis quelques années maintenant. Chaque année, elle dépose environ 30 % des brevets sur le marché et progresse au sein de ce secteur.

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En 2021 la French tech était déjà en pleine effervescence avec 11.6 milliards d’euros, 11 licornes et l’entrée en Bourse d’OVHcloud sur Euronext ainsi que l’indice du SBF120. Euronext est l’initiative la plus sérieuse destinée à faire émerger une place boursière européenne dévolue aux valeurs technologiques. Cet indice « tech » rassemble plus de cent sociétés européennes, dont 41 de l’Hexagone. Au total, celles-ci pèsent plus de 1 000 milliards d’euros de capitalisation boursière. Une nouvelle initiative semble être en discussion pour mettre en lumière les leaders du secteur de la tech avec l’indice “Euro Tech Leader ». Cet indice sera composé de plus de 100 entreprises leaders en Europe.

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L’organisation d’événement similaire au salon “Viva Tech” montre aussi que l’écosystème de la tech européenne a franchi un cap. Chaque année, de nouvelles licornes sont révélées au grand jour et mises à l’honneur tout au long de ces événements. En 2022, l’Europe regroupe 25 licornes dont Blackmarket, Blablacar ou encore Vestiaire Collective.

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Dans le monde de l’entreprise, une licorne est une start-up évaluée à plus de 1 milliard de dollars (soit environ 820 millions d’euros). Un grand nombre de licornes sont des start-up de la finance, appelées aussi des fintechs. Ses entreprises Fintechs sont des entreprises axées sur l’utilisation de la technologie pour aider les actionnaires à investir plus facilement.

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LA TECH CHEZ EAVEST

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L’innovation est au cœur du changement et de nombreux investisseurs souhaitent y prendre part. La crise du Covid-19 a démontré comment l’innovation permet de s’adapter à un monde qui change. Cette expérience inédite du confinement forcé, ainsi que les mesures de distanciation sociale laissent des marques profondes. Tout ceci a été le catalyseur d’une accélération profonde, bouleversante et nécessaire vers la transition numérique pour beaucoup d’industries. Cependant, la valorisation du secteur de la tech a tendance à inquiéter. Même s’il laisse espérer des rendements attractifs, ce secteur est significativement soumis aux aléas économiques et présente donc une forte volatilité.

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Parmi les valeurs qui seront présentes dans l’Euronext tech Leader, Eavest propose de réaliser un “Autocall Worst Of” sur Adyen et ASML Holding. Ces deux entreprises ont connu une forte croissance entre 2017 et 2021 comme en témoigne la forte évolution de leur résultats net ci-dessous :  

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Les analystes prévoient une hausse du prix de l’action de 70% pour Adyen et de 55% pour ASML. (Source : Reuters)

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Voici le dernier Worst of proposé chez EAVEST :

Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

POINTS CLES !

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  • Viva Tech réunit l’ensemble des grands acteurs économiques et technologiques dont le but est de générer de la croissance pour les entreprises.
  • Une licorne est une start-up évaluée à plus de 1 milliard de dollars (soit environ 820 millions d’euros).
  • La France conserve sa troisième place des pays de l’innovation dans le monde. Chaque année, elle dépose environ 30 % des brevets français et valorise ainsi le secteur de la tech.
  • Vous retrouverez le dernier WOF proposé par EAVEST ci dessus :

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QU’EST-CE QU’UN PRODUIT STRUCTURE A CAPITAL GARANTI ?

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Les produits structurés à capital garanti sont des produits d’investissement qui ont comme caractéristique de garantir le capital investi initialement. Dans ce type de placement on privilégie son capital par rapport au rendement. Cette garantie en capital ne dépend pas de la tendance des marchés, cette sécurité est absolue.

Il est aussi important de préciser que la garantie en capital n’est effective qu’à maturité. En cas de sortie anticipée, celle-ci ne s’applique pas et ce sont les conditions de marché qui déterminent les niveaux de sortie du placement. De plus la garantie du capital à l’échéance n’est pas assurée si l’émetteur fait défaut.

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LE MECANISME D’UN PRODUIT A CAPITAL GARANTI

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Pour garantir ce capital on achète une obligation zéro coupon.

Le prix d’une obligation zéro-coupon est déterminé par l’actualisation du montant investi par le client. Le prix de cette obligation est inférieur au capital investi par le client ce qui finance l’achat d’options permettant de procurer du rendement au client.

Il existe de nombreuses façons d’obtenir de la rentabilité avec le montant qui n’a pas été investi dans l’achat du zéro-coupon.

On peut par exemple acheter des options d’achats (Call) qui permettront de participer à la hausse du sous-jacent si ce dernier est supérieur au niveau d’exercice de l’option.

On peut également acheter des options digitales qui permettront de verser des coupons.

Cela fonctionne comme un Autocall : si le sous-jacent est au-dessus de sa barrière de rappel alors l’investisseur reçoit des coupons ainsi que l’intégralité de son capital investi.

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CONTEXTE LE PLUS PROPICE POUR INVESTIR ?

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Le contexte le plus propice pour investir sur des produits à capital garanti est lorsque les taux sont particulièrement élevés, car le prix des obligations zéro-coupon est plus faible.

(T= 10 ans)

Dans ce cas, le montant à investir devient plus important ce qui offre des meilleures perspectives de rendements. Avec une hausse des taux généralisé, le produit à capital garanti est un bon choix d’investissement qui permet de protéger le capital même en cas de baisse des marchés.

Voici le dernier produit à capital garanti ayant été commercialisé chez EAVEST :

Pour plus d’information consultez notre page EAVESTPEDIA.

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POINT CLES !

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  • Un produit structuré à capital garanti protège le capital investi.
  • Les produits structurés à capital garanti peuvent offrir un rendement.
  • Un produit structuré à capital garanti peut permettre de toucher des coupons tout au long de sa durée de vie.
  • • L’actualisation d’un produit structuré est meilleure lorsque les taux sont plus élevés, donc le rendement est meilleur.

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COMPRENDRE LE

FONCTIONNEMENT DE LA

VOLATILITE ?

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La volatilité, c’est l’amplitude des mouvements de prix sur les marchés financiers. Le cours d’une action varie en permanence à la hausse ou à la baisse en fonction de nombreux facteurs. Ce qui explique que les investisseurs soient particulièrement attentifs aux annonces de la BCE, et de le FED.

Il est important d’analyser la volatilité afin d’optimiser sa gestion de risque en période d’incertitude. Celle-ci est calculée sur une période donnée et permet de visualiser le risque.

La volatilité est calculée par l’écart-type des rendements. Celui-ci mesure la somme des écarts à la moyenne des rendements. Il est important de savoir que certains actifs sont plus sensibles à la volatilité des marchés. Les actions individuelles sont davantage touchées par la volatilité par rapport aux obligations et aux produits structurés.

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QU’EST-CE QUE LA

VOLATILITE HISTORIQUE

ET IMPLICITE ?

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On peut distinguer différentes catégories de volatilité : historique et implicite.

La volatilité historique indique la volatilité d’une action pour une période passée.

La volatilité implicite correspond à la volatilité anticipée par le marché. Elle se base sur les fluctuations du prix des options liées à cet actif. Un titre avec une volatilité implicite de 20 % et un prix initial de 100 € indiquent que le sous-jacent devrait varier entre 80 € et 120 €.

Cependant la volatilité implicite n’est pas une science exacte, il ne s’agit que d’une projection qui peut s’avérer fausse. Le S&P 500 VIX est un indice calculant la volatilité implicite des options qui ont une maturité de 30 jours. Cet indicateur, connu également sous le nom d’indice de la peur, est utilisé comme référence pour mesurer la volatilité des marchés.

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LES MECANISMES DE LA

VOLATILITE

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En période incertaine, la volatilité est élevée ce qui signifie qu’il y a plus de risque à investir en cette période. Ce risque sera compensé par des coupons plus élevés, donc un rendement meilleur.

Un investisseur en période incertaine ayant déjà un produit structuré sur le marché est sujet à une baisse de valorisation. Cependant, cette baisse est temporaire si la volatilité vient à baisser.

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CONTEXTE RUSSO-

UKRAINIEN

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Le 24 février 2022 à 5h48, Vladimir Poutine lance une offensive militaire en Ukraine. Les principales villes Ukrainiennes se réveillent en feu, avec des immeubles bombardés, des combats dans les aéroports et des blindés dans les rues. C’est le début de la guerre et d’une grande période de trouble pour le reste du monde. Ce contexte de tensions/géopolitique engendre la dégradation du marché économique.

Les effets psychologiques d’une période incertaine ainsi que la hausse de l’inflation affolent les ménages. Cela entraîne de nombreuses perturbations sur les marchés financiers.

En effet, en cette période de crise ou de tension économique, les marchés financiers entrent dans des périodes d’instabilité, ce qui ne plaît pas aux investisseurs.

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CONTEXTE ACTUEL

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Evolution de la volatilité implicite sur 4 mois :

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Dans les graphiques ci-dessous, la volatilité implicite est retracée sur différentes maturités. Pour chaque maturité, on regarde les volatilités implicites des options à la monnaie (ATM).

Si l’on fait un point de comparaison entre le commencement de la guerre en Europe et le contexte actuel, les marchés se portent mieux.

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On observe à travers les graphiques que les options de maturité plus longues (5 ans) ont vu leur volatilité beaucoup moins fluctuer à fin février. En effet, un investissement à long terme se préoccupera moins d’une volatilité qui s’affole de manière temporaire.

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En revanche, beaucoup de trader à court terme prennent en compte la volatilité au moment de composer leur portefeuille. Avant le début du conflit Russo-Ukrainien, en février 2022, la volatilité implicite des options à maturité 3 mois était à 17 %. Au commencement de la guerre elle atteignait 35 %. Celle-ci est redescendue aux alentours de 20 % ces dernières semaines. Cependant, ces derniers jours, le marché connaît une forte hausse de la volatilité. Cette dernière est dûe à la publication des chiffres de la Fed sur l’inflation en glissement annuel, bien supérieurs aux attentes du marché (8.6% contre 8.3% attendu).

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Le graphique ci-dessus montre que sur une maturité courte (3 mois), le conflit Russo-Ukrainien a eu un fort impact sur la volatilité implicite, d’autant plus sur l’Euro Stoxx 50. On peut voir que la volatilité a doublé depuis février. Pendant la période de forte tension en Europe, le marché américain a moins été impacté avec une volatilité relativement faible par rapport à l’Europe. Le marché européen, quant à lui, a subi à un pic de volatilité face à l’incertitude de la situation. La proximité géographique peut expliquer cette différence entre les volatilités. Cependant, on peut tout de même souligner que les Américains sont moins réticents face aux investissements à risques.

Cette augmentation de la volatilité permet d’offrir des coupons intéressants sur les nouveaux produits proposés par Eavest.

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Evolution de la volatilité implicite sur 1 an :

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Les produits structurés ont tendance à être des investissements sur une maturité longue en moyenne de 5 ans à 10 ans. Comme le montrent les graphiques ci-dessus, la volatilité implicite des options à maturité 5 ans a connu des fluctuations beaucoup plus faibles que celle des options à court terme lors du conflit Russo-Ukrainien. L’avantage des options à maturité 5 à 10 ans permettent de limiter l’aspect négatif.

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POINT CLES !

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  • La volatilité, c’est l’amplitude des mouvements de prix sur les marchés financiers. Si la volatilité est élevée cela signifie que le risque est plus important.
  • Il existe différentes volatilités (historique et implicite) celles-ci permettent de faire des prédictions sur le marché.
  • Si la volatilité est élevée alors les coupons seront plus importants.
  • Lors d’une période de forte volatilité, les investisseurs déjà présents sur le marché sont sujet à une dévalorisation de leur produit. Cependant, ce mécanisme reste temporaire.

Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

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Bilan du mois mai 2022 : Clap de fin sur un mois de mai qui aura eu deux visages…

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L’annonce du mois

g«Une invasion totalement

injustifiée de l’Irak… Je veux

dire de l’Ukraine» 

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Lors d’un discours au sujet de la guerre en Ukraine, l’ancien président américain a critiqué l’invasion menée par Vladimir Poutine. Mais il a commis un petit lapsus qui n’est pas passé inaperçu.



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Le résumé du mois

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Ce mois de mai témoigne d’une accélération de l’inflation. Sur un an en France, selon l’estimation provisoire réalisée en fin de mois par l’Insee, les prix à la consommation ont augmenté de 5,2 % en mai 2022, après +4,8 % le mois précédent. Sur un mois, les prix à la consommation ont progressé de 0,6 %, après +0,4 % en avril. Après leur repli le mois précédent, les prix de l’énergie se redressent en lien avec le rebond des prix des produits pétroliers. En cause principalement, la guerre en Ukraine qui a fait flamber les cours des matières premières. Or, la durée du choc énergétique va dépendre de la durée du conflit qui semble s’enliser, mais aussi de l’embargo européen sur le pétrole russe sur lequel l’UE s’est accordée, lundi 30 mai. 

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Logiquement au vue des mesures inflationnistes, à l’incertitude du marché face aux tensions toujours très vives liées à la guerre en Ukraine et la hausse généralisé des taux, la Fed a officiellement enclenché le processus de réduction de son bilan à partir du 1er juin, et la  remontée des taux directeurs de 50 points. En revanche elle cultive le flou pour la suite car elle ne veut probablement pas trop endommager les marchés et ses investisseurs.

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Par ailleurs, les investisseurs déjà très tourmentés par un mois de mai sauvage, où la volatilité a été très forte du côté du marché américain, qui a vu ses valeurs stars totalement décrocher en début de mois, pour s’achever sur un rebond boursier conséquent. En effet, les entreprises technologiques ont vu leur valorisation exploser durant la pandémie. Une période qui semble aujourd’hui bel et bien révolue. Les investisseurs espèrent toujours que les marchés aient touché le fond et s’attendent à une reprise.

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Bien que les marchés américains soient en difficulté depuis le début de l’année. Les cadres dirigeants d’entreprises cotées se sont remis à acheter des actions de leurs sociétés à un rythme jamais vu depuis mars 2020. Les achats ont été massifs, ce qui a généré un déséquilibre de l’offre et de la demande. Le S&P 500 a donc perdu plus de 5 %. 

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Les investisseurs ont choisi d’acheter des actions de leurs sociétés, car ils estiment que leurs entreprises sont sous-valorisées en Bourse, et qu’ils s’attendent à un rebond des marchés. Le directeur général de Starbucks, Howard Schultz, a, par exemple, acheté début mai pour 15 millions de dollars de titres du géant du café dont il a repris la tête.

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Si la guerre en Ukraine, l’envolée du coût des matières premières, la hausse de coût de l’énergie et la perspective de la remontée des taux inquiètent toujours les investisseurs, les dirigeants auraient-ils déjà eu raison d’être optimistes ? 

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Les chiffres du mois

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Résultat du mois d’avril : un CAC 40 à 6533.77 points au 29/04/2022, soit une baisse de -1.89% sur le mois.

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Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

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Parmi les indices sponsorisés, les valeurs sont en baisse avec une moyenne mensuelle des performances de 1.62%.

Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

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La catégorie des indices sponsorisés « thématiques » affiche une performance moyenne mensuelle en baisse de -3.19%.

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Les indices ISR sont en baisse sur le mois de mars avec une moyenne des performances à -1.50%.

Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

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Retrouvez chaque mois l’évolution de tous les indices sur le blog EAVEST.

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Nous sommes à votre disposition pour aller plus loin dans l’analyse de ces sous-jacents et vous accompagner dans la création de vos produits sur mesure !

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Retrouvez notre analyse du mois précédent sur le lien suivant :Avril 2022 – PERFORMANCE DES INDICES POUR PRODUITS STRUCTURÉS | Produits structurés et alternatifs (eavest.fr)

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L’équipe EAVEST

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Les indices ici évoqués sont purement systématiques, sans aucune contribution discrétionnaire d’aucunes parties.

Les règles des indices sont accessibles au public.

Sources : Refinitiv / Investeam / Les Echos


Avertissement de STOXX

STOXX et ses Concédants ne soutiennent, ne garantissent, ne vendent ni ne promeuvent en aucune façon les valeurs ou les titres financiers ou les options ou toute autre appellation technique basées sur les Indices et déclinent toute responsabilité liée au négoce des produits ou services basés sur les Indices.

Avertissement de l’indice CAC 40®

Euronext Paris S.A. détient tous droits de propriété relatifs à l’Indice. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne se portent garantes, n’approuvent, ou ne sont concernées en aucune manière par l’émission et l’offre de produit. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne seront pas tenues responsables vis-à-vis des tiers en cas d’inexactitude des données sur lesquelles est basé l’Indice, de faute, d’erreur ou d’omission concernant le calcul ou la diffusion de l’Indice, ou au titre de son utilisation dans le cadre d’une émission et d’une offre. L’Indice est accessible sur le site d’Euronext (www.euronext.com), ainsi que sur différents sites d’informations financières. « CAC 40® » et « CAC® » sont des marques déposées par Euronext Paris SA, filiale d’Euronext N.V.

Avertissement de SOLACTIVE

Solactive n’offre aucune garantie ni assurance, expresse ou implicite, concernant les résultats de l’utilisation de l’Indice et/ou de la marque de l’Indice ou de la valeur de l’Indice à un moment quelconque ou en quelque autre circonstance. Solactive AG met tout en oeuvre pour garantir l’exactitude du calcul de l’Indice. Solactive AG n’est pas tenue, quelles que soient ses obligations vis-à-vis de l’Emetteur, d’informer les tiers, y compris et sans s’y limiter les investisseurs et/ou les intermédiaires financiers de l’instrument financier, de toute erreur dans l’Indice. Aucune publication de l’Indice par Solactive AG, ni son utilisation au titre de l’instrument financier dans le cadre d’une licence de l’Indice ou de la marque de l’Indice, ne constitue une recommandation de Solactive AG d’investir dans le dit instrument financier ou ne représente d’une quelconque manière une assurance ou une opinion de Solactive AG à l’égard de tout investissement dans cet instrument financier. La présente décharge de responsabilité est fournie à titre exclusivement informatif et constitue une traduction libre de la décharge de responsabilité originale prévue par Solactive AG. Elle ne saurait en aucun cas engager Solactive AG. Seule la version originale en anglais fait foi. Pour toute information sur les indices Solactive, merci de consulter le site internet http://www.solactive.com.

Avertissement de MSCI

Les indices MSCI sont la propriété exclusive de MSCI Inc. (“MSCI”). Les instruments financiers basés sur les indices MSCI  ne sont en aucune façon sponsorisés, avalisés, vendus ou promus par MSCI, ni par aucune des entités impliquées dans l’établissement des indices MSCI. Aucun acheteur, vendeur ou détenteur de ces instruments financiers, ou toute autre personne ou entité, ne doivent utiliser ou se référer à un nom commercial ou à une marque MSCI dans le but de parrainer, endosser, commercialiser ou promouvoir ces instruments financiers sans avoir contacté préalablement MSCI afin d’obtenir son autorisation. En aucun cas, toute personne ou entité ne peut prétendre à aucune affiliation avec MSCI sans l’autorisation écrite préalable de MSCI.

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Un marché incertain

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Depuis le début de cette année 2022, avec l’invasion de l’Ukraine, un retour du Covid en Chine, une hausse des taux généralisée, c’est tout l’horizon macroéconomique qui est soudainement devenu incertain ! 

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Pour cause, un recul conséquent des actions, symbolisé d’une part par la chute brutale de l’indice de référence S&P 500, et d’autre part par une baisse toute aussi conséquente du Nasdaq qui subit l’écroulement des actions technologiques et plus récemment c’est tout le secteur de la grande distribution qui décroche. Tout cela génère une crainte accrue de marché « bearish ». Ce stress permanent qui s’est emparé des marchés engendre une volatilité importante, à plus forte raison si les cours des marchés sont instables.

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Ce ralentissement, lié à la hausse spectaculaire de prix des matières premières et la fin progressive des mesures de soutien à l’économie après la crise du Covid, commence à se ressentir. Les défaillances d’entreprises sont reparties à la hausse en ce début d’année, et elles devraient se poursuivre dans les prochains mois …

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De ce fait, les investisseurs essayent de trouver des valeurs refuges sur lesquelles ils se replient telles que le dollar, la dette publique, le franc suisse, ou encore l’art.

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Rappelons tout d’abord qu’un marché « bearish » peut être une opportunité pour les investisseurs d’entrer sur le marché. Les produits structurés sont une alternative intéressante pour se protéger à la baisse sur les marchés actions. Une alternative d’investissement intéressante car ils permettent d’investir plus aisément grâce aux barrières de protection du capital. En effet, ils apportent une sécurité supplémentaire dans des contextes de hausse des taux ou d’inflation comme nous le vivons actuellement. 

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Sur un marché incertain, la solution d’un Phoenix Mémoire va permettre de garantir une protection du capital mais également du rendement grâce à « l’effet mémoire » sur les coupons et ainsi supporter plus facilement la volatilité. 

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Phoenix mémoire : le

choix de la sécurité !

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Le Phoenix est l’un des produits structurés phares, cousin de l’Autocall.

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Les produits type « Phoenix » se comportent à maturité de façon identique aux produits type « Autocall ». Différence majeure : la présence d’une barrière de coupon. Celle-ci fera bénéficier l’investisseur d’un mécanisme de versement du coupon conditionnel. À chaque date de constatation jusqu’à maturité, on compare le niveau du sous-jacent à la barrière de coupon.

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Le Phoenix Mémoire est une catégorie de produit structuré qui favorise la sécurité lorsque l’on souhaite investir dans les marchés financiers. Ce produit est de plus en plus en vogue.

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Il se distingue avec un « Coupon Mémoire » permettant à l’investisseur de récupérer les éventuels coupons non versés et mis en mémoire précédemment, uniquement si à la date de constatation le niveau du sous-jacent est supérieur ou égal à la barrière de coupons.

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Mécanisme de remboursement anticipé  

d’un produit Phoenix

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À partir de la fin de la période de « non-call » et ce lors de toutes les constatations, plusieurs scénarios sont possibles :

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Le niveau du sous-jacent est supérieur ou égal à son seuil de remboursement anticipé : Le produit est rappelé, vous récupérez votre capital investi + le coupon de la période en cours + les éventuels coupons mis en mémoire.

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Le niveau du sous-jacent est en dessous de la barrière de remboursement anticipé et connait une baisse mais son niveau reste supérieur à sa barrière de coupon : Le produit continue et vous percevez le coupon de la période en question + les éventuels coupons mis en mémoire.

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Le niveau du sous-jacent connaît une baisse et son niveau est inférieur à sa barrière de coupon : Le produit continue, l’investisseur ne perçoit pas le coupon de la période en cours. Le coupon est mis en mémoire jusqu’à la prochaine constatation où le sous-jacent sera supérieur ou égal à la barrière de coupon. Ainsi, tous les coupons précédemment mis en mémoire seront distribués.

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Exemple de produit de type « Phoenix Mémoire » :

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PHOENIX MEMOIRE ACTION BOUYGUES FÉVRIER 2020

FR0013467289

Lien de la fiche produit sur notre base de données (caractéristiques produit, analyse, suivi coupon) : 

https://www.eavest.com/produits-structures/sg-issuer-phoenix-phoenix-memoire-action-bouygues-fevrier-2020-fr0013467289

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Pourquoi investir dans un

Phoenix Mémoire ? 

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Un Phœnix Mémoire a tout d’abord pour avantage de versé à l’issue de chaque date de constatations un coupon, uniquement si à ce moment le niveau du sous-jacent est supérieur ou égale à sa barrière de coupon. 

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De plus, il offre aux investisseurs une double sécurité :  son mécanisme de « barrière de protection » assure la protection du capital jusqu’à un certain seuil de baisse du sous-jacent et son effet mémoire permet de conserver un rendement important même en cas de baisse du sous-jacent

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Les points clés à retenir

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  • Le Phoenix Mémoire garantit une protection en capital jusqu’à un seuil prédéterminé.

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  • Les Coupons sont versés périodiquement lorsque le sous-jacent est au-dessus de la barrière de coupon.

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  • Le mécanisme de l’Effet mémoire permettant de récupérer les éventuels coupons non versés précédemment, uniquement si à la date de constatation le niveau du sous-jacent est supérieur ou égal à la barrière de coupons.

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Solution d’investissement

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Pour en savoir plus sur ce type de produit rendez-vous sur la base de produit Eavest en cliquant ici

Pour plus d’information consultez le EAVESTPEDIA.

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Valérie Plagnol a été nommée le 1er novembre dernier en tant que Membre du Collège à la Commission de Régulation de l’Energie.

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Un nouveau défi d’envergure pour cette économiste de talent qui a su se distinguer tout au long de son parcours professionnel. Notamment en tant que conseil en stratégie économique auprès d’importants établissements financiers en France et à l’international, professeur associée à l’EDHEC et membre du Haut Conseil des Finances Publiques.

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Une économiste chevronnée, spécialiste de l’Asie et des Etats-Unis, dotée d’une grande expérience des crises financières, des politiques monétaires et de l’analyse des dettes souveraines.

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Cette nouvelle mission est à la hauteur de ses compétences et de ses ambitions, l’occasion de partager son expertise sur un sujet crucial qui représente un enjeu majeur pour le monde d’aujourd’hui et de demain.

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Nous en profitons pour faire un petit aparté sur les éléments en faveur d’un investissement dans les énergies.

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Suite à la guerre en Ukraine, certains scénarios économiques se dessinent. Le processus de « démondialisation » et les sanctions à l’égard de la Russie entraînent une incertitude importante sur les marchés, ainsi qu’un risque de « stagflation » en Europe. 

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Quelles sont les solutions d’investissements ? Pourquoi miser sur l’énergie ?

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L’énergie constitue encore et toujours un secteur refuge, répondant à des besoins toujours plus importants, en France, en Europe et dans le monde entier. A titre d’exemple, la volonté de décarboner le transport routier pour contribuer au déploiement de la mobilité électrique, représente aujourd’hui une priorité pour une grande partie des pays.

En Bourse, les investisseurs peuvent envisager de miser sur les actions liées à l’énergie, notamment le gaz ou le pétrole. C’est un choix opportuniste, lié à la guerre en Ukraine, qui a eu un impact majeur sur les marchés de produits de base, et en particulier celui de l’énergie.

En effet, depuis le début de l’invasion sur le territoire ukrainien par les troupes russes, le prix du baril de pétrole n’a cessé d’augmenter pour atteindre des niveaux historiques.

En plus d’une envolée des prix de l’énergie, la demande est toujours plus importante, et le conflit a mis en exergue la dépendance des pays de l’Union européenne (en particulier l’Allemagne, pour le gaz russe) aux énergies fossiles de la Russie. D’où la prise de conscience des autorités du besoin d’une mue profonde en faveur d’énergies renouvelables comme le solaire et l’hydraulique. Les pays ont ainsi dû revoir rapidement leur calendrier de transition et de substitution des combustibles fossiles.

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Un sujet fort intéressant et sur lequel il y a et aura beaucoup à faire dans le futur !

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Ainsi, nous profitons que cette thématique soit à l’honneur pour souhaiter à Valérie réussite et épanouissement dans cette nouvelle aventure et la remercions pour ses deux ans d’étroite collaboration avec Eavest, ses analyses de marchés toujours pertinentes, son regard sur l’actualité économique internationale, ainsi que ses articles thématiques dédiés et si bien illustrés que vous pouvez retrouver sur notre blog www.eavest.com

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Il y aurait tant à dire… Mais en quelques mots : merci encore Valérie pour tous ces moments d’échange et de partage

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Liste des articles rédigés par Valérie Plagnol X Eavest :

. LE RETOUR DES FANTOMES DE LA STAGFLATION

https://eavest.fr/le-retour-des-fantomes-de-la-stagflation/

. BONNES VACANCES

https://eavest.fr/bonnes-vacances/

· POURQUOI LES TAUX LONG TERME NE MONTENT-ILS TOUJOURS PAS ?

https://eavest.fr/pourquoi-les-taux-long-terme-ne-montent-ils-toujours-pas/

· LE VENT D’AMERIQUE

https://eavest.fr/le-vent-damerique/

· BILAN ECONOMIQUE 2020 : UN PEU MOINS MAUVAIS QUE SI C’ETAIT PIRE

https://eavest.fr/france-bilan-economique-2020-un-peu-moins-mauvais-que-si-cetait-pire/

· MAKE CHINA GREAT AGAIN

https://eavest.fr/produits-structures-make-china-great-again/

· JAPON : DES OPPORTUNITES A SAISIR ET A VALORISER !

https://eavest.fr/produits-structures-france-japon-des-opportunites-a-saisir-et-a-valoriser/

· SORTIR DU CONFINEMENT : UN RISQUE A COURIR DESORMAIS

https://eavest.fr/produits-structures-deconfinement-retour-vers-un-monde-plus-risque/

· INVESTIR AU TEMPS DU CORONAVIRUS

https://eavest.fr/produits-structures-investir-au-temps-du-coronavirus/

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Bilan du mois d’avril 2022 : Un marché tiraillé.

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L’annonce du mois

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Deux jours après avoir racheté le réseau social Twitter pour plus de 40 milliards de dollars, Elon Musk fait à nouveau parler de lui. Elon Musk ainsi que les personnes qui le suivent se sont alors amusés à lister les entreprises qu’il devrait racheter pour en faire ce qu’il désirait.

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Le résumé du mois

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Comme envisagé, les marchés ont été réceptifs face à la menace russe, les politiques monétaires des banques centrales, l’inflation grandissante et les confinements prolongés en Chine. Cependant, ce mois d’avril a également été rythmé par les nombreuses annonces de résultats des entreprises. 

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Ainsi, le marché a été relativement volatil en ce mois d’avril, tiraillé entre l’inflation et les bons résultats des entreprises au 1er trimestre – dont la grande majorité a fait mieux que ce qui était attendu. Petite exception pour Netflix qui a fait plonger le marché Américain ! Les résultats solides tirent les bourses en Europe et permettent de raviver l’appétit pour le risque malgré les craintes, toujours présentes sur les marchés, d’un durcissement monétaire et d’un impact économique du conflit russo-ukrainien.

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Par ailleurs, et pour bien terminer le mois, les annonces de Pékin pour soutenir son économie – et donc en corollaire l’économie mondiale – ainsi que des publications de croissance de la zone euro en ligne avec les attentes, ont redonné de l’élan au marché.

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C’est donc un peu le chaud et le froid qui ont été soufflés tout au long du mois, reflétés par les quelques séances de baisses où les -2% étaient assez facilement touchés et Wall Street qui souffre sur la fin, emporté par les valeurs technologiques. Ceci traduit une vraie fébrilité, mais pour le moment le pessimisme ne l’a pas emporté, et au contraire les marchés européens se maintiennent au regard des chiffres du mois d’avril et des opportunités d’investissements non négligeables.

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Logiquement, le mois de mai sera nettement moins rythmé par les publications des entreprises et beaucoup plus par les indicateurs macroéconomiques et particulièrement les décisions des banques centrales. 

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Les chiffres du mois

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Résultat du mois d’avril : un CAC 40 à 6533.77 points au 29/04/2022, soit une baisse de -1.89% sur le mois.

Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

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Parmi les indices sponsorisés, les valeurs sont en baisse avec une moyenne mensuelle des performances de 1.62%.

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La catégorie des indices sponsorisés « thématiques » affiche une performance moyenne mensuelle en baisse de -3.19%.

Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

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Les indices ISR sont en baisse sur le mois de mars avec une moyenne des performances à -1.50%.

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Retrouvez chaque mois l’évolution de tous les indices sur le blog EAVEST.

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Nous sommes à votre disposition pour aller plus loin dans l’analyse de ces sous-jacents et vous accompagner dans la création de vos produits sur mesure !

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Retrouvez notre analyse du mois précédent sur le lien suivant : Mars 2022 – PERFORMANCE DES INDICES POUR PRODUITS STRUCTURES.

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Les indices ici évoqués sont purement systématiques, sans aucune contribution discrétionnaire d’aucunes parties.

Les règles des indices sont accessibles au public.

Sources : Refinitiv / Investeam / Les Echos


Avertissement de STOXX

STOXX et ses Concédants ne soutiennent, ne garantissent, ne vendent ni ne promeuvent en aucune façon les valeurs ou les titres financiers ou les options ou toute autre appellation technique basées sur les Indices et déclinent toute responsabilité liée au négoce des produits ou services basés sur les Indices.

Avertissement de l’indice CAC 40®

Euronext Paris S.A. détient tous droits de propriété relatifs à l’Indice. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne se portent garantes, n’approuvent, ou ne sont concernées en aucune manière par l’émission et l’offre de produit. Euronext Paris S.A., ainsi que toute filiale directe ou indirecte, ne seront pas tenues responsables vis-à-vis des tiers en cas d’inexactitude des données sur lesquelles est basé l’Indice, de faute, d’erreur ou d’omission concernant le calcul ou la diffusion de l’Indice, ou au titre de son utilisation dans le cadre d’une émission et d’une offre. L’Indice est accessible sur le site d’Euronext (www.euronext.com), ainsi que sur différents sites d’informations financières. « CAC 40® » et « CAC® » sont des marques déposées par Euronext Paris SA, filiale d’Euronext N.V.

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Solactive n’offre aucune garantie ni assurance, expresse ou implicite, concernant les résultats de l’utilisation de l’Indice et/ou de la marque de l’Indice ou de la valeur de l’Indice à un moment quelconque ou en quelque autre circonstance. Solactive AG met tout en oeuvre pour garantir l’exactitude du calcul de l’Indice. Solactive AG n’est pas tenue, quelles que soient ses obligations vis-à-vis de l’Emetteur, d’informer les tiers, y compris et sans s’y limiter les investisseurs et/ou les intermédiaires financiers de l’instrument financier, de toute erreur dans l’Indice. Aucune publication de l’Indice par Solactive AG, ni son utilisation au titre de l’instrument financier dans le cadre d’une licence de l’Indice ou de la marque de l’Indice, ne constitue une recommandation de Solactive AG d’investir dans le dit instrument financier ou ne représente d’une quelconque manière une assurance ou une opinion de Solactive AG à l’égard de tout investissement dans cet instrument financier. La présente décharge de responsabilité est fournie à titre exclusivement informatif et constitue une traduction libre de la décharge de responsabilité originale prévue par Solactive AG. Elle ne saurait en aucun cas engager Solactive AG. Seule la version originale en anglais fait foi. Pour toute information sur les indices Solactive, merci de consulter le site internet http://www.solactive.com.

Avertissement de MSCI

Les indices MSCI sont la propriété exclusive de MSCI Inc. (“MSCI”). Les instruments financiers basés sur les indices MSCI  ne sont en aucune façon sponsorisés, avalisés, vendus ou promus par MSCI, ni par aucune des entités impliquées dans l’établissement des indices MSCI. Aucun acheteur, vendeur ou détenteur de ces instruments financiers, ou toute autre personne ou entité, ne doivent utiliser ou se référer à un nom commercial ou à une marque MSCI dans le but de parrainer, endosser, commercialiser ou promouvoir ces instruments financiers sans avoir contacté préalablement MSCI afin d’obtenir son autorisation. En aucun cas, toute personne ou entité ne peut prétendre à aucune affiliation avec MSCI sans l’autorisation écrite préalable de MSCI.

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Les termes d’inflation et de taux d’intérêt sont importants à comprendre car ils permettent une meilleure compréhension de notre environnement économique.

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L’inflation désigne la perte de valeur d’une monnaie et la hausse généralisée du niveau des prix.

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Le taux d’intérêt quant à lui est un outil permettant au prêteur de fixer le montant réel que doit rembourser l’emprunteur.

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Il est primordial de s’y intéresser car ils sont cruciaux dans la construction d’un produit structuré dans la mesure où il existe des produits structurés sur les taux d’intérêts et que l’évolution des taux change les coupons d’un structuré.

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Inflations européenne et américaine

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▶️ Comment est-elle calculée ?

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L’inflation est calculée selon un indice dont la couverture peut varier d’un pays à l’autre.

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Exemples :

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En France, elle est calculée par l’Insee via l’indice des prix à la consommation (IPC). Chaque mois, l’Insee publie un indice des prix à la consommation, lequel est utilisé pour mesurer l’inflation en France.

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Afin de mesurer l’inflation à l’échelle de la zone euro, on utilise l’Indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), calculé selon une méthodologie coordonnée permettant de comparer les niveaux d’inflation des pays compris dans l’Union monétaire (dont la France).

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Aux Etats-Unis, on utilise le Consumer Price Index (CPI), qui est l’équivalent de l’IPC.

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Cependant la méthode de calcul est la même. On va donc agréger les prix d’un grand nombre de biens et de services comme le carburant, le gaz, l’électricité ou les frais facturés par les opérateurs d’envoi d’argent à l’étranger. Cela va déterminer le prix d’un panier de biens et de services dans l’économie.

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▶️ Comment analyse t-on l’évolution de l’inflation ?

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Données : usinflationcalculator.com, basé sur le CPI
Tradingeconomics.com, en utilisant l’IPCH

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Tout d’abord on remarque une évolution graphique similaire entre les deux zones sur la période considérée (de janvier 2007 à mars 2022). Ensuite on remarque la hausse de l’inflation jusqu’à environ 4% du fait de la flambée des matières premières (minérales, agricoles et fossiles) durant la première moitié des années 2000. On observe à la suite de cela une déflation en 2008 à cause de la crise des subprimes qui a ralenti l’activité de l’économie en raison d’une crise de confiance généralisée. Pour finir une nouvelle augmentation courant 2009 du fait des injections de liquidité de la BCE et de la FED.


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Cependant, une mauvaise conjoncture économique due aux relents de 2008 toujours pas dissipés, et la baisse du prix de l’énergie (notamment du pétrole qui voit son prix divisé par deux) conduit l’inflation à diminuer d’abord en 2010, mais surtout en 2012 où elle atteint un niveau négatif. On observe un écart dans la manière de se redresser au sens où l’inflation américaine se redresse plus promptement que l’inflation européenne (1,5% de moyenne aux Etats-Unis en 2016 contre 0,2% dans la zone euro). Cela est dû à une croissance plus rapide des loyers aux Etats-Unis qu’en zone euro, d’autant plus que la part réservée aux loyers dans le CPI est plus importante que dans l’IPCH. Mais on observe tout de même une accélération concomitante de l’inflation à partir de 2016.


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Cette accélération à partir de 2016 (qui demeure plus importante aux Etats-Unis) s’explique par la hausse du carburant (+15%) et du prix du tabac (+14%). Cette hausse a rassuré dans la mesure où l’on s’inquiétait d’une inflation nulle. Le choc déflationniste dès décembre 2019 avec le début de la crise sanitaire. Ce choc combine un choc d’offre, les entreprises réduisant leurs activités, et un choc de demande avec des ménages moins enclins à consommer. Les prix baissent et n’augmentent pas car la demande ne reste pas stable et baisse dans les mêmes proportions que l’offre. On voit une explosion de l’inflation à partir de 2021.


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Depuis le début de 2021, +5 points aux Etats-Unis et +6 points dans la zone euro. Malgré les phases de décélérations et d’accélérations qui se succèdent, l’inflation continue d’augmenter si bien qu’on atteint 7% pour la zone euro et 8% aux Etats-Unis. Cette hausse historique est due aux postes d’énergie (+44% sur un an) et alimentaires (+8% sur un an), notamment à cause de la guerre en Ukraine. L’inflation est jugée trop forte par les instances (BCE et FED), qui visent plutôt une inflation aux alentours de 2%. Elles peuvent agir sur l’inflation à travers les taux directeurs.


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Pour résumer les causes historiques de l’inflation sont : les sources exogènes, les actions de la Banque Centrale, l’inflation par la demande, l’inflation par les coûts.

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Taux d’intérêt de court terme et de long

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Taux directeurs

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Les banques centrales peuvent contrôler l’inflation par le biais des taux directeurs


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Taux d’intérêt des prêts interbancaires

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Les taux d’intérêt de court terme sont les taux d’intérêt des prêts interbancaires à maturité de 3 mois de chaque devise selon les taux fixés par une sélection de banques choisies. On considère ici les devises les plus importantes (à savoir celles avec les plus gros volumes d’échanges), c’est-à-dire l’EUR, l’USD, le GBP, le JPY et le CHF.

On étudie l’Euribor 3 mois pour l’EUR, le Libor USD 3 mois pour l’USD, le Libor GBP 3 mois pour le GBP, le Tibor JPY 3 mois pour le JPY, et le Libor CHF 3 mois pour le CHF.

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▶️Comment analyse t-on l’évolution taux d’intérêt des

 prêts interbancaires?

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Chute des taux après la crise car les banques centrales se sont concertées, formant un cartel, pour faire baisser les taux interbancaires en injectant plusieurs milliards de dollars, cela conduisant les banques à se refinancer entre elles sans passer par les banques centrales. Stagnation avec des taux globalement au même niveau, mais détachement du Libor USD entre 2016 et 2020, voyons cela de plus près.


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Le Taux Libor USD passe au-dessus de 2,5% début 2019. Cela est dû à des éléments techniques tels qu’une réduction du bilan de la Fed c’est-à-dire une destruction de monnaie dépouillant en fonds disponibles les marchés monétaires, ou la diminution d’émission de dettes à court terme (T-Bills de moins d’un an) par le gouvernement américain.


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L’Euribor 3 mois (-0,551%) et le Tibor JPY (-0,09) restent globalement stables cette dernière année malgré les tensions concernant l’inflation. Cependant on observe une légère augmentation depuis le début de 2022. Le Libor GBP et le Libor USD augmentent drastiquement en 2022 (multiplication par cinq pour le Libor GBP et par trois et demi pour le Libor USD) pour faire face à l’inflation. Il y a eu arrêt d’utilisation du Libor en Suisse à partir de janvier 2022 au profit du Saron, donc une absence de données.


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Taux d’intérêt des obligations de l’État

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Les taux d’intérêts de long terme sont des emprunts d’Etat, c’est-à-dire des obligations émises par un gouvernement pour une durée supérieure à 7 ans, réalisés pour financer les besoins du pays à long terme. On considérera ici les taux souverains à 10 ans des pays de la zone euro (OAT, Bunds, BTP, ….), des Etats-Unis (T-Bond), du Japon (JBP) et du Royaume-Uni (Gilt).

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Le couple rentabilité/risque vaut aussi pour les obligations, à savoir que le placement sur les obligations est possible pour un particulier mais que des facteurs augmentent les risques liés à l’obligation, comme sa durée de vie. Toutefois, ceux-là ont un potentiel de gain élevé.

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On remarque le même recul après crise des taux long terme que pour les taux court terme, et la même pentification pour le T-Bond 10 ans que pour le Libor USD 3 mois.


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Aussi, on note une hausse des taux d’intérêt qui accompagne l’inflation en 2022. Zoomons dessus.


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On observe en effet une augmentation des taux de long terme, qui suivent l’inflation et les taux court terme à maturité 3 mois, notamment les taux souverains des pays de la zone euro qui ont pris 0,9 point de mars 2021 à avril 2022. L’accélération des taux de court terme est plus élevée que celle des taux de long terme (le Libor USD a pris 0,63 point contre 0,52 pour le T-Bond et le Libor GBP a pris 0,9 point contre 0,7 pour le Gilt) sauf pour la zone euro (où des débats relatifs à la transparence des informations données par les gouvernements existent) et le Japon qui reste hors du mouvement général.


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Les points clés à retenir

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Historiquement, l’inflation est provoquée par une cause exogène, par des initiatives des Banques Centrales, par une demande excessive ou par des coûts trop élevés pour les producteurs.

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La relation entre inflation et taux d’intérêts est que des taux faibles favorisent l’emprunt donc l’inflation, tandis que des taux élevés favorisent l’épargne donc diminuent l’inflation.

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Les taux de court terme augmentent actuellement plus vite que les taux de long terme, tandis qu’en temps normal plus l’échéance est éloignée dans le temps, plus le risque est élevé donc plus les taux augmentent. Cette tendance inhabituelle s’explique par un doute plus important concernant le futur proche (Covid, guerre en Ukraine, …)

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L’équipe EAVEST

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Bilan du mois de mars 2022 : Une clôture trimestrielle qui s’affranchit de toutes les prévisions.

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Guerre en Europe

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Le retour de la guerre sur le territoire Européen aura été le principal fil conducteur des marchés financiers en ce début d’année 2022. Entre bombardements destructeurs et pourparlers diplomatiques pour construire une paix durable, le contexte géopolitique a pris une place prépondérante dans l’appréhension  des marchés par les investisseurs. Les sanctions imposées par l’Occident ont aussi joué un rôle important dans l’évolution des cours de certaines valeurs, à l’instar du secteur de l’énergie et du secteur bancaire.

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Inflation historique

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Comment faire un bilan de ce début d’année sans parler de l’inflation ?

Des chiffres vertigineux et historiques ont rythmé l’actualité économique et financière de ces derniers mois. Le taux d’inflation dans la zone euro a battu un nouveau record en mars, à 7,5 % sur un an. En tête de liste l’incontournable secteur de l’énergie : les tarifs de celui-ci, vivifiés par le cours du pétrole, ont bondi de 44,7 % sur un an en mars, après + 32 % en février. Le secteur des matières premières a enregistré lui aussi une envolée de ses valeurs et plus particulièrement celle du blé. En conséquence, la progression des prix de l’alimentation s’est accélérée le mois dernier, à 5 %, après 4,2 % en février.

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Dilemme des Banques Centrales

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L’orientation de la politique monétaire des grandes banques centrales est un élément qui joue un rôle majeur dans les prises de position des investisseurs. Face à l’envolée de l’inflation, les banques centrales se retrouvent confrontées à une série d’objectifs qui semblent irréconciliables.  Il s’agit bien sûr de la lutte contre l’inflation qui pèse sur leur pouvoir d’achat, mais aussi, celle contre l’instabilité financière, la prévention des crises de la dette, du soutien aux créations d’emplois et à l’investissement dans la transition énergétique. Le resserrement de la politique monétaire par le biais d’une hausse des taux successive devra être inévitablement opérée en tant que principal levier de lutte contre la hausse des prix, sans pour autant avoir un impact trop brusque sur les marchés financiers. La banque centrale américaine a entamé ce mois-ci sa 1ère hausse de taux à hauteur de 0.25%.

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Prémices d’une récession

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Après avoir anticipé un éventuel cycle de stagflation sur l’économie mondial, voilà que de plus en plus d’analystes envisagent un cycle de récession dans les mois à venir. L’embargo instauré par les pays Occidentaux sur les énergies Russes pourrait impacter significativement la croissance économique de certains pays européens comme l’Allemagne. Le cap symbolique des 100$ sur le cours du baril de pétrole, franchi avec vigueur dans un premier temps, est problématique notamment pour les pays très industrialisés. Une dégradation de la conjoncture économique à court terme peut être une nouvelle fois interprétée par l’inversion de la courbe des taux. En effet, les obligations d’état américaines à court terme dépassent désormais le taux des obligations d’état à dix ans en ce mois de mars. Même si ce signal est à interpréter avec prudence, il laisse présager un cycle de récession économique  malgré la robustesse du marché du travail et la force de l’économie américaine d’après les propos de Monsieur Powell, président de la Réserve Fédérale Américaine.

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Marché des changes

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Franc suisse, dollar et yen japonais sont les grands gagnants de cette guerre sur le marché des changes. Avec leur aspect de valeur refuge, les mouvements de capitaux sur le Forex se sont dirigés vers ces devises. Ce qui se passe, c’est que les investisseurs extra-européens se désengagent massivement de tous les actifs en euros. Cela vaut pour la monnaie unique. Néanmoins l’hégémonie du dollar, monnaie de référence dans le commerce internationale, commence à s’effriter. Les sanctions contre la Russie ont eu comme conséquence une fragmentation mondiale de la monnaie. L’Etat américain mine le dollar avec l’inflation et en réduit encore la fiabilité avec les sanctions. Le cours du Rouble a lui aussi souffert en ce début d’année.

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Résultat du mois de mars : un CAC 40 à 6659.87 points au 31/03/2022, soit une hausse de +0.02%sur le mois.

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Parmi les indices sponsorisés, les valeurs sont en baisse avec une moyenne mensuelle des performances de –1.01%.

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La catégorie des indices sponsorisés « thématiques » affiche une performance moyenne mensuelle en hausse de +0.38%.

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Les indices ISR sont en baisse sur le mois de mars avec une moyenne des performances à -4.09%.

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Retrouvez notre analyse du mois précédent sur le lien suivant : Février 2022 – Performance des indices pour produits structurés.

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Commençons par cette citation, qui illustre assez bien la situation actuelle sur les marchés boursiers : « Ainsi les derniers seront premiers, et les premiers seront les derniers. » – Evangile selon Matthieu.

A l’évidence et comme lors de la pandémie, la guerre en Ukraine a permis de mettre en avant plusieurs insuffisances eu Europe, notamment militaires et a fait naître ou redynamiser des marchés inexistants ou en déclin, comme par exemple celui des abris antiatomiques.

En effet, la France se place comme le deuxième pays qui compte le plus de réacteurs nucléaires derrière les Etats-Unis, en revanche c’est le pays qui prépare le moins sa population à un incident nucléaire majeur avec un taux de protection de la population proche de 0%. En guise de comparaison, la Suisse a un taux de protection proche des 100% de la population.

Plus généralement, c’est tout le secteur de la défense qui tire son épingle du jeu en ses temps de conflits géopolitiques.

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Pourquoi investir dans la défense :

  • La guerre en Ukraine a permis d’identifier quelques faiblesses en Europe, notamment liées à la défense et à la sécurité
  • Un budget destiné à la défense en hausse depuis 2017, suite au désinvestissement massif en 2009, dû à la crise financière.
  • La prise de conscience de la part de l’Europe sur la nécessité d’accroitre ses moyens militaires face aux menaces de plus en plus nombreuses (cyberattaques, terrorisme, guerre) et a une demande accrue pour plus de sécurité.
  • L’objectif de l’OTAN d’atteindre les 2% du PIB de chaque pays membres de l’organisation consacré aux dépenses militaires.

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Conséquences de la crise ukrainienne sur les marchés

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Les dividendes de la paix déclinent …

Entre le 10 novembre 2021 – date à laquelle Washington a demandé des explications à la Russie concernant des mouvements de troupes inhabituels à la frontière ukrainienne – et ce mois de mars 2022, les principaux indices boursiers affichent pratiquement tous un repli plus ou moins marqué.

A titre d’exemple, mardi 8 mars 2022, aux Etats-Unis, le S&P 500 a perdu 3%, le Nasdaq, riche en valeurs technologiques, s’est enfoncé de 3,75%. En France, l’indice parisien a clôturé sur une baisse relativement modérée de 1,3%, après avoir perdu près de 5% au pire de la séance. L’indice VIX, a fini par décaler fortement à la hausse, pour atteindre plus de 36 points, un niveau proche du pic atteint en octobre 2020, en pleine crise du covid 19.

Face à cette dégradation quasi généralisée des marchés, également affectés par la vague du variant Omicron, les entreprises spécialisées dans la défense ont dans le même temps surperformé. Ci-dessous, un tableau qui illustre la performance dite « year to date » (performance calculée entre le 31/12/2021 et le 18/03/2022), des entreprises spécialisées dans la défense.

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… Pour laisser la place à de nouvelles opportunités

Dans un monde de plus en plus numérisé et vulnérable aux cyberattaques, le besoin en cyber-défenseurs est énorme en France comme dans le reste du monde et la guerre russo-ukrainienne ne fait que confirmer la pénurie de compétences.

De plus, l’environnement de menaces accrues a permis d’exercer une pression à la hausse sur les perspectives de dépenses de défense des membres de l’OTAN. Cette situation profite clairement aux fournisseurs de défense européens et américains.

En effet, plusieurs pays européens ont déjà exprimé leur souhait d’investir davantage dans la défense. A titre d’exemple, le 11 février, la Finlande a scellé l’achat de 64 avions de combat F-35 au spécialiste de l’armement américain Lockheed Martin. Montant de la transaction : 9,4 milliards de dollars. – Nous pouvons également citer le président français, Emmanuel Macron, « Notre défense européenne doit franchir une nouvelle étape, je réunirai les 10 et 11 mars prochains à Versailles les chefs d’Etat et de gouvernement européens ». – L’Allemagne a débloqué des budgets majeurs pour moderniser un appareil militaire obsolète. La Suède, le Danemark, l’Autriche suivent le pas.

Tous agissent dans un même but : rattraper le temps perdu et atteindre d’ici quelques années l’objectif de l’Otan de consacrer 2% du PIB de chaque états membres de l’organisation, aux dépenses militaires.

Ainsi, selon l’étude « Perspectives de l’industrie aérospatiale et de la défense 2022» du cabinet international Deloitte, les dépenses militaires mondiales ont atteint 1980 milliards de dollars en 2020. Elles devraient augmenter d’environ 2,5% cette année.

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Thales : nouvelle valeur défensive.

Longtemps délaissées en Bourse sur fond de montée en puissance de la gestion des actions ESG (environnement, social et gouvernance), les valeurs les plus exposées à la défense ont fait l’objet d’un brutal retour, avec la guerre en Ukraine. Le titre Thales s’est ainsi envolé de 53% en l’espace d’à peine trois semaines. L’entreprise française est spécialisé dans l’aérospatiale, la défense, la sécurité et le transport terrestre.

En effet, tout d’abord sur une dynamique haussière à l’ouverture de la Bourse de Paris du lundi 28 février, Thales s’apprécie de 13% et se hisse à la première place du classement des plus fortes hausses du SRD, devant Dassault Aviation (+10%), le constructeur des avions de combat Rafale.

L’activité a été portée par la division défense et sécurité qui représente 53% des ventes totales du groupe Thales, qui reste la plus dynamique et la plus profitable de ses branches.

Aussi, JP Morgan anticipe désormais un taux de croissance moyen de 8% par an pour les ventes de Thales au cours des 4 prochaines années, contre 4% auparavant.

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La prise de conscience.

Le désinvestissement massif dans la défense après la chute du Mur, les fameux « dividendes de la paix », ont fait des ravages sur l’outil de défense.

Malgré une remontée en puissance du budget militaire depuis 2017 de l’ensemble des états de l’OTAN, les forces Européennes apparaissent insuffisamment armées face à la menace de conflits de haute intensité, comme en Ukraine.

Ci-dessous, les graphiques nous illustrent bien cette tendance : on observe un recul de 15% sur l’ensemble du budget défense entre 2009 et 2016 suite à la crise des « subprimes » de 2008-2009.

Puis, au vu d’une situation tendue en Asie, et au Moyen-Orient, nous observons une prise de conscience à partir de 2017. Ainsi, nous constatons une croissance positive de la moyenne de la part du PIB par pays consacrée au budget défense (+26%), qui va retrouver son niveau d’avant la crise financière à partir de 2019.

Bien qu’insuffisant, ce chiffre traduit tout de même une motivation à investir davantage dans la défense et les technologies innovantes.

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L’Europe se mobilise

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Les 27 pays de l’Union Européenne se réunissaient les jeudi 10 mars et vendredi 11 mars, pour réfléchir et agir face à la guerre en cours en Ukraine et à ses conséquences pour l’Union européenne, sur le plan économique, énergétique ou encore sécuritaire et élaborer une stratégie commune.

Incontestablement, la guerre va coûter cher aux européens, tant dans le soutien économique des ménages, que dans les dépenses liées à l’accueil des nombreux réfugiés ukrainiens, les conséquences dues au choc énergétique ou encore la nécessité d’accroitre davantage le budget de défense.

En effet, l’agressivité de Vladimir Poutine oblige les européens à accroitre leur budget de défense. Les états membres de l’OTAN dépense en moyenne 1,82% de leur PIB dans l’armée. Ce chiffre varie en fonction des pays (voir tableau ci-dessus).  Le sommet entre les chefs des états européens, devrait inciter à remonter ce chiffre à 2% (tel est l’objectif de l’OTAN).  

Depuis le réveil de certains pays européens comme l’Allemagne sur leur l’insuffisance militaire, les annonces d’envois d’armes à l’Ukraine à et de déblocages de fonds se sont multipliées.

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Conclusion :

« Il y a un énorme rattrapage capacitaire à effectuer. Il faut à la fois compenser les années de désinvestissement, et préparer l’avenir. », estime Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation.

A priori, si l’issue politique du conflit qui oppose la Russie à l’Ukraine est aujourd’hui plus qu’incertaine, ses vainqueurs économiques semblent déjà tout désignés.

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Derrière cette abréviation se cache le Synthetic Risk and Reward Indicator ou indicateur synthétique de risque et de rendement.

Cet indicateur synthétique permet à un investisseur financier de comparer différents produits d’investissement rapidement.

Le SRRI sert à évaluer le profil de risque d’un placement.

C’est une référence dans le domaine des Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM) ou Société Civile de Placement Immobilier (SCPI) par exemple.

Depuis 2011, il apparaît dans le Document d’Information Clé Investisseur (DICI), remis à chaque client lors d’une proposition d’investissement.

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👉 À quoi sert-il ?

📍 Permettre de comparer les risques entre différents placements parfois de natures différentes, grâce à une échelle de valeur unique.

📍 Vérifier qu’un unvestissement conseillé par un professionnel corresponde bien au profil de risque du client.

Tout professionnel doit s’assurer de l’adéquation entre l’investissement conseillé et la tolérance au risque du client.

Le SRRI est donc un indicateur clé.

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👉 Comment est-il calculé ?

Le calcul s’etablit en prenant des intervalles hebdomadaires (ensuite annualisés) de la volatilité historique sur 5 ans de l’investissement.

Pour simplifier, la volatilité est la mesure de l’amplitude (écart-type) des performances par rapport à la moyenne.

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👉 Exemple :

Prenons un actif avec une performance annuelle moyenne de 5% et une volatilité historique de 10%.

Une volatilité de 10% signifie que le rendement de cet actif s’écarte, en moyenne, de 10% de son rendement moyen.

Dans 68% des cas, la performance annuelle sera comprise entre sa performance annuelle moyenne plus ou moins sa volatilité.

Dans notre exemple, on peut s’attendre à ce que, dans 68% des cas, d’une année sur l’autre, le rendement soit compris entre -5% et +15%.

Dans 95% des cas, la performance annuelle sera comprise entre sa performance annuelle moyenne plus ou moins deux fois sa volatilité.

Dans notre exemple, on peut s’attendre à ce que, dans 95% des cas, d’une année sur l’autre, le rendement soit compris entre -15% et +25%.

Ainsi, plus la volatilité est élevée, plus l’amplitude des performances est grande et plus le risque pris est important.

C’est cette amplitude de variations que mesure le SRRI.

Si l’investissement n’a pas 5 ans d’historique, une reconstitution est faite avec un indice comparable.

La volatilité est évolutive donc le SRRI doit être régulièrement mis à jour.

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👉 Comment se lit-il ?

Comme une échelle graduée de 1 à 7, de la volatilité la plus faible à la volatilité la plus élevée.

Un SRRI 4 correspond par exemple à une volatilité supérieure à 5% et inférieure à 10%.

Avec un SRRI 7, la volatilité dépasse les 25%.

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Bonjour,

Bilan du mois de février : Les tensions géopolitiques inquiètent les acteurs du marché

Ce mois de février court mais intense, se clôture par une crise géopolitique majeure aux portes de l’Europe, une tendance inflationniste mondiale et haussière, un baril de pétrole qui atteint un prix record, et une importante volatilité sur les marchés boursiers.

Alors que les combats en Ukraine continuent de s’intensifier, l’Europe se trouve dans une position très délicate tant sur le plan économique que politique. Les dirigeants Européens et mondiaux ont pour la plupart apporté leur soutien à l’Ukraine. De nombreuses mesures ont été prises à l’égard de la Russie afin d’amorcer un désengagement militaire. Dans un premier temps, l’objectif était de faire pression sur le gouvernement Russe et des mesures ciblées contre les oligarques ont été instaurées. Compte tenu de l’inefficacité de ces sanctions, des choix plus drastiques ont été mis en place. Le gel des réserves détenues par la Banque centrale russe à l’étranger et la suspension du système de paiement international Swift de plusieurs banques du pays en sont l’exemple.

Ce contexte géopolitique ne manque pas de causer une grande incertitude sur les marchés. Face à cela, certaines valeurs caractérisées comme « refuge » tirent naturellement leurs épingles du jeu. Les matières premières ont majoritairement vu leur cours s’envoler ce mois-ci. L’or noir a dépassé le seuil symbolique des 100 $ et continue de s’établir autour de ce niveau. Cette envolée significative s’explique notamment par une présence massive de ressources naturelles et énergétiques sur le sol Russe. En effet, la Russie produit actuellement 10% du pétrole consommé dans le monde et fournit 40% du gaz utilisé en Europe.

Sur le plan monétaire, le rouble subit une dévalorisation historique de -24.12% face à l’euro. Les craintes d’une flambée de l’inflation et d’une récession économique planent sur l’économie Russe. Outre-Atlantique, la volonté d’un resserrement de la politique monétaire de la Réserve Fédéral semble être passée au second plan. La priorité actuelle des organisations financières et monétaires est de permettre au gouvernement Ukrainien de bénéficier de financement afin de lutter contre l’invasion Russe.

Enfin, l’inflation qui fragilise les marchés depuis le début de l’année, persiste. L’inflation totale en zone euro a battu un nouveau record à +5,1% en glissement annuel. Assez largement à cause des prix de l’énergie mais pas seulement. Ainsi, même si l’énergie demeure le principal contributeur (hausse de 28,8 %), il est suivi des services (2,3 %); aliments, alcool et tabac (3,5 %); et les biens industriels non énergétiques (2,1 %). Hors énergie, l’inflation s’établit à 2,5%.

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Résultat du mois de février : un CAC 40 à 6658.83 points au 28.02.2022, soit une baisse de -4.86%sur le mois.

Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

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Parmi les indices sponsorisés, les valeurs sont en baisse avec une moyenne mensuelle des performances de –4.98%.

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La catégorie des indices sponsorisés « thématiques » affiche elle aussi une performance moyenne mensuelle en légère baisse de -5.07%.

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Les indices ISR sont également en baisse sur le mois de janvier avec une moyenne des performances à -5.05%.

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Alors que les perspectives des investisseurs pour 2022 s’avéraient déjà « mesurées », le conflit Russo-Ukrainien rajoute de l’incertitude notamment sur le marché actions. Des mouvements de capitaux significatifs ont été observé ce mois-ci avec une rotation de secteur et une diminution de l’exposition aux actifs dit risqués.

Dans ce contexte de marché globalement baissier, de nombreuses opportunités d’achats peuvent se présenter aux investisseurs.

Nous sommes à votre disposition pour aller plus loin dans l’analyse de ces sous-jacents et vous accompagner dans la création de vos produits sur mesure !

Retrouvez notre analyse du mois précédent sur le lien suivant : Janvier 2022 – Performance des indices pour produits structurés.

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L’équipe EAVEST

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Les indices ici évoqués sont purement systématiques, sans aucune contribution discrétionnaire d’aucunes parties.

Les règles des indices sont accessibles au public.

Sources : Refinitiv / Investeam / Les Echos


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Débrief de la semaine du 21 au 25 février 2022.

Les indices à suivre :

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Notre base de données :

  • 7 produits rappelés avec une moyenne de 5.68% de rendement annuel.
  • Venez découvrir les 14 nouveaux produits sur la base produits

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Actualité :

Europe

Troisième semaine de repli pour le marché parisien avec un CAC40 qui perd 2,56% à 6.752 points vendredi soir. Le marché a fortement réagi le premier jour de l’attaque militaire de la Russie en Ukraine. Un décrochage légèrement effacé dès le lendemain sur des achats à bon compte et des sanctions visant l’économie russe jugée pour le moment assez légère.

Les nombreuses publications sont passées au second plan au vu du contexte géopolitique actuel. Certaines entreprises telles que Casino, Valeo, Fnac, Darty ont déçu. Casino a perdu 19.3% cette semaine dû à ses dettes qui ont encore augmenté en 2021. Vallourec, Saint-Gobain, Ipsos, Scor, Stellantis ou bien encore Worldline ont, elles, affiché de bons résultats.

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USA

Le conflit entre la Russie et l’Ukraine pourrait remettre en question le calendrier de resserrement monétaire des grandes Banques centrales, Christine Lagarde. La patronne de l’institution européenne, a affirmé ce vendredi que la BCE fera tout ce qui est en son pouvoir pour préserver la stabilité des prix et le système financier de la zone euro.

Le prix des matières premières a également fortement augmenté. Le baril de pétrole est passé au-dessus du seuil de 100$ en raison des tensions entre la Russie et l’Ukraine, les agents redoutant que les flux de pétrole et de gaz en provenance de Russie soient perturbés.

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SOURCES : Reuters/ Bloomberg/Investing /Boursorama/JP Morgan/Morgan Stanley/Bourse Direct

Une synthèse de la situation et une comparaison avec les conflits du passé.

Que se passe-t-il entre l’Ukraine et la Russie ?

Pendant que les Etats Unis étaient préoccupés par le retrait de leurs troupes en Afghanistan et leurs relations étriquées avec la Chine, que la France était absorbée par les élections présidentielles et que l’Allemagne tentait de s’adapter avec son nouveau chancelier, Olaf Scholz ; la Russie a décidé d’imposer aux membres de l’OTAN la signature d’un document  garantissant que l’Ukraine ne fasse jamais partie de l’organisation politico-militaire, tout en menaçant d’attaquer l’Ukraine en cas de refus.

Ainsi, depuis quelques mois, la Russie a déployé ses troupes à la frontière ukrainienne et a considérablement augmenté ses stocks de matériels de guerre. Depuis l’hiver 2022 la situation s’est intensifiée et plusieurs pays occidentaux ont demandé à leurs expatriés et représentants de quitter l’Ukraine.

Lundi 21 février, le président russe a finalement reconnu l’indépendance des deux républiques pro russe contrôlées par les séparatistes du Donbass. Cette atteinte manifeste à la souveraineté de l’Ukraine a enterré les espoirs de règlement de la crise et sonné le glas des accords de Minsk de juin 2014. Par la suite, la rencontre entre Joe Biden, président des Etats Unis et Vladimir Poutine a été annulée.

Dans la nuit du 23 au 24 février, le monde apprenait ainsi l’invasion massive de l’Ukraine avec des attaques simultanées sur trois fronts. Vladimir Poutine ayant pour volonté d’asservir une Ukraine déjà fragilisée.

Une guerre à armes inégales

L’armée ukrainienne s’est considérablement étoffée depuis une dizaine d’années suite à l’annexion de la Crimée par la Russie, elle reste cependant bien en deçà de  celle de la Russie – considérée comme la deuxième force mondiale.

A ce stade, on récence ainsi 205 000 hommes mobilisés côté Ukrainien

Les forces armées ukrainiennes ont annoncé un plan de mobilisation des réservistes âgés de 18 à 60 ans – soit environ 200 000 hommes s’ajoutant aux forces armées régulières et un nombre indéterminé de membres des forces de défense territoriales.

Face à l’Ukraine, la Russie, qui est considérée comme l’une des plus grandes puissances militaires du monde – avec plus de 900 000 personnes servant son armée pour défendre les frontières du pays. On estime que la Russie possède la deuxième armée la plus puissante du monde, derrière les États-Unis.

L’armée de l’air pourra également appuyer Moscou dans ses éventuelles opérations au sol. Si l’Ukraine n’est pas totalement démunie dans les airs, son voisin belliqueux dispose donc là d’une puissance de feu infiniment plus importante.

Selon les chiffres du « Air Forces 2022 Almanac » de Flight Radar, l’armée de l’air ukrainienne compte 69 chasseurs en activité, ces aéronefs sont cependant vieillissants, hérités en 1991 lors du démembrement de l’ex-URSS. Alors que la Russie, elle, peut compter sur une force de plus de 1.000 chasseurs, dont la plupart de nouvelle génération. Également viennent en soutien des missiles antiaérien dotés d’une portée de plus de 400 kilomètres, et postés en Biélorussie.

Compte-tenus de ces éléments, l’Ukraine perdrait la supériorité aérienne au-dessus de son territoire en quelques heures seulement…

Economiquement parlant, le PIB de la Russie en 2021 est de 1 584 milliards $ et se positionne à la 11e place dans le classement mondial des pays qui produisent le plus de richesses. En comparaison, le PIB de l’Ukraine en 2020 n’était que de 155,58 milliards de dollars.

Petit rappel sur l’OTAN

L’ OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord) est une alliance politique et militaire internationale formée en 1949 et composée à ce jour de 30 États membres d’Europe et d’ Amérique du Nord. Les missions de l’OTAN comprennent la prévention des conflits et la gestion des crises, la non-prolifération des armes et la lutte contre le terrorisme.

En 1994, la Russie a adhéré au programme du Partenariat pour la paix et, depuis lors, l’OTAN et la Russie ont signé plusieurs accords de coopération importants. Depuis, les évènements de 2014, l’OTAN a décidé à l’unanimité de suspendre la coopération avec la Fédération de Russie.

Que s’est-il passé en 2014 ?

Lorsque les ukrainiens ont renversé leur président pro-russe au début de 2014, la Russie a annexé la péninsule de Crimée, au sud de l’Ukraine. Il a également soutenu les séparatistes pro-russes qui ont pris le contrôle de larges pans à l’est de l’Ukraine.

L’OTAN n’est pas intervenue, mais elle a répondu en plaçant pour la première fois des troupes dans plusieurs pays d’Europe de l’Est.

Quels ont été les conséquences des évènements de 2014 sur les marchés financiers ?

« Les marchés dans le rouge face à la dégradation de la crise ukrainienne », voici un exemple de ce que nous pouvions lire dans la presse le 03/03/2014. En effet, à ce jour la bourse de paris cédait de 2,66%, le Dow Jones 0,94% et le Nasdaq 0,72%. Ces reculs étaient toutefois modérés par rapport à la chute de la Bourse de Moscou qui avait reculé de plus de 10%. (Micex : -10,79% / RTS : -12,01%).

Le rouble se dévalorisait et la banque centrale russe avait en effet dû relever ses taux d’intérêt à 7 %  pour soutenir sa monnaie…

Comment les marchés ont-ils rebondi ?

En étudiant cette crise géopolitique, on observe que les marchés actions étaient sous pression dans un premier temps, lorsque les incertitudes prévalaient. Puis, quand un nouvel équilibre fut entrevu, la tendance fut à la stabilisation puis à la remontée. Ainsi, 6 mois après le déclenchement du conflit, les marchés actions étaient à des niveaux plus élevés qu’avant le conflit.

La Russie à l’époque s’était servie du soutien des grandes entreprises, recapitalisation des banques, financement public de grands chantiers et de travaux d’infrastructure, pour faire face à la crise.

De plus, les marchés européens, après avoir cédé à la panique, étaient rapidement remontés.

Quel est le problème actuel de la Russie avec l’Otan et l’Ukraine ?

L’Ukraine est une ancienne république soviétique limitrophe de la Russie et de l’UE.

Ce n’est pas un membre de l’OTAN, mais c’est un « pays partenaire » – cela signifie qu’il pourrait être autorisé à rejoindre l’alliance dans le futur.

La Russie veut des assurances des puissances occidentales que cela n’arrivera jamais – ce que l’Occident n’est pas prêt à offrir.

L’Ukraine a une grande population de Russes de souche et des liens sociaux et culturels étroits avec la Russie. Stratégiquement, le Kremlin y voit l’arrière-cour de la Russie.

De plus, la Russie demande l’arrêt des activités militaires exercées en Europe de l’Est depuis 2014.

Que va faire l’OTAN ? 

Face à la violation du droit international et à la pulvérisation des accords de Minsk de 2014-2015, les Occidentaux avancent à tâtons. D’une part, les dirigeants de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan) ont été clairs : ils n’enverront pas de soldats faire la guerre sur le sol de l’Ukraine, qui n’en est pas membre. Il leur reste donc un autre levier de réaction, celui des sanctions et plus précisément, promettent d’imposer des sanctions économiques et financières « massives ».

Ce à quoi le président russe a répondu par la mise en alerte de sa force de dissuasion : « Aujourd’hui, la Russie a suffisamment de ressources pour préserver le système financier à la lumière des sanctions et des menaces externes ». De plus, Le président russe s’est adressé à ceux « qui tenteraient d’interférer » avec eux. Il a averti que « la réponse de la Russie sera immédiate et conduira à des conséquences que vous n’avez encore jamais connues ».

Du côté américain, le président Biden a déclaré qu’il y avait une solidarité totale de tous les dirigeants européens envers l’Ukraine.

Réactions des marchés en 2022 :

Comme nous pouvons remarquer sur ce graphique, Les Bourses européennes chutent lourdement après l’attaque sur l’Ukraine. Les entreprises présentes en Russie s’écroulent. Renault, présent via sa filiale Avtovaz, perd 7%. Société Générale, présent via Rosbank, perdait 6%.

Paris dégringole de 3,99%, Francfort de 4,32%, Londres de 2,5%. L’Eurostoxx 50, indice européen de référence, chutait de 3,14%. La Bourse de Moscou plonge même de plus de 30%.

Le baril de pétrole Brent de la mer du Nord a dépassé les 100 dollars pour la première fois depuis 2014, l’offensive russe en Ukraine suscitant des inquiétudes sur l’éventualité d’une guerre en Europe et ses conséquences en matière d’approvisionnement énergétique mondial.

Le rouble est tombé en début de matinée à un plus bas historique à 90 roubles pour un dollar.

Les actions européennes et plus précisément les actifs à risques devraient sous-performer par rapport à celles américaines et asiatiques. L’Europe est en effet bien plus exposée que d’autres régions à la Russie, notamment via son approvisionnement en gaz et en blé. A contrario, certains actifs refuges ont mieux performé, ce qui est typiquement le cas lorsqu’un conflit se produit, mais dans une proportion modérée : l’or a augmenté d’environ 2%.

Pour finir, un petit récapitulatif en chiffres :  

A propos des forces militaires en Europe et aux Etats Unis : 

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Proposition d’investissement :

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https://www.eavest.com/produits-structures/pages/1/filter?fm=AUTOCALL&st=&fr=&pr=&cp=&ev=true

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Pour en savoir plus sur ce type de produit rendez-vous sur la base produit Eavest en cliquant ici

Retrouvez le calcul des performances des indices les plus utilisés pour les produits structurés :

Février 2022 – Performance des indices pour produits structurés | Produits structurés et alternatifs (eavest.fr)

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Le Covid reflue, l’inflation afflue…

Alors que depuis les années 1990 et les débuts de la mondialisation, elle n’a cessé de décroître, la pandémie est venue changer la donne et faire flamber les prix. Augmentation de 41% du coût du gaz ou 21% celui du carburant, nombreux sont les exemples pour caractériser l’impact de l’inflation sur notre quotidien.

Dans ce contexte historique, personne n’est épargné et ces chiffres peuvent témoigner d’une inflation mondiale. En effet, Entre les mois de juillet et de novembre, l’inflation en France n’a cessé d’augmenter, passant de 1,5 % sur un an à 3,4 %. L’inflation totale en zone euro a battu un nouveau record à +5,1% en glissement annuel. Assez largement à cause des prix de l’énergie mais pas seulement. Tous les secteurs sont touchés du prix de l’énergie aux produits de première nécessité jusqu’aux produits électroniques.


– Aux états unis, la situation est tout aussi préoccupante avec un chiffre record : +7,5%. La situation Américaine est ainsi jugée « intolérable » par de nombreux économistes.


– En Russie, où Vladimir Poutine fait craindre la possible invasion de l’Ukraine, le pays est victime d’une importante tendance inflationniste, qui a atteint +8,7% entre janvier 2021 et janvier 2022.


– Enfin, chez la deuxième puissance mondiale, l’inflation reste plus modérée. Effectivement, en chine, les prix à la consommation ont augmenté de seulement 0,9%.

Quelles en sont les raisons ?

Il existe trois principales raisons qui peuvent expliquer une tendance inflationniste : l’inflation par la monnaie, par la demande ou par les coûts.
Actuellement, les ministres des Finances estiment que les taux d’inflation sont élevés dans de nombreux pays, en raison des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement, d’inadéquations entre l’offre et la demande et de la hausse des prix de l’énergie.


Quelles en sont les conséquences ?

Au-delà de la baisse de pouvoir d’achat, la première conséquence est le creusement des inégalités. En effet, tous les agents économiques ne peuvent pas faire évoluer leurs revenus à la même vitesse que l’inflation. Celle-ci va être favorable aux emprunteurs et aux titulaires de revenus flexibles, mais elle pénalise les épargnants, les créanciers.

En France, cette période d’inflation rend l’avenir incertain et complique la croissance économique du pays. En effet, l’état qui tente par tous les moyens de rassurer et de contenir les prix de l’énergie, doit également faire face aux conséquences économiques de la crise sanitaire et du « quoi qu’il en coûte ».


Enfin, les marchés boursiers restent très vulnérables face aux intentions de la Fed et des autres banques centrales en matière monétaire. L’incertitude accrue sur les perspectives d’inflation implique que la Banque centrale européenne garde toutes ses options ouvertes, en particulier sur les futures hausses de taux d’intérêts.


L’augmentation de ce taux directeur va provoquer mécaniquement une hausse des taux d’intérêts pour les crédits – que ce soient les emprunts que font les états, les emprunts que font les sociétés ou les crédits des particuliers.


Cette hausse du taux de la BCE risque ainsi d’avoir un impact sur la consommation, principal moteur de la « croissance » en France, en ralentissant la demande pour rétablir un point d’équilibre avec l’offre et atteindre l’objectif des 2% d’inflation.


Également, le remboursement de la dette publique est rendu plus cher, et pour les entreprises, le crédit sera moins abondant et cela aura un effet mécanique sur l’investissement.


Outre l’impact des banques centrales dans le maintien de l’inflation, les gouvernements aussi s’investissent. En France, le « chèque inflation » de 100€ distribué par l’état permet en partie de protéger le pouvoir d’achat des français, réduire la pression sur les salaires et « in fine » réduire l’inflation. De plus, à l’heure de la présidentielle 2022, nous pouvons assister à une vague massive et dynamique de propositions visant à lutter contre l’inflation. Par ailleurs, tous les candidats s’accordent sur un point concernant l’inflation : la hausse des salaires moyens. Reste à savoir qui sortira vainqueur.


Pour conclure, avec la reprise de l’économie et de la consommation, la hausse des coûts de l’énergie, des matières premières et des transports, les répercussions sur les produits finis comme les vêtements semblent aujourd’hui incontournables. L’inflation est bel et bien installée. Ainsi, il en revient de nous poser la question de la durabilité de l’inflation, de ses conséquences financières et notre capacité à faire face à cette nouvelle « épidémie » alors que le monde sort à peine la crise du COVID-19.


Qu’en pensez-vous ? pourrions-nous « vivre » avec l’inflation comme nous devrions « vivre » avec le COVID-19 ?

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Débrief de la semaine du 14 au 18 février 2022.

Les indices à suivre :

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  • 6 produits rappelés avec une moyenne de 6.42% de rendement annuel.
  • Venez découvrir les 11 nouveaux produits sur la base produits

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Actualité :

Europe

Deuxième semaine de repli pour le marché parisien avec un CAC40 qui cède 1,17% à 6.930 points vendredi soir. Un recul néanmoins limité compte tenu d’une tension toujours très forte en Ukraine et des craintes d’une invasion russe, malgré les démentis de Vladimir Poutine. L’espoir d’une issue diplomatique à la crise a empêché une baisse plus prononcée des marchés alors que le département d’Etat américain a annoncé que le chef de la diplomatie US, Antony Blinken, avait accepté une invitation à rencontrer la semaine prochaine son homologue russe, Sergueï Lavrov, à condition que la Russie n’envahisse pas l’Ukraine.

Les publications se sont par ailleurs poursuivies à un rythme soutenu avec, dans l’ensemble, des résultats solides à l’image de ceux de Kering, Klépierre, Nexans ou encore Carrefour. Hermès, qui peine à répondre à la demande pour ce produit, a en revanche été sanctionné tout comme Capgemini qui a des difficultés pour conserver ses talents. La confirmation de Sophie Bellon, fille du fondateur de Sodexo, à la direction générale de l’entreprise a également été peu appréciée par les investisseurs.

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USA

En dehors du conflit opposant la Russie et l’Ukraine les investisseurs spéculent toujours sur la calendrier de resserrement monétaire de la Fed alors que James Bullard, le président de la Fed de St. Louis, s’est de nouveau dit favorable à une hausse de taux de 100 points de base d’ici juillet pour endiguer l’inflation. Son homologue de Cleveland, Loretta Mester, a jugé que le rythme des hausses devrait être plus rapide que lors des précédents cycles de resserrement monétaire.

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Ce document est conçu exclusivement à des fins d’information. EAVEST décline toute responsabilité en cas d’altération, déformation ou falsification dont ce document pourrait faire l’objet. Toute modification, utilisation ou diffusion non autorisée, en tout ou partie de quelque manière que ce soit est interdite. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures. Les informations contenues dans cette publication sont basées sur des sources que nous considérons fiables, mais nous ne garantissons pas qu’elles soient exactes, complètes, valides ou à propos. Le support non contractuel ne constitue en aucun cas une recommandation, une sollicitation d’offre, ou une offre d’achat, de vente ou d’arbitrage, et ne doit en aucun cas être interprété comme tel.

SOURCES : Reuters/ Bloomberg/Investing /Boursorama/JP Morgan/Morgan Stanley/Bourse Direct

Débrief de la semaine du 7 au 11 février 2022.

Les indices à suivre :

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  • 5 produits rappelés avec une moyenne de 6.03% de rendement annuel.
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Actualité :

Europe

Malgré une séance assez tendue ce vendredi, le marché parisien parvient à terminer sur un petit gain hebdomadaire de 0,87% (7.012 pts) et met ainsi fin à quatre semaines de consolidation. Publications d’entreprises, vives tensions géopolitiques autour de l’Ukraine et Banques centrales ont encore une fois occupé le devant de l’actualité.

La Russie a envoyé, mardi 15 février, les premiers signaux d’une détente dans la crise autour de l’Ukraine qui dure depuis la fin de l’année 2021. Des forces russes déployées depuis des semaines près de la frontière ukrainienne ont commencé à retourner dans leurs garnisons respectives, a annoncé Mascou. Alors que Vladimir Poutine a assuré vouloir poursuivre les négociations avec les Occidentaux, Paris a dit attendre « des actes ».

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USA

Dès mercredi, la Maison Blanche avait laissé entendre que les chiffres de l’inflation seraient encore mauvais en janvier. Il faut remonter à février 1982 pour retrouver une inflation annuelle aussi élevée. selon l’indice des prix à la consommation (CPI) publié jeudi par le département du travail. Sur un an, les prix de l’énergie ont augmenté de 27%, et ceux de l’alimentation ont grimpé de 7%. 

La hausse des prix à la consommation sur un mois est de 0,6%, comme en décembre, dont les données ont néanmoins été révisées en légère hausse. Le ministère attribue cette nouvelle accélération notamment aux prix de l’alimentation, de l’électricité et du logement.

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SOURCES : Reuters/ Bloomberg/Investing /Boursorama/JP Morgan/Morgan Stanley/Bourse Direct

Débrief de la semaine du 31 au 4 février 2022.

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  • 4 produits rappelés avec une moyenne de 5.14% de rendement annuel.
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Actualité :

Europe

Au terme d’une semaine mouvementée, le marché parisien parvient à limiter la casse. Sur cinq séances, le CAC40 cède 0,21% à 6.951 points. Il aligne néanmoins une quatrième semaine de baisse… Entre les publications des grands groupes de la tech aux Etats-Unis. la Banque centrale européenne. les vives tensions géopolitiques en Ukraine, l’affaire Orpea ou le début de la saison des trimestriels en France, l’actualité a été très dense.

A l’issue de sa réunion jeudi, la BCE n’a pas modifié sa politique monétaire. Christine Lagarde a reconnu que l’inflation était supérieure à ses objectifs, et elle n’a plus répété qu’il était « hautement improbable » que la BCE relève ses taux directeurs cette année, de quoi provoquer une envolée des taux obligataires même si la dirigeante a exclu toute décision précipitée.

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USA

Côté géopolitique, les tensions restent très vives entre Moscou, Washington, Bruxelles et Kiev. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a déclaré : « tous les éléments sont réunis pour qu’il y ait une intervention russe en Ukraine ». Le Président français Emmanuel Macron se rendra lundi en Russie et mardi en Ukraine, où il rencontrera Vladimir Poutine et Volodimir Zelensky. L’Ukraine affirme que Moscou a massé quelque 115.000 soldats près de ses frontières et craint un conflit armé sur son sol alors que la Russie accuse les Etats-Unis d’enflammer une situation déjà tendue en envoyant près de 3.000 soldats supplémentaires en Europe de l’Est.

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SOURCES : Reuters/ Bloomberg/Investing /Boursorama/JP Morgan/Morgan Stanley/Bourse Direct

Bonjour,

Bilan du mois de janvier : retour de la volatilité sur les marchés actions

Une réunion de la FED survenue la semaine dernière a clairement ouvert la voie à un cycle de hausse des taux, plusieurs responsables de la Réserve fédérale américaine se sont exprimés lundi en public, confirmant que le premier tour de vis interviendra en mars. Le président de la Fed d’Atlanta, Raphael Bostic, n’a pas écarté la possibilité d’un geste fort, avec une hausse d’un demi-point (et non d’un quart de point) dès la réunion de la mi-mars.

Pour sa part, la Banque Centrale Européenne ne devrait pas initier un resserrement monétaire avant fin 2023, voire 2024. Compte tenu de la normalisation de la politique monétaire et de la réduction des dépenses budgétaires, la marge d’erreur est réduite. Mais les marchés financiers anticiperont ces risques d’autant plus que la composition du Conseil de la Fed va changer en profondeur. Enfin, les taux américains devraient atteindre un pic en 2024. Nous nous dirigeons vers un régime de taux plus élevés, pas seulement à cause de l’inflation, mais aussi parce que le patient économique va mieux.

Côté géopolitique, l’Europe fait face aux ambitions russes, menées par son Président Vladimir Poutine. Les forces armées russes ont lancé, mardi 25 janvier, une nouvelle série de manœuvres dans le sud de la Russie, à proximité de l’Ukraine et en Crimée, péninsule ukrainienne annexée en 2014. Ces exercices impliquent 6 000 hommes, des avions de chasse et des bombardiers. Moscou, qui a déployé des dizaines de milliers d’hommes ces derniers mois à proximité de l’Ukraine, continue de créer une zone d’incertitude qui met la galaxie diplomatique internationale en ébullition.

Dans un contexte inflationniste de hausse généralisée des prix de l’énergie, l’approvisionnement en énergie bon marché est crucial pour les États européens. Les tensions géopolitiques autour de l’Ukraine et la Russie entraînent déjà des conséquences directes sur les économies européennes avec l’augmentation du prix du gaz. Une série d’options a été préparée par la Commission européenne comme la réduction des achats de gaz et de pétrole russes, qui représentent 43 % et 20 % de l’approvisionnement de l’UE, mais le sujet divise les Européens. En 2009, Moscou avait déjà interrompu ses livraisons de gaz à l’Ukraine, ce qui avait affecté l’approvisionnement de quinze États membres de l’UE. Depuis, l’UE s’est dotée d’une directive qui l’oblige à diversifier ses sources d’approvisionnement. 13 ans plus tard, le résultat est plutôt mitigé et l’Europe est toujours dépendante du gaz russe.

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Résultat du mois de janvier : un CAC 40 à 6999.20 points au 31.01.2022, soit une baisse de -2.15% sur le mois.

Retrouvez toutes les informations des indices sur le EAVESTPEDIA.

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Parmi les indices sponsorisés, les valeurs sont en baisse avec une moyenne mensuelle des performances de –3.54%.

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La catégorie des indices sponsorisés « thématiques » affiche elle aussi une performance moyenne mensuelle en légère baisse de -1.07%.

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Les indices ISR sont également en baisse sur le mois de janvier avec une moyenne des performances à -3.10%.

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Le brusque regain de volatilité sur les marchés actions depuis le début de l’année a pris par surprise de nombreux investisseurs, habitués à la trajectoire régulièrement haussière des bourses, même en temps de pandémie.

Avec le retour de la volatilité, 2022 s’annonce plus complexe pour les investisseurs étant donnée la réduction du soutien de la Réserve fédérale.

Dans ce contexte, bon nombre d’acteurs de marché devraient commencer à adopter une approche d’investissement plus active et procéder à des rotations au sein de leurs portefeuilles à mesure que les conditions évolueront.

Nous sommes à votre disposition pour aller plus loin dans l’analyse de ces sous-jacents et vous accompagner dans la création de produits structurés sur mesure !

Retrouvez notre analyse du mois précédent sur le lien suivant : https://eavest.fr/decembre-2021-performance-des-indices-pour-produits-structures-2/

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Les indices ici évoqués sont purement systématiques, sans aucune contribution discrétionnaire d’aucunes parties.

Les règles des indices sont accessibles au public.

Sources : Reuters / Les Echos / Investeam


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Débrief de la semaine du 24 au 28 janvier 2022.

Les indices à suivre :

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Actualité :

Europe

Troisième semaine de repli pour le CAC40 qui termine cette séquence hebdomadaire très volatile sur une perte de 0.82%, à 6.965 points ce vendredi soir. Malgré ce recul, le marché parisien limite ses pertes depuis le début de l’année (-3%) eu égard à la performance de Wall Street.

Signe de cette nervosité dans les salles de marché, l’indice de la volatilité VIX, aussi appelé « indice de la peur », se maintient au-dessus des 30 points, après un pic au-dessus des 39 pts lundi dernier. L’indice a bondi de 80% depuis début janvier et évolue au dessus de sa moyenne historique situe autour de 20

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USA

Les investisseurs restent très nerveux face à l’incertitude entourant le calendrier de resserrement monétaire de la Fed. La Réserve fédérale américaine a confirmé mercredi qu’elle commencerait “bientôt” à relever ses taux directeurs, sans doute dès mars, et s’est montrée déterminée à juguler une inflation plus forte et plus durable que prévu.

L’ escalade des tensions géopolitiques en Ukraine continue également à préoccuper les opérateurs. De quoi faire passer au second plan la publication d’une croissance économique bien plus élevée que prévu outre-Atlantique au 4e trimestre 2021. Le PIB des États-Unis a en effet bondi de 6.9% au 4e trimestre en rythme annuel. contre 5.5% attendus. Cette fin d’année en fanfare a permis à la croissance américaine de s’afficher à 5.7% en 2021. sa plus forte hausse depuis 1984.

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